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PATRICK

Histoire De La Coupe D'europe

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Coupe des vainqueurs de Coupes 1984

 

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Juventus 2-1 FC Porto

 

Giovanni Trapattoni aura effectué sa carrière de joueur en grande partie au Milan AC mais en tant qu'entraineur c'est à la Juventus où il est resté 13 saisons qu'il se fera remarquer pour son sens tactique et son palmares.

Cette Juventus du début des années 80 est monstrueuse .

Elle possède dans ses rangs plusieurs champions du monde italiens (Claudio Gentile , Gaetano Scirea , Antonio Cabrini , Marco Tardelli et Paolo Rossi) plus le redoutable attaquant polonais Boniek sans oublier notre Michel Platini national.

 

En face le futur finaliste sera le FC Porto disposant uniquement de joueurs portugais (les temps changent) parmi lesquels figurent les internationaux João Pinto , Jaime Pacheco , António Sousa et Fernando Gomes qui feront vivre des heures difficiles à l'équipe de France lors de l'euro 1984.

 

Parcours des finalistes

 

Juste un mot sur le précédent vainqueur Aberdeen qui fera encore un beau parcours jusqu'en demies finale où le FC Porto viendra mettre un terme à la belle aventure écossaise.

 

Le FC Porto débute par un déplacement en Yougoslavie au Dinamo Zagreb . Vaincus (2-1) à l'aller les portugais se qualifient difficilement au retour s'imposant par la plus petite des marges (1-0)

Le tour suivant verra scénario identique , le FC Porto s'incline cette fois à Ibrox Park (2-1) contre les Glasgow Rangers avant de s'imposer au retour à domicile (1-0)

En quarts de finale Porto affronte les soviètiques du Chakhtior Donetsk . Vainqueurs (3-2) sur leurs terres les portugais iront chercher la qualification en URSS en faisant un match nul (1-1)

Enfin la demie finale dans laquelle Porto élimine les brave écossais d'Aberdeen qui s'inclinent à l'aller comme au retour (1-0)

 

La Juventus de Turin débute son parcours contre les polonais du Lechia Gdańsk écrasés en Italie (7-0) et un peu plus dignes en Pologne vaincus (2-3)

 

En huitièmes que nous détaillerons plus tard la Juve se déplace au Parc des Princes pour y affronter le Paris SG

Les italiens obtiennent un bon résultat nul (2-2) malgré une excellente opposition parisienne. Le retour en Italie se soldera sur un (0-0) qualifiant les italiens qui toutefois ont eu pas mal de frayeurs.

 

Le quart de finale sera plus calme contre les surprenants finlandais de FC Haka Valkeakoski plutôt heureux au tirage les tours précédents.

La Juve s'imposera à deux reprises (1-0) ne forçant pas son talent.

 

La demie finale propose un autre client les redoutables mancuniens.

Manchester United a éliminé le FC Barcelone au tour précédent et devait faire vivre l'enfer dans son antre d'Old Trafford aux italiens.

Le réalisme transalpin et sa solidité fait déjouer les anglais ne pouvant faire mieux qu'un nul (1-1)

Le retour à Turin verra les partenaires de Platini s'imposer (2-1) et se qualifier pour la finale

 

FINALE : Juventus 2-1 FC Porto

 

Tout s'est joué en première période dans cette finale.

La Juve ouvre la marque suite à une frappe de Vignola (12e) après à une percée solitaire.

Porto reprend ses esprits et parvient à égaliser (29e) par Sousa dont le tir des 20 mètres trompe Tacconi.

Mais force restera à la Juve et son sérial buteur Boniek marquant le but décisif (41e) suite à un duel remporté dans la surface portugaise

Tacconi sera décisif sur deux arrêts époustouflants en fin de première MT

La Juventus boucle toute la seconde MT avec ses cadres défensifs pour remporter la Coupe (2-1) , le FC Porto n'aura plus aucune occasion.

 

VIDEO

 

 

PHOTOS

 

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Le PSG élimine au premier tour les irlandais du Glentoran Belfast assez facilement remportant les deux confrontations sur le score identique de (2-1)

Mais le big match en huitièmes de finale est la Juventus de Turin de Platini futur vainqueur de la compétition.

 

Au match aller, dans un parc bondé, l'ambiance est nauséabonde. Platini et Boniek sont copieusement sifflés par le public parisien. Sur la pelouse, le match démarre lentement. Les deux équipes s'observent. PSG semble paralysé par l'enjeu alors que la Juve, elle, attend le moment opportun pour placer quelques banderilles dévastatrices.

Les Parisiens décident de prendre le jeu à leur compte et ouvrent le score par Alain Couriol (39ème) juste avant la pause. Michel Platini, qui est la cible des supporters parisiens, n'ose pas jouer à son niveau et se contente de quelques déviations discrètes.

Pas grave pour la Juve. Elle peut compter sur Zbigniew Boniek qui égalise au retour des vestiaires et en profite pour saluer le public par un joli bras d'honneur.

Juste histoire de chauffer un peu plus les ardeurs dans les tribunes, lesquelles prennent un sérieux coup de froid lorsque Cabrini double la mise en faveur des Bianconeri.

Le PSG jette alors toutes ses forces dans la bataille pour tenter de sauver l'essentiel, y parvient à la dernière minute grâce au regretté Michel N'Gom qui égalise et préserve en quelque sorte les chances parisiennes fussent-elles minimes.

 

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Au match retour, Paris montre un autre visage dans un stadio Comunale qui pète le feu.

Les Tifosi font du ramdam dans les gradins mais un PSG offensif balade la Juve sur sa pelouse, et manque d'ouvrir la marque par Safet Susic qui place un coup-franc sur le poteau.

Dominque Rocheteau tente des raids qui font trembler le public turinois mais rien n'y fait.

Platini joue une nouvelle fois sur une jambe, sort en cours de partie et la Juve se contente simplement d'endiguer les attaques du PSG.

Jean-Marc Pilorget mange la feuille de match à 5 minutes du terme de la rencontre.

Le score reste donc nul et vierge. Paris est éliminé sans perdre, en raison des buts marqués à l'extérieur, et entame une longue série de matches européens contre une Vieille Dame qui se montrera souvent sournoise à l'égard d'un club bien trop jeune et tendre pour l'impressionner

 

FINALE

 

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JUVENTUS vainqueur de la Coupe des Coupes 1984

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Coupe UEFA 1984

 

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Anderlecht - Tottenham (1-1)(1-1) : 3 tab 4

 

L'édition 1983/84 de la Coupe UEFA s'est décidée à la loterie des tirs au but. Le Tottenham Hotspur FC a décroché le billet gagnant. L'arrêt de Tony Parks sur le tir d'Arnor Gudjohnsen offrait la victoire aux Spurs après le nul 2-2 au total des deux rencontres du duel les opposant au RSC Anderlecht.

Les Bruxellois semblaient pourtant bien partis pour conserver le trophée lorsque Alex Czerniatynski inscrivait un but à l'heure de jeu au match retour disputé à White Hart Lane. Mais l'égalisation tardive de Graham Roberts permettait au gardien anglais de devenir le héros de la soirée et de déjouer les pronostics.

 

Bis repetita pour Tottenham

 

Le deuxième sacre des Londoniens dans cette Coupe UEFA venait récompenser un parcours impressionnant, éliminant successivement le Drogheda United FC, le Feyenoord, le FC Bayern Münich, le FK Austria Vienne et le HNK Hajduk Split, grâce aux buts inscrits en déplacement en demi-finale. Leurs adversaires s'étaient eux aussi surpassés, comme pourraient en témoigner le Bryne FK, le FC Baník Ostrava, le RC Lens et le FC Spartak Moscou.

 

Suspension pour Anderlecht

 

La campagne d'Anderlecht fut toutefois assombrie, voir totalement éclipsée par les rumeurs de tricherie qui ont entouré leur victoire en demi-finale face au Nottingham Forest FC.

Eliminés 3-2 au total des deux rencontres, les Anglais concédaient un penalty et se voyaient refuser un but lors de leur défaite 3-0 à Bruxelles.

Anderlecht sera par la suite déclaré coupable dans ce scandale de corruption et suspendu de toute compétition européenne pendant un an.

 

Parcours des clubs français

 

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32e de finale : Girondins de Bordeaux (2-3) (0-4) Lokomotive Leipzig

 

On attend beaucoup des Girondins, encore renforcés par rapport à 1982-83, pour leur troisième campagne européenne consécutive. Après le succès face à Iéna la saison précédente, l'annonce d'un nouvel adversaire est-allemand est accueillie avec un optimisme mesuré, bien que le match aller ait lieu à Bordeaux.

On y croit tout d'abord, en effet, ce soir-là à Lescure : dès le coup d'envoi, un missile de Tigana contraint le gardien international Müller à un arrêt difficile. Las, au bout de dix minutes, les Girondins s'effondrent complètement. Zötzsche, sur penalty, puis Liebers sur un contre rondement mené ne laissent pas passer l'aubaine et permettent à Leipzig de mener 2-0 après 50 minutes de jeu dans un silence de cathédrale. Les Girondins se réveillent alors. Trois minutes plus tard, un débordement de Domenech sur le flanc gauche, assorti d'un inattendu crochet , offre sur un plateau la réduction du score à Girard, puis Giresse égalise à la 72ème minute sur un somptueux amorti de la poitrine - reprise de volée à l'entrée de la surface. L'on se dit que les Marine et Blanc peuvent encore arracher la victoire, mais une nouvelle baisse de régime et une grosse erreur défensive offrent à l'avant-centre allemand Richter le but du 3-2 au terme d'une course en solitaire de soixante mètres à quatre minutes de la fin.

La messe est dite avant même le match retour au cours duquel les Girondins sombrent totalement (0-4) et quittent l'Europe la tête basse.

 

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Le RC Lens sera abonné aux équipes belges.

Premier adversaire La Gantoise chez lequel les lensois réalisent un excellent match nul (1-1)

Au retour à Bollaert Lens gagne (2-1) le droit de continuer sa route.

 

Second tour avec la réception du Royal Antwerp adversaire plus coriace qui tient les lensois en échec (2-2)

Le retour en Belgique verra un exploit du RC Lens vainqueur (3-2)

 

En huitièmes Lens hérite d'Anderlecht le tenant du titre qui viendra réaliser le match nul à Bollaert (1-1). A noter que l'égalisation lensoise à 5 minutes de la fin sera consécutive à une passe en retrait d'un défenseur belge vers son gardien trompé par une canette de bière jetée des tribunes déviant la trajectoire du ballon.

Le retour à Bruxelles sera sans surprise Anderlecht s'imposant (1-0)

 

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Laval découvre la coupe d'Europe pour la première fois de son histoire . Les lavallois seront servis pour le premier tour avec un déplacement chez le terrible Dynamo de Kiev.

Suite à un match héroique les français résistent et tiennent le nul (0-0)

 

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Les hommes de l'entraineur emblématique des tangos Michel Le Milinaire feront un nouvel exploit au retour au stade Le Basser en se qualifiant. Laval gagne (1-0) but de Sorin et se qualfie pour les seizièmes !

 

Le tour suivant sera fatal aux lavallois face aux autrichiens de l'Austria Vienne.

Les tangos s'inclinent en Autriche (2-0) , malgré un match retour combatif l'expérience de l'Austria prévaut tenant les français en échec (3-3)

 

VIDEO

 

 

PHOTOS de la Finale

 

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TOTTENHAM vainqueur de la Coupe UEFA 1984

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Coupe des clubs champions 1985

 

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Juventus - Liverpool FC 1-0

 

Cela aurait dû être une finale de rêve : le Liverpool FC contre la Juventus, le tenant de la Coupe des clubs champions européens face au tenant de la Coupe des vainqueurs de coupe européenne. Mais la soirée a tourné au cauchemar. Trente-neuf supporteurs de la Juve sont morts, victimes de l'effondrement d'un mur de soutènement délabré, après avoir subi la charge de hooligans de Liverpool avant le coup d'envoi au stade du Heysel de Bruxelles, le 29 mai 1985.

 

Un penalty décisif

 

Beaucoup se demandent encore s'il fallait ou non jouer cette rencontre. C'est pourtant ce qui était décidé. Michel Platini aidait la Juventus a remporter le trophée en inscrivant un penalty. Dans d'autres circonstances, l'équipe de Joe Fagan aurait peut-être discuté la décision arbitrale d'accorder ce penalty. Mais pas ce 29 mai 1985. Avant cette tragédie, la Juve, en lice pour devenir le premier club à remporter les trois trophées de l'UEFA, avait disposé du Tampere United FC, du Grasshopper-Club, de l'AC Sparta Prague et du FC Girondins de Bordeaux.

 

Un futur incertain

 

En fait, seul Bordeaux était parvenu à semer le doute sur le parcours des hommes de Giovanni Trapattoni, ne s'inclinant que par un but, malgré sa victoire 2-0 en demi-finale retour. Liverpool avait également mené une marche triomphale jusqu'en finale. Mais les victoires face au Lech Poznan, au SL Benfica, au FK Austria Vienne et au Panathinaikos FC seraient les dernières enregistrées par les Reds pendant un moment. Les clubs anglais s'apprêtaient en effet à être bannis des compétitions européennes.

 

TABLEAU

 

Seizièmes de finale

 

Ilves Tampere - Juventus (0-4) (1-2)

Grasshoppers Zürich - Honvéd Budapest (3-1) (1-2)

Labinoti Elbasan - Lyngby BK (0-3) (0-3)

Vålerengen IF - Sparta Prague (3-3) (0-2)

Trabzonspor - Dnepr Dnepropetrovsk (1-0) (0-3)

Levski-Spartak Sofia - VfB Stuttgart (1-1) (2-2)

Dinamo Bucurest - Omonia Nicosia (4-1) (1-2)

Girondins Bordeaux - Athletic Bilbao (3-2) (0-0)

Feyenoord - Panathinaikos (0-0) (1-2)

Linfield Belfast - Shamrock Rovers (0-0) (1-1)

Akranes - ISK Beveren (2-2) (0-5)

Avenir Beggen - IFK Göteborg (0-8) (0-9)

Austria Vienne - Valletta FC (4-0) (4-0)

Aberdeen - Dynamo Berlin (2-1) (1-2) 4 tab 5

Etoile Rouge Belgrade - Benfica (3-2) (0-2)

Lech Poznan - Liverpool (0-1) (0-4)

 

Huitièmes de finale

 

Juventus - Grasshoppers Zürich (2-0) (4-2)

Sparta Prague - Lyngby BK (0-0)(2-1)

Levski-Spartak Sofia - Dnepr Dnepropetrovsk (3-1) (0-2)

Girondins Bordeaux - Dinamo Bucurest (1-0) (1-1)

Panathinaikos - Linfield Belfast (2-1) (3-3)

IFK Göteborg - SK Beveren (1-0) (1-2)

Dynamo Berlin - Austria Vienne (3-3) (1-2)

Liverpool - Benfica (3-1) (0-1)

 

Quarts de finale

 

Juventus - Sparta Prague (3-0) (0-1)

Girondins Bordeaux - Dnepr Dnepropetrovsk (1-1) (1-1) 5 tab 3

IFK Göteborg - Panathinaikos (0-1) (2-2)

Austria Vienne - Liverpool (1-1) (1-4)

 

Demies de finale

 

Juventus - Girondins Bordeaux (3-0) (0-2)

Liverpool - Panathinaikos (4-0) (1-0)

 

FINALE

 

Juventus 1-0 Liverpool

 

But : 56' Platini (1-0)

 

Juventus : Stefano Tacconi ; Luciano Favero, Antonio Cabrini, Sergio Brio, Gaetano Scirea ; Massimo Bonini, Michel Platini, Marco Tardelli ; Massimo Briaschi (84' Cesare Prandelli), Paolo Rossi (89' Beniamino Vignola), Zbigniew Boniek

 

Entraîneur : Giovanni Trapattoni

 

Liverpool : Bruce Grobbelaar ; Phil Neal, Jim Beglin, Mark Lawrenson (4' Gary Gillespie), Alan Hansen ; Steve Nicol, Kenny Dalglish, Ronnie Whelan, John Wark ; Ian Rush, Paul Walsh (46' Craig Johnston)

 

Entraîneur : Joe Fagan

 

VIDEOS

 

 

Résumé Coupe des champions : Partie 1

 

Résumé Coupe des champions : Partie 2

 

Résumé Coupe des champions : Partie 3

 

FINALE : Juventus 1-0 Liverpool

 

PHOTOS du drame

 

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PHOTOS : Finale

 

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JUVENTUS Champion d'Europe 1985

 

Parcours des GIRONDINS DE BORDEAUX

 

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16e de finale : Girondins de Bordeaux (3-2) (0-0) Athletic Bilbao

 

En cette fin d'été 1984, le moral est au beau fixe aux Girondins de Bordeaux. Le club a remporté trois mois plus tôt son premier titre de champion en trente-quatre ans, mettant enfin un terme à une frustrante série de secondes places.

L'équipe de France, à forte ossature bordelaise, vient de remporter à l'Euro 84 le premier titre majeur du football français. L'on se dit que l'occasion est belle pour les Girondins d'aller jusqu'au bout en Coupe d'Europe, ce qu'aucune équipe française n'a réussi jusque là. L'entraîneur des Girondins, un certain Aimé Jacquet, résume le tout d'une formule lapidaire à la veille du tirage au sort du premier tour de la Coupe des Champions : « La France est championne d'Europe. Bordeaux est champion de France. Nous n'avons à craindre personne. »

 

Le sort met immédiatement cette belle assurance à l'épreuve en offrant aux Girondins un cadeau empoisonné : l'Athletic Bilbao, représentant d'un football espagnol alors en pleine euphorie (la sélection nationale vient d'atteindre la finale de l'Euro 84), avec match aller à Bordeaux.

Le piège semble amorcé après 90 minutes à Lescure. Dirigés de main de maître par un inconnu nommé Javier Clemente (qui s'illustrera ensuite aux commandes de l'équipe nationale espagnole et de l'OM, entre autres), l'Athletic a planté des contres assassins face à la forte domination bordelaise.

Endika (32ème) et Salinas (63ème sur penalty) ont répondu du tac au tac à Dieter Müller (30ème) et Battiston (58ème) et les Basques ne se sont inclinés que 3-2 (Lacombe, 79ème).

Mais au retour, les Girondins font mentir la réputation de fragilité des équipes françaises à l'extérieur.

Solidaires, bien organisés, présents dans les duels, ils préservent un 0-0 qui leur offre une qualification pleine de promesses.

 

8e de finale : Girondins de Bordeaux (1-0) (1-1) (ap) Dinamo Bucarest

 

Le second tour oppose les Girondins au Dinamo Bucarest, où évolue une bonne moitié de l'équipe nationale roumaine qui vient elle aussi de se distinguer à l'Euro 84 en éliminant notamment l'Italie.

Les Girondins reçoivent de nouveau en premier et s'imposent difficilement 1-0 (Müller, 34ème).

Au retour, Dinamo marque d'entrée (Dragnea, 9ème) et les Girondins subissent la domination forte mais stérile du Dinamo jusqu'au terme du temps réglementaire.

En prolongation, le spectre de l'élimination en UEFA deux ans plus tôt par d'autres Roumains, ceux de Craiova (1-0, 0-2 a.p.), se profile... mais les Girondins tiennent, cette fois-ci, et Lacombe arrache à la 113ème minute l'égalisation qui envoie les Marine et Blanc en quarts de finale pour la première fois de leur histoire.

L'on commence à se dire que ce Bordeaux-là peut voyager

 

1/4 de finale : Girondins de Bordeaux (1-1) (1-1) (tàb 5-3) Dniepr Dniepropetrovsk

 

Seule équipe française encore en course au printemps 1985, Bordeaux tombe sur un nouvel os avec les Soviétiques de Dniepropetrovsk, qu'il doit (encore !) recevoir en premier.

On connaît peu de choses de ces surprenants champions d'URSS avant le match aller, et pas en tout cas le gardien Krakovsky qui multiplie les miracles, arrêtant même un penalty de Dieter Müller. Lyuty (43ème) répond sur un contre limpide à l'ouverture du score de Lacombe (10ème), puis Krakovsky préserve le nul quasiment à lui seul face à l'écrasante domination girondine.

Le match retour manque de tourner à la farce. La ville de Dniepropetrovsk, classée zone stratégique car on y fabrique des missiles, est en effet interdite aux étrangers et le match est déplacé vers la ville voisine de Krivoï-Rog où les Girondins sont logés de force.

Les conditions de séjour et d'entraînement sont déplorables, à tel point que le président Claude Bez menace de ne pas faire jouer. L'incident est finalement évité quelques heures avant le coup d'envoi et le match a lieu sur une pelouse gorgée d'eau, grillée par le gel, indigne d'une rencontre de Coupe d'Europe.

D'un splendide coup de tête sur corner, Lissenko (12ème) met tôt les Soviétiques en position de force. Les Girondins sont ensuite lourdement dominés pendant 70 minutes avant que les champions d'URSS ne paient leurs efforts.

Après un premier contre et un arrêt décisif de Krakovsky, c'est Tusseau (75ème) qui arrache l'égalisation sur le second tir au but bordelais du match !

La prolongation est plutôt à l'avantage des Girondins, mais Krakovsky sauve encore son camp par deux fois et il faut en venir aux tirs aux but.

Les Bordelais marquent leur quatre premiers sans coup férir face à ce diable de gardien qui les a si longtemps écœurés, Dropsy arrête un tir soviétique, et c'est le très décrié Portugais Chalana, à peine remis d'une grave blessure, qui entre dans la légende des Girondins en inscrivant le tir au but victorieux... de son mauvais pied, le droit !

Aime Jacquet, alors entraineur à cette époque déclara lors de l'émission "20 ans de Football" de Canal Plus : "Encore aujourd'hui je me demande comment il (Chalana) a fait pour marquer ce penalty".

 

 

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1/2 de finale : Juventus (3-0) (0-2) Girondins de Bordeaux

 

Pas d'adversaire facile à espérer en demi-finale, et c'est la Juventus qui sort du chapeau avec Platini, Boniek, et une demi-douzaine de champions du monde en titre. Cette fois, pourtant, on se déplace d'abord au Stadio Comunale et son ambiance de feu.

Aimé Jacquet a commis une lourde erreur tactique en décidant de ne pas prendre Platini en marquage individuel. Le maestro est en grande forme et les Girondins sont surclassés, concédant trois buts sans en rendre un seul.

Si ceux de Boniek (28ème) et de Platini (71ème) ne prêtent pas à discussion, celui de Briaschi (68ème) est quant à lui entaché d'une faute flagrante du Turinois, non sifflée par l'arbitre, qui fera naître bien des regrets.

Car deux semaines plus tard en Gironde, les Marine et Blanc, peut-être piqués au vif par la "une" assassine de L'Équipe au lendemain de Turin (« La Juve, c'est autre chose »), livrent une prestation du meilleur niveau européen. 40 211 spectateurs sont venus ce 25 avril 1985 à Lescure (un record qui tient toujours) pour exhorter les Dropsy - Thouvenel, Specht, Battiston, Tusseau - Girard, Tigana, Giresse, Rohr puis Chalana - Lacombe, Müller, qui se lancent à l'assaut dès le coup d'envoi.

Ils mènent rapidement 1-0 (Dieter Müller, 25ème) et acculent la Juve sur son but, poussant sans s'affoler et sachant ne pas s'exposer aux contres.

Mais les Italiens tiennent sans faiblir... jusqu'à la 79ème minute. Un corner girondin est mal renvoyé par la défense turinoise sur Battiston qui, seul à 30 mètres du but, arme posément une frappe monumentale qui foudroie le gardien Bodini.

La fin de match est exceptionnelle d'intensité. Les Italiens renvoient comme ils peuvent, le ballon revient sans arrêt sur leur but, mais rien ne passe, Bodini réalisant même l'impossible sur un tir à ras de terre de Tigana au coin des six mètres dans les arrêts de jeu.

Vainqueurs 2-0, les Girondins doivent rendre les armes avec les honneurs et un peu d'amertume.

Sans ce second but litigieux de Briaschi à l'aller, en effet, qui sait ce qui aurait pu arriver ?

La suite des événements confirmera que le Liverpool de Dalglish et Rush, champion d'Europe en titre et adversaire malheureux de la Juve (0-1) en finale un mois plus tard à Bruxelles, était prenable cette année-là...

 

DF aller : Juventus 3-0 Bordeaux

 

DF retour : Bordeaux 2-0 Juventus

 

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Coupe des vainqueurs de coupes 1985

 

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Everton - Rapid Vienne : 3-1

 

Un nouveau club anglais Everton va figurer au palmares européen. Le rival de Liverpool ayant eu assez de voir le grand voisin amasser les titres va s'y mettre à son tour.

Les toffies n'ont pourtant rien de génial avec leur effectif composé d'anglais , d'écossais , de gallois et d'irlandais. Aucune star , une seule Cup remportée en 1984 lui permettant de disputer la compétition , Everton vivra une année 1985 splendide ponctuée en plus de ce titre par celui de champion d'Angleterre.

 

L'aventure démarre par un déplacement à Dublin en apparence facile contre une équipe au profil identique dont le jeu est basé sur le physique. Piège il y a eu les anglais étant tenus en échec (0-0).

Le retour à Goodison Park ne sera pas simple pour Everton s'en sortant grâce à un petit but (1-0). Après un début si compliqué contre de modestes irlandais personne n'imaginait un tel dénouement.

 

Le second tour offre un déplacement en Tchécoslovaquie afin d'y défier l'Inter Bratislava. Les anglais plus concernés par l'événement s'imposent (0-1) puis écrasent les tchéques au retour (3-0). La machine est enfin lancée !

 

En quart de finale Everton reçoit les néerlandais du Fortuna Sittard adversaire largement à leur portée au vu du tirage. La réalité du terrain ne donnera pas tord à ce pronostic les anglais infligeant un impitoyable (3-0) au fortuna portant bien mal son nom pour le coup.

Le retour sera une balade anglaise Everton gagnant (2-0) aux Pays Bas. Mine de rien Everton est arrivé en demie finale sans connaître aucune frayeur.

 

La chance tourne à l'identité du futur adversaire , le Bayern Munich s'annonce comme un terrible rival favori de surcroit. Pourtant le match aller en bavière se soldera sur un score de parité (0-0).

 

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Au retour la bande à Dieter Hoeness vivra l'enfer ne pouvant malgré son expérience endiguer la fougue anglaise. Pourtant les allemands mènent 1-0 à la MT mais très vitre après la reprise Sharp égalise (1-1).

Everton continue sa terrible domination qui se concrétise par un but d'Andy Gray (72e) donnant l'avantage (2-1) et la qualification. Le Bayern est impuissant et craquera de nouveau à quatre minutes de la fin sur un but de Trevor Steven donnant la victoire (3-1) et surtout la qualification pour la finale

 

FINALE

 

Les rivaux en finale sont les autrichiens du Rapid Vienne menés par le capitaine Hans Krankl . A noter qu'un certain Antonín Panenka (tchéque) rentrera au cours de la rencontre.

Pour arriver en finale les autrichiens ont sorti le Besiktas Istanbul , Celltic Glasgow , le Dynamo Dresde (remontant une défaite de 3-0 à l'aller pour gagner au retour 5-0) et le Dynamo Moscou.

 

En première période aucune équipe ne prend le dessus sur l'autre les deux formations se quittant à la MT sur un triste (0-0)

A la 57e le tournant du match , un défenseur autrichien donne le ballon en retrait à son gardien sans avoir vu le meneur de jeu des toffies qui profite de l'aubaine pour offrir le but à l'écossais Andy Gray seul face aux buts vides (1-0)

Everton domine désormais et accentue son avance à la 72e Trevor Steven marquant suite à un corner (2-0)

Krankl 85e redonne espoir au Rapid remportant un face à face contre le gardien anglais (2-1) mais le dernier mot reviendra à Everton.

Deux minutes plus tard sur un contre l'irlandais Sheedy assomme définitivement les autrichiens (3-1) et Everton peut célébrer son premier trophée européen.

 

VIDEO

 

FINALE : Everton 3-1 Rapid Vienne

 

PHOTOS Finale

 

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EVERTON vainqueur de la Coupe des coupes 1985

 

 

LE FC METZ élimine le grand Barcelone

 

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Pour ses premiers pas européens, le tirage au sort n’a pas été tendre avec Metz qui doit affronter le FC Barcelone et sa pléiade de joueurs internationaux. Au reste, le match aller au stade Saint-Symphorien tourne à la déconfiture pour les Lorrains, corrigés 4-2. Un cauchemar initié par un but contre son camp de Luc Sonor en début de rencontre et conclu sur une rafale catalane après la pause avec trois nouveaux buts signés Schuster, Calderer et Carrasco.

 

Dès lors, le script semble écrit d’avance. Metz est promis à l’élimination.

 

La large victoire de l’aller conforte d’ailleurs les Barcelonais dans leur sentiment de supériorité, aux frontières de l’arrogance. Au banquet d’après-match, le vice-président catalan lance une invitation à ses homologues messins, conviés à assister à Barcelone au match… du 2e tour.

Dans le même temps, l’attaquant écossais du Barça Steve Archibald traite ses adversaires de « charlots », tandis que le milieu de terrain allemand Bernd Schuster, tout en provocation, promet d’offrir un jambon au gardien messin Michel Ettorre après ses erreurs du premier match.

 

Le 4-2 de la rencontre aller n’a pas complètement douché les espoirs messins. Le staff grenat continue de croire à une victoire à Barcelone.

La qualification paraît hors de portée, mais au moins les Messins souhaitent-ils quitter la scène européenne sur une touche positive. Le président Carlo Molinari enjoint son capitaine Jean-Paul Bernad d’aller superviser entre les deux matches une équipe de Barcelone qui ne lui a pas fait si forte impression.

A son retour, Bernad confirme le sentiment de son dirigeant. « Barcelone est prenable », lui annonce-t-il.

 

Le 10 octobre, les deux équipes se retrouvent donc au Camp Nou dans une étrange atmosphère.

D’une part, le stade de 120 000 places sonne creux. A peine 24 000 spectateurs ont pris place dans les tribunes, ce qui en dit long sur le désintérêt du public catalan qui estime l’affaire pliée.

De l’autre, les médias français sont aux abonnés absents, ayant considéré superflu d’effectuer le déplacement jusqu’en Espagne. Aucune chaîne télé ne retransmet la rencontre. Dommage : l’audience ce soir-là aurait pu être excellente.

 

En début de match, Barcelone enfonce le clou en ouvrant le score dès la 32e minute par Carrasco.

Menant 5-2 sur l’ensemble des deux rencontres, le Barça est virtuellement qualifié.

Tout basculera en soixante secondes : Kurbos (38e) égalise puis oblige le défenseur espagnol Sanchez à marquer contre son camp, après un service en profondeur de Bernad (39e).

Le vent vient de tourner, les événements se précipiteront en seconde période.

Intenable, Kurbos inscrit un troisième but en contre à la 55e minute.

Kurbos signera un triplé à cinq minutes de la fin, à la réception d’un centre en retrait de Jules Bocandé (85e). 4-1, Metz est qualifié !!

 

Le FC Metz ne réitèrera pas son exploit au tour suivant. Opposé au Dynamo Dresde, club phare de l’ancienne RDA, il s’inclinera 3-1 en Allemagne à l’aller avant de concéder le nul à domicile (0-0) dans un stade Saint-Symphorien archi-comble.

 

Quant au FC Barcelone, il décrochera son 10e titre de champion d’Espagne en fin de saison.

 

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Tony Kurbos auteur de 3 buts au Camp Nou

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Coupe de l'UEFA 1985

 

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Vidéoton - Real Madrid (0-3)(1-0)

 

1985 a sonné le réveil d'un géant endormi, avec la victoire du Real Madrid CF en Coupe UEFA, son premier sacre européen en 19 ans. Ce renouveau, les Madrilènes le doivent en grande partie au "Quinta del Buitre" - cinq jeunes joueurs du cru : Emilio Butragueño, Miguel "Míchel" González, Rafael Martín Vázquez, Miguel Pardeza et Manuel Sanchís. Ensemble, ils ont écrit une des nombreuses pages de l'histoire du club.

 

L'équilibre selon Madrid

 

Hormis le quart de finale, où ils mirent fin à l'invincibilité européenne des tenants du titre, le Tottenham Hotspur FC, le schéma du Real était des plus simples: défaites à l'extérieur et victoires à domicile. Au deuxième tour, battus 3-1 à l'aller par le HNK Rijeka, ils s'imposaient finalement 3-0. Au troisième tour, ils remontaient une défaite 3-0 face au RSC Anderlecht en écrasant les Bruxellois 6-1 à Santiago Bernabéu. En demi-finale, ils remontaient un retard de deux buts face à l'Inter FC pour s'imposer 3-0 au retour

 

La surprise venue de l'Est

 

En finale, le Real était opposé aux Hongrois du Videoton FC.

Le football hongrois était lui aussi en plein renouveau et le club de Szekesfehervar était alors le premier club hongrois à atteindre une finale européenne depuis dix ans. En quart de finale, ils avaient éliminé le Manchester United FC aux tirs au but avant de prendre la mesure d'un autre club issu du FK Zeljeznicar, en demi-finale. Puis, une chose étrange est survenue. Madrid se facilitait la tâche en s'imposant 3-0 sur le terrain de Videoton grâce à des buts de Míchel, Carlos Santillana et Jorge Valdano.

Les dirigeants du club madrilène avaient donc préparé un grand feu d'artifice pour le match retour, et ce n'est pas l'unique but inscrit par Lajos Májer pour les Hongrois qui leur gâche le plaisir de renouer avec le succès européen.

 

PHOTOS : Parcours des clubs français

 

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Monaco n'y arrive décidément pas en coupe d'Europe. Le premier tour lui propose les bulgares du CSKA Sofia pourtant largement accessibles.

Le CSKA réalise un excellent résultat nul (2-2) au stade Louis II et s'impose au retour à Sofia (2-1).

 

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Même si l'A.J.A. avait déjà vécu de grands moments en Coupe de France (comme la finale en 1979), le club allait découvrir en ce mois de septembre 1984 une nouvelle compétition dont le niveau était européen cette fois. Dès le tirage au sort du mois de juillet, les joueurs auxerrois savaient que le client désigné, le Sporting de Lisbonne, était un habitué des joutes européennes.

 

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Même si plusieurs joueurs auxerrois (Szarmach, Janas et Fiard) avaient déjà connu la Coupe d'Europe, la majorité du groupe était novice. Les Auxerrois ne se laissèrent toutefois pas impressionner par le Sporting et son public fort de 50000 supporters.

Les hommes de Guy Roux résistèrent bien toute la première mi-temps avant de se faire piéger à la 57ème minute sur un but de Manuel Fernandez. Les "Lions" du Sporting ne lâchèrent plus leur proie pour l'achever à la 83ème minute. L'A.J.A. venait de découvrir l'Europe en ayant concédé deux buts sans pouvoir en rendre aucun.

 

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C'est avec un handicap de 2 buts à remonter que le stade de l'Abbé Deschamps découvrait en ce 3 Octobre 1984 la Coupe d'Europe contre les portugais du Sporting de Lisbonne.

Les Auxerrois livrèrent un grand match avec un superbe Szarmach qui marqua les deux buts iconnais. L'AJA réussit ainsi à égaliser sur les deux matchs, ce qui lui vallu de jouer la prolongation. L'on peut toutefois regretter les occasions manquées de la première mi-temps synonymes d'une plus large victoire et de qualification.

La prolongation tourna à l'avantage du Sporting, qui fort d'une grande expérience européenne sut arracher la qualification face au néophyte auxerrois.

Auxerre venait de découvrir les compétitions européennes. Ce match en appelait d'autres non moins brillants.

 

 

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Le PSG débute contre les écossais de Heart of Midlothian. Tirage au sort favorable pour les parisiens qui profiteront de l'aubaine pour gagner au Parc (4-0) , le nul du retour (2-2) étant anecdotique.

 

A la vu de l'adversaire du second tour les mines étaient réjouies , pas d'italiens d'espagnols ni d'allemands mais d'humbles hongrois inconnus Vidéoton.

Le match aller au Parc fera découvrir une bande de jeunes hongrois insouciants assommer les parisiens (2-4). Le retour en Hongrie se soldera sur une nouvelle défaite parisienne (1-0)

On ne le sait pas encore mais Paris est tombé face au futur finaliste de la compétition.

 

 

VIDEO Finale

 

FINALE : Vidéoton - Real Madrid (0-3)(1-0)

 

PHOTOS Finale

 

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REAL MADRID vainqueur de la Coupe UEFA 1985

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Coupe des clubs champions 1986

 

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FC Steaua Bucurest - FC Barcelona 0-0 (2-0 t.a.b.)

 

Dirigé par Terry Venables, Barcelone semblait le mieux disposé à bénéficier du bannissement des équipes anglaises, après le drame du Heysel en 1985.

Après le victoire du Real Madrid CF en Coupe UEFA , les Catalans étaient favoris pour continuer sur la lancée .

Ils tombèrent sur dix Roumains décidés et un gardien de but en état de grâce, lors d'une brûlante soirée sévillane.

 

Le statut de favori

 

Le Barça avait obtenu le statut de favori en éliminant la Juventus lors des quarts de finale (tot. 2-1).

Ce succès permettait de reléguer au second plan les victoires arrachées au bénéfice des buts inscrits à l'extérieur face à l'AC Sparta Prague et au FC Porto, ainsi que la pointe de chance nécessaire pour éliminer l'IFK Göteborg aux tirs au but en demi-finale.

La prouesse réussie par le Barça, qui forçait finalement la décision grâce à un triplé de Pichi Alonso, après s'être incliné 3-0 à Göteborg, semblait inviter le FC Steaua Bucurest à la prudence.

 

Steaua assomme le Barça

 

Après avoir disposé tour à tour du Vejle BK, du Kispest Honvéd FC, du FC Lahti et du RSC Anderlecht, éternel demi-finaliste, l'entraîneur Emerich Jenei a fait perdre la tête aux bookmakers anglais.

Au cours d'une rencontre mêlant la chaleur andalouse, la nervosité barcelonaise et la défense irréprochable de Miodrag Belodedici, le libéro du Steaua, les Roumains créaient la plus grande surprise de l'histoire de la compétition.

Après 120 minutes sans but, Helmut Ducadam repoussait les cinq tirs au but catalans.

Marius Lacatus et Gavril Balint faisaient trembler les filets et ramenaient pour la première fois la Coupe des champions vers un pays de l'Est.

 

TABLEAU

 

Seizièmes de finale

 

Vejle BK - Steaua Bucurest (1-1) (1-4)

Honvéd Budapest - Shamrock Rovers (2-0) (3-1)

Zenit Leningrad - Vålerengen IF (2-0) (2-0)

Kuusysi Lahti - FK Sarajevo (2-1) (2-1)

Górnik Zabrze - Bayern Münich (1-2) (1-4)

Dynamo Berlin - Austria Vienne (0-2) (1-2)

Rabat Ajax - Omonia Nicosia (0-5) (0-5)

IFK Göteborg - Trakia Plovdiv (3-2) (2-1)

Girondins Bordeaux - Fenerbahçe (2-3) (0-0)

Linfield Belfast - Servette FC Genève (2-2) (1-2)

IA Akranes - Aberdeen (1-3) (1-4)

Jeunesse d'Esch - Juventus (0-5) (1-4)

Hellas Verone - PAOK Thessalonique (3-1) (2-1)

FC Porto - Ajax (2-0) (0-0)

Sparta Prague - FC Barcelone (1-2) (1-0)

 

Huitièmes de finale

 

Honvéd Budapest - Steaua Bucurest (1-0) (1-4)

Zenit Leningrad - Kuusysi Lahti (2-1)(1-3)

Bayern Münich - Austria Vienne (4-2) (3-3)

Anderlecht - Omonia Nicosia (1-0) (3-1)

IFK Göteborg - Fenerbahçe (4-0) (1-2)

Servette FC Genève - Aberdeen (0-0) (0-1)

Hellas Verone - Juventus (0-0) (0-2)

FC Barcelone - FC Porto (2-0) (1-3)

 

Quarts de finale

 

Steaua Bucurest - Kuusysi Lahti (0-0) (1-0)

Bayern München - Anderlecht (2-1) (0-2)

Aberdeen - IFK Göteborg (2-2) (0-0)

FC Barcelona - Juventus (1-0) (1-1)

 

Demies finale

 

Anderlecht - Steaua Bucurest (1-0) (0-3)

IFK Göteborg - FC Barcelone (3-0) (0-3) 4 tab 5

 

FINALE

 

Steaua Bucurest - FC Barcelone : 0-0 (2-0 t.a.b.)

 

Buteurs : Lacatus - Balint (tab)

 

Steaua Bucarest : Helmuth Duckadam ; Ştefan Iovan, Miodrag Belodedici, Adrian Bumbescu, Ilie Bărbulescu ; Gavril Balint, Lucian Bălan (75' Anghel Iordănescu), László Bölöni, Mihail Majearu ; Marius Lăcătus, Victor Piţurcă (107' Marin Radu)

 

Entraîneur : Emeric Jenei

 

FC Barcelone : Urruti ; Gerardo Miranda, Migueli, José Ramón Alexanko, Julio Alberto Moreno ; Víctor Muñoz, Marcos Alonso, Bernd Schuster (85' José Moratalla), Ángel Pedraza ; Steve Archibald (106' Pichi Alonso), Francisco José Carrasco

 

Entraîneur : Terry Venables

 

VIDEOS

 

Résumé Coupe des champions : Partie 1

 

Résumé Coupe des champions : Partie 2

 

Résumé Coupe des champions : Partie 3

 

Résumé Coupe des Champions : Partie 4

 

 

Club français

 

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16e de finale : Girondins de Bordeaux (2-3) (0-0) Fenerbahçe

 

Vidéo

 

Après la demi-finale de la saison précédente, nombreux sont ceux en Europe qui voient en les Girondins un prétendant légitime au titre européen.

Le Fenerbahçe Istanbul, porte-drapeau d'un football turc qui n'a pas encore acquis ses lettres de noblesse en Coupe du Monde, apparaît dans ce contexte comme un tirage favorable au premier tour, même s'il faut recevoir en premier. Excès de confiance ou "jour sans" ? Toujours est-il que Bordeaux passe complètement à côté de son match à Lescure.

Selçuk, à la 21ème minute, rappelle aux Marine et Blanc les réalités de la C1. Le nouvel avant-centre bordelais Marc Pascal a beau égaliser à la 55ème minute, un centre-tir de Senol dévié dans ses propres filets par Dropsy quatre minutes plus tard redonne l'avantage aux visiteurs. Empruntés, brouillons, les Girondins poussent avec précipitation pour décrocher au moins une courte victoire.

L'espoir Hanini remet les deux équipes à égalité à la 75ème, mais une nouvelle erreur de défense trois minutes plus tard offre à Husseiyn le but d'une victoire turque qui rappelle cruellement celle de Leipzig deux ans plus tôt.

Les chances bordelaises sont minimes avant le match retour et le miracle n'aura pas lieu : les Turcs jouent un match prudent et obtiennent le 0-0 qu'ils recherchaient sans que les Girondins, pourtant supérieurs sur le papier, ne paraissent à aucun moment capables de forcer la décision. C'est une énorme désillusion, indigne du standing fraîchement acquis d'un football champion d'Europe en titre et futur troisième de la Coupe du Monde neuf mois plus tard.

 

PHOTOS Finale

 

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STEAUA BUCAREST Champion d'Europe 1986

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Coupe des vainqueurs de coupes 1986

 

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Dynamo Kiev - Atletico Madrid : 3-0

 

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Valeri Lobanovsky est le sir Alex Fergusson du Dynamo de Kiev qu'il a entrainé de 1973 à 2002 remportant 7 titres de champion d'URSS , 1 championnat d'Ukraine et deux coupes des coupes.

L'ours ukrainien dispose lors de cette édition un groupe talentueux formant l'ossature de la sélection soviétique qui disputera la coupe du monde 1986 au Mexique.

On y trouve Bessonov , Baltacha , Kuznetso , Demyanenko , Rats , Yakovenko , Yaremchuk , Zavarov , Igor Belanov et Oleg Blokhin soit le 10 type de l'URSS moins le gardien.

Ce groupe franchira les étapes facilement jusqu'à une finale d'anthologie où son adversaire sera écrasé.

 

Au premier tour le Dynamo Kiev se déplace aux Pays Bas affronter le FC Utrecht . Les néerlandais s'imposent (2-1) à la surprise générale mais le retour remettra les choses en place . Kiev déroule son jeu et s'impose (3-0) mettant en route la machine infernale.

 

Au second tour Kiev se déplace en Roumanie à Craiova , se souvenant du premier tour les soviétiques prennent la rencontre avec sérieux obtenant un nul (2-2) satisfaisant . Le retour à Kiev se soldera par un tarif de (3-0) label de l'équipe ukrainienne lors de cette compétition.

 

En quarts de finale Kiev débute encore par un déplacement cette fois à Vienne contre le Rapid précédent finaliste malheureux.

Les autrichiens volent en éclat écrasés (1-4) ne laissant aucun espoir pour le retour. Le Dynamo impitoyable inflige un (5-1) à domicile à son rival se qualifiant pour les demies finales.

 

Le dynamo reçoit enfin , ce seront les tchécoslovaques du Dukla Prague tombeurs de Benfica au tour précédent. Kiev imperturbable s'impose (3-0) puis se contente d'un nul (1-1) au retour largement suffisant pour la qualification en finale.

 

FINALE

 

L'adversaire est l'Atletico Madrid finaliste de la coupe des champions 1974 contre le Bayern. Les espagnols entrainés par un certain Luis Aragonés comptent sur la solidité de leur gardien argentin champion du monde 78 Fillol et d'un groupe d'espagnols peu connus mais à la grinta dévastatrice.

Cette furia leur a permis d'éliminer le Celtic Glasgow , Bangor City , l'Etoile rouge de Belgrade et le Bayer Uerdingen.

 

La finale disputée à Lyon au Stade Gerland verra une démonstration du Dynamo Kiev dominant de la tête et des épaule une formation espagnole n'ayant que son courage à opposer à la technique en mouvement des soviètiques.

Au bout de 5 minutes de jeu Zavarov ouvre la marque pour Kiev de la tête , s'ensuivra une domination incessante sans toutefois une nouvelle conversion. A la MT le score de (1-0) donnait encore un maigre espoir à l'Atletico.

Le tournant de la rencontre est sans doute ce coup franc magnifiquement tiré par les espagnols que le gardien soviètique détourne du bout des gants au prix d'une parade époustouflante.

La suite sera une démonstration de beau jeu orchestrée par le Dynamo trouvant enfin la faille à deux reprises le tout à cinq minutes du terme de la rencontre.

Oleg Blokhin (85e) ajuste le gardien adverse d'un lob suite à une action collective de belle facture (2-0), enfin Yevtushenko (88e) parti en contre gagne son duel face au gardien espagnol (3-0)

 

Le Dynamo de Kiev remporte sa seconde coupe des vainqueurs de coupes après celle de 1975

 

PHOTOS : Club français

 

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L'AS Monaco continue sa collection d'élimination au premier tour cette fois contre les roumains de Universitatea Craiova. Pourtant l'ASM croit avoir fait le plus dur au match aller au stade Louis II s'imposant (2-0). Les roumains remonteront le retard au retour pour se qualifier sur un (3-0) de triste mémoire.

 

VIDEO

 

FINALE : Dynamo Kiev 3-0 Atletico Madrid

 

PHOTOS Finale

 

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DYNAMO KIEV vainqueur de la Coupe des coupes 1986

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Coupe de l'UEFA 1986

 

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Real Madrid - FC Cologne (5-1) (0-2)

 

Le Real Madrid CF de 1985/86 aurait fait de Lazare un fataliste. Les Espagnols, battus à l'AEK Athenes, au VfL Borussia Mönchengladbach, au Neuchâtel Xamax FC, à l'Inter et au FC Cologne, ont pourtant réussi à remporter la Coupe UEFA.

 

Renversement de situation

 

Leur plus grosse remontée est intervenue face à Mönchengladbach, au troisième tour. Mené 5-1 après le mach aller en Allemagne, le Real s'imposait 4-0 à domicile pour se qualifier grâce au but marqué à l'extérieur.

Puis les Merengues étaient testés par l'Inter, à l'occasion de la réédition de la demi-finale de l'année précédente. Les Nerazzurri menaient 3-1 à l'issue du match aller, une avance que Madrid remontait grâce à des buts d'Hugo Sánchez, Carlos Santillana (deux chacun) et Rafael Gordillo.

 

Allofs meilleur buteur

 

Cette forme dévastatrice confirmait leur statut de favori face à Cologne, vainqueur du Sporting Gijón, du CU Bohemians Prague , du Hammarby IF FF, du Sporting Portugal et du KSV Waregem.

Eternel demi-finaliste, le club allemand disputait sa première finale européenne. Cologne comptait sur Klaus Allofs, meilleur buteur de la compétition, et c'est lui qui ouvrait le score à Santiago Bernabéu.

 

Madrid revient

 

Mais rapidement, l'initiative revenait aux hommes en blanc : Sánchez, Gordillo et Jorge Valdano marquaient, avant que Santillana et Valdano ne mettent le Real définitivement à l'abri.

Et même la victoire 2-0 de Cologne au match retour à l'Olympiastadion de Berlin ne suffisait pas pour empêcher le Real Madrid de conserver la Coupe UEFA.

 

CLUBS FRANCAIS

 

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Le Milan AC au stade Abbé-Deschamps, c’est l’incroyable affiche qu’avait offert cette seconde campagne européenne aux auxerrois.

Mais encore plus incroyable a été ce match fou, fou. Après avoir encaissé un but dès le début du match, l’AJA a réussi a se reprendre pour faire une seconde mi-temps qui est restée dans l’histoire du club. En réalité, ce score de 3 à 1 était une faible récompense des efforts Bourguignons, Guy Roux demandant lui-même à ses joueurs de continuer d’attaquer.

 

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Malheureusement, tellement l’ambiance était forte dans le stade, le message n’est pas parvenu correctement à Bruno Martini qui a compris, au contraire, qu’il fallait temporiser.

Garande par deux fois et Danio ont répondu à l'ouverture du score d'Evani , le pénalty manqué par Garande laissera moins de regrets vu le scénario du match retour.

Dommage, car l’AJA s’est inclinée 3 à 0 à San Siro étant ainsi éliminée.

 

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Les lorrains tombeurs du FC Barcelone la saison précédente ne connaitront pas le même bonheur lors de l'édition suivante.

Le déplacement en Yougoslavie pour y affronter le Hajduk Split sera catastrophique le FC Metz s'inclinant lourdement (5-1)

Les grenats ne pourront faire mieux qu'un match nul (2-2) au retour à domicile contre une équipe qui atteindra les quarts de finale de la compétition.

 

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Le FC Nantes sera le club français le plus brillant cette saison européenne atteignant les quarts de finale où leur chemin s'arrêtera face à une vielle connaissance l'Inter Milan.

 

ON y trouve entre autres Yvon Leroux , José Touré , William Ayache , Antoine Kombouaré , Jorge Burruchaga , Loic Amisse , Vahid Halillodzic entrainés par Jean Claude Suaudeau.

 

Le début de la campagne ne fut pourtant pas glorieux avec une défaite en Islande (2-1) chez le modeste Valur Reykjavik. Heureusement le retour à Marcel Saupin est plus conforme à la valeur des nantais qui triomphent nettement (3-0)

 

Le second tour offre un déplacement en Yougoslavie chez le Partizan Belgrade que les canaris négocient bien obtenant un précieux match nul (1-1)

Le retour sera détonnant les nantais écrasant le Partizan (4-0) !

 

En huitièmes Nantes se déplace en URSS chez le Spartak Moscou du gardien Rinat Dassaev

Nantes à la surprise générale s'impose (0-1) contre un adversaire annoncé comme redoutable.

Le retour ne sera pas évident mais le FCN tient le coup obtenant un nul (1-1) suffisant à la qualification.

 

Le mois de Mars arrive et Nantes n'a remporté qu'un seul match depuis la trêve (1-0 face au Havre) et a connu une élimination peu glorieuse face à Limoges en coupe de France.

Le 05 mars c'est une équipe en manque de confiance qui débarque à San Siro. Mais les nantais peuvent se dire que les nerazzuris sont aussi mal lotis, le club lombard est en manque de forme et subit un cinglant 3-1 face à la Roma le dimanche précédent.

 

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Deux hommes subissent les foudres des tiffosi : Fanna la recrue de Vérone et Tardelli le champion du monde. C'est deux là avec le diable d'Altobelli vont faire vivre l'enfer aux nantais.

Une classe au-dessus l'Inter domine les débats et inflige une lourde correction, un 3-0 quasiment synonyme d'élimination,. (Altobelli, Tardelli et Rummenigge)

Le retour ne doit être qu'une simple formalité, ce sera un match de légende à l'issue dramatique !

DER ZAKARIAN sonne le vent de la révolte et dès la 8ème minute il ouvre le score, la Beaujoire bout et sent que ses protégés sont capables de l'exploit.

Mais ce diable d'Altobelli inscrit un but incroyable à la demi-heure de jeu, un retourné de renard des surfaces, seul au milieu de la défense nantaise il condamne les canaris du moins c'est ce qu'on pense sur le moment.

Mais les nantais se libèrent alors et lâchent les chevaux !! C'est un raz de marée jaune qui souffle sur les cages de Zenga. A la 36ème minute Hallilodzic sur pénalty redonne l'avantage aux nantais et le formidable Yvon LE ROUX porte le score à 3-1 à la 41ème.

Au retour du vestiaire Fanna baisse le rideau sur William AYACHE, véritable attentat, malheureusement alors que l'Italien doit recevoir un rouge le fougueux Der Zakarian se mue en justicier et frappe Fanna., résultat le nantais est expulsé et l'italien reste sur le terrain.

Le français bouillant depuis le coup d'envoi n'a pas maitrisé ses émotions tandis que les italiens font preuve de métier, tel qu'on le connait.

Le jeu reprend et moins d'une minute après sur un long ballon aérien José TOURE se détend et retombe au sol, il ne se relèvera jamais, ruptures des ligaments croisé et adieu la coupe du monde au Mexique ...

Le sort s'acharne sur les nantais qui 2 minutes plus tard se font sanctionnés d'un péno que l'Irlandais Brady transforme. En 6 minutes les nantais ont tout perdu et l'égalisation d'Altobelli est anecdotique en toute fin de match.

 

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QF retour : FC Nantes 3-3 Inter

 

 

VIDEO Finale aller

 

 

 

PHOTOS Finale retour

 

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REAL MADRID vainqueur de la Coupe UEFA 1986

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Coupe des clubs champions 1987

 

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FC Porto - FC Bayern Münich 2-1

 

Le FC Porto surprenait le FC Bayern en finale pour mettre fin à 25 ans d'insuccès portugais en Coupe des clubs champions européens. La formation d'Artur Jorge inversait la tendance, après l'ouverture du score de Ludwig Kogl à la 26e minute, pour s'imposer à Vienne.

 

La balade du Bayern

 

Les Dragons inscrivaient dix buts face au Rabat Ajax FC lors du premier tour tandis que le FC Steaua Bucurest, tenant du titre, tombait face au RSC Anderlecht. La formation belge était stoppée en quarts de finale par une défaite 5-0 à Munich.

 

Madrid battu

 

En s'imposant à l'automne face au PSV Eindhoven et au FK Austria Vienne, les Bavarois faisaient figure de favoris. Leur proncipal contradicteur semblait le Real Madrid CF en demi-finales. Vainqueur des deux dernières Coupe UEFA, la formation espagnole (15 tours européens victorieux d'affilée), comme le BSC Young Boys, la Juventus ou l'ER Belgrade , ne résistait pas à la furie du stade Olympique où elle s'inclinait 4-1.

 

Un grand Futre

 

Carlos Santillana sauvait l'honneur madrilène au retour, devant la consternation d'un public de Bernabéu habitué aux exploits. Mais la plus grosse surprise survenait en finale. Porto se montrait aussi efficace que face au FC Dynamo Kiev au tour précédent.

Avec un Paulo Futre en grande forme, l'Algérien Rabah Madjer égalisait à la 77e minute d'une talonnade devenue légendaire, avant d'offrir le but de la victoire à Filho Juary, entré en cours de match, quatre minutes plus tard.

 

 

TABLEAU

 

Seizièmes de finale

 

PSV Eindhoven - Bayern Münich (0-2) (0-0)

FC Porto - Rabat Mlt (9-0) (1-0)

Avenir Beggen Lux Austria Vienne (0-3) (0-3)

Juventus - Valur Reykjavik (7-0 (4-0)

ER Belgrade - Panathinaikos (3-0) (1-2)

FC Beroe Stara Zagora - Dinamo Kiev (1-1) (0-2)

Young Boys - Real Madrid (1-0 (0-5)

Anderlecht - Górnik Zabrze (2-0) (1-1)

Brøndby IF - Honvéd Budapest (4-1 (2-2)

Besiktas - Dinamo Tirana (2-0) (1-0)

APOEL Nicosia - HJK Helsinki (1-0) (2-3)

Rosenborg BK - Linfield Belfast (1-0) (1-1)

Örgryte Göteborg - Dynamo Berlin (2-3) (1-4)

Shamrock Rovers - Celtic (0-1) 0-2)

Paris Saint-Germain - TJ Vítkovice (2-2) 0-1)

 

Huitièmes de finale

 

Bayern Münich - Austria Vienne (2-0) (1-1)

Real Madrid - Juventus Ita (1-0) (0-1) 3 tab 1

TJ Vítkovice - FC Porto (1-0) (0-3)

Rosenborg BK - ER Belgrade (0-3) (1-4)

Anderlecht - Steaua Bucarest (3-0) (0-1)

Celtic - Dinamo Kiev (1-1) (1-3)

Brøndby IF - Dynamo Berlin (2-1) (1-1)

Besiktas - APOEL Nicosia (Match annulé : Besiktas qualifié)

 

Quarts de finale

 

Bayern Münich - Anderlecht (5-0) (2-2)

Besiktas - Dinamo Kiev (0-5) (0-2)

ER Belgrade - Real Madrid (4-2) (0-2)

FC Porto - Brøndby IF (1-0) (1-1)

 

Demies finale

 

Bayern Munich - Real Madrid (4-1) (0-1)

F.C.Porto - Dynamo Kiev (2-1) (2-1)

 

FINALE

 

Buts : 24' Kögl (0-1), 77' Madjer (1-1), 79' Juary (2-1)

 

F.C.Porto : Józef Młynarczyk ; João Pinto, Eduardo Luís, Celso, Augusto Inácio (55' Antonio Frasco) ; Quim (46' Juary), Jaime Magalhães, Rabah Madjer, António Sousa, António André ; Paulo Futre

 

Entraîneur : Artur Jorge

 

Bayern Munich : Jean-Marie Pfaff ; Helmut Winklhofer, Norbert Nachtweih, Norbert Eder, Hans Pflügler ; Hans-Dieter Flick (82' Lars Lunde), Andreas Brehme, Lothar Matthäus, Michael Rummenigge ; Dieter Hoeness, Ludwig Kögl

 

Entraîneur : Udo Lattek

 

VIDEOS

 

Résumé Partie 1

 

Résumé : Partie 2

 

Résumé : Partie 3

 

Résumé : Partie 4

 

 

Club Français

 

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Le PSG habitué à la coupe des coupes franchit un cap en disputant la plus grande des compétitions européenne grâce à son premier titre de champion de France glané en 1986.

L'équipe proposée au premier tour est Vitkovice champion de Tchécoslovaquie. Cet adversaire apparemment abordable peu habitué à jouer ce niveau parvient à tenir les parisiens en échec (2-2) au Parc lors du match aller. Le PSG ne se remettra pas de ces deux buts encaissés à domicile.

Le retour verra une défaite parisienne (1-0) et une élimination sans gloire.

 

PHOTO finale

 

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FC PORTO Champion d'Europe 1987

Modifié par PATRICK

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Coupe des vainqueurs de Coupes 1987

 

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Ajax Amsterdam - Lokomotiv Leipzig : 1-0

 

L'Ajax est enfin de retour lui qui a superbement dominé l'Europe au début des années 70.

Pour cela qui de mieux que l'illustre Johan Cruyff sur le banc pour mener des jeunes qui feront parler d'eux à l'instar de Sonny Silooy, Frank Verlaat, Frank Rijkaard, Aron Winter , Jan Wouters, Gerrie Mühren puis surtout les deux génies Dennis Bergkamp et Marco van Basten .

 

L'Ajax débute sa campagne européenne en Turquie contre Bursaspor. Les jeunes néerlandais s'imposent (2-0) puis écrasent les turcs au retour (5-0). Le ton est donné.

 

Au second tour l'Ajax ne s'embarrasse pas de fioritures contre les grecs de l'Olympiakos sévèrement battus aux Pays Bas (4-0). Le retour en Grèce se soldera sur un nul (1-1) largement suffisant pour qualifier la bande à Cruyff.

 

En quarts de finale l'Ajax connait sa première défaite lors du déplacement à Malmoe vainqueur (1-0) mais les battaves toujours aussi conquérants à domicile se qualifient au retour (3-1) contre des suédois forts méritants.

 

En demie finale l'Ajax se déplace en Espagne contre le Real Zaragosse. Vaccinés depuis leur périple suédois les néerlandais lâchent les chevaux gagnant (3-2).

Le retour à Amsterdam sera une formalité l'Ajax gagnant (3-0) le droit de disputer la finale.

 

FINALE

 

Leur adversaire sont les allemands de l'est du Lokomotiv Leipzig. Tombeurs de Glentoran , Rapid Vienne , FC Sion , ils éliminent les girondins de Bordeaux en demie finale suite à une série de tirs aux buts. Nous y reviendrons plus tard.

 

On trouve dans cette équipe de nombreux internationaux de la RDA dont le gardien René Müller.

 

La finale jouée en Grèce sera à sens unique malgré l'étroitesse du score. L'Ajax plus technique domine la rencontre sans partage et trouve la faille suite à un centre de Silooy qui trouve la tête imparable de Marco Van Basten (20e) qui crucifie le gardien Muller.

Les allemands incapables de garder le ballon se contenteront de subir espérant un contre salvateur que ne viendra jamais.

L'Ajax triomphe logiquement mais que l'on aurait aimé voir les Girondins en face ...

 

VIDEO

 

 

GIRONDINS de BORDEAUX

 

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Bordeaux vainqueur de la coupe de France 1986 accède pour la seconde fois de son histoire à la Coupe des vainqueurs de coupes.

L'effectif girondin est riche qualitativement ; Dropsy , Thouvenel , Zoran Vujovic , Specht , Battiston , Tigana , Girard , Ferreri , Vercruysse , Touré , Fargeon , Reinders , Lacombe et Zlatko Vujovic feront une saison époustouflante réalisant le doublé championnat - coupe mais échouant de peu en demi finale de la présente compétition.

 

16e de finale : Waterford United (1-2) (0-4) Girondins de Bordeaux

 

Bordeaux hérite de Waterford United au premier tour déplacement à l'aller chez les irlandais.

Girard en première MT puis Vercruysse en seconde assurent un retour serein Waterford réduisant la marque malgré tout : (1-2)

Le retour à Lescure mettra bien du temps à s'enflammer les bordelais jouant au petit trop durant 75 minutes.

Zoran Vujovic ouvre le score (77e) puis les irlandais explosent le frère jumeau Zlatko , Reinders et Vercruysse donnant une note plus conforme au potentiel girondin (4-0)

 

8e de finale : Benfica Lisbonne (1-1) (0-1) Girondins de Bordeaux

 

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En huitième de finale Bordeaux pioche un gros morceau avec les portugais du Benfica Lisbonne.

Match aller au stadio de la Luz devant 110000 spectateurs dans une ambiance énorme.

Zoran Vujovic ouvre le compteur à la 18 eme minute malgré des portugais euphoriques parvenant certes à égaliser par la suite sans toutefois faire la différence.

Le retour à Lescure est électrique. Bordeaux solide sur ses bases tient en respect les tentatives lusitaniennes et mieux marque sur coup franc par Vercruysse (43e)

Bordeaux tiendra cet avantage jusqu'au bout obtenant une brillante qualification.

 

1/4 de finale : Girondins de Bordeaux (1-0 (2-3) Torpedo Moscou

 

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Les russes du Torpedo Moscou sont les futurs adversaires pour les quarts de finales.

Le match aller à Lescure est tendu car Bordeaux butte sans arrêt sur la solide défense soviétique. Encore une fois le sauveur habituel Fargeon délivre les siens (57e) mais ce maigre avantage de 1-0 sera délicat à tenir au retour.

Le Torpedo offre un visage totalement différent sur ses bases montrant un jeu résolument offensif. La défense girondine pourtant efficace à Benfica craquera à 3 reprises. Cependant Bordeaux a en son sein des joueurs tellement brillants que même dominés ils peuvent marquer. C'est José Touré l'ancien nantais si talentueux qui par deux fois (39e - 60e) sauvera le destin de son équipe.

Défaite 3-2 mais la valeur du but à l'extérieur permet aux girondins de se qualifier pour la seconde fois de leur histoire européenne en demie finale

 

Demi-finale : Girondins de Bordeaux (0-1) (1-0) (tàb 5-6) Lokomotive Leipzig

 

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37000 spectateurs occupent Lescure pour la réception des allemands de l'Est du Lokomotiv Liepzig de triste mémoire pour les girondins.

Bordeaux dominera comme rarement butant sur le gardien René Muller.

Un contre assassin et heureux permet aux allemands d'ouvrir la marque et de gagner injustement 0-1

Le match retour donnera bien des regrets aux girondins. Zlatko Vujovic (3e) ouvre le score et plus rien ne sera marqué jusqu'à la fatidique séance de tirs aux buts.

Inutile de raviver les blessures , Bordeaux tombera à ce jeu 6-5 le privant d'une finale qu'il méritait largement contre l'Ajax Amsterdam

 

DF retour : Tirs aux buts

 

 

PHOTOS Finale

 

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AJAX AMSTERDAM vainqueur de la Coupe des Coupes 1987

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Coupe UEFA 1987

 

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IFK Goetborg - Dundee United (1-0)(1-1)

 

La saison 1986/87 fut celle des outsiders. Le FC Porto remportait la Coupe des clubs champions européens, l'AFC Ajax la Coupe des vainqueurs de coupe européenne, et l'IFK Göteborg la Coupe UEFA. Et c'est dans cette dernière compétition que les outsiders étaient le plus à l'honneur.

 

Les outsiders au pouvoir

 

Les Suédois de l'IFK avaient déjà remporté le trophée en 1982, et personne ne les voyait se qualifier face à l'Inter en quarts de finale.

Mais les Italiens tombaient et Göteborg atteignait les demi-finales. A ce stade de la compétition, les Suédois retrouvaient le rythme qui leur avait permis de disposer du SK Sigma Olomouc, du BSV Brandenburg et du KAA Gent, pour se qualifier facilement face au FC Tirol Innsbruck (tot. 5-1).

En finale, ils retrouvaient une autre équipe surprise, le Dundee United FC.

 

Les espoirs déçus des Ecossais

 

Les hommes de Jim McLean avaient fait des vagues en battant le FC Barcelone à domicile et à l'extérieur en quarts de finale.

Puis, ils disposaient du VfL Mönchengladbach et on s'attendait à les voir rejoindre le Celtic FC, le Rangers FC et l'Aberdeen FC au tableau d'honneur européen des clubs écossais.

Mais les Ecossais ne récoltaient que le prix du fair-play. Le but inscrit de la tête par Stefan Pettersson en première mi-temps au stade Ullevi était décisif puisque Göteborg tenait le match nul au retour à Tannadice Park.

Lennart Nilsson et John Clark étaient les buteurs, portant la série d'invincibilité de l'IFK dans ce tournoi à 25 matches.

 

VIDEO

 

 

CLUBS FRANCAIS

 

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Le FC Nantes reçoit les italiens du Torino pour le compte du premier tour. Le Torino écrase les nantais (4-0) complétement dépassés par les événements.

Le retour sera une maigre consolation Nantes s'en tirant avec un nul (1-1) au moins l'honneur est sauf faute de mieux.

 

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Les chtis ignorent encore que leur rival écossais sera le futur finaliste de la compétition.

Pourtant le RC Lens parvient à battre Dundee (1-0) grâce à son buteur Carreno laissant quelques espoirs pour le retour.

Malheureusement la fougue écossaise aura raison des valeureux lensois vaincus et éliminés au retour (2-0) avec un second but clairement hors jeu ...

 

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Pour sa première participation européenne le TFC compte dans ses rangs un groupe talentueux composé des Bergeroo , Domergue , Ferratge , Soler , Stopyra , Tarantini , Marcico et Roussey entrainés par Daniel Jeandupeux.

Le tirage au sort propose Naples club dans lequel évolue le génial Diego Maradonna , autant dire mission impossible pour les violets

 

Le déplacement au stade San Paolo annoncé comme terrible sera plein de promesses les italiens s'imposant seulement sur une petite marge (1-0)

Le retour au stadium sera magique avec une soirée comme parfois le football français peut le proposer.

Les toulousains ouvrent la marque par Stopyra (1-0) revenant à l'égalité parfaite. Maradonna est bien pris ne pouvant manifester son talent comme à l'accoutumée.

Les deux équipes jouent les prolongations puis arrive la fameuse séance de tirs aux buts. Stopyra échoue mais les italiens en font de même.

Arrivé à (4-3) pour Toulouse Diego Maradonna s'avance pour égaliser puis l'impensable arrive , el pibe de Oro voit son crampon se transformer en plomb qui envoie le cuir sur le poteau ! Toulouse à la surprise générale se qualifie.

 

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Le tour suivant Toulouse crée un nouvel exploit parvenant à vaincre le Spartak Moscou (3-1) , mais les soviètiques plus expérimentés réalisent un match retour époustouflant écrasant le TFC (5-1)

 

Vidéo : TFC - Naples

 

PHOTOS Finale

 

Aller

 

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Retour

 

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IFK GOETBORG vainqueur de la Coupe UEFA 1987

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Coupe des Champions 1988

 

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PSV Eindhoven - SL Benfica 0-0 (6-5 t.a.b.)

 

La marée orange de 1988 était au plus haut avec la victoire des Pays-Bas lors du Championnat d'Europe de l'UEFA en Allemagne de l'Ouest. Quelques semaines plus tôt, le PSV Eindhoven remportait la finale de la Coupe des clubs champions européens. Vainqueurs du doublé Coupe-championnat, les hommes de Guus Hiddink rejoignaient le Celtic FC et l'AFC Ajax au palmarès des clubs ayant déjà réalisé ce fameux triplé.

 

Une myriade de talents

 

Le PSV constituait la colonne vertébrale de l'équipe nationale. Hans van Breukelen dans le but, le défenseur Ronald Koeman, les milieux de terrain Sören Lerby (un Danois) et Gerald Vanenburg, et l'attaquant Wim Kieft, en étaient les pièces maîtresses. Le PSV n'avait remporté que trois de ses neuf matches, contre le Galatasaray SK et le SK Rapid Vienne, et ne comptait aucune victoire après le 2e tour.

La formation de Guus Hiddink battait le FC Girondins de Bordeaux et le Real Madrid CF, en quarts et demi-finales, au bénéfice des buts marqués à l'extérieur, après des nuls 1-1 en Gironde et en Espagne.

En finale, les Néerlandais s'imposaient aux tirs au but face au SL Benfica, au terme d'un match nul 0-0.

 

Van Breukelen le héros

 

En fait, le Real Madrid faisait le spectacle cette saison-là. Les Madrilènes éliminaient le SSC Napoli et le FC Porto, avant de sortir le FC Bayern Münich pour la première fois (tot. 4-3).

Les Merengues étaient à la recherche d'un septième titre européen tandis que Benfica voulait empocher son troisième. Les Portugais éliminaient le KS Partizani, l'AGF Århus, le RSC Anderlecht et le FC Steaua Bucurest en demi-finale (tot. 2-0).

Mais en finale à Stuttgart, Van Breukelen repoussait le tir au but de Veloso et Benfica encaissait sa quatrième défaite consécutive en finale européenne.

 

TABLEAU

 

Seizième de finale

 

Rapid Vienne - Hamrun Spartans (6-0) (1-0)

AGF Aarhus - Jeunesse d'Esch (4-1) (0-1)

Shamrock Rovers - Omonia Nicosia (0-1) (0-0)

Real Madrid - FC Naples (2-0) (1-1)

Girondins Bordeaux - Dynamo Berlin (2-0) (2-0)

Olympiakos Pirée - Górnik Zabrze (1-1) (1-2)

Fram Reykjavik - Sparta Prague (0-2) (0-8)

Lillestrøm SK - Linfield Belfast (1-1) (4-2)

PSV Eindhoven - Galatasaray (3-0) (0-2)

Benfica - Partizani Tirana (4-0) (Forfait de Tirana)

FC Porto - Vardar Skopje (3-0) (3-0)

Bayern Münich - CSKA Sofia (4-0) (1-0)

Steaua Bucurest - MTK Budapest (4-0) (0-2)

Malmö FF -Anderlecht l (0-1) (1-1)

Xamax Neuchâtel - Kuusysi Lahti (5-0) (1-2)

Dinamo Kiev - Glasgow Rangers (1-0) (0-2)

 

Huitième de finale

 

Rapid Vienne - PSV Eindhoven (1-2) (0-2)

AGF Aarhus - Benfica (0-0) (0-1)

Glasgow Rangers - Górnik Zabrze (3-1) (1-1)

Real Madrid - FC Porto (2-1) (2-1)

Lillestrøm SK - Girondins Bordeaux (0-0) (0-1)

Steaua Bucurest - Omonia Nicosia (3-1) (2-0)

Xamax Neuchâtel - Bayern Münich (2-1) (0-2)

Sparta Prague - Anderlecht (1-2)(0-1)

 

Quart de finale

 

Girondins Bordeaux - PSV Eindhoven (1-1) (0-0)

Benfica - Anderlecht (2-0) (0-1)

Bayern Münich - Real Madrid (3-2) (0-2)

Steaua Bucuresti - Glasgow Rangers (2-0) (1-2)

 

Demie finale

 

Real Madrid - PSV Eindhoven (1-1) (0-0)

Steaua Bucurest - Benfica (0-0) (0-2)

 

FINALE

 

PSV Eindhoven - SL Benfica 0-0 (6-5 t.a.b.)

 

PSV Eindhoven : Hans van Breukelen ; Éric Gerets, Berry van Aerle, Ronald Koeman, Ivan Nielsen, Jan Heintze ; Gerald Vanenburg, Edward Linskens, Søren Lerby ; Wim Kieft, Hans Gillhaus (107' Anton Janssen)

 

Entraîneur : Guus Hiddink

 

Benfica : Silvino Louro ; António Veloso, Dito, Carlos Mozer, Álvaro Magalhães ; Elzo Coelho, Shéu Han, Chiquinho Carlos, António Pacheco ; Rui Águas (57' Geovanio Vando), Mats Magnusson (111' Hajry Redouane)

 

Entraîneur : Toni

 

VIDEOS

 

Résumé Coupe champion Partie 1

 

Résumé Coupe champion : Partie 2

 

Résumé Coupe champions : Partie 3

 

 

 

GIRONDINS DE BORDEAUX

 

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16e de finale : Girondins de Bordeaux (2-0) (2-0) Dynamo Berlin

 

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Bordeaux vient de réaliser une saison exceptionnelle , doublé coupe - championnat et élimination aux tirs aux buts en demie finale de la coupe des coupes contre le Lokomotiv Leipzig.

Les girondins sont évidemment favoris pour le titre national en cette nouvelle saison mais veulent surtout faire oublier l'élimination traumatisante face au Fenerbahce.

L'adversaire annoncé en seizième de finale est un club est allemand , le Dynamo Berlin terreur de son championnat dominé outrageusement.

Le Dynamo vient d'obtenir son 10 eme titre de champion consécutif avec Thomas Doll , Reiner Ernst qui sera plus tard girondin ou Andreas Thom les tauliers de cette machine à gagner.

Bordeaux reçoit pour le match aller avec la ferme intention de ne pas encaisser de but.

Zoran Vujovic , Thouvenel , Péan et Roche tiennent parfaitement leur adversaire incapable de perturber la quiétude de Dropsy. Toutefois Fargeon et Zlatko Vujovic bien pris dans la nasse ne se montrent guère dangereux.

Le score de 0-0 à la MT n'est pas du tout suffisant pour envisager un match retour serein , les girondins abordent le second acte pied au plancher par l'entremise de son milieu plus dominateur.

Suite à un relais Bijotat frappe en force , le ballon est dévié par Ferreri du genou prenant le gardien allemand à contre pied (47e).

Bordeaux prend confiance , soutenus par les 30 000 spectateurs la pression s'accentue. Suite à un corner tiré par Zoran Vujovic , JM Ferreri s'enfonce dans la surface dribble son vis à vis et d'un frappe sèche réalise le doublé ! (58e)

Bordeaux vient d'assommer son rival et sans prendre de risque assure le résultat.

Le match retour à Berlin s'annonce compliqué mais le jeune Roche accompagné des briscards Dropsy , Thouvenel , Girard et Tigana veulent absolument sortir enfin vainqueur d'une confrontation contre un club de la RDA.

La première MT Bordeaux forme un bloc compact et soudé , le Dynamo se heurte continuellement à la muraille girondine . La MT arrive sur un score de 0-0 , l'expérience européenne fait son effet.

En seconde période la bande à Thomas Doll prend tous les risques et se livre aux contres bordelais. Sur l'un deux Zlatko Vujovic profitant d'une déviation de Fargeon échappe à la défense et bat sans difficulté le gardien allemand (59e)

Bordeaux vient de faire le plus difficile marquer à l'extérieur , la qualification désormais acquise la fin du match est une balade girondine qui se soldera de la plus belle des manières. Zlatko Vujovic lancé par Tigana déborde et centre vers Ferreri qui pousse le ballon dans les filets (88e)

Bordeaux gagne 2-0 l'aller comme le retour et attend son prochain rival en huitième de finale.

 

8e de finale : Lillestrøm SK (0-0) (0-1) Girondins de Bordeaux

 

Les norvégiens de Lillestrøm SK s'annoncent. Tombeurs des irlandais de Linfield au tour précédent ils ne devraient pas poser trop de problèmes à nos champions de France.

Le match aller devant une affluence de 4 000 personnes dans un stade champêtre est loin de ressembler à l'ambiance volcanique propice à cette compétition.

Au terme d'un match sans relief digne d'une rencontre amicale les deux équipes se quittent sur un score de parité 0-0.

Le retour sera crispant les norvégiens défendant tous devant leur ligne contrant un Bordeaux incapable de les bousculer.

Heureusement JM Ferreri encore lui trouve la faille (40e) avec une certaine réussite.

Les 45 dernières minutes Bordeaux craindra l'égalisation fatale qui ne viendra pas , la qualification est obtenue sans gloire.

 

1/4 de finale : Girondins de Bordeaux (1-1) (0-0) PSV Eindhoven

 

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Bordeaux parvient en quart de finale se voyant proposer le PSV Eindhoven de Hiddink qui domine le championnat néerlandais.

A l'inverse du jeu flamboyant de l'Ajax celui du PSV se base sur un schéma ultra défensif et beaucoup de rudesse autour du gardien Van Breukelen des défenseurs Éric Gerets, Berry van Aerle, Ronald Koeman, Ivan Nielsen.

Le PSV a éliminé Galatasaray et le Rapid Vienne aux tours précédents.

 

Bordeaux devant la foule des grands soirs domine nettement , Tigana règne en maître au milieu de terrain et José Touré cause mille misères aux rudes battaves. Ce dernier ouvre même la marque (21e) on croit revivre les grands moments de 1985.

Mais voilà un boucher nommé Gilhaus fracasse Jean Tigana obligé de sortir , l'arbitre oublie le carton rouge et la rencontre tourne.

Le PSV reprend vie , se voit refuser un but suite à une faute sur Dropsy puis en marque un valable cette fois par Wim Kieft (40e)

Privé de Tigana Bordeaux ne parvient plus à dominer le PSV qui assure son nul 1-1 . Le froid réalisme néerlandais a gagné Koeman se félicitant même du geste de son coéquipier ayant massacré la pauvre Tigana joueur le plus craint.

Le retour se soldera sur un 0-0 insipide , le PSV se contentant d'assurer le nul salvateur moyennant quelques nouvelles agressions non sanctionnées comme il se doit.

C'est avec ce non jeu ce comportement de bourrin que le PSV remportera la Coupe des Champions. Le grand Real Madrid se cassera les dents (1-1) (0-0) à l'instar des girondins puis Benfica perdra suite à une des pires finales de l'histoire (0-0) 6 tab 5.

 

PHOTOS Finale

 

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PSV EINDHOVEN Champion d'Europe 1988

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Coupe des vainqueurs de Coupe 1988

 

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FC Malines - Ajax Amsterdam : 1-0

 

Un nouveau club belge sort de l'ornière. Jusque là nous avions l'habitude du fameux trio Anderlecht , FC Bruges , Standard Liège or cette saison européenne nous fait découvrir le KV Mechelen plus connu sous l'appellation francisée FC Malines.

L'entraineur néerlandais Aad de Mos aidé de 4 compatriotes Erwin Koeman , Piet den Boer , Wim Hofkens et Graeme Rutjes apporte à cette formation belge une qualité de jeu lui permettant de remporter à la surprise générale cette coupe.

A noter également la présence des internationaux belges Michel Preud'homme le gardien , le capitaine défenseur Lei Clijsters et le milieu Marc Emmers faisant de Malines une équipe redoutable.

 

Le FC Malines entre en compétition contre les solides roumains du Dinamo Bucarest s'inclinant seulement (1-0) en Belgique.

Les hommes de Aad de Mos feront encore mieux au retour à Bucarest s'imposant (2-0) et se qualifiant facilement. C'est le début d'une belle aventure.

 

En huitièmes Malines reçoit les écossais de Saint Mirren qui s'en sort avec un heureux résultat nul (0-0) . On pensait les diables belges en grand danger mais leur vitesse de contre fit encore merveille en Ecosse. Victoire sans bavure (2-0) et qualification pour les quarts de finale.

 

Malines reçoit encore au match aller le Dynamo Moscou . Ils évitent comme d'habitude d'encaisser ce fameux but à domicile et s'imposent sur la plus petite des marges (1-0)

Le retour certes plus périlleux que les précédents remet en valeur les capacités d'adaptation de la formation belge marquant une nouvelle fois à l'extérieur. Résultat (1-1) la route des demies finales est ouverte.

 

Malines aime bien recevoir en premier ce qui sera encore le cas des italiens de l'Atalanta Bergame. Pour la première fois leur solide défense craque à domicile , heureusement que les attaquants rectifient le tir permettant de vaincre (2-1)

Le retour semblait encore délicat à négocier mais les habitudes continuent les contres faisant une nouvelle fois merveille. Victoire de Malines (2-1) , la finale est en vue . Son identité l'Ajax tenant du titre !

 

FINALE

 

L'Ajax d'Amsterdam a changé d'entraineur perdu Rijkaard et Van Basten remplacé par un John Bosman qui fera parler de lui plus tard.

Les néerlandais ont éliminé Dundalk , Hambourg (0-1)(0-2) , Berne (0-1)(0-1) , Marseille en demie finale (3-0)(1-2).

 

La finale se joue à Strasbourg au stade de la Meinau. Le tournant de la rencontre se situe à la 16 ème minute quand le défenseur de l'Ajax Danny Blind fauche son adversaire partant seul au but. Rouge direct.

A 10 contre 11 l'Ajax fait de la résistance subissant les assauts belges avec succès jusqu'à la mt (0-0)

Pourtant les néerlandais craquent en seconde période (53e) suite au débordement du meneur de jeu Eli Ohana dont le centre trouve la tête de l'attaquant Piet Den Boer fusillant à bout portant Stanley menzo le gardien de l'Ajax.

En fin de rencontre Bosman a l'occasion d'égaliser pour l'Ajax mais sa frappe est superbement détournée par Preud'homme .

L'arbitre siffle la fin de la rencontre , MALINES gagne la coupe des coupes (1-0)

 

VIDEO

 

 

Parcours de Marseille

 

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L'OM attaque la Coupe des Coupes contre Leipzig qui a été finaliste l'année d'avant contre l'Ajax d'Amsterdam.

Après un difficile 0 à 0 en Allemagne , l'OM s'impose 1 à 0 avec un but d'Allofs dès la 8eme minute.

 

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Au tour suivant, l'OM élimine Split avec un Super Giresse par 4 à 0 à l'aller et 3-0 au retour.

 

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Rovaniemi (Finlande) sera un adversaire facile en quart de Finale avec un match aller à Lecce en Italie car la Finlande ne peut organiser le match (terrain gelé).

1 à 0 et 3 à 0 avec un but de Papin dans les deux matches.

 

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Contre l'Ajax d'Amsterdam, l'OM se fait contrer et s'incline 3 à 0 au Vélodrome.

La victoire à Amsterdam 2-1 avec Stambouli dans les buts laisse bien des regrets aux supporters marseillais

 

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PHOTOS FINALE

 

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FC MALINES vainqueur de la Coupe des coupes 1988

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Coupe UEFA 1988

 

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Espanyol Barcelone - Bayer Leverkusen (3-0)(0-3) 2 tab 3

 

Lors de la saison 1987/88, une chose était certaine : il y aurait un nouveau nom sur la Coupe UEFA puisque le Bayer 04 Leverkusen et le RCD Espanyol disputaient tous les deux leur première finale européenne. Les deux équipes étaient dirigées par de futurs sélectionneurs nationaux, Erich Ribbeck et Javier Clemente, et ce ne fut pas une surprise de voir ce match se terminer aux tirs au but.

 

Maigre récompense

 

L'aller s'achevait sur le score de 3-0 pour l'Espanyol à Sarrià, grâce à Roberto Losada et Miguel Soler. Et le score en restait là jusqu'à la deuxième mi-temps à Leverkusen. Puis le gardien des Catalans, Thomas Nkono, encaissait trois buts en 24 minutes. Les buteurs : Milton Tita, Falko Götz et Cha Bum-kun.

La prolongation était sérile et il fallait donc s'en remettre aux tirs au but, que les Allemands remportaient 3-2.

L'Espanyol retombait dans l'ombre de son rival du FC Barcelone, maigre récompense pour une remarquable campagne.

 

Barcelone battu

 

Pourtant l'Espanyol avait battu les deux géants de Milan, le Milan AC et l'Inter , avant d'éliminer le Club Brugge KV en demi-finale. Leverkusen avait été tout aussi impressionnant.

Les Allemands ne s'inclinaient qu'à une seule reprise. Le FK Austria Vienne, le Toulouse FC, Feyenoord, Barcelone et le SV Werder Breme, futur champion d'Allemagne, étaient parmi leurs victimes.

Même si leur plus gros succès restait la victoire 1-0 à Barcelone en quarts de finale.

Les fans de l'Espanyol ne diront pas le contraire.

 

VIDEO

 

FINALE retour : Leverkusen 3-0 Espanyol

 

Aller vers la dernière partie de la vidéo.

 

 

CLUBS FRANCAIS

 

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Auxerre ne fera qu'un seul tour éliminé par les grecs du Panathinaikos.

L'AJA s'incline (2-0) en Grèce ne tenant pas face à la pression de l'adversaire appuyé par un public bouillant.

 

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C'est avec un handicap de deux buts que l'AJA a abordé ce match retour de 32ème de finale de Coupe UEFA.

Mais encore plus grave, c'est une grande partie des joueurs expérimentés (Perdrieau, Ferrer, Plancque) qui étaient indisponibles pour ce match.

Guy Roux a donc été obligé de composer une groupe très jeune (moyenne d'âge inférieure à 21 ans!) pour recevoir le Panathinaïkos.

Ce paris audacieux a été pratiquement relevé puisque l'AJA réussit à marquer les trois buts nécessaires (Dutuel - Cantona - Courtet) après la défaite 0-2 du match aller. Toutefois les Grecs avaient déjà tué le match avant la mi-temps en marquant deux fois.

Pour la troisième fois, l'AJA échouait dès les 32èmes de finale de la Coupe UEFA.

 

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Le TFC affronte également des grecs au premier tour , Panionios. Toulouse se balade sur sa pelouse atomisant (5-1) une formation totalement inexpérimentée.

Le retour sera anecdotique Toulouse s'imposant de nouveau (1-0)

 

Le second tour sera bien plus périlleux avec la réception du futur vainqueur les allemands du Bayer Leverkusen.

Toulouse a la malchance de recevoir en premier ce dont profite le Bayer pour marquer le but à l'extérieur si important (1-1)

Le retour à Leverkusen sera sans surprise le TFC s'inclinant (1-0) tombant sur plus solide et réaliste.

 

 

PHOTO FINALE

 

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BAYER LEVERKUSEN vainqueur de la Coupe UEFA 1988

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Coupe des clubs Champions 1989

 

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Milan AC - FC Steaua Bucurest : 4-0

 

Champion à deux reprises au cours des années 60, le Milan AC a attendu 1989 pour obtenir son troisième succès européen. Compte tenu de sa victoire écrasante face au FC Steaua Bucurest au Camp Nou (4-0), cela valait la peine.

Certes, il y avait quelques impatients au milieu des 80 000 supporteurs "rossoneri" en Espagne, mais Ruud Gullit et Marco van Basten se chargeaient de sceller une victoire éblouissante.

 

Madrid éliminé

 

Le Real Madrid CF ne pesait pas plus lourd que les Roumains à San Siro en demi-finale (5-0, buts de Carlo Ancelotti, Frank Rijkaard, Gullit, Van Basten et Roberto Donadoni). Ce qui reflétait bien la force de cette équipe financée par le magnat des médias Silvio Berlusconi et dirigée par Arrigo Sacchi. Les Milanais n'ont pas toujours été aussi redoutables. Ils ont eu besoin des buts à l'extérieur pour éliminer l'Etoile Rouge de Belgrade au deuxième tour, et d'un penalty généreux pour éliminer le SV Werder Breme en quarts de finale.

 

Le style Hagi

 

Le Steaua de Gheorghe Hagi suscitait plus d'admiration. Il balayait l'AC Sparta Prague, le FC Spartak Moscou, l'IFK Göteborg et le premier demi-finaliste turc, le Galatasaray SK, avec 22 buts marqués.

Les Milanais retrouvaient leur jeu à point nommé et infligeait une troisième défaite de rang dans le dernier carré au Real Madrid. Les hommes d'Anghel Iordanescu, quant à eux, se trouvaient tétanisés par l'évènement.

Résultat : la réalisation du rêve de Berlusconi et un niveau élevé de football rarement atteint en Coupe des clubs champions européens.

 

 

TABLEAU

 

Seizièmes de finale

 

Dynamo Berlin - Werder Breme (3-0) (0-5)

Sparta Prague - Steaua Bucurest (1-5) (2-2)

Real Madrid - Moss FK (3-0) (1-0)

Pezoporikos Larnaca - IFK Göteborg (1-2) (1-5)

FC Bruges - Brøndby IF (1-0) (1-2)

FC Porto - HJK Helsinki (3-0) (0-2)

Rapid Vienne - Galatasaray (2-1) (0-2)

Spartak Moscou - Glentoran (2-0) (1-1)

Levski Sofia - AC Milan (0-2) (2-5)

Hamrun Spartans - Nëntori Tirana (2-1) (0-2)

Górnik Zabrze - Jeunesse d'Esch (3-0) (4-1)

AE Larissa - Xamax Neuchâtel (2-1) (1-2) 0 tab 3

Honvéd Budapest - Celtic (1-0) (0-4)

Dundalk - Etoile Rouge Belgrade (0-5) (0-3)

Valur Reykjavik - AS Monaco (1-0) (0-2)

 

Huitièmes de finale

 

Celtic - Werder Breme (0-1) (0-0)

AC Milan - Etoile Rouge Belgrade (1-1) (1-1) 4 tab 2

Xamax Neuchâtel - Galatasaray (3-0) (0-5)

PSV Eindhoven - FC Porto (5-0) (0-2)

Steaua Bucurest - Spartak Moscou (3-0) (2-1)

Nëntori Tirana - IFK Göteborg (0-3) (0-1)

FC Bruges - AS Monaco (1-0) (1-6)

Górnik Zabrze - Real Madrid (0-1) (2-3)

 

Quarts de finale

 

IFK Göteborg - Steaua Bucurest (1-0) (1-5)

PSV Eindhoven - Real Madrid (1-1) (1-2)

AS Monaco - Galatasaray (0-1) (1-1)

Werder Breme - AC Milan (0-0) (0-1)

 

Demies de finale

 

Steaua Bucurest - Galatasaray (4-0) (1-1)

Real Madrid - AC Milan (1-1) (0-5)

 

FINALE

 

AC Milan 4-0 Steaua Bucurest

 

Buts 17' Gullit (1-0), 26' van Basten (2-0), 38' Gullit (3-0), 46' van Basten (4-0)

 

MILAN AC: Giovanni Galli ; Mauro Tassotti, Alessandro Costacurta (74' Filippo Galli), Franco Baresi(Petit carton jaune.png49e), Paolo Maldini ; Angelo Colombo, Frank Rijkaard, Carlo Ancelotti, Roberto Donadoni ; Ruud Gullit (60' Pietro Paolo Virdis), Marco van Basten

 

Entraîneur : Arrigo Sacchi

 

STEAUA BUCAREST : Silviu Lung ; Ştefan Iovan, Dan Petrescu, Adrian Bumbescu, Nicolae Ungureanu ; Gheorghe Hagi, Tudorel Stoica, Daniel Minea, Iosif Rotariu (46' Gavril Balint) ; Marius Lăcătus, Victor Piţurcă

 

Entraîneur : Anghel Iordănescu

 

VIDEOS

 

Résumé Coupe des champions : Partie 1

 

Résumé Coupe des Champions : Partie 2

 

Résumé Coupe des Champions : Partie 3

 

Résumé Coupe des Champions : Partie 4

 

FINALE : Milan AC 4-0 Steaua Bucarest

 

AS MONACO quart de finaliste

 

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Monaco champion de France 1988 est entrainé par Arsène Wenger . L'ASM compte dans ses rangs le gardien emblématique Jean Luc Etorri , les stars anglaises Hateley et Hoddle , le jeune prometteur Emmanuel Petit et Georges Weah futur ballon d'or

Le tout forme un groupe talentueux qui parviendra en quarts de finales stoppé injustement contre un adversaire turc largement à sa portée.

 

Le premier tour débutera mal avec une défaite (1-0) en Islande face au modeste Reykjavik. Le retour au stade Louis II sera d'un autre niveau les monégasques se qualifiant (2-0)

 

Le second tour sera propice à un superbe exploit contre les belges du FC Bruges pourtant vainqueurs à domicile à l'aller (1-0)

Au retour la bande à Wenger administre une correction explosant son adversaire (6-1) ! triplé de Youssouf Fofana un doublé de José Touré et un but de Luc Sonor transforment ce match en légende .

Je n'ai malheureusement pas pu trouver d'archives ...

 

En quarts de finale l'ASM s'incline à domicile (0-1) contre Galatasaray à la surprise générale. Le retour disputé à Cologne en Allemagne ne permet pas aux monégasques de rectifier le tir malgré un bon résultats nul (1-1) et un but de Mister Georges Weah

 

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QF retour : Galatasaray 1-1 Monaco

 

PHOTOS Finale

 

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MILAN AC Champion d'Europe 1989

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Coupe des vainqueurs de coupes 1989

 

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La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1988-1989 voit le sacre du FC Barcelone, qui bat la Sampdoria de Gênes en finale.

C'est la troisième Coupe des coupes remportée par le FC Barcelone.

 

Parcours des finalistes

 

Johan Cruijff dirige le groupe catalan qui imposera son jeu sa technique dominant tous ses adversaires malgré quelques frayeurs inattendues.

Le gardien emblématique Andoni Zubizarreta garde les buts la colonie espagnole Alexanko , Eusebio Sacristán , Guillermo Amor, , Julio Salinas, Txiki Begiristain , Lopez Recarte apporte la grinta avec la star anglaise Gary Lineker pour conclure les actions.

 

La compétition débute avec un déplacement en Islande au Fram Reykjavík , mise en bouche pour se groupe pétri de talent qui s'imposera facilement (2-0) à l'aller puis (5-0) au retour au Camp Nou.

 

Les huitièmes de finales annoncent les polonais de Lech Poznan rival à priori largement dans les cordes des catalans.

A la surprise générale les surprenants polonais résistent dans l'antre du Barça obtenant un nul (1-1) . Le retour à Poznan sera épique le FC Barcelone ne pouvant faire mieux que (1-1) nécessitant des prolongations durant lesquelles le Lech Poznan fera preuve d'une résistance héroique.

La séance de tirs aux buts sera finalement à l'avantage du FC Barcelone se qualifiant par la toute petite porte (5 tab 4)

 

Le quart de finale avec un déplacement chez les danois d'Århus semble un obstacle relativement aisé pourtant il n'en sera rien.

Barcelone s'impose (1-0) au Danemark mais devra se contenter d'un nul (0-0) à domicile au retour , le résultat y est mais pas vraiment la manière !

 

En demie finale le FC Barcelone reçoit les bulgares du CSKA Sofia . Enfin l'attaque brillera de nouveau marquant 4 buts cependant les deux buts encaissés à domicile laissent peser pas mal de doutes pour le retour. (4-2)

Le déplacement à Sofia sera plus simple que celui de Poznan les catalans s'imposant (2-1) et se qualifiant pour une nouvelle finale.

 

L'adversaire sera la Sampdoria de Gênes avec son duo de buteur Vialli - Mancini

 

Les italiens ont éliminé IFK Norrköping , FC Carl Zeiss Iéna , Dinamo Bucarest et le tenant du titre le FC Malines en demie finale

 

 

FINALE

 

FC Barcelone 2 -0 Sampdoria Gênes

 

Buts : 4' Julio Salinas (1-0) , 80' López Recarte (2-0)

 

FC BARCELONE : Andoni Zubizarreta ; Urbano Ortega, José Ramón Alexanko, Aloísio Pires Alves, Eusebio Sacristán ; Guillermo Amor, Luis Milla Aspas (61' Miquel Soler), Roberto Fernández Bonillo, Gary Lineker ; Julio Salinas, Txiki Begiristain (75' López Recarte

 

Entraîneur : Johan Cruijff

 

SAMPDORIA GENES : Gianluca Pagliuca ; Moreno Mannini, Marco Lanna, Luca Pellegrini (50' Fulvio Bonomi), Fausto Pari ; Toninho Cerezo, Víctor Muñoz, Fausto Salsano, Giuseppe Dossena ; Gianluca Vialli, Roberto Mancini (27' Stefano Pellegrini)

 

Entraîneur : Vujadin Boškov

 

VIDEO

 

 

Parcours du club français

 

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Le FC METZ fera une brève apparition tombant au premier tour contre les belges d'Anderlecht . Les lorrains vaincus à domicile (1-3) perdront également en Belgique (2-0)

 

Finale en PHOTOS

 

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FC BARCELONE vainqueur de la coupe des coupes 1989

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Coupe UEFA 1989

 

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Naples - Stuttgart (2-1) (3-3)

 

La Coupe UEFA a été touchée par la main de Dieu en 1989. Le SSC Napoli a bien remporté le trophée mais sans l'intervention "divine" de sa star Diego Maradona.

L'équipe du Calcio commençait par s'imposer sur le FC PAOK Thessaloniki, le VfB Leipzig et le FC Girondins de Bordeaux. Mais ce n'est qu'à partir des quarts de finale qu'elle exploitait son potentiel, en remportant une victoire 3-0 à domicile contre la Juventus grâce à un but à la dernière minute de la prolongation, après s'être incliné 2-0 au match aller.

 

Doublé de Careca

 

La demi-finale voyait Naples affronter le FC Bayern Münich qui avait également signé un magnifique come-back en s'imposant 3-1 sur le terrain du FC Inter Milan après une défaite 2-0 à Munich.

En demies, le Brésilien Careca n'a cependant pas fait dans le détail et son doublé offrait aux Italiens un match nul à l'Olympiastadion après un succès 2-0 à Naples.

 

Maradona en forme

 

Les pensionnaires de Serie A allaient de nouveau tomber sur un adversaire allemand en finale. A l'instar des Italiens, le VfB Stuttgart disputait sa première finale de Coupe UEFA. Il s'était débarrassé du Lombard FC Tatabánya, du NK Dinamo Zagreb, du FC Groningen, de la Real Sociedad et du . FC Dynamo Dresden, dans une demi-finale entre l'Allemagne de l'Ouest et l'Allemagne de l'Est. Toutefois, Klinsmann, Katanec, Immel et Buchwald ne se sont jamais remis du but de Maradona à la 68e minute du match aller. Une action de l'Argentin lui offrait un penalty controversé qu'il transformait pour annihiler l'ouverture du score de Maurizio Gaudino pour Stuttgart. Le but en toute fin de partie de Careca sonnait le glas des espoirs allemands alors que le match retour se terminait sur le score de 3-3 au Neckarstadion.

 

VIDEO

 

 

 

Parcours des clubs français

 

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MONTPELLIER est impuissant face au Benfica Lisbonne , les portugais gagnent (3-1) en France puis (3-0) à domicile

 

 

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32e de finale : Dniepr Dniepropetrovsk (1-1) (1-2) Girondins de Bordeaux

 

Les Girondins retrouvent Dnierp adversaire vaincu en 1985 lors de la formidable épopée européenne.

Le match aller a cette fois lieu en URSS mais le score sera identique 1-1 Alain Roche marquant le but si important à l'extérieur.

Le retour sera tendu est serré comme lors de la précédente joute.

Stopyra (47e) et Scifo (66e) sur un pénalty chanceux offrent la qualification aux girondins par une courte victoire 2-1

 

16e de finale: Ujpest Dozsa (0-1) (0-1) Girondins de Bordeaux

 

Les hongrois de Ujpest Dozsa reçoivent Bordeaux en seizièmes aller , les girondins par l'intermédiaire de Yannick Stopyra buteur (45e) s'offrent un avantage décisif.

Le retour ne sera guère enthousiasmant le score restant à 0-0 jusqu'à 15 minutes de la fin , heureusement Bordeaux obtient un pénalty (75e) que Jean-Marc Ferreri transforme.

Victorieux 1-0 à l'aller comme au retour Bordeaux se qualifie en huitièmes.

 

8e de finale : Girondins de Bordeaux (0-1) (0-0) SSC Naples

 

Le tour suivant mettra les girondins aux prises avec le Naples de Maradonna futur vainqueur de l'épreuve.

Le réalisme italien fera la différence les napolitains s'imposant 1-0 à Bordeaux.

Le retour sera chaud Claude Bez ayant mis le feu aux poudres par des déclarations fracassantes.

Bordeaux résiste mais le score final de 0-0 ne sera pas suffisant pour éviter l'élimination.

 

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Finale en PHOTOS

 

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NAPLES vainqueur de la coupe UEFA 1989

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Coupe des clubs champions 1990

 

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Milan AC - SL Benfica 1-0

 

1990 était une année italienne. La Nazionale accueillait sa Coupe du Monde , la Juventus s'offrait la Coupe UEFA, la Coupe des vainqueurs de coupe européenne allait à la Sampdoria UC et la Coupe des clubs champions européens revenait au Milan AC. Un grand chelem sans précédent.

 

Rijkaard décisif

 

Le but de Frank Rijkaard a suffi au Milan pour s'imposer à Vienne face à un SL Benfica peu inspiré. Pour arriver en finale, les hommes d'Arrigo Sacchi évitaient le destin de leurs voisins du FC Inter - éliminés par l'IFK Malmö FK -, en battant au premier tour une autre formation nordique, le HJK Helsinki.

 

Progression du Milan

 

Ils surclassaient ensuite le Real Madrid , comme ils l'avaient fait en demi-finales douze mois plus tôt.

Milan devait ensuite faire face à deux oppositions difficiles, d'abord face au KV Malines puis face au FC Bayern Münich. Il éliminait le premier dans le temps additionnel (tot. 2-0) et le second après prolongation grâce aux buts inscrits à l'extérieur. Et si l'arbitre avait sifflé une main évidente dans l'autre demi-finale entre Benfica et l'Olympique de Marseille, le succès milanais aurait pu s'avérer plus compliqué.

 

Marseille éliminé

 

Les Portugais s'étaient montrés excellents en remportant leurs six rencontres face au Derry City FC, au Kispest Honvéd FC et au FC Dnipr Dnipropetrovsk. Mais Benfica, battu 2-1 à l'extérieur, était heureux d'éliminer Marseille aux buts inscrits à l'extérieur après le but controversé de l'attaquant Vata. Marseille s'imposerait trois ans plus tard, Milan ne laissait pas passer l'occasion cette année-là.

 

TABLEAU

 

FINALE

 

Milan AC - Benfica : 1-0

 

Buts : 68' Rijkaard (1-0)

 

MILAN AC : Giovanni Galli ; Mauro Tassotti, Alessandro Costacurta, Franco Baresi, Paolo Maldini ; Angelo Colombo (89' Filippo Galli), Frank Rijkaard, Carlo Ancelotti (72' Daniele Massaro), Alberigo Evani ; Ruud Gullit, Marco van Basten

 

Entraîneur : Arrigo Sacchi

 

BENFICA : Silvino Louro ; José Carlos, Aldair, Ricardo, Samuel Quina ; Vitor Paneira (76' Vata Garcia), Valdo, Jonas Thern, Hernâni Neves ; Mats Magnusson, António Pacheco (66' César Brito)

 

Entraîneur : Sven-Göran Eriksson

 

VIDEOS

 

Coupe des champions Partie 1

 

Coupe des champions : Partie 2

 

Coupe des champions : Partie 3

 

FINALE : Milan AC 1-0 Benfica

 

 

OM Demi Finaliste

 

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Seizième de finale : OM - Brondby (3-0)(1-1)

 

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Ce grand retour en Champion's League commence devant Brondby et son immense gardien Schmeichel.

Mais Papin est intenable et une papinade à la 66eme minute libère l'OM qui a ouvert le score par Sauzée.

Vercruysse clot la marque avec un 3 à 0 pour un retour tranquille au Danemark (1 à 1) assuré par Papin.

 

Huitième de finale : OM - AEK Athénes (2-0)(1-1)

 

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L'AEK est aussi battue par 2 à 0 après avoir résisté une mi-temps.

Au retour, dans une ambiance de corrida, Papin répond à Saveski pour assurer la qualification à 6 minutes de la fin.

 

Quart de finale : CSKA Sofia - OM (0-1)(1-3)

 

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L'OM éliminera ensuite le Sredets de Sofia de Stoikov mais y perdra son gardien de but Gaetan Huard (fracture de la jambe).

 

Demie finale : OM - Benfica (2-1)(0-1)

 

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Marseille gagne le match aller à domicile (2-1) , le trio Papin - Waddle - Francescoli fait tourner en bourrique la formation portugaise parvenant miraculeusement à réduire la marque.

Le retour au stade de la Luz devant 120 000 personnes restera gravé dans les mémoires avec cette main de dieu ou du diable selon la préférence permettant à Vata d'offrir le but de la qualification à sa formation éliminant un OM en furie .

 

PHOTOS de la finale

 

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MILAN AC champion d'europe 1990

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Coupe des vainqueurs de coupe 1990

 

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Sampdoria - Anderlecht : 2-0 (ap)

 

La formation italienne menée par Vujadi Boskov compte dans ses rangs uniquement des joueurs italiens mis à part de milieu yougoslave Katanec

On retrouve le fameux duo d'attaquants Vialli - Mancini avec Dossena au milieu et de solides défenseurs (Pelligrini - Carboni - Mannini et Vierchowood) encadrant le gardien expérimenté Pagliuca.

 

Au premier tour la sampdoria maitrise facilement les norvégiens de Bergen dominés sur leurs terres (1-0) puis vaincus à Gênes (2-0)

 

Le second tour sera plus compliqué avec un déplacement en Allemagne pour y défier le Borussia Dortmund. Le réalisme italien permet à la formation de Boskov d'obtenir un excellent nul (1-1) facilitant le retour qui sera bien négocié avec une facile victoire (2-0)

 

En quart de finale les suisses du Grashoppers Zurich céderont (2-0) en Italie puis une nouvelle fois à domicile (2-1)

 

En demie la Sampdoria se déplace à Monaco , bousculés les italiens cèdent à deux reprises mais leur attaque de feu leur permet d'éviter le pire (2-2)

Le retour sera cruel pour les monégasques vaincus (2-0) , la Samp se qualifie pour la finale afin d'y affronter un habitué de la coup des coupes Anderlecht

 

Les belges les irlandais de Ballymena , le FC Barcelone (2-0)(1-2) , Admira Wacker et le Dinamo Bucarest en demie finale gagnant (1-0) à deux reprises

 

Entrainé pas Ad de Mos , Anderlecht possède les arguments pour faire douter la Sampdoria avec des joueurs tels Degryse , Nillis ,Musonda Verwoort ou Kooiman

 

TABLEAU

 

VIDEO

 

 

Parcours de MONACO

 

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L'AS Monaco réalisera un fabuleux parcours européen qui s'arrêtera en demi finale contre le futur vainqueur la Sampdoria

Ce groupe est composé de Etorri , Dib , Blondeau , Puel , Touré , Fofana , Petit ,Ferratge , Sonor , Diaz et Weah pour les plus connus.

 

Au premier tour Monaco élimine les portugais de Belenenses (1-1) à l'aller puis victoire (3-0) au retour à Louis II

 

Au second tour le Dynamo de Berlin obtient un bon nul (0-0) à Monaco , mais les reprèsentants de la principauté vont chercher la qualification en Allemagne arrachant un nul (1-1) les qualifiant pour les quarts de finale

 

En quarts l'ASM tient en échec les espagnols de Valladolid (0-0) sur leur pelouse mais sont incapables de faire la différence à domicile pour le match retour (0-0) . Un séance de tirs aux buts permet au monégasque de se qualifier pour les demies finales

 

En demie Monaco affronte la Sampdoria qui sera trop forte (2-2)(0-2)

 

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DF aller : Monaco 2-2 Sampdoria

 

FINALE

 

Sampdoria 2-0 Anderlecht (ap)

 

Buts : Vialli (1105e et 108e).

 

SAMPDORIA : Pagliuca Mannini, Pelle grini (cap.), Vierchowod, Carboni - Ban Katanec (Salsano, 92e), Invernizzi [Lom-bardo, 55e), Dossena Mancini, Vialli.

 

ANDERLECHT : De Wilde Grun (cap.), Marchoul, Keshi, Kooiman, Musonda, Ver-voort, Jankovic (Oliveira, 116e) - Degryse (Nilis, 104e), Van der LJnden, Gudjohnson.

 

Le meilleur représentant d'Anderlecht devait être Charles Musonda, le plus constant des transalpins, Roberto Mancini. Mais le talent de l'un et de l'autre ne trouvait d'écho auprès de leurs coéquipiers respectifs... qui étaient avec eux sur le terrain. Paradoxe, les remplaçants, sans doute frustrés par leur inactivité, allaient s'inspirer de cette image motrice. Côté italien essentiellement, avec les entrées sur la (mauvaise) pelouse, d'Attilio Lombarde et Fausto Salsano. Une accélération du premier nommé, un tir de Salsano, nous sommes déjà dans la première période de la prolongation, et De Wilde, le gardien d'Anderlecht qui s'est opposé avec brio aux tentatives de Mancini, Vierchowod et Pari, est cette fois servi par la chance. Le ballon vient heurter la base du poteau. Mieux même il revient dans les mains de De Wilde. Anderlecht respire, Gênes s'impatiente, il faut encore attendre pour voir le i premier but.

Un seul homme a senti le coup : le Flair du buteur. Une main hésitante de De Wilde, une pichenette de Vialli et c'en est terminé de cette finale. Mieux même, quelques instants plus tard, avec un nouveau coup de reins de LombardO, un débordement de Mancini suivi d'un centre au millimètre.

C'est encore Vialli le mieux placé pour un break décisif. Vialli a attendu, se faisant oublier pour mieux surgir et donner à la Sampdoria sa Coupe d'Europe.

 

FINALE en PHOTOS

 

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SAMPDORIA vainqueur de la coup des coupes 1990

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