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PATRICK

Histoire De La Coupe D'europe

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Coupe des vainqueurs de Coupes 1977

 

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Hambourg - Anderlecht : 2-0

 

La 17e édition de la Coupe des coupes est remportée par Hambourg, qui bat Anderlecht en finale, le tenant du titre.

C'est la première Coupe des coupes remportée par Hambourg.

 

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Marseille le représentant français recevait les anglais de Southampton au premier tour.

Le déplacement sera catastrophique pour les olympiens écrasés (4-0) en Angleterre

 

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Le match retour au Vélodrome sera plus honorable les marseillais s'imposant pour l'honneur (2-1)

 

 

Hambourg devient la nouvelle place forte du football allemand , lors de cette édition 1977 de la Coupe des coupes ils vont se faire un nom qui comptera pour les prochaines années européennes.

 

Hambourg élimine facilement les islandais de Keflavík au premier tour sorte de mise en bouche avant le repas principal.

Au second tour les écossais de Heart of Midlothian prendront 4 buts aller comme retour face à des allemands surpuissants.

Le quart de finale face au MTK Budapest sera serré en Hongrie (1-1) puis inégal au retour (4-1).

Le tour de chauffe passé le HSV se présente tout frais en finale face à l'Atletico Madrid enfin un adversaire à la taille des colosses germaniques.

Le match aller en Espagne sera difficile voir compliqué pour des allemands totalement débordés . Hambourg s'incline lourdement (3-1) à Vicente calderon.

Mais le HSV reste toujours aussi redoutable à domicile , l'Atletico en fera les frais explosant à son tour (3-0). Le but marqué à l'extérieur qualifie les allemands pour la première finale de leur histoire européenne.

L'adversaire est Anderlecht tenant du titre ayant éliminé Roda , Galatasaray , Southampton et surtout Naples en demies.

 

La finale se dispute à Amsterdam devant 60 000 spectateurs.

Anderlecht est dirigé par Raymond Goethals comptant sur l'ancien buteur de l'Ajax Arie Haan ou Rensenbrink , les stars du HSV se nomment Manfred Kaltz , Felix Magath et Caspar Memering.

 

La première MT sera équilibrée les belges ayant même failli ouvrir le score suite à une frappe sur le poteau.

Après 12 minutes de jeu en seconde période Volkert transforme un pénalty pour Hambourg qui sera le tournant du match

Les belges incapables de se montrer véritablement dangereux seront crucifiés par Félix Magath à deux minutes de la fin.

Victoire nette et sans bavure de Hambourg (2-0) qui remporte sa première Coupe.

 

VIDEO

 

 

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FINALE : Hambourg 2-0 Anderlecht

 

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Hambourg vainqueur de la Coupe des Coupes 1977

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Liverpool-Saint-Etienne est considéré comme par les fans anglais comme l'ambiance la plus mémorable qu'il y est eu à Anfield.

 

Merci Crashmount

 

J'ai retrouvé une vidéo plus complète du match retour que celle que j'ai postée , l'ambiance est bien rendue

 

Liverpool 3-1 Saint Etienne

Modifié par PATRICK

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Coupe UEFA 1977

 

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Juventus Turin - Athletic Bilbao (1-0)(1-2)

 

En 1976/77, la troisième fois fut la bonne pour le Juventus FC. Là où le club italien échoua deux fois, en Coupe des villes de foire, il s'imposait face à l'Athletic Club Bilbao en finale de la Coupe UEFA. Les Italiens, et non les Espagnols, décrochaient cette année-là leur premier sacre continental.

 

QPR fait parler la poudre

 

L'équipe dirigée par Giovanni Trapattoni comprenait quelques jeunes talentueux tels que Dino Zoff, Gaetano Scirea, Marco Tardelli et Roberto Bettega. Face au Manchester City FC, au Manchester United FC et au FC Shakhtar Donetsk, ils s'appuyaient sur une invincibilité à domicile pour se qualifier malgré des défaites à l'extérieur. En fait, l'équipe du moment s'appelait Queen's Park Rangers FC. Les Londoniens avaient inscrit 26 buts avant de se faire éliminer en 8es de finale face à l'AEK Athenes aux tirs au but. Les Grecs devaient ensuite courber l'échine face à la Juventus en demi-finale.

 

Le triomphe turinois

 

Bilbao dominait la seconde moitié du tableau, partiellement aidé par la vague de sentiment nationaliste qui prévalait dans le Pays basque. Les visiteurs étaient accueillis chaudement à San Mamés, et le Milan AC devait par exemple s'incliner 4-1 au troisième tour. En quart de finale, le duel opposant les Basques aux Catalans du FC Barcelone fut plus serré et Bilbao se qualifiait 4-3 au total des deux rencontres grâce notamment au doublé de Javier Irureta lors du match nul décroché au Camp Nou.

Toutefois, la chance qui leur avait permis d'éliminer le RWD Molenbeek grâce aux buts en déplacement les délaissait au moment où ils en avaient le plus besoin. La Juventus se déplaçait en Espagne pour le match retour avec une marge d'un but, inscrit par Tardelli.

Lorsque Bettega doublait cette avance après sept minutes, les Italiens pouvaient alors jouer dans un fauteuil. Les buts d'Irureta et de Carlos Ruiz n'y changeaient rien, la Coupe était italienne cette année-là.

 

 

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L'OGC Nice se fait sortir au premier tour par l'Espanyol Barcelone.

Une défaite en Espagne (3-1) au match aller hypothéquait déjà grandement leurs chances de qualification.

Le retour au stade du Ray sera du même acabit avec une nouvelle défaite des aiglons niçois (2-1)

 

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Sochaux ne fera pas mieux dans ce premier tour confronté aux écossais d'Hibernian.

Défaits en Ecosse (1-0) les sochaliens seront incapables de remonter ce retard au match retour soldé sur un triste (0-0) éliminatoire.

 

VIDEOS

 

 

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Athletic Bilbao Finaliste

 

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FINALE : Juventus - Bilbao (But à l'extérieur de la Juve - Bettega)

 

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FINALE : Juventus - Bilbao (But du 2-1 pour Bilbao - Carlos)

 

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FINALE : Juventus - Bilbao (Gentile cadenasse le match pour la Juve)

 

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JUVENTUS vainqueur de la Coupe UEFA 1977

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Coupe des clubs Champions 1978

 

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Liverpool FC - Club Brugge KV 1-0

 

Le Liverpool FC était de retour au meilleur niveau européen en 1977/78 grâce à Kenny Dalglish, qui avait quitté le Celtic FC pour remplacer Kevin Keegan. Le but de la 64e minute de l'international écossais était décisif pour les joueurs des bords de la Mersey aux dépens de l'équipe surprise de la compétition, le Club Brugge KV, au cours d'une finale décevante à Wembley.

 

Le "Mersey beat"

 

Pour se consoler, l'entraîneur de Bruges Ernst Happel pouvait égrener sa liste de blessés, mais son sentiment était que Liverpool aurait gagné quand même. Après tout, les Reds avaient marqué douze buts en trois matches à domicile contre le FC Dynamo Dresden, le SL Benfica et le VfL Borussia Mönchengladbach. L'équipe allemande avait éliminé le FK Crvena Zvezda et le FC Wacker Innsbruck, mais ne résistait pas au retour à Anfield malgré une victoire 2-1 obtenue à Düsseldorf. Ray Kennedy, Jimmy Case et Dalglish inscrivaient les buts au cours d'un match à sens unique. Dès lors, Mönchengladbach avait donné une nouvelle interprétation de terme pop-rock de "Mersey beat", après avoir perdu deux finales européennes et une demi-finale contre les Reds.

 

Dalglish décisif

 

Un destin similaire attendait une équipe brugeoise battue par Liverpool en finale de Coupe UEFA 1976. Cette fois, les Blauw-Zwart consolidaient leur bonne réputation en écartant successivement le KuPS Kuopio, le Panathinaikos FC, le Club Atlético de Madrid et la Juventus. Son fait d'arme, annuler une défaite 1-0 à Turin pour battre la Juventus 2-1 au score cumulé en demi-finales. Cela permettait aux Belges de tout le globe (à part, peut-être, de Bruxelles) de rêver d'une première victoire en Coupe des clubs champions européens - jusqu'à ce que Dalglish plie l'affaire d'un but plein d'élégance.

 

Meilleur buteur : Allan Simonsen (Monchengladbach) 5 buts

 

TABLEAU

 

Seizièmes de Finale

 

FC Bale - Wacker Innsbruck (1-3) (1-0)

Celtic - Jeunesse d'Esch (5-0) (6-1)

Benfica - Torpedo Moscou (0-0) (0-0) (4 TAB 1)

Dynamo Dresde - Halmstads BK (2-0) (1-2)

Dukla Prague - FC Nantes (1-1) (0-0)

Floriana - Panathinaikos (1-1) (0-4)

KuPS Kuopio - Club Brugge (0-4) (2-5)

Levski Sofia - Slask Wroclaw (3-0) (2-2)

Lillestrøm SK - Ajax (2-0) (0-4)

Omonia Nicosia - Juventus (0-3) (0-2)

Etoile Rouge Belgrade - Sligo Rovers (3-0) (3-0)

Trabzonspor - Copenhage (1-0) (0-2)

Vasas Budapest - Borussia Mönchengladbach (0-3) (1-1)

Valur Reykjavik - Glentoran (1-0) (0-2)

Dinamo Bucurest - Atlético Madrid (2-1) (0-2)

 

Huitièmes de Finale

 

Benfica - Copenhague : (1-0) (1-0)

Club Brugge - Panathinaikos (2-0) (0-1)

Celtic - Wacker Innsbruck (2-1) (0-3)

Glentoran - Juventus (0-1) (0-5)

Levski Sofia - Ajax (1-2) (1-2)

Liverpool - Dynamo Dresde (5-1) (1-2)

FC Nantes - Atlético Madrid (1-1) (1-2)

Etoile Rouge Belgrade - Borussia Mönchengladbach (0-3 (1-5

 

Quarts de Finale

 

Benfica - Liverpool (1-2) (1-4)

Ajax - Juventus (1-1) (1-1) (0 TAB 3)

Club Brugge - Atlético Madrid Esp (2-0) (2-3)

Wacker Innsbruck - Borussia Mönchengladbach (3-1) (0-2)

 

Demies de Finale

 

Borussia Mönchengladbach - Liverpool (2-1) (0-3)

Juventus - Club Brugge (1-0) (0-2)

 

FINALE

 

Liverpool 1-0 Club Brugge

 

Buteur :

 

64' Dalglish : 1-0

 

LIVERPOOL : Ray Clemence ; Phil Neal, Phil Thompson, Alan Hansen, Emlyn Hughes ; Terry McDermott, Ray Kennedy, Graeme Souness ; Jimmy Case (63' Steve Heighway), David Fairclough, Kenny Dalglish

 

Entraîneur : Bob Paisley

 

FC BRUGES : Birger Jensen ; Fons Bastijns, Eduard Krieger, Georges Leekens, Gino Maes (70' Jos Volders) ; Julien Cools, Dany Decubber, René Vandereycken, Lajos Kü (58' Dirk Sanders) ; Jan Simeon, Jan Sørensen

 

Entraîneur : Ernst Happel

 

PHOTOS

 

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Le FC Nantes n'a pas l'aura européenne de Saint Etienne ceci dit les canaris franchissent le premier tour face au Dukla Prague.

Un bon résultat nul en Tchécoslovaquie (1-1) leur laissait tous les espoirs de qualification avant la réception à Nantes. Péniblement le FCN préservera ses cages inviolées au retour obtenant un laborieux (0-0) faisant tout leur bonheur.

En huitièmes Nantes recevait l'Atletico Madrid , les jaunes ne pouvaient faire mieux qu'un résultat nul (1-1) rendant le déplacement à Madrid compliqué.

Les espagnols l'emportent (2-1) résultat suffisant pour continuer leur chemin qui d'ailleurs s'arrêtera au tour suivant face au futur finaliste Bruges.

 

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FC Bruges finaliste malheureux

 

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FINALE : Liverpool 1-0 FC Bruges

 

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LIVERPOOL : Champion d'Europe 1978

 

VIDEOS

 

Coupe des Champions 1978

 

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Coupe des vainqueurs de Coupes 1978

 

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Anderlecht - Austria Vienne : 4-0

 

La 18e édition de la Coupe des coupes est remportée par le RSC Anderlecht, qui bat l'Austria Vienne en finale.

C'est la deuxième Coupe des coupes remportée par Anderlecht et c'est la troisième finale consécutive disputée par ce club dans cette compétition.

 

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Le représentant français est Saint Etienne cette fois reversé en C2 en raison de son succès en Coupe de France la saison précédente.

Le rival du premier tour est Manchester United autant dire un choc grandeur nature.

Le match aller à Geoffroy Guichard sera accroché comme toujours face aux formations anglaises . Alors qu'il restait 13 minutes à jouer l'attaquant mancunien Hill ouvre le score , Synagel égalisera deux minutes plus tard mais ce score de (1-1) avant le terrible déplacement en Angleterre n'augurait rien de bon.

Les Verts ont perdu de leur magie submergés par d'autres vagues rouges qui finalement viennent à bout à deux reprises (33e) et (65e) d'une formation en fin de parcours. (2-0)

Elimination logique de Saint Etienne , le rêve viendra de Corse et non du Forez cette fois comme nous le verrons ultérieurement.

 

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Revenons aux Belges d'Anderlecht disputant leur troisième finale consécutive avec à leur tête le sorcier Raymond Goethals.

 

Anderlecht exécute les bulgares du Lokomotiv Sofia au premier tour avant d'affronter le tenant du titre Hambourg au second tour vainqueur en finale lors de leur confrontation dans l'édition précédente.

Le RSC de Goethals prend sa revanche s'imposant à Hambourg (2-1) puis résiste à domicile (1-1) se qualifiant pour les quarts de finales.

Le tour suivant les belges éliminent le FC Porto surprenants tombeurs de Manchester United. Malgré une défaite au Portugal (1-0) au stade Dragao , le RSC fait un match dantesque à domicile pour s'imposer nettement (3-0)

Désormais on ne voit pas qui pourrait empêcher Anderlecht de remporter la Coupe surtout pas les néerlandais de Twente balayés à deux reprises chez eux (0-1) et en Belgique (2-0).

 

En finale disputée au Parc des Princes à Paris Anderlecht joue face aux autrichiens de l'Austria Vienne.

Le club viennois s'est qualifié d'extrême justesse contre tous ses adversaires Cardiff , Kosice , Hajduk Split et Dynamo Moscou aux pénaltys.

 

Les Broos , Haan , Vercautern , Rensenbrink , Van Der Elst feront une bouchée des autrichiens en finale s'imposant sur un score sans appel de (4-0)

 

Buts : Rensenbrink (13, 44), Van Binst (45, 82)

 

VIDEO

 

 

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FINALE : Anderlecht 4-0 Austria Vienne

 

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RENSENBRINK auteur du doublé en finale

 

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ANDERLECHT : Vainqueur de la Coupe des Coupes 1978

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Coupe de l'UEFA 1978

 

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SEC Bastia - PSV Eindhoven (0-0)(0-3)

 

Le PSV Eindhoven a souvent suivi la trace de l'AFC Ajax et de Feyenoord et, en 1978, l'équipe du Philips Stadion est devenue le troisième club néerlandais à remporter une coupe européenne.

 

Grands buteurs

 

Tout comme les deux fameux grands clubs des Pays-Bas, le PSV a également fait des emprunts au FC Twente, qui était dauphin en Coupe UEFA au milieu des années 70, puisqu'il a fait venir d'Enschede les jumeaux Van de Kerkhof, Willy et René. Mais le capitaine Willy van der Kuijlen a joué un rôle tout aussi important dans l'équipe de Kees Rijvers.

Ses buts et son soutien ont offert au PSV la meilleure attaque de la compétition, avec 29 buts. Le Glenavon FC, le Widzew Lódz, l'Eintracht Braunschweig, le 1. FC Magdeburg et le FC Barcelona sont les équipes qui ont concédé tous ces buts.

 

Rep impose son style

 

Un autre club qui n'a eu aucun mal à se qualifier : le Grasshopper-Club. Cette équipe suisse a marqué sa sixième participation à la compétition en atteignant les demi-finales. A ce stade, elle a eu la malchance de rencontrer le SC Bastia, qui était alors bien inspiré par Johnny Rep, et s'est incliné en raison du nombre de buts à l'extérieur lors d'une rencontre serrée. Ce qui est cependant dommage pour le club corse, c'est que le PSV connaissait très bien l'international néerlandais, dont le rythme avait été dévastateur lors des rencontres face au Sporting Clube de Portugal, au Newcastle United FC et au Torino Calcio lors des premiers tours.

Sachant à quoi s'en tenir, le PSV avait décidé de renforcer sa défense lors du match aller de la finale au stade Armand-Cesari-Furiani.

L'impasse dans laquelle s'est trouvé la rencontre n'a surpris personne tandis que le PSV s'est fait pardonné avec un beau jeu offensif lors du match retour, couronné de buts inscrit par Willy van de Kerkhof, Gerrie Deijkers et Van der Kuijlen.

 

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PSV EINDHOVEN vainqueur de la Coupe UEFA 1978

 

L'édition 1978 restera à jamais gravée par le parcours aussi inattendu que fabuleux de Bastia parvenu jusqu'en finale.

Nous allons revivre cette épopée à travers des résumés , photos et vidéos retraçant l'aventure des Corses.

Mais il ne faut pas l'oublier le RC Lens qui atteint les huitièmes de finale avec au passage une retentissante victoire (6-0) contre les italiens de la Lazio Rome.

 

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Le RC Lens débute contre les suédois de Malmoe à domicile , percutants les nordistes infligent un (4-1) sans appel.

Le retour sera par contre beaucoup plus compliqué le RCL frôlant la catastrophe en s'inclinant (2-0)

 

Au second tour on ne donnait pas cher de la peau des chtis devant se déplacer chez les italiens de la Lazio. Le déplacement se solde sur une défaite (2-0) , handicap semblant insurmontable pour le retour à Bollaert.

 

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Quinze jours plus tard, le 2 novembre 1977, le RC Lens se sent investi d'une mission et semble touché par la grâce. Pourtant, le première période est âpre et rugueuse. Les Italiens usent de tous les stratagèmes pour pourrir la rencontre et garder le résultat

A l'ultime minute de la première MT catapulte le ballon dans les filets transalpins. (1-0)

 

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La Lazio est totalement débordée et prend un deuxième but juste avant l'heure de jeu par Didier Six. Le public s'enflamme mais on en reste là dans le temps réglementaire. 2-0.

 

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Prolongations. On repart pour une 1/2 heure. De folie. Pendant laquelle le verrou italien explose , notamment en fin de partie. Bousdira d'abord porte le score à 3-0 à dix minutes du terme de la rencontre.

Le RCL est qualifié.

Sur le terrain, les Lensois sont survoltés. Didier Six score de nouveau. Triplé. Et de quatre dans le compteur de la Lazio.

Là, ça commence à faire désordre pour une équipe qui a été championne d'Italie à peine 3 ans auparavant (1974).

Puis c'est carrément la débandade pour elle dans les deux dernières minutes avec un doublé inscrit par le jeune Djebaili. (6-0). Le catenaccio est dépassé ce soir-là par le jeu sans foi ni loi des Lensois.

 

Lens 6-0 Lazio

 

L'aventure se termine en Huitièmes de finale pour Lens qui se démobilise à Magdebourg lors d'un déplacement cauchemardesque (4-0)

Lens offrira une belle mais insuffisante victoire à son public (2-0) au retour mais la France n'a d'yeux que pour Bastia en cette saison 1977-1978.

 

BASTIA FINALISTE UEFA 1978

 

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La saison 1977-78 est celle du SEC BASTIA sur le plan européen. Avec une équipe solide les Bastiais torpillent tout sur leur passage. Par ordre chronologique, Sporting Lisbonne, Newcastle, Torino, Carl Zeiss Iena et Grasshoppers Zurich tomberont face à la furia Corse jusqu'à la finale contre le PSV Eindhoven.

Hélas, au match aller, temps pluvieux et terrain boueux à Furiani décideront du sort de cet ultime rendez-vous avant la gloire.

Le retour ne sera qu'une formalité pour les Bataves face à une formation bastiaise émoussée physiquement.

 

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32èmes de finale : BASTIA - SPORTING LISBONNE (3-2)(2-1)

 

Résumé Vidéo

 

Bastia débute son extraordinaire épopée européenne en recevant dans son petit stade de Furiani les portugais du Sporting et leur redoutable buteur Jordao qui plus tard lors de l'Euro 1984 marquera deux buts en demie finale face à la France avec son équipe du Portugal.

Jordao ouvre la marque sur pénalty après 40 minutes de jeu , les bleus sont bien mal embarqués en allant aux vestiaires.

Felix redonne l'espoir en égalisant mais Fraguito en contre marque un second but assassin douchant l'enthousiasme des bastiais.

Heureusement une confiance inébranlable abrite ce groupe avec un Félix en état de grâce parvenant encore à égaliser à un quart d'heure de la fin.

Le sprint final des corses fera craquer les portugais encaissant un 3 ème but de Felix donnant un avantage court mais important avant le déplacement à Lisbonne.

 

BASTIA - SPORTING LISBONNE : 3-2

 

Buts pour BASTIA : FELIX 52e, 76e et 84e minutes ;

pour LISBONNE : JORDAO 40e (pen.) et FRAGUITO 58e.

 

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70 000 spectateurs encouragent les verts et blancs du Sporting qui mettra une terrible pression sur les corses afin de remonter ce petit écart.

La MT arrive sur un score de parité 0-0 , Bastia souffre mais tien le coup.

A 20 minutes de la fin Fernandes ouvre le score pour les portugais qualifiant son équipe avec un public en transe. On croit les bastiais anéantis mais c'était sans compter sur l'expérience du buteur néerlandais Johnny Rep qui égalise à 4 minutes de la fin.

Le Sporting Lisbonne se jette à l'abordage pour de nouveau faire pencher la balance laissant aux corses de nombreux espaces ce dont profitera Felix qui crucifie le portier portugais une seconde fois

Bastia se qualifie au finish.

 

SPORTING LISBONNE - BASTIA : 1-2

 

Buts pour BASTIA: REP 86e, FELIX 88e ;

Pour LISBONNE: FERNANDES 72e.

 

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16èmes de finale : BASTIA - NEWCASTLE

 

Résumé Vidéo

 

L'explication avait commencé le 19 Octobre à Furiani, où le premier acte de ce second tour de la coupe de l'UEFA avait également débuté de façon calamiteuse pour Bastia.

Ayant à leur tour -ainsi qu'il sied à des Anglais - tiré les premiers, les athlétiques autant qu'opinatres visiteurs firent souvent passer des frissons dans le dos des corses.

Ce fut cette fois Claude PAPI qui sauva les meubles. PAPI rayonnant, PAPI au four et au moulin et PAPI finissant par enfoncer la forteresse britannique grâce à deux buts superbes, le dernier - celui de la victoire - à la toute dernière seconde !

Seulement un avantage minime (2-1) pour se présenter le 2 Novembre au Saint-James Park de NEWCASTLE semblait vraiment trop juste.

 

BASTIA - NEWCASTLE : 2-1

 

Buts pour BASTIA: PAPI 51e et 89e

Pour NEWCASTLE: CANNEL 8e.

 

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En fait, l'artisan numéro 1 de cette historique victoire (la quatrième d'affilée pour BASTIA) sur le sol anglais fut Johnny REP.

Un REP si maitre de son art que la presse britannique du lendemain lui consacra toutes ses manchettes. Non content d'avoir porté la marque à 2-0 en première mi-temps, le sémillant Hollandais avait asséné le coup fatal aux britanniques aussitôt après qu'ils eussent réduit l'écart .

Un troisième but merveilleux et tout à fait dans le style de l'ex-fleche blonde de l'AJAX : classe, puissance, opportunisme, vivacité. Sacré attaquant, assurément ! Mais n'était-il pas vrai aussi que dans ce match-piège qui semblait perdu d'avance, le S.E.C.B. avait eu le mérite - annonciateur d'autres prouesses retentissantes - d'avoir osé et résolument pris les choses de bout en bout

 

NEWCASTLE - BASTIA : 1-3

 

Buts pour BASTIA: de ZERBI 33e, REP 10e et 67e ;

Pour NEWCASTLE: GOLLING 36e.

 

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8èmes de finale : BASTIA - TORINO

 

Résumé Vidéo

 

Bastia allait devoir se frotter à Torino au 3èrne tour de l'épreuve. Torino, l'équipe-reine du calcio des années 70 avec sa " cousine-ennemie " la Juventus.

Le Toro constellé " d'azzuri " renommés : Graziani, Pulici, Sala, Castellini, Zaccarelli, Pecci.

Bastia à l'instar des deux précédentes réceptions encaisse le premier but mais face à une défense aussi redoutable la situation devenait alarmante.

Papi égalise (37e) redonnant de l'espoir en égalisant mais ce score de (1-1) à la MT convenait aux italiens.

En seconde période Rep double la mise (62e) les bastiais sauront garder ce maigre avantage avant un déplacement hautement périlleux à Turin.

 

BASTIA - TORINO : 2-1

 

Buts pour BASTIA : PAPI 37e, REP 62e ;

Pour TORINO : PULICI 22e.

 

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Les pronostics étaient en faveur des italiens pourtant Bastia les déjouera de nouveau. Larios à la surprise générale ouvre la marque mais Graziani égalise laissant la rencontre toujours aussi incertaine.

Au retour des vestiaires ce diable de Graziani réalise le double mettant les deux formations à égalité parfaite.

Le Toro accentue la pression , se découvre ce dont profite Krimau pour marque le but égalisateur.

Les italiens s'énervent cafouillent leur football face à des corses de plus en plus sereins et dangereux.

Krimau encore lui (65e) assomme définitivement le Torino , l'exploit énorme va se concrétiser 25 minutes plus tard avec la qualification de Bastia.

 

TORINO - BASTIA : 2-3

 

Buts pour BASTIA : LARIOS 20e, KRIMAU 51e et 65e ;

Pour TORINO :GRAZIANI 23e et 47e.

 

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1/4 de finale : BASTIA - CARL ZEISS IENA

 

Résumé Vidéo

 

1er Mars à Furiani, voici qu'arrive CARL ZEISS IENA, principal fournisseur (avec Dresde et Magdebourg) de la fameuse sélection nationale couronnée Championne Olympique moins de deux ans auparavant à Montréal.

Comme toujours, l’affaire débute à la maison. Mais au contraire des autres fois, le public bastiais encore sous le charme de la folle nuit turinoise va vivre une soirée presque aussi étincelante.

Les footballeurs de la D.D.R. sortent, il est vrai d’une longue période d'hibernation et l’immense gardien de l’équipe nationale, n'est pas là.

Raison de plus pour les presser, les harceler. C'est ce que font les hommes de Pierre Cahuzac et le résultat sera proprement édifiant. Bastia entame en effet la nouvelle année européenne par un fracassant 7 à 2 !

Buts de LARIOS, PAPI, MARIOT, FELIX (2), CAZES, et FRANCESCHETTI.

Tout le monde a participé à la curée.

Sept victoires consécutives en Coupe d’Europe et pas n'importe quelles victoires puisque les victimes du S.E.C.B. étaient abonnées à la compétition continentale

 

BASTIA - CARL ZEISS IENA : 7-2

 

Buts pour BASTIA : LARIOS 4e, PAPI 42e, MARIOT 57e, FELIX 70e et 78e, CAZES 81e,FRANCESCHETTI 87e.

Pour IENA : RABB 61e et 73e.

 

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Pour le S.E.C.B. que huit mois d'efforts harassants avait forcément rendu moins pimpant, le premier accroc se situa donc le 15 mars quand il retrouva son adversaire est-allemand à l'ombre de la stèle commémorant une célèbre victoire napoléonienne

Cette fois, le Teuton, bon soldat comme chacun sait, avait retrouvé tout son potentiel physique et les 1 000 supporters corses qui avaient réussi à franchir le rideau de fer ou le Mur de Berlin de fâcheuse mémoire en furent quittes pour une déception passagère, REP ayant tout manqué, BASTIA perdit par 4 à 2.

Mais toujours est-il qu'il s'était qualifié pour les demi-finales et qu'il avait comme d'habitude fait une honorable moisson de buts comptant double sur le terrain adverse.

 

C.Z. IENA - BASTIA : 4-2

 

Buts pour BASTIA : PAPI 26e, KRIMAU 64e ;

Pour IENA : RABB 20e, LINDEMANN 33e, VOGEL 52e, TOPFFER 68e (pen.)

 

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1/2 finale : GRASSHOPPERS ZURICH - BASTIA

 

Résumé Vidéo

 

Bien que de plus en plus émoussés, les Bastiais devaient remettre çà le 29 mars à Zurich, où les avaient suivi quelques 10 000 supporters toujours aussi enthousiastes et voyants. Enfin, l’équipe de Cahuzac jouait d'abord chez l’adversaire

 

Donc, le match à Zurich fut comme pour s'y attendre très ardu en ce sens que les suisses, eux, étaient athlétiquement supérieurs.

Ce fut pourtant Krimau , encore lui, qui ouvrit la marque, imité plus tard par Papi, si bien qu'à la mi-temps, ce Bastia dans le droit fil de son beau parcours antérieur avait encore marqué deux buts.

Son actif pour cinq expéditions se chiffrait de la sorte à 12, du rarement vu en Europe, où les buts à l’extérieur ont tant d'importance .

Les suisses pas arrivés à ce niveau par hasard marquent deux fois portant le score à (2-2) à la MT

La seconde période fera pencher la balance pour les Grasshoppers qui ajoutent un 3 ème but .

 

GRASSHOPERS ZURICH - BASTIA : 3-2

 

Buts pour BASTIA : KRIMAU 18e, PAPI 36e (pen) ;

Pour ZURICH : HERMANN 21e, PONTE 30e (pen), MONTONDON 54e.

 

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Arrive le si crispant match-retour au stade Armand-CESARI, le 12 avril.

Il pleuvait à verse et sous les yeux de 15 000 spectateurs , sous les regards aussi de millions de téléspectateurs, les Grasshopers , ne voulaient rien entendre.

Et les minutes passaient, passaient… Et toujours ce 0-0 angoissant.

La délivrance tant espérée vint des pieds de Claude PAPI quand on n'y croyait plus (68e). Bastia gagne (1-0) et se qualifie pour la finale.

Ce 28ème but bastiais en Coupe d’europe prenait la forme d'un événement historique pour la Corse comme pour le football français tout entier.

Le S.E.C.B. et son valeureux capitaine hélas terrassé quelques mois plus tard par un mal foudroyant entrait ainsi dans la légende. Bastia rejoignait Reims et Saint Etienne jusqu’alors les deux uniques finalistes européens dont pouvait s'enorgueillir le foot hexagonal

 

BASTIA - GRASSHOPERS ZURICH 1-0

 

But pour BASTIA : PAPI 68e.

 

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FINALE : BASTIA - PSV EINDHOVEN

 

Résumé Vidéo

 

De la finale elle-même, disputée en deux manches contre le grand favori PSV EINDHOVEN, on ne dira pas grand chose si ce n'est que le S.E.C.B., recevant à nouveau le premier, fut desservi dans un premier temps (le 27 avril) car un véritable déluge s'abattant depuis la veille sur le nord de l’île.

On joue quand même - décision aberrante mais l’arbitre yougoslave avait ordre de ne pas différer la rencontre à cause de la proximité du Mundial argentin - et les bastiais eurent en outre la malchance de tomber sur un gardien intraitable, l’énorme Van Beveren qui ne laissa rien passer.

Résultat 0-0. Les carottes dès lors sont cuites, d’autant que ce Bastia à bout de souffle n'était plus que l’ombre de ce qu'il avait été .

 

BASTIA - PSV EINDHOVEN 0-0

 

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BASTIA : Pierrick Hiard - André Burkhard, Charles Orlanducci, André Guesdon, Jean-Louis Cazes - Claude Papi, Félix Lacuesta (François Félix 55'), Jean-François Larios - Johnny Rep, Merry Krimau, Yves Mariot.

 

Entraîneur : Pierre Cahuzac.

 

PSV : Jan van Beveren - Adrie van Kraay, Kees Krijgh, Huub Stevens, Ernie Brandts, Jan Poortvliet - Willy van der Kuijlen, Willy van de Kerkhof, Gerrie Deijkers - René van de Kerkhof, Harry Lubse.

 

Entraîneur : Kees Rijvers.

 

Le PSV amorçait alors la trajectoire qui allait le conduire à la conquête de la Coupe des Champions 1987, le match-retour au stade Philips ne fut qu'une formalité pour les VAN DER KUYLEN, BRANDTS, POORTVLIETS, et les célèbres frères jumeaux VAN DE KHERKHOF.

3-0, la victoire hollandaise ne fit pas l’ombre d’un doute.

C'était au soir du 9 MAI 1978

Mais ce Bastia que nous n'oublierons pas de sitôt n'en était pas moins monté au firmament de l’europe.

Et la Corse n'était plus un petit point perdu sur la carte du vieux Continent.

 

PSV EINDHOVEN - BASTIA : 3-0

 

PSV : Jan van Beveren - Kees Krijgh, Ernie Brandts, Adrie van Kraay (Nick Deacy 79'), Huub Stevens - Jan Poortvliet, Willy van de Kerkhof, Willy van der Kuijlen - René van de Kerkhof, Gerrie Deijkers, Harry Lubse.

 

Entraîneur : Kees Rijvers.

 

BASTIA : Pierrick Hiard (Marc Weller 75') - Paul Marchioni, Charles Orlanducci, André Guesdon, Jean-Louis Cazes - Félix Lacuesta, Jean-François Larios, Claude Papi - Johnny Rep, Merry Krimau, Yves Mariot (Jean-Marie De Zerbi 58').

Entraîneur : Pierre Cahuzac.

 

Buts pour PSV : VAN DE KERKHOF 24e, DYCKERS 65e, VAN DER KUYLEN 67e.

 

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Coupe des clubs champions 1979

 

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Nottingham Forest FC - IFK Malmö FK 1-0

 

Le Real Madrid CF l'avait fait en 1955/56. L'Inter avait réédité l'exploit huit ans plus tard. C'était donc au tour du Nottingham Forest FC de rejoindre le club des équipes ayant remporté la Coupe des clubs champions européens dès leur première participation.

 

Des débuts parfaits

 

Les hommes de Brian Clough démarraient en éliminant le tenant du titre, le Liverpool FC (tot. 2-0), qu'ils avaient également détrôné en Angleterre dès leur accession à la première division anglaise. Forest passait ensuite sept buts à l'AEK Athenes, avant de battre le Grasshopper-Club en quarts de finale. Alors que les Suisses marquaient par Claudio Sulser, artisan de l'élimination du Real Madrid au deuxième tour, Clough pouvait compter sur l'international anglais Peter Shilton, bourreau des Reds.

 

Bowyer décisif

 

En demi-finales, Forest affrontait le FC Cologne , tombeur du Rangers FC, seul quart-finaliste à avoir déjà remporté une compétition européenne. Les Allemands voulaient mettre fin à une série de quatre défaites en demi-finale européenne. Cologne semblait avoir fait le plus dur après un match nul 3-3 au City Ground, c'était sans compter sur la résistance de Forest qui s'imposait 1-0 à Cologne grâce à un but d'Ian Bowyer.

 

La gloire de Francis

 

En finale, Clough se retrouvait face à un autre entraîneur anglais, Bob Houghton, à la tête de l'IFK Malmö FK, qui avait éliminé l'AS Monaco FC, le FC Dynamo Kiev, le TS Wisla Cracovie et le FK Austria Vienne.

Les Suédois espéraient garder leur but inviolé pour le 4e fois en 5 matches. Mais ces espoirs étaient anéantis par une tête plongeante de Trevor Francis qui donnait la victoire à Forest à l'Olympiastadion à Munich.

 

 

TABLEAU

 

Tour qualificatif

 

AS Monaco - Steaua Bucurest (3-0) (0-2)

 

Seizièmes de finale

 

Nottingham Forest - Liverpool (2-0) (0-0)

Juventus - Glasgow Rangers (1-0) (0-2)

Linfield Belfast - Lillestrøm SK (0-0) (0-1)

Real Madrid - Progrès Niederkorn (5-0) (7-0)

AEK Athens - FC Porto (6-1) (1-4)

Fenerbahçe - PSV Eindhoven (2-1) (1-6)

Vllaznia Shkodër - Austria Vienne (2-0) (1-4)

Malmö FF - AS Monaco (0-0) (1-0)

FC Cologne - IA Akranes (4-1) (1-1)

Zbrojovka Brno - Újpest Dózsa (2-2) (2-0)

Partizan Belgrade - Dynamo Dresde (2-0) (0-2) 4 tab 5

Grasshoppers Zürich - Valletta FC (8-0) (5-3)

Club Brugge - Wisla Cracovie (2-1) (1-3)

OB Odense - Lokomotiv Sofia (2-2) (1-2)

Haka Valkeakoski - Dinamo Kiev URS (0-1) (1-3)

Omonia Nicosia - Bohemians Dublin (2-1) (0-1)

 

Huitièmes de finale

 

AEK Athenes - Nottingham Forest (1-2) (1-5)

Glasgow Rangers - PSV Eindhoven (0-0) (3-2)

Real Madrid - Grasshoppers Zürich (3-1) (0-2)

Dinamo Kiev - Malmö FF (0-0) (0-2)

Lokomotiv Sofia - .FC Cologne (0-1) (0-4)

Bohemians Dublin - Dynamo Dresde (0-0) (0-6)

Austria Vienne - Lillestrøm SK (4-1) (0-0)

Zbrojovka Brno - Wisla Cracovie (2-2) (1-1)

 

Quarts de finale

 

Nottingham Forest - Grasshoppers Zürich (4-1) (1-1)

FC Cologne - Glasgow Rangers (1-0) (1-1)

Wisla Cracovie - Malmö FF (2-1) (1-4)

Austria Vienne - Dynamo Dresde (3-1) (0-1)

 

Demies finale

 

Nottingham Forest - FC Cologne (3-3) (1-0)

Austria Vienne - Malmö FF (0-0) (0-1)

 

FINALE

 

Nottingham Forest - Malmö FF : 1-0

 

45' : Francis 1-0

 

Nottingham Forest : Peter Shilton ; Viv Anderson, Larry Lloyd, Kenny Burns, Frank Clark ; Trevor Francis, John McGovern, Ian Bowyer, John Neilson Robertson ; Tony Woodcock , Garry Birtles

 

Entraîneur : Brian Clough

 

Malmö FF : Jan Möller ; Roland Andersson, Kent Jönsson, Magnus Andersson, Ingemar Erlandsson ; Staffan Tapper (36' Claes Malmberg), Anders Ljungberg, Robert Prytz, Jan Olov Kinnvall ; Tommy Hansson (83' Tommy Andersson), Tore Cervin

 

Entraîneur : Bob Houghton

 

Photos

 

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L'AS Monaco doit passer par un tour préliminaire qui l'oppose aux roumains du Steaua Bucarest.

Victorieux 3-0 au match aller dans leur stade de Louis II les monégasques cèdent au retour 2-0 en Roumanie mais obtiennent la qualification.

En seizièmes Monaco croit tirer le bon lot avec les suédois de Malmoe inconnus à ce stade de la compétition.

Le match aller en Suède se solde sur un score de parité 0-0 laissant augurer tous les espoirs pour le retour.

Le futur finaliste suédois à la défense de fer qui sera son principal atout le long de la compétition garde ses buts inviolés et réussit à marquer en contre le but de la qualification. (0-1)

 

Finale : N.Forest - Malmoe

 

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Finaliste Malmoe

 

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Trévor Francis buteur de la finale

 

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Nottingham Forest Champion d'Europe 1979

 

VIDEO

 

Résumé Partie 1

 

Résumé Partie 2

 

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Coupe des vainqueurs de Coupes 1979

 

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FC Barcelone - Fortuna Düsseldorf : 4-3 (ap)

 

La 19e édition de la Coupe des coupes est remportée par le FC Barcelone, qui bat le Fortuna Düsseldorf en finale.

C'est la première Coupe des coupes remportée par le FC Barcelone.

 

Au premier tour les catalans reçoivent les soviétiques du FC Shakhtar Donetsk vaincus facilement au Camp Nou (3-0) .

Le retour sera une formalité pour le FC Barcelone se contentant d'un nul (1-1) le qualifiant largement.

 

Le second tour sera l'occasion d'un choc les opposant aux redoutables belges du RSC Anderlecht tenants du titre et présents lors des trois dernières finales.

Le déplacement en Belgique sera catastrophique les espagnols s'inclinant lourdement (3-0).

Le retour fut l'occasion d'une remontée fantastique le FC Barcelone s'imposant (3-0) au bout de 90 minutes de folie.

La séance de tirs aux buts tourne à l'avantage des blaugranas qui s'ouvrent ainsi une voie royale.

 

En quarts de finale Barcelone se déplace en Angleterre défier Ipswich Town , les anglais toujours redoutables à domicile aidés par leur bouillant public gagnent (2-1)

Ce but marqué à l'extérieur sera salvateur pour le Barça vainqueur au retour sur l'étroite marge de (1-0) lui permettant de continuer sa route.

 

En demie finale Barcelone affronte de nouveaux belges ceux de Beveren tombeurs surprise de l'Inter au tour précédent.

Barcelone s'impose difficilement (1-0) à domicile à l'aller toutefois le retour sera moins compliqué que prévu les espagnols s'imposant sur marque identique (1-0)

 

L'adversaire en finale sont les allemands du Fortuna Dusseldorf ayant éliminé Craiova , Aberdeen , Servette Genève et le Banik Ostrava.

 

FINALE

 

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Pour cette finale qui se joue à Bâle le 16 mai 1979, on y retrouve donc le grand Barca opposé au double-tenant de la Coupe d’Allemagne, la Fortuna de Düsseldorf qui comporte dans ses rangs les très jeunes, mais prometteurs frères Allofs, Klaus et Thomas, attaquants redoutables des années 80.

Le Barca débute avec Rexach, Neeskens et Hans Krankl qui a crucifié la Mannschaft a Cordoba lors du Mondial argentin en 1978. La première mi-temps voit deux équipes portées vers l’offensive et une équipe du Rhin qui réplique vite aux buts barcelonais (Sanchez 5e et Asensi 34e) par T. Allofs (8e) et Seel (41e).

L’entraineur de la Fortuna, Tippenhauer, a surpris tout le monde en alignant une équipe extrêmement offensive qui évolue dans un 4-3-3 avec les frères Allofs et Wolfgang Seel (qui fait le match de sa vie) en pointe mais qui souffre défensivement.

Le gardien Jörg Daniel arrête même un pénalty. La deuxième période ne verra aucune des deux équipes marquer, quoique les occasions des deux côtés soient grandes.

 

Si le Barca entame mieux cette période, la Fortuna met la pression. Une magnifique frappe de Allofs est sauvé d’un arrêt remarquable par Pedro Artola et Daniel sauve les siens à deux reprises. Encouragé par la prestation de ses joueurs, Tippenhauer fait rentrer l’attquant danois Lund à 6 minutes de la fin...la Fortuna veut ce troisième but avant la prolongation qui s’annonce.

La Fortuna en 4-2-4 va rater de peu ce but suite à un coup franc de Zimmermann et va craquer dans la prolongation: Rexach d’une frappe déviée et Krankl après une contre-attaque contre une Fortuna qui ne défend plus marquent deux buts.

La réduction du score par Seel dans la 114e apportera de l’espoir, mais pas les tirs aux buts.

 

VIDEO

 

 

PHOTOS

 

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Le représentant français est l'AS Nancy Lorraine au sein duquel évolue un espoir appelé Michel Platini.

 

Au premier tour Nancy se déplace au Frem Copenhague subissant un net revers (2-0). Le retour à Picot sera explosif les lorrains s'imposant (4-0).

Le second tour sera moins glorieux Nancy s'inclinant en Suisse (2-1) contre le Servette Genève.

Le match retour pourtant à leur portée sera cruel le Servette obtenant le nul (2-2) qualificatif.

 

FINALE

 

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FC Barcelone vainqueur de la Coupe des Coupes 1979

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Coupe UEFA 1979

 

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Etoile Rouge Belgrade - Borussia Monchengladbach (1-1)(0-1)

 

En 1978/79, le nouveau système de têtes de série portait ses fruits, et on assistait à une finale entre deux grandes équipes européennes : le VfL Borussia Mönchengladbach et le FK Crvena Zvezda.

Ces deux équipes s'étaient sorties de quarts de finale dominés par les équipes d'Europe du nord, et s'étaient imposées respectivement face au MSV Duisburg et au Hertha BSC Berlin en demi-finale.

 

Première yougoslave

 

De son côté, Mönchengladbach connaissait le chemin. C'était sa troisième finale en sept ans, et les Allemands éliminaient le SK Sturm Graz, le SL Benfica, le Slask Wroclaw et le Manchester City FC. En revanche, l'Etoile Rouge était la première équipe yougoslave à accéder à la finale de la Coupe UEFA. Une finale bien méritée. Au premier tour, l'Etoile Rouge avait remonté un déficit de 5-2 face au Dynamo Berlin pour s'imposer au bénéfice des buts inscrits à l'extérieur grâce à une victoire 4-1 à Belgrade. Puis, après avoir éliminé le Sporting Gijón, leur tâche a été ardue pour s'imposer deux fois 2-1 face à l'Arsenal FC et au West Bromwich Albion FC.

 

Simonsen délivre les siens

 

Mais leurs espoirs étaient de courte durée et Ivan Jurisic marquait contre son camp à l'heure de jeu de la finale aller au stade de l'Etoile Rouge. Les Yougoslaves avaient ouvert le score grâce à Milos Sestic, mais le but contre son camp de Jurisic était le tournant de cette finale. Devant au bénéfice des buts marqués à l'extérieur, Mönchengladbach s'assurait de remporter une deuxième Coupe UEFA grâce à Allan Simonsen à Düsseldorf.

 

VIDEO

 

FINALE aller : ER Belgrade 1-1 Monchengladbach

 

FINALE retour : Monchengladbach 1-0 ER Belgrade

 

PHOTOS

 

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Comme souvent les clubs français ne feront pas long feu à l'instar du FC Nantes vaincu au premier tour par un historique des coupes européennes Benfica.

Les portugais s'imposent à Saupin (2-0) à l'aller avant d'assurer un nul à domicile (0-0) les qualifiant pour le tour suivant.

 

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Le futur champion de France 1979 sera plus consistant que les canaris éliminés bien tôt.

Au premier tour les alsaciens s'inclinent en Suéde à Elfsborg (2-0) mais remettent les pendules à l'heure au retour victorieux (4-1)

Le second tour ce sont les écossais d'Hibernian qui rendent visitent à la Meinau s'inclinant nettement (2-0) . Strasbourg résiste au retour en Ecosse perdant seulement (1-0) se qualifiant ainsi pour le troisième tour.

Les huitièmes seront fatals au Racing ne pouvant rééditer l'exploit corse de la saison passée.

Les allemands de Duisbourg tiennent en échec Strasbourg sur sa pelouse (0-0) et sur leurs terres écrasent (4-0) des alsaciens totalement dépassés par les événements.

 

FINALE

 

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Allan Simonsen star du Borussia

 

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Monchengladbach vainqueur de la Coupe UEFA 1979

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Coupe des clubs Champions 1980

 

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Nottingham Forest FC - Hambourg SV 1-0

 

On peut dire que Nottingham Forest, le tenant du titre, a eu de la chance lors du tirage au sort, lorsqu'en 1980 le club a conservé sa couronne européenne. Ses trois premiers adversaires, le Östers IF, le FC Arges-Dacia Pitesti et le Dynamo Berlin, étaient tous issus de la liste B.

Nottingham Forest ne rencontrait un adversaire à sa mesure que lors des demi-finales : l'AFC Ajax. Les Néerlandais avaient inscrit 30 buts dans cette compétition, mais ne pouvaient en marquer qu'un pour répliquer à la victoire 2-0 de Forest à City Ground.

 

Liverpool chute

 

Dans le même temps, un duel de favoris opposait le Liverpool FC au FC Dinamo Tbilisi, à l'avantage de ce dernier, éliminé ensuite par le Hamburger SV.

Dans un autre choc du premier tour, le FC Porto s'imposait face à l'AC Milan, mettant fin à une invincibilité de 20 ans des Italiens sur leur sol en compétition européenne. Les Portugais tombaient ensuite face au Real Madrid CF, qui s'imposait en quarts de finale devant le Celtic FC. Les Espagnols n'étaient plus qu'à deux matches de leur première finale depuis 14 ans, celle-ci se déroulant dans leur fief de Santiago Bernabéu.

 

Sauvetages de Shilton

 

Mais ils étaient éliminés par Hambourg, dirigé par Branko Zebec, où évoluaient Manni Kaltz, Horst Hrubesch, Felix Magath et Kevin "Mighty Mouse" Keegan.

L'équipe allemande revenait après une défaite 2-0 au match aller pour écraser le Real 5-1 au Volksparkstadion. Hambourg faisait alors figure de favori.

Pas pour Brian Clough qui, à l'image de son équipe, contrariait les bookmakers. En finale, John Robertson donnait l'avantage aux siens à la 19e minute. Et Peter Shilton arrêtait tout sur son passage. Forest était sacré champion d'Europe pour la deuxième fois.

 

TABLEAU

 

Seizième de finale

 

Liverpool - Dinamo Tbilisi (2-1) (0-3)

Nottingham Forest - Östers IF (2-0) (1-1)

Partizani Tirana - Celtic (1-0) (1-4

Dundalk - Hibernians FC (2-0) (0-1)

Levski Sofia - Real Madrid (0-1) (0-2)

Arges Pitesti - AEK Athenes (3-0) (0-2)

Start Kristiansand - RC Strasbourg (1-2) (0-4)

BFC Dynamo Berlin - Ruch Chorzow (4-1) (0-0)

Újpest Dózsa - Dukla Prague (3-2) (0-2)

Red Boys Differdange - Omonia Nicosia (2-1) (1-6)

HJK Helsinki - Ajax (1-8) (1-8)

Valur Reykjavik - Hamburger SV(0-3) (1-2)

Hajduk Split - Trabzonspor (1-0) (1-0)

Vejle BK - Austria Vienne (3-2) (1-1)

FC Porto - AC Milan (0-0) (1-0)

Servette Genève - SK Beveren (3-1) (1-1)

 

Huitième de finale

 

Nottingham Forest - Arges Pitesti (2-0) (2-1)

Celtic - Dundalk (3-2) (0-0)

Dynamo Berlin - Servette FC Genève (2-1) (2-2)

Dukla Prague - RC Strasbourg (1-0) (0-2)

Hambourg SV - Dinamo Tbilisi (3-1) (3-2)

Vejle BK - Hajduk Split (0-3) (2-1)

Ajax - Omonia Nicosia (10-0) (0-4)

FC Porto - Real Madrid (2-1) (0-1)

 

Quart de finale

 

Nottingham Forest - Dynamo Berlin (0-1) (3-1)

Celtic - Real Madrid (2-0) (0-3)

Hambourg - Hajduk Split (1-0) (2-3)

RC Strasbourg - Ajax (0-0) (0-4)

 

Demie de finale

 

Nottingham Forest - Ajax (2-0) (0-1)

Real Madrid - Hambourg SV (2-0) (1-5)

 

FINALE

 

Nottingham Forest - Hambourg SV : 1-0

 

But : 21' Robertson (1-0)

 

Nottingham Forest : Peter Shilton ; Viv Anderson, Frank Gray (84' Bryan Gunn), Larry Lloyd, Kenny Burns, Frank Clark ; Martin O'Neill, John McGovern, Ian Bowyer, Gary Mills (68' John O'Hare), John Neilson Robertson ; Garry Birtles

 

Entraîneur : Brian Clough

 

Hambourg SV : Rudolf Kargus ; Manfred Kaltz, Peter Nogly, Ivan Buljan, Ditmar Jakobs ; Holger Hieronymus (46' Horst Hrubesch), Felix Magath, Caspar Memering ; Kevin Keegan, Willi Reimann, Jürgen Milewski

 

Entraîneur : Branko Zebec

 

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Résumé C1 : Partie 1

 

Résumé C1 Partie 2

 

 

PHOTOS

 

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Strasbourg se déplace en Norvège pour y affronter Kristiansand . Vainqueurs (2-1) à l'aller les alsaciens n'auront aucun mal à se défaire des norvégiens au retour (4-0)

Les huitièmes de finale semblent plus difficile avec un déplacement en Tchécoslovaquie contre le Dukla Prague. Strasbourg s'incline (1-0) mais renverse la tendance au retour à domicile (2-0) après prolongations.

L'adversaire en quarts est l'Ajax d'Amsterdam terreur des années 70

Tenus en échec à domicile (0-0) les alsaciens se font étriller (4-0) aux Pays Bas quittant la compétition sans gloire.

 

FINALE

 

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Nottingham Forest Champion d'Europe 1980

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Coupe des vainqueurs de coupes 1980

 

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La 20ème édition de la Coupe des coupes est remportée par le club espagnol du Valence CF, Arsenal en finale.

C'est la première Coupe des coupes remportée par Valence.

 

FC Valence - Arsenal : 0-0 (5 tab 4)

 

Valence entrainé par le mythique Alfredo di Stefano compte dans ses rangs le héros argentin Mario Kempes vainqueur de la coupe du monde 1978 , le bombardier allemand Rainer Bonhof ou les internationaux espagnols Tendillo et Solsona.

 

Leurs parcours débute par un déplacement chez les danois de Boldklubben d'où ils reviennent avec un nul (2-2) , le retour à domicile sera une simple formalité exécutée sur un score sans appel de (4-0)

 

Le second tour est bien plus consistant avec la réception des Glasgow Rangers . Les écossais réalisent une excellente prestation tenant les espagnols en échec (1-1).

Le retour à Ibrox s'annonçait infernal pour le FC Valence mais il le sera pour les Rangers défaits (1-3). Valence sait aussi voyager ce qui lui sera salutaire pour la suite de la compétition.

 

En quarts de finale le tirage au sort annonce un choc face à l'ogre catalan du FC Barcelone tenant du titre.

A la surprise générale Valence s'impose (1-0) au Camp Nou

Le retour à Mestalla donnera un match d'anthologie Valence s'imposant finalement (4-3) !

 

En demie finale Valence se déplace à Nantes face à des canaris en pleine réussite.

Les espagnols subissent la loi nantaise perdant (2-1) toutefois ce but marqué à l'extérieur leur laisse tous les espoirs de qualification.

Nantes comme les trois précédents hôtes de Mestalla encaissera 4 buts explosant face à Kempes et sa bande impitoyables ce soir là (4-0)

 

Valence atteint la finale qui se jouera au stade du Heysel à Bruxelles.

L'adversaire sont les gunners d'Arsenal qui n'ont rien à voir avec le club dirigé par Arsène Wenger connu pour son jeu porté vers l'attaque.

A l'époque c'était le fameux boring Arsenal composé uniquement de britanniques au jeu frustre et ultra défensif.

Les anglais ont éliminé Fenerbahce , Magdebourg , Goetborg dont nous parlerons beaucoup bientôt et la Juventus en demie grâce à une victoire 1-0 à Turin au match retour.

 

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La finale sera soporifique jusqu'à la séance de tirs aux buts , les deux équipes ne pouvant se défaire d'un résultat nul (0-0)

Arsenal joue la défense à outrance contenant la fougue maladroite des espagnols.

Toutefois la coupe ira rejoindre Valence suite à la loterie gagnée finalement (5-4)

A noter que les stars des deux équipes Mario Kempes et Liam Brady ont manqué leur tentative.

 

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Le FC Nantes de Bertrand Demanes , Rio , Bossis , Michel , Tusseau , Baronchelli , , Trossero , Muller , Rampillon , Amisse , Pécout nous offre une belle épopée comme les années 80-90 en connaîtront tant côté français.

 

Tout débute par un déplacement chez les irlandais de Cliftonville où les Nantais s'imposent (1-0). Le retour à Saupin sera une ballade ponctuée par un festival offensif des canaris vainqueurs (7-0)

 

Au second tour Nantes reçoit les roumains du Steaua Bucarest bien plus coriaces que les amateurs irlandais.

Les roumains s'inclinent de justesse (3-2) mais leurs deux buts marqués leur laissent une grande possibilité de qualification.

Le déplacement à Bucarest sera magnifiquement géré par les nantais cédant une fois mais marquant deux buts en contre , cette victoire (2-1) montre qu'il faudra compter sur les nantais.

 

L'adversaire des quarts de finale sont les soviétiques du Dynamo Moscou , déplacement au combien périlleux que les jaunes sauront maîtriser à l'instar du précédent. Vainqueur (2-0) le FCN s'accorde une avance suffisante lui permettant d'envisager pour la première fois de son histoire une qualification en demie finale.

Est ce de la fébrilité Nantes se fera peur eu retour à Saupin , les soviétiques marqueront trois buts heureusement tempérés par deux réalisations des nantais battus (3-2) mais qualifiés.

 

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Au match aller, le 9 avril, Saupin fait le plein et ressemble à une fournaise comme Geoffroy-Guichard.

Sauf que sur le terrain, ça tricote chez les Nantais qui se baladent et promènent les Espagnols dans tous les sens.

En fait ils ont quand même du mal et ratent pas mal d'occasions par malchance mais Baronchelli ouvre la marque de la tête (27ème).

 

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Valence mord la poussière jusqu'à l'heure de jeu. Rampillon touche le poteau mais sur une contre-attaque, Mario Kempès égalise.

La guigne pour les Nantais qui repartent à l'assaut et marquent en fin de partie par Baronchelli encore (79ème).

 

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2-1. Maigre avantage avant le déplacement à Mestalla 15 jours plus tard.

L'espoir dure à peine 10 minutes. Le temps qu'il faut à Rainer Bonhof pour ouvrir le score.

Les Nantais tentent cependant de faire le jeu mais Henri Michel marque. Contre son camp. 0-2 à la pause.

 

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Mario Kempès, le bourreau de l'équipe nantaise, réalise un doublé et corse un peu plus l'addition. 0-4.

Le FCN échoue aux portes de la finale .

 

FINALE

 

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FC Valence vainqueur de la Coupe des coupes 1980

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Coupe UEFA 1980

 

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Borussia Mönchengladbach - Eintracht Francfort (3 - 2) (0 - 1)

 

La saison 1979/80 de la Coupe UEFA portait le sceau de la République fédérale allemande. Cinq clubs de la Bundesliga étaient en lice, un record : le FC Kaiserslautern, l'Eintracht Frankfurt, le FC Bayern München, le VfB Stuttgart et le VfL Borussia Mönchengladbach visaient tous le titre.

Ces équipes ont toutes connu un superbe parcours : seul Kaiserslautern n'a pas atteint les demi-finales, mais seulement parce qu'il chutait en quarts face au Bayern.

 

Le Bayern surpris

 

Le Bayern, qui alignait encore Paul Breitner et Uli Hoeness, vainqueurs de la Coupe des clubs champions européens avec le club bavarois, était alors favori face à l'Eintracht dans le dernier carré. Tout se passait comme prévu, ou presque : ces deux joueurs marquaient à Munich pour remporter le match aller (2-0), et cet avantage tenait jusqu'à la 87e minute du match retour. Mais à ce moment-là, l'Autrichien Bruno Pezzey inscrivait son second but de la soirée pour provoquer les prolongations. Eintracht s'y déchaînait, et se qualifiait sur le score cumulé de 5-3.

 

Schaub décisif

 

L'équipe du Waldstadion avait déjà éliminé l'Aberdeen FC, le FC Dinamo Bucurest, Feyenoord et le FC Brno, et affrontait en finale Mönchengladbach, tenant de la Coupe UEFA.

Le VfB y participait pour la quatrième fois, après sa courte victoire sur Stuttgart la saison précédente, et semblait parti sur les mêmes bases en s'imposant 3-2 à domicile.

C'est pourtant sans compter sur Fred Schaub, dont le but à la 81e minute permettait à l'Eintracht de remporter la coupe au bénéfice des buts inscrits à l'extérieur.

Le club dont le principal fait d'armes était jusqu'alors une finale de Coupe des clubs champions perdue face au Real Madrid CF brandissait enfin un trophée européen.

 

PHOTOS

 

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Monaco engage la compétition en URSS pour un déplacement à Donetsk . Vaincus (2-1) les monégasques refont leur retard au Stade Louis II s'imposant (2-0).

Le second tour face aux bulgares du Lokomotiv Sofia sera moins glorieux.

L'ASM s'incline à l'aller (4-2) et ne pourra renverser la tendance au retour malgré une victoire (2-1).

Monaco gagnera la coupe de France en guise de consolation contre Orléans.

 

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Les Verts feront un joli parcours atteignant les quarts de finale.

 

Les polonais de Widzew Lodz s'imposent (2-1) à domicile puis s'incline lourdement (3-0) au retour dans l'antre des verts.

 

Au second tour Saint Etienne retrouve une connaissance avec le PSV Eindhoven , les néerlandais bien tenir le bon bout après leur victoire (2-0) sur leurs terres toutefois le retour sera terrible les battaves explosant (6-0) dans le chaudron.

 

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En huitièmes de finale l'ASSE reçoit les grecs de l'Aris Salonique , la magie de Guichard marche à merveille les verts s'imposant nettement (4-1)

Le retour en Grèce certes compliqué se soldera sur un match nul (3-3) qualifiant les Verts pour les quarts.

 

On pensait retrouver les verts dans une nouvelle épopée faisant rêver tout le football français mais c'était sans compter sur l'adversaire proposé à savoir le Borussia Monchenglabach tenant du titre.

Le match aller à Saint Etienne sera cauchemardesque les Verts s'inclinant lourdement (4-1) perdant ainsi leurs illusions.

Le retour en Allemagne sera aussi impitoyable l'ASSE perdant (2-0) face au futur finaliste de la compétition.

 

FINALE

 

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Eintracht Franckfurt vainqueur de la Coupe UEFA 1980

 

VIDEO

 

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Coupe des clubs champions 1981

 

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Liverpool FC - Real Madrid CF 1-0

 

La Coupe des clubs champions européens est restée en Angleterre pour la cinquième année consécutive en 1980/81. Mais elle est passée du Nottingham Forest FC au Liverpool FC.

Forest, tenant du titre, tombait face au FC CSKA Sofia au premier tour, laissant la voie libre à quatre clubs qui avaient remporté la compétition 13 fois à eux tous : le Real Madrid CF, l'Intern FC, le FC Bayern et Liverpool.

 

Kennedy décisif

 

Les joueurs de Liverpool débutaient sur les chapeaux de roue. Après avoir passé 11 buts au FC Oulu, ils remportaient des victoires probantes contre l'Aberdeen FC d'Alex Ferguson et le CSKA.

En demi-finale, le Bayern était un peu plus coriace. En pleine confiance après une victoire 6-2 en quarts de finale face au FC Baník Ostrava, les coéquipier de Karl-Heinz Rummenigge obtenaient un 0-0 à Anfield à l'aller.

Quinze jours plus tard, un but de Ray Kennedy et un match nul 1-1 suffisaient pour envoyer Liverpool en finale, au bénéfice des buts marqués à l'extérieur.

 

Première pour Paisley

 

Une confrontation entre superpuissances décidait de l'autre finaliste. Le Real Madrid CF avait battu le Limerick FC, le Kispest Honvéd FC et le FC Spartak Moscou , et s'offrait l'Inter (tot. 2-1). Mais les Madrilènes ne parvenaient pas à terminer le travail. En revanche, c'est l'équipe de Bob Paisley qui s'en chargeait.

Le défenseur Alan Kennedy marquait le but de la victoire à la 81e minute, permettant à son entraîneur de devenir le premier entraîneur à remporter le titre trois fois avec le même club.

 

TABLEAU

 

Seizièmes de finale

 

Linfield Belfast - FC Nantes (0-1) (0-2)

Aberdeen - Austria Vienne (1-0) (0-0)

Club Brugge - FC Bale (0-1) (1-4)

CSKA Sofia - Nottingham Forest (1-0) (1-0)

BFC Dynamo Berlin - APOEL Nicosia (3-0) (1-2)

Dinamo Tirana - Ajax (0-2) (0-1)

Inter - Universitatea Craiova (2-0) (1-1)

Jeunesse d'Esch - Spartak Moscou (0-5) (0-4)

Limerick - Real Madrid (1-2) (1-5)

Olympiakos Pirée - Bayern Münich (2-4) (0-3)

OPS Oulu - Liverpool (1-1) (1-10)

Sporting Lisbonne - Honvéd Budapest (0-2) (0-1)

Trabzonspor - Szombierki Bytom (2-1) (0-3)

Viking Stavanger - Etoile Rouge Belgrade (2-3) (1-4)

IBV Vestmannaeyjar - Baník Ostrava (1-1) (0-1)

Halmstads BK - Esbjerg fB (0-0) (2-3)

 

Huitièmes de finale

 

FC Nantes - Inter (1-2) (1-1)

Real Madrid - Honvéd Budapest (1-0) (2-0)

Bayern Münich - Ajax (5-1) (1-2)

Aberdeen - Liverpool (0-1) (0-4)

CSKA Sofia - Szombierki Bytom (4-0) (1-0)

Baník Ostrava - Dynamo Berlin (0-0) (1-1)

Spartak Moscou - Esbjerg fB (3-0) (0-2)

FC Bale - Etoile Rouge Belgrade (1-0) (0-2)

 

Quarts de finale

 

Liverpool - CSKA Sofia (5-1) (1-0)

Bayern Münich - Baník Ostrava (2-0)(4-2)

Inter - Etoile Rouge Belgrade (1-1) (1-0)

Spartak Moscou - Real Madrid (0-0) (0-2)

 

Demies finale

 

Liverpool - Bayern Münich (0-0) (1-1)

Real Madrid - Inter (2-0) (0-1)

 

FINALE

 

Liverpool - Real Madrid : 1-0

 

But : 82' Kennedy (1-0)

 

Liverpool : Ray Clemence ; Phil Neal, Phil Thompson, Alan Hansen, Alan Kennedy ; Sammy Lee, Terry McDermott, Graeme Souness, Ray Kennedy ; Kenny Dalglish (87' Jimmy Case), David Johnson

 

Entraîneur : Bob Paisley

 

Real Madrid : Agustín Rodríguez ; Rafael García Cortés (87' Francisco Pineda), Antonio García Navajas, Andrés Sabido ; Vicente Del Bosque, Ángel de los Santos, José Antonio Camacho, Uli Stielike ; Juanito, Carlos Santillana, Laurie Cunningham

 

Entraîneur : Vujadin Boškov

 

VIDEOS

 

Résumé Coupe des champions 1981 : Partie 1

 

Résumé Coupe des champions 1981 Partie 2

 

FINALE : Liverpool 1-0 Real Madrid

 

PHOTOS

 

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Le champion de France en titre débute par un déplacement à Belfast contre le Linfield d'où il sort victorieux (0-1)

Le retour à Saupin sera une simple formalité (2-0)

 

Le second tour par contre est on ne peut plus redoutable avec la réception de l'Inter Milan.

Nantes s'incline à domicile (1-2) et réalise une excellente prestation au retour à San Siro tenant les italiens en échec (1-1) non sans avoir dominé . Le FCN regrettera longtemps de nombreuses occasions manquées qui lui auraient permis de réaliser un authentique exploit

 

 

FINALE

 

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LIVERPOOL Champion d'Europe 1981

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Coupe des vainqueurs de coupes 1981

 

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La 21e édition de la Coupe des coupes est remportée par le FC Dinamo Tbilissi, qui bat le FC Carl Zeiss Iéna en finale.

Cette édition voit la 1re participation à une coupe d'Europe d'une équipe réserve : le Real Madrid Castilla.

L'équipe réserve du Real est en effet finaliste de la Coupe d'Espagne face à son équipe première, qui elle est qualifiée pour la Coupe des clubs champions.

 

Dinamo Tbilissi - Carl Zeiss Iéna : 2-1

 

La finale 1981 est atypique opposant deux formations d'Europe de l'est que l'on n'avait pas l'habitude de voir à ce niveau.

 

Les soviétiques de Tbilissi débutent par un déplacement en Grèce contre Kastoria . Ils tiennent leur adversaire en échec (0-0) puis s'imposent facilement au match retour à domicile (2-0)

 

En huitièmes ils héritent des irlandais de Waterford , tirage chanceux leur permettant de franchir le cap sans aucune difficulté.

Vainqueurs (0-1) en Irlande les soviétiques disposent facilement de leur vis à vis au retour (4-0)

 

Cette fois l'affiche des quarts de finale s'annonce plus corsée avec un déplacement en Angleterre contre West Ham. A la surprise générale les anglais explosent à domicile (1-4) . Le retour en URSS permettra aux londoniens de sauver l'honneur s'imposant (1-0) score toutefois largement insuffisant.

 

En demie finale le Dinamo reçoit les néerlandais du Feyenoord Rotterdam qui subissent la fougue soviétique . Tbilissi s'impose (3-0) s'autorisant un déplacement plutôt confortable.

Malgré une nette réaction d'orgueil le Feyenoord ne pourra complétement renverser la tendance au retour s'imposant (2-0)

 

Tbilissi se voit proposer en finale les représentants de la RDA le FC Carl Zeiss Iéna dont le parcours fut bien plus pimenté avec l'élimination de gros calibres dont l'AS Roma , le tenant du titre FC Valence ou le Benfica en demie finale !

 

FINALE

 

La première MT relativement insipide se solde sur un score de parité (0-0)

On pensait que le premier à marquer serait logiquement vainqueur mais il n'en fût rien.

Quand Gerhard Hoppe (63e) ouvre la marque pour Iena les allemands de l'Est sont bien partis pour la gagne cependant Vladimir Gutsaev (67') pour Tbilissi remet les compteurs à égalité.

On s'imaginait que tout en resterait en l'état jusqu'aux prolongations mais à 4 minutes du terme Vitaly Daraselia le milieu soviétique élimine deux défenseurs dans la surface et du gauche bat le portier allemand.

Le Dinamo Tbilissi remporte dont le trophée un peu à la surprise générale il est vrai.

 

VIDEO

 

 

PHOTOS

 

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L'AS Monaco tombe au premier face au tenant du titre le FC Valence

Les monégasques battus (2-0) en Espagne tiennent leur adversaire en échec (3-3) au retour mais la différence est trop grande pour espérer une qualification.

 

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Dinamo TBILISSI vainqueur de la Coupe des Coupes 1981

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Coupe de l'UEFA 1981

 

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Ipswich Town - AZ Alkmaar (3-0) (2-4)

 

Deux équipes plutôt méconnues se sont retrouvées sur les devants de la scène du football européen en 1981. l'Ipswich Town FC et l'AZ Alkmaar se sont affrontés en finale de la Coupe UEFA. Ces deux équipes ont néanmoins offert une excellente prestation grâce à un entraînement sérieux et de bons investissements.

 

Résurgence d'Ipswich

 

Ipswich l'a prouvé en battant le Widzew Lódz, tombeur du Manchester United FC et de la Juventus FC, au troisième tour. Les Polonais s'ajoutaient à la liste des victimes comprenant également le FC Aris Thessaloniki et le CU Bohemians Prague, après une déroute 5-0 au petit stade Portman Road d'Ipswich.

Les hommes de Bobby Robson n'ont ensuite éprouvé aucune difficulté à passer l'AS Saint-Etienne, puis à s'imposer face à une solide équipe du FC Cologne en demi-finales.

 

Affaire néerlandaise

 

Pendant ce temps, Alkmaar s'imposait contre le FA Red Boys Differdange, le PFC Levski Sofia, le FK Radnicki Niš, le Sporting Lokeren St-Niklaas Waasland et le FC Sochaux-Montbéliard.

Ironie du sort pour l'équipe d'Eredivisie, un Néerlandais lui a fait mal en finale. Frans Thijssen marquait pour Ipswich aux matches aller et retour de la finale pour offrir la victoire aux vice-champions d'Angleterre.

 

Finale passionnante

 

Son but à la 46e minute à Ipswich complétait l'ouverture du score de John Wark et ouvrait la voie à Paul Mariner pour le troisième but. Et alors que Thijssen trouvait de nouveau le chemin des filets au match retour, ses compatriotes devaient alors grimper une montagne, ce qu'ils étaient tout près de faire avec une victoire 4-2 grâce notamment à Johnny Metgod.

Mais ceci n'empêchait pas l'Alkmaar de s'incliner 5-4 sur l'ensemble des deux matches. Ipswich tenait son trophée.

 

VIDEO

 

 

PHOTOS : Finale

 

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Ipswich vainqueur de la Coupe UEFA 1981

 

Parcours des clubs français

 

SAINT ETIENNE

 

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Kuopio - Saint Etienne (0-7)(0-7)

 

Pour le premier tour Saint Etienne se déplace chez les modestes amateurs finlandais de Kuopio.

Les Verts de Platini se régalent atomisant leur adversaire (7-0)

Le retour sera aussi expéditif l'ASSE gagnant sur un score identique claquant 7 buts.

 

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Saint Mirren - Saint Etienne (0-0)(0-2)

 

Au second tour Saint Etienne se déplace en Ecosse affronter Saint Mirren.

Les verts obtiennent un bon résultat nul (0-0).

Au retour Saint Etienne domine son sujet et concrétise grâce à un doublé de Larios pour gagner (2-0)

 

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Hambourg - Saint Etienne (0-5)(0-1)

 

C'est un molosse qui barre la route des Stéphanois lors des huitièmes de finale de la coupe UEFA .

Un monstre allemand qui a pour nom Hambourg SV.

 

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26 novembre 1980. Il fait froid à Hambourg.

Le Volkparkstadion est à moitié plein pour accueillir Platini et ses verts.

Les Allemands sont grands et sûrs de leur coup. Ce match est une routine pour eux. Les joueurs du HSV sont tellement confiants qu'ils aident même les Verts à ouvrir la marque en début de match (Hartwig c.s.c, 8ème).

Au moins, ils ne repartiront pas fanny chez eux.

Or, au fil de la partie, Hambourg a du mal à exister sur la pelouse et St-Etienne, ragaillardi par son but, en profite pour déployer son jeu avec Michel Platini comme chef d'orchestre.

C'est d'ailleurs lui qui double la mise sur coup-franc avant la demi-heure (26ème).

 

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Là, ça commence à faire un peu désordre dans un pays qui n'a pas l'habitude de ce concept.

Jean-François Larios en profite alors pour inscrire le troisième but stéphanois à quelques minutes de la pause (39ème), et ferme définitivement le bec du public hanséatique qui commence à déserter le Volkparkstadion avant même la seconde période.

Une deuxième mi-temps qui ressemble à un calvaire pour Hambourg.

Sifflés par ses supporters qui réclament d'autres buts pour ses adversaires du soir, le HSV vacille encore un peu plus lorsque Zimako s'en va marquer le quatrième but des Verts (85ème) et capitule deux minutes plus tard sur un nouvel exploit de Platini (87ème).

 

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Les Allemands sont kaputt et Platini règle ses comptes avec Derwall: "Dites-lui bien que cette fois, j'avais laissé mes jumelles à la maison..."

 

Quinze jours après leur exploit du match aller, St-Etienne accueille Hambourg avec une petite étincelle ironique dans les yeux.

Les Allemands ont perdu de leur superbe et arrivent craintifs à Geoffroy-Guichard.

Ils attaquent la rencontre du bout des pieds, sans trop y croire, et perdent carrément espoir dès la 10ème minute, instant choisi par le jeune Laurent Paganelli pour ouvrir la marque d'un tir tendu.

Le spectre du match aller apparaît. Les Allemands, pris encore à froid, se recroquevillent alors en défense pendant que les Stéphanois déroulent sans forcer.

St-Etienne passe ce troisième tour sans encombre alors qu'on leur promettait l'enfer.

 

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Saint Etienne - Ipswich (1-4)(1-3)

 

En 1981 en Angleterre, deux clubs tiennent le haut de l'affiche : Aston Villa, qui deviendra champion d'Angleterre, et Ipswich Town qui remportera la Coupe de l'UEFA, atomisant au passage l'équipe de Saint-Etienne dans laquelle évolue Johnny Rep et un Michel Platini.

Pour Ispwich Town, c'est un véritable match de gala que d'affronter Saint-Etienne qui est alors l'une des meilleures formations européennes.

D'autant que les Verts viennent de sortir le Hambourg SV en allant gagner contre Hrusbesh et consorts 5-0 au Volparkstadion grâce notamment à Laurent Paganelli.

 

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Le 4 mars 1981, Ipswich Town se présente donc à Geoffroy-Guichard pour le match aller de ces quarts de finale de la Coupe de l'UEFA.

Au bout d'un quart d'heure de jeu, l'équipe française mène 1-0 après un superbe but de la tête de Rep (centre de Platini), dans un secteur de jeu où les Anglais sont pourtant souvent maîtres.

 

Les hommes de Bobby Robson ne se laissent pas impressionner et lancent leur machine. Grâce à un but de Paul Mariner, les « Tractor Boys » reviennent à la marque suite à une hésitation de Castaneda. En seconde période, les Verts vont prendre une véritable leçon de football.

Une frappe du Néerlandais Muhren des vingt mètres trompe le gardien stéphanois peu après la reprise.

Dix minutes plus tard, c'est Mariner qui profite d'une bévue de Castaneda pour donner de l'air à son équipe (3-1). Saint-Etienne va sombrer en encaissant un quatrième but par Wark. 4-1 la messe est dite.

La puissance de l'équipe anglaise a fait la différence.

 

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Au retour, ce ne sera qu'une formalité pour Ipswich Town qui gagne de nouveau 3 buts à 1 grâce à des réalisations de Butcher, Wark et Mariner contre un but de Zimako.

Sur l'ensemble des deux matchs, Ipswich Town s'impose 7 buts à 2 face à une équipe française qui visait la victoire en Coupe de l'UEFA.

 

Ce dont se souvient Bobby Robson : « Pour ce quart, je souhaitais éviter Saint-Etienne car ils étaient les favoris de cette compétition. Mais nous avons livré probablement l'une de nos meilleures performances de tous les temps d'un club anglais en Coupe d'Europe.

 

 

SOCHAUX

 

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32 ème finale : Sochaux - Servette Genève (2-0)(1-2)

 

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Le tirage de la Coupe offre au premier tour le Servette de Genève, presque voisins des sochaliens. Ce n’est pas un tirage facile, les lionceaux ont un effectif jeune et découvrent la coupe d’Europe tandis que les suisses sont des vieux briscards des joutes européennes.

Les Stopyra, Anziani, Genghini, Benoit ou Ruty associés aux anciens Comme Ivezic ou Revelli présentaient un parfait amalgame prêt à affronter l’Europe après avoir dompté les grande écuries du championnat de France.

Sochaux a mal débuté son championnat et c’est seulement devant 9 000 supporters que les lionceaux démarrent leur formidable campagne européenne.

Sochaux bat les Suisses 2-0 au match aller dans une certaine indifférence.

Au retour Sochaux ouvre le score et fait un grand pas vers la qualification mais se fait peur en seconde mi-temps sous la domination des suisses qui marquent par 2 fois.

A Genève, l’équipe sochalienne a été à l’image de Stopyra, bien immature mais enfin elle s’en était bien tirée, et c’était l’essentiel après tout.

 

Seizième de finale : Sochaux - Boavista (2-2)(1-0)

 

Vidéo : 16 F retour (0-1)

 

Au tour suivant, c'est le Boavista Porto qui se présente à Bonal, toujours aussi frileux, à peine 8 000 spectateurs (et surtout une bonne moitié sont venus supporter Boavista) dans cette enceinte qui peut contenir 20 000 âmes.

Les Portugais réalisent un bon match en arrachant un match nul 2-2.

Au retour, pas grand monde ne semble vouloir miser un kopek pour des Sochaliens en grand danger.

René HAUSS tente alors un coup de poker en alignant un 3-4-3 inédit chez ses troupes.

A la mi-temps 0-0, Sochaux arrive à museler grâce à son 4-3-3 le milieu de terrain lusitanien mais à souffert sur des contres et a été sauvé par ses montants sur l’un d’eux.

En seconde mi-temps, à la 75ème minute sur une attaque anodine, REVELLI trouve le Yougoslave DURKALIC qui inscrit le seul but de la rencontre et permet aux lionceaux d’arracher une qualification à l’extérieur, ce qui n’est jamais rien.

 

Huitième de finale : Franckfort - Sochaux (4-2)(0-2)

 

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Vidéo : 1/8 F aller et retour

 

Par contre la suite s’annonce très corsée, c'est Francfort qui est au menu des Doubistes et les clubs allemands sont les terreurs de cette coupe de l’UEFA, la saison précédente les demi-finales opposaient 4 clubs allemands entre eux du jamais vu dans l’histoire du football européen (et ça ne s’est plus jamais reproduit depuis). Sochaux s’en tire mal car c’est le dernier vainqueur de cette coupe de l’UEFA qu’ils doivent affronter.

A l'aller, les Jaunes et Bleus sombrent et sont menés 4-0 à l’heure de jeu, heureusement Genghini à ¼ d’heure de la fin et Bruno Pezzey dans les dernières minutes réduisent l’écart. Les doubistes s'inclinent 4-2, et là, par contre, il faut vraiment être fou pour donner une chance aux sochaliens même si la fin de match redonne de l’espoir

 

Et pourtant! Dans un stade Bonal encore plus vide que d’habitude (8 000 fans dont 3 000 scolaires invités), et en plus sous la neige un doublé du vétéran Patrick Revelli en 1ère mi-temps permet à Sochaux d'y croire, puisque grâce à la règle des buts à l'extérieur, le club est virtuellement qualifié.

La défense, héroïque, tient bon sous la neige, et Revelli termine le match avec des crampes, comme les trois-quarts de l'équipe, d'ailleurs. Sochaux tient son exploit et va passer l’hiver au chaud

 

Quart de finale : Grasshopers Zurich - Sochaux (0-0)(1-2)

 

Vidéo : 1/4 F retour (2-1)

 

En quart de finale, c'est un autre club Suisse qui est octroyé à Sochaux: les Grasshoppers de Zürich.

Après un match nul méritoire 0-0 en Suisse, les Lionceaux vont livrer le match retour dans une ville enfin prête à faire la fête avec ses protégés. C’est 18 000 supporters qui s’entassent dans le vieux Bonal.

Avec cet effectif peau de chagrin (Hauss n’alignera que 14 joueurs sur la feuille de match) les joueurs sont usés.

D’autant que les zurichois sont plus à l’aise à l’extérieur. Ils ont éliminés des équipes comme Ipswich ou Torino ces dernières saisons, en allant faire un résultat chez l’adversaire

Le scénario prend un départ catastrophique, Koller part en contre et crucifie Albert RUST dès la 7ème minute. Dès le début du match, les suisses marquent ce but assassin à l’extérieur.

 

Il faut marquer par deux fois, les sochaliens vont faire la moitié du chemin avant de regagner les vestiaires, Durkalic, le héros de Porto, égalisant à la 25ème minute.

La seconde mi-temps démarre dans une marmite en ébullition, BONAL s’est transformé en un véritable stade de coupe d’Europe et poussent ses joueurs qu’on sent épuisés. Sochaux pousse, Stopyra, Ivezic buttent dans les dernières minutes sur le portier des sauterelles quand à la 85ème minute Durkalic se fait faucher à l’entre de la surface.

Genghini prend le ballon et tire le coup franc majestueusement pour faire exploser tout un stade qui ne demandait que ça. 2-1 Sochaux va jouer une demi-finale de coupe d’Europe.

 

Demie de finale : Sochaux - Alkmaar (1-1)(2-3)

 

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L’aventure en revanche va s’arrêter là, face aux redoutables hollandais de l'AZ Alkmaar.

Un score de 1 partout à l’aller à Bonal et un match retour se soldera par une défaite 3-2, malgré une fin de match ahurissante, Thierry Meyer redonnant espoir au siens à la 73ème, ce qui eut pour effet de voir les sochaliens lancer leurs ultimes forces dans la bataille, en vain malheureusement pour eux.

Ils s'inclinent donc d'un but en demi-finale de la Coupe de l'UEFA, ce qui en cette période n'était pas un mince exploit!

Mais avec seulement 13 joueurs pros sur pieds pour cette fin de saison il était difficile de faire mieux pour Sochaux, mais leurs enthousiasmes, leurs fougues et ce jeu léché leur ont permis de réaliser exploit sur exploit lors de cette formidable campagne européenne.

La France ne s'y est pas trompée, l'épopée des Lionceaux étant un événement suivi par des millions de personnes !

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Coupe des Champions 1982

 

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Aston Villa FC 1-0 FC Bayern Münich

 

En mai 1982, l'un des noms les plus évocateurs du football anglais était sur les lèvres des fans partout dans le monde : l'Aston Villa FC, champion d'Europe. Son succès était totalement inattendu, puisque arrivant lors de la première participation du club de Birmingham. Il était mérité.

 

Le Liverpool FC avait la faveur des pronostics jusqu'à son écart face au FC CSKA Sofia. Etrillé à Anfield douze mois plus tôt, le club bulgare prenait une revanche sur le tenant du titre. C'était au tour de Villa d'impressionner. L'équipe de Tony Barton s'appuyait sur les buts à l'extérieur pour éliminer le Dynamo Berlin au deuxième tour, puis chassait le FC Dynamo Kiev en quarts de finale après un nul 0-0 en URSS et une victoire 2-0 à domicile.

Le RSC Anderlecht était un autre adversaire coriace pour les demi-finales. Le club belge cherchait à se qualifier pour sa cinquième finale européenne, mais un but de Tony Morley suffisait pour que Villa se qualifie.

 

Rotterdam, enfin, était le dernier obstacle de la bande à Barton, bien qu'une confrontation avec le FC Bayern Münich semblait être le terminus pour le train de Villa.

L'armada bavaroise avait éliminé le CSKA 7-4 grâce à deux buts de Paul Breitner et de Karl-Heinz Rummenigge en demi-finale retour à Munich.

Le moment le plus fort de cette finale n'était pas le remplacement en première période de Jimmy Rimmer, le gardien de but de Villa blessé par le jeune Nigel Spink, mais le but de Peter Withe en seconde période sur un centre de Morley.

 

TABLEAU

 

Seizièmes de finale

 

Aston Villa - Valur Reykjavik (5-0) (2-0)

BFC Dynamo Berlin - FC Zürich (2-0) (1-3)

Austria Vienne - Partizani Tirana (3-1) (0-1)

Dinamo Kiev - Trabzonspor (1-0) (1-1)

Hibernians FC - Etoile Rouge Belgrade (1-2) (1-8)

Ferencváros - Baník Ostrava (3-2) (0-3)

Celtic - Juventus (1-0) (0-2)

Widzew Lódz - Anderlecht (1-4) (1-2)

CSKA Sofia - Real Sociedad (1-0) (0-0)

Progrès Niederkorn - Glentoran (1-1) (0-4)

Start Kristiansand - AZ Alkmaar (1-3) (0-1)

OPS Oulu - Liverpool (0-1) (0-7)

Universitatea Craiova - Olympiakos Pirée (3-0)(0-2)

Copenhague - Athlone Town (1-1) (2-2)

Benfica - Omonia Nicosia (3-0) (1-0)

Östers IF - Bayern Münich (0-1) (0-5)

 

Huitièmes de finale

 

BFC Dynamo Berlin - Aston Villa (1-2) (1-0)

Austria Vienne - Dinamo Kiev (0-1) (1-1)

Baník Ostrava - Etoile Rouge Belgrade (3-1) (0-3)

Anderlecht - Juventus (3-1) (1-1)

CSKA Sofia - Glentoran (2-0) (1-2)

AZ Alkmaar - Liverpool (2-2) (2-3)

Copenhague - Universitatea Craiova (1-0) (1-4)

Benfica - Bayern Münich (0-0) (1-4)

 

Quart de finale

 

Dinamo Kiev - Aston Villa (0-0) (0-2)

Anderlecht - Etoile Rouge Belgrade (2-1) (2-1)

Liverpool - CSKA Sofia (1-0) (0-2)

Universitatea Craiova - Bayern Münich (0-2) (1-1)

 

Demie de finale

 

Aston Villa - Anderlecht (1-0) (0-0)

CSKA Sofia - Bayern Münich (4-3) (0-4)

 

FINALE

 

Aston Villa 1-0 Bayern Munich

 

Buts : 67' Peter Withe (1-0)

 

Aston Villa : Jimmy Rimmer (8' Nigel Spink) ; Kenny Swain, Allan Evans, Ken McNaught, Gary Williams ; Des Bremner, Gordon Cowans, Dennis Mortimer ; Gary Shaw, Peter Withe, Tony Morley

 

Entraîneur : Tony Barton

 

Bayern Munich : Manfred Müller ; Wolfgang Dremmler, Hans Weiner, Klaus Augenthaler, Udo Horsmann ; Reinhold Mathy (52' Günther Güttler), Paul Breitner, Wolfgang Kraus (79' Kurt Niedermayer), Bernd Dürnberger ; Karl-Heinz Rummenigge, Dieter Hoeneß

 

Entraîneur : Pál Csernai

 

VIDEO

 

Résumé Coupe des champions : Partie 1

 

Résumé Coupe des Champions : Partie 2

 

FINALE : Aston Villa 1-0 Bayern Munich

 

PHOTOS

 

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La magie verte n'opère malheureusement plus.

Saint Etienne doit jouer un tour qualificatif avant les seizièmes de finale contre les Est allemands du Dynamo Berlin.

Le match aller dans un chaudron bien refroidit se solde sur un score de parité (1-1)

Le retour à Berlin sera décevant Saint Etienne s'inclinant (2-0) .

Ce sera la dernière fois que l'ASSE joue dans la compétition majeure européenne.

 

FINALE

 

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ASTON VILLA : Champion d'Europe 1982

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Coupe des vainqueurs de Coupes 1982

 

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La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1981-1982 voit le sacre du FC Barcelone, qui bat le Standard de Liège en finale.

C'est la deuxième Coupe des coupes remportée par le FC Barcelone.

 

FC Barcelone - Standard Liège : 2-1

 

L'allemand Udo Lattek dirige le FC Barcelone version 1981-1982 dont la star est le danois Allan Simonsen. Toutefois sur le 11 type on notre la présence de 10 joueurs espagnols dont les attaquants internationaux Quini et Carrasco.

 

Le FC Barcelone débute avec la réception des bulgares du Trakia Plovdiv adversaire largement à leur portée qui succombera (4-1) au Nou Camp.

Au retour les catalans s'inclinent (1-0) laissant leur motivation aux vestiaires sans que la qualification soit mise en péril.

 

En huitièmes de finale le FC Barcelone se déplace en Tchécoslovaquie contre le Dukla Prague. A la surprise générale les espagnols s'inclinent (1-0).

Le Barça corrigera le tir sur sa pelouse en atomisant les tchéques (4-0).

 

Barcelone continue sa tournée des pays de l'Est en quarts de finale avec un déplacement en Allemagne au Lokomotiv Leipzig.

Battus deux fois à l'extérieur le Barça met les bouchée double afin de ne plus connaître pareille désillusion. Bilan une victoire écrasante (3-0) des catalans !

Mais la seconde manche en Espagne sera moins flatteuse Barcelone s'inclinant pitoyablement (2-1) obtenant toutefois la qualification.

 

Les demies finales s'annoncent plus périlleuses avec un voyage à Londres contre les Spurs de Tottenham , choc que les spécialistes définissaient comme la finale avant la lettre

Barcelone obtient un bon match nul (1-1) lui permettant d'entrevoir une nouvelle finale.

Le retour au Camp Nou verra un Barça appliqué solide et sérieux s'imposer (1-0) obtenant son sésame pour la finale qui comble de bonheur se disputera dans son stade.

 

L'adversaire est le Standard de Liège dirigé par le sorcier belge Raymond Goethals. Figurent le gardien international Michel Preud'homme , le rugueux défenseur néerlandais Eric Gerets et l'ancien buteur de l'Ajax Arie Haan.

Le club belge a sorti Floriana , Vasas Budapest , FC Porto et le Dinamo Tbilissi.

Barcelone part grand favori de cette finale disputée devant un public acquis à sa cause. Pourtant Vandersmissen (8e) ouvre la marque pour les belges . Les catalans dominent de la tête et des épaules trouvant leur récompense sur une tête du danois Simonsen durant les arrêts de jeu de la première période (1-1)

En seconde MT Quini (63e) de la tête donne l'avantage aux catalans (2-1) qui garderont le score jusqu'au bout.

 

VIDEOS

 

 

PHOTOS

 

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Bastia hérite des finlandais de Kotka au premier tour. Le déplacement en Finlande se soldera sur un (0-0) de triste facture heureusement le retour à Furiani (5-0) rappellera de bons souvenirs.

 

Les huitièmes de finales seront fatals aux Corses tenus en échec à domicile face aux soviétiques du Dinamo Tbilissi (1-1)

Les géorgiens s'imposent (3-1) au retour continuent leur course qui s'arrêtera en demies finales.

 

FINALE

 

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FC BARCELONE vainqueur de la Coupe des coupes 1982

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marrant quand on y pense certaines coïncidences...

 

82, le Standard de Goethals achète un match pour le titre de champion et arrive en finale européenne

93, le Marseille de Goethals achète un match pour le titre de champion et arrive en finale européenne

 

y a pas de hasard...

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Coupe de l'UEFA 1982

 

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IFK Goetborg - Hambourg SV (1-0)(3-0)

 

Jusqu'en 1982, aucun club suédois n'avait remporté de trophée européen, puis l'IFK Göteborg est arrivé. Dirigée par Sven-Göran Eriksson, l'équipe de Göteborg est allée jusqu'en finale, défiant même le rude hiver scandinave. Bien sûr, Göteborg avait également dû éliminer des adversaires coriaces comme le SK Sturm Graz, le FC Dinamo Bucurest, le Valencia CF et le FC Kaiserslautern. Mais face au Hamburger SV, futur champion d'Allemagne, les Suédois avait peu de chances aux yeux de nombreux observateurs.

 

La mission d'Hambourg

 

Finaliste de la Coupe des clubs champions européens deux ans auparavant, l'équipe d'Ernst Happel semblait être sur la voie du succès après une victoire 5-1 face au FK Radnicki Niš en demifinale retour (tot. 6-3). Mais ce n'était pas le cas. Les Yougoslaves avaient éliminé une bonne équipe du Dundee United FC en quarts de finale. Ils avaient également retrouvé sur leur chemin des équipes comme le FC Utrecht, le FC Girondins de Bordeaux, l'Aberdeen FC et le Neuchâtel Xamax FC, mais c'est Hambourg, avec le vétéran Franz Beckenbauer, qui se qualifiait.

 

Triplé

 

Mais les choses se passaient différemment en finale. Göteborg remportait le match aller 1-0 à l'Ullevi grâce à un but inscrit en fin de match par Tord Holmgren. Puis les assauts d'Hambourg étaient encore plus mis à mal au retour, les Suédois jouant parfaitement bien le contre et s'imposant sur le score de 3-0. Cette année-là, Göteborg réalisait même le triplé (Allsvenskan, Coupe du Suède et Coupe UEFA)

 

VIDEO

 

 

PHOTOS

 

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L'AS Monaco fera un petit tour puis s'en ira . Les écossais de Dundee United se baladent au stade Louis II infligeant un humiliant (5-2) à leur hôte.

L'ASM se reprendra en Ecosse histoire de sauver l'honneur remportant la seconde manche (2-1) mais le mal était déjà fait

 

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Nantes ne sera guère plus brillant concédant un nul à domicile (1-1) face aux belges de Lokeren.

Le match retour en Belgique se soldera sur une défaite (4-2) , vraiment les canaris n'y étaient pas.

 

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32 e de finale : Víkingur Reykjavík (0-4) (0-4) Girondins de Bordeaux

 

C'est le grand retour des Girondins sur la scène européenne

Sous l'impulsion énergique et cohérente d'Aimé Jacquet, la politique de recrutement à grands frais du président Bez commence à porter ses fruits. Les Bordelais sont là pour apprendre mais rêvent, qui sait, d'imiter l'inattendu FC Sochaux qui a atteint les demi-finales de l'UEFA la saison précédente... Le premier tour face aux modestes Islandais du Víkingur Reykjavík n'est qu'une mise en jambes, ponctuée de quatre buts à chaque match.

 

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16e de finale : Girondins de Bordeaux (2-1) (0-2) Hambourg SV

 

Le second tour, lui, est une épreuve autrement plus redoutable : le SV Hambourg, finaliste de la Coupe des Champions deux ans plus tôt et bardé d'une demi-douzaine d'internationaux ouest-allemands, champions d'Europe en titre... mais aussi du légendaire Franz Beckenbauer dont c'est la dernière saison professionnelle. Un malheur n'arrivant jamais seul, les Girondins doivent recevoir en premier. Devant une foule des grands soirs à Lescure, les Marine et Blanc se hissent à la hauteur de leur prestigieux adversaire. Ils ouvrent rapidement la marque par Gemmrich avant de se faire rejoindre sur un penalty de Kaltz consécutif à une faute indiscutable du demi Jean Fernandez.

Soler a beau marquer en seconde mi-temps le but d'une victoire de prestige, les Girondins doivent partir pour Hambourg avec un avantage des plus précaires.

Il n'y aura pas de miracle quinze jours plus tard au Volksparkstadion : en une mi-temps, deux buts du géant Horst Hrubesch scellent une qualification que les Girondins, étouffés par la puissance physique allemande, ne pourront jamais contester. Les hommes de Jacquet auront tout de même démontré de réelles qualités qui laissent augurer de meilleurs lendemains européens

 

FINALE

 

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IFK Goetborg vainqueur de la Coupe UEFA 1982

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Coupe des clubs Champions 1983

 

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Hambourg SV - Juventus FC 1-0

 

Six années de domination anglaise s'achevaient en quart de finale de la Coupe des clubs champions européens 1982/83. La défaite de l'Aston Villa FC ne surprenait personne car il tombait face à la Juventus, qui rassemblait six champions du monde de la FIFA 1982.

 

But de Rossi

 

La Juventus et le Widzew Lódz s'affrontaient ensuite dans une demi-finale marquée par les retrouvailles entre Zbigniew Boniek et son ancien club et par un nouveau but de Paolo Rossi. Les Italiens se qualifiaient (tot. 4-2) mais Rossi, la star des Azzurri, perdait son sens du but en finale. L'entraîneur du Hambuourg SV Ernst Happel obtenait à Athènes une victoire tactique.

 

Magath aux commandes

 

Michel Platini étant muselé par son vis-à-vis, Felix Magath occupait le devant de la scène au milieu de terrain. L'international allemand avait inscrit un but pour Hambourg lors de la victoire en Coupe des vainqueurs de coupe européenne 1977.

Il récidivait d'une frappe imparable pour Dino Zoff. Obligée de courir après le score, la Juventus ne parvenait pas à marquer.

Les hommes d'Happel avaient éliminé auparavant le Dynamo Berlin au premier tour, puis l'Olympiakos Pirée FC, le FC Dynamo Kiev et la Real Sociedad.

Pour couronner le tout, ils conservaient leur premier titre de champion de Bundesliga.

 

TABLEAU

 

Seizièmes de finale

 

BFC Dynamo Berlin - Hambourg SV (1-1) (0-2)

Olympiakos Pirée - Östers IF (2-0) (0-1)

Nëntori Tirana - Linfield Belfast (1-0) (1-2)

Grasshoppers Zürich - Dinamo Kiev (0-1) (0-3)

Dinamo Zagreb - Sporting CP Lisbonne (1-0) (0-3)

AS Monaco - CSKA Sofia (0-0) (0-2)

Celtic - Ajax (2-2) (2-1)

Vikingur Reykjavik - Real Sociedad (0-1) (2-3)

Hibernians FC - Widzew Lódz (1-4) (1-3)

Avenir Beggen - Rapid Vienne (0-5) (0-8)

Omonia Nicosia - HJK Helsinki (2-0) (0-3)

Dundalk - Liverpool (1-4) (0-1)

Aston Villa - Besiktas (3-1) (0-0)

Dinamo Bucurest - Dukla Prague (2-0) (1-2)

Standard Liège - ETO Györ (5-0) (0-3)

Hvidovre IF - Juventus (1-4) (3-3)

 

Huitièmes de finale

 

Hambourg - Olympiakos Pirée (1-0) (4-0)

CSKA Sofia - Sporting CP Lisbonne (2-2) (0-0)

Real Sociedad - Celtic (2-0) (1-2)

Rapid Vienne - Widzew Lódz (2-1) (3-5)

HJK Helsinki - Liverpool (1-0) (0-5)

Dinamo Bucurest - Aston Villa (0-2) (2-4)

Standard Liège - Juventus (1-1) (0-2)

 

Quarts de finale

 

Dinamo Kiev - Hambourg SV (0-3) (2-1)

Sporting CP Lisbonne - Real Sociedad (1-0) (0-2)

Widzew Lódz - Liverpool (2-0) (2-3)

Aston Villa - Juventus (1-2) (1-3)

 

Demies de finale

 

Real Sociedad - Hambourg SV (1-1) (1-2)

Juventus - Widzew Łódź (2-0)(2-2)

 

FINALE

 

Hambourg SV 1-0 Juventus

 

Buts 7' : Magath (1-0)

 

Hambourg SV : Ulrich Stein ; Manfred Kaltz, Holger Hieronymus, Ditmar Jakobs, Bernd Wehmeyer ; Jürgen Groh, Wolfgang Rolff, Felix Magath, Jürgen Milewski ; Lars Bastrup (56' Thomas von Heesen), Horst Hrubesch

 

Entraîneur : Ernst Happel

 

Juventus : Dino Zoff ; Claudio Gentile, Sergio Brio, Gaetano Scirea, Antonio Cabrini ; Massimo Bonini, Marco Tardelli, Roberto Bettega ; Michel Platini, Paolo Rossi (56' Domenico Marocchino), Zbigniew Boniek

 

Entraîneur : Giovanni Trapattoni

 

VIDEOS

 

Résumé Coupe des champions : Partie 1

 

Résimé Coupe des champions : Partie 2

 

FINALE : Hambourg 1-0 Juventus

 

PHOTOS

 

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Un petit tour et puis s'en va pour l'AS Monaco dans une compétition manifestement hors de portée.

Les bulgares du CSKA Sofia viennent réaliser un match nul (0-0) au Stade Louis II puis sans trop forcer battent l'ASM (2-0) au retour en Bulgarie.

 

FINALE

 

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HAMBOURG SV Champion d'Europe 1983

Modifié par PATRICK

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Coupe des vainqueurs de Coupes 1983

 

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C'est l'histoire d'un petit club écossais vivotant dans l'ombre des deux géants de Glasgow les Rangers et le Celtic.

L'aventure de cette équipe d'inconnus composé à 100% d'écossais fait parti des plus belles de l'histoire européenne.

A leur tête un autre écossais qui ne restera pas longtemps inconnu un certain Alex Ferguson.

 

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Aberdeen - FC Sion (7-0)(4-1)

 

Un tour préliminaire leur est proposé façon de montrer à ce club sans grade que se qualifier en coupe d'Europe se mérite.

Les suisses du FC Sion font connaissance avec le Pittodrie Stadium et ses 22 000 fanatiques qui exulteront 7 fois fêtant les buts de leurs diables rouges.

Le retour en Suisse sera à peine moins traumatisant pour les helvétes écrasés de nouveau mais (4-1) cette fois.

 

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Aberdeen - Dinamo Tirana (1-0)(0(0)

 

Aberdeen est invité à participer au premier tour de la compétition .

Les albanais du Dinamo Tirana habitués à la rigueur de leur régime sont moins émus face aux bruyants supporters écossais. Leur organisation sans faille bloque les velléités offensives des écossais contrés malgré un enthousiasme débordant.

Hewitt n'ayant aucun rapport avec le fameux joueur de tennis australien offre une petite mais précieuse victoire (1-0) à Aberdeen.

Le retour à Tirana montre le sens tactique de Ferguson organisant son équipe de façon à ne laisser aucun espace aux albanais totalement impuissants. Le match nul (0-0) suffit aux bonheur des écossais qualifiés pour le tour suivant.

 

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Aberdeen - Lech Poznan (2-0)(1-0)

 

En huitièmes de finale les polonais du Lech Poznan rendent visitent au Pittodrie Stadium.

Les écossais déterminés mais sérieux évitent de prendre trop de risques afin de ne pas encaisser ce but à domicile si handicapant.

Cependant leurs accélérations suffisent à dépasser une défense polonaise peu sereine.

McGhee et Weir trouvent deux fois la faille donnant un avantage assez net (2-0) avant le retour à Poznan.

30 000 polonais viennent encourager leur équipe persuadés d'un possible retournement de situation.

Ils seront vite déçus devant l'incapacité de leur attaque à déboussoler la formation écossaise écoutant les sages conseils d'Alex dont le sens tactique triomphe une nouvelle fois. Mieux les écossais marquent en contre le but de la libération finale gagnant (1-0) une rencontre leur offrant le ticket pour les quarts de finale.

 

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Bayern Munich - Aberdeen (0-0)(2-3)

 

En regardant l'identité de l'adversaire les supporters écossais ont du avaler quelques chopes de bière supplémentaire afin de se redonner du courage , le Bayern de Munich reçoit Aberdeen pour croquer la petite formation des highlands.

Alex Ferguson fidèle à son système propose aux bavarois une formation organisée en diable et accrocheuse . Le Bayern se prend les pieds dans le tapis trop sûr de lui incapable de bousculer de vaillants écossais. Un (0-0) surprenant solde une rencontre dont le vainqueur ne faisait pourtant aucun doute.

Le retour à Aberdeen verra des écossais acharnés mordant et agressifs secouer les colosses allemands peu habitués à telle humiliation.

Simpson, McLeish et Hewitt réalisent l'incroyable exploit de marquer 3 buts au monstre munichois devant rendre les armes malgré une lutte farouche et deux buts insuffisants.

Oui les petits écossais éliminent le grand Bayern (3-2) la gloire est en marche !

 

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Aberdeen - Waterschei (5-1)(0-1)

 

Affiche étrange entre les deux petits poucets des demies finales. Les belges de Waterschei ont éliminé le Paris SG au tour précédent mais ce sera un autre rival qu'ils devront affronter en Ecosse.

Galvanisé par la victoire contre le Bayern , les rouges d'Aberdeen atomisent les belges (5-1) !

Le retour sera vite oublié les belges sauvant l'honneur (1-0) mais Aberdeen est qualifié pour la finale !!

 

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FINALE : Aberdeen 2-1 Real Madrid (ap)

 

La finale a lieu à Goetborg en Suède à Ullevi Stadion où la bande à Alex affronte un nouveau géant le Real Madrid.

 

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Le club espagnol entrainé par Alfredo Di Stefano l'international allemand stielike et une pléiade d'internationaux espagnols à l'instar Santillana , Juanito , Gallego ou Camacho.

Le Real a éliminé Baia Mare , Ujpest , l'Inter Milan et l'Austria de Vienne avant d'atteindre la finale dont ils sont largement favoris.

 

Pourtant à la surprise générale Black (7e) ouvre la marque pour les écossais rattrapés sur un pénalty marqué par Juanito (15e) mettant les deux formations à égalité (1-1)

Ce sera le score à la mi temps et à la fin du temps réglementaire chacun se rendant coups pour coups.

Les prolongations devaient séparer ces formidables écossais courageux et teigneux des espagnols décontenancés par la résistance de l'adversaire.

A la 112 ème minute le fameux John Hewitt avec son numéro 15 crucifie de la tête le gardien espagnol réceptionnant un centre de son ailier.

(2-1) la messe est dite , le grand Real est KO et le petit poucet écossais devient IMMENSE managé par le futur Sir Alex Ferguson qui a débuté son fabuleux parcours ainsi.

 

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VIDEO

 

FINALE : Aberdeen 2-1 Real Madrid (ap)

 

PHOTOS

 

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Le PSG se déplace en Bulgarie pour y affronter le Lokomotiv Sofia.

Les parisiens privés de plusieurs titulaires s'inclinent (1-0)

Au Parc des Princes devant 32 000 spectateurs les Baratelli , Bathenay , Fernadez , Lemoult , Toko , Ardiles infligent un cinglant (5-1) aux bulgares.

C'est la première participation européenne du PSG et sa première qualification.

 

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Au second tour le PSG affronte les gallois de Swansea.

Paris s'impose au Pays de Galles (1-0) à l'aller s'impose au Parc (2-0) se qualifiant pour les quarts de finale

 

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En quarts de finale on croit Paris bien parti pour la qualification , les belges de Waterschei ayant subi la loi parisienne au parc (2-0) avec le fameux duo Dahleb - Susic

Le retour en Belgique sera catastrophique.

Le 16 Mars 1983, le PSG ira s'incliner 3-0, après prolongations au terme d'un match tendu et polémique. C'est une cruelle désillusion pour le club de la capitale, qui termine la rencontre à neuf suite aux expulsions de Lemoult et Boubacar.

 

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FINALE

 

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ABERDEEN vainqueur de la Coupe des Coupes 1983

Modifié par PATRICK

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Coupe de l'UEFA 1983

 

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Anderlecht - Benfica Lisbonne (1-0)(1-1)

 

Quinze ans après sa dernière apparition en finale d'une coupe européenne, le SL Benfica était de retour. Le grand club portugais avait pris son destin en main avec la nomination à l'intersaison de Sven-Göran Eriksson.

Le Suédois venait de remporter la Coupe UEFA aux commandes de l'IFK Göteborg et il fut à deux doigts de réitérer l'exploit avec Benfica. Si le club de Lisbonne se montrait impérial en championnat et en Coupe du Portugal, il n'en allait pas de même sur la scène européenne.

 

Benfica favori

 

Après leurs victoires successives face au Real Betis Balompié, au Sporting Lokeren St-Niklaas Waasland et au FC Zürich, les hommes d'Eriksson se défaisaient de l'AS Roma en quarts de finale, avant de venir à bout du FC Universitatea Craiova en demi-finales grâce aux buts inscrits à l'extérieur.

Avec dans leurs rangs des stars internationales telles que Zoran Filipovic et Glenn Stromberg, ils étaient donnés favoris pour parachever le travail en finale face au RSC Anderlecht. La courte défaite subie au Heysel à Bruxelles, sur un but de l'international danois Kenneth Brylle, n'y changeait rien.

 

La joie de Lozano

 

Pourtant, la victoire n'est pas un mot étranger à Anderlecht: L'équipe de Paul van Himst avait éliminé les rivaux du FC Porto au deuxième tour avant de prendre la mesure du CF Valencia à domicile et à l'extérieur en quart de finale.

Ce n'était donc pas une si grande surprise lorsque Juan Lozano inscrivait à la 38e minute le but égalisateur à Lisbonne, offrant aux mauves et blancs un nul 1-1 et une victoire 2-1 au total des deux rencontres.

Pour les Bruxellois, il s'agissait du troisième trophée en quatre tentatives.

 

VIDEOS

 

 

 

PHOTOS : Finale

 

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Benfica finaliste

 

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ANDERLECHT vainqueur de la Coupe UEFA 1983

 

PARCOURS DES CLUBS FRANCAIS

 

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Sochaux ne gardera pas un bon souvenir de cette saison tombant au premier tour face aux grecs du PAOK Salonique.

Battus (1-0) en Grèce les sochaliens remporteront le match retour à Bonal (1-0) obligeant des prolongations.

Les grecs marqueront le but fatal à l'extérieur même si Sochaux pour l'honneur gagnera tour de même (2-1)

 

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Au premier tour Saint Etienne hérite des hongrois de FC Tatabánya.

Faciles vainqueurs à domicile (4-1) les Verts se contentent d'un nul en Hongrie (0-0) pour se qualifier.

 

Le second tour sera fatal à Saint Etienne éliminé par les tchéques du Bohémians de Prague.

Ne pouvant faire mieux qu'un (0-0) à domicile les verts se feront écrabouiller au retour (4-0) oar des tchéques manifestement supérieurs.

Les Bohémians iront jusqu'en demies finales stoppés par le futur vainqueur Anderlecht.

 

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32e de finale : FC Carl Zeiss Iéna (3-1) (0-5) Girondins de Bordeaux

 

Bien que les Girondins aient confirmé leur retour au premier plan avec une seconde qualification européenne d'affilée, Claude Bez et Aimé Jacquet font la grimace au tirage au sort du premier tour.

Le Carl Zeiss Iéna est en effet un client sérieux, finaliste de la Coupe des Coupes deux saisons plus tôt et représentant d'un football est-allemand qui n'a que rarement réussi aux Français. Au match aller en RDA, les Marine et Blanc ne sont pas à la fête. Iéna, supérieur physiquement, mène 1-0 puis 2-0 avant que Giresse ne réduise la marque d'un lob astucieux et que les Allemands, ressaisis, ne portent le score final à 3-1.

Le but à l'extérieur permet toutefois d'espérer... et le retour à Lescure dépasse toutes les espérances. Dieter Müller, nouveau venu de gros calibre à la pointe de l'attaque bordelaise, plante en treize minutes deux coups de tête victorieux qui qualifient virtuellement les Girondins. Le feu d'artifice continue avec un troisième but de Giresse peu avant la mi-temps, un quatrième et le coup du chapeau pour Müller peu après le repos, et un nouveau lob de Giresse à 11 minutes de la fin pour un 5-0 qui fait sensation.

 

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But de Giresse contre Iéna

 

Bordeaux 5-0 Iena

 

16e de finale : Hajduk Split (4-1) (0-4) Girondins de Bordeaux

 

Le second tour offre aux Girondins un nouveau morceau de choix. Le Hajduk Split n'est pas seulement l'un des meilleurs clubs yougoslaves de l'époque : il a un vieux compte à régler avec les Français depuis une élimination de légende (4-1, 1-5 a.p.) par le Saint-Étienne de la grande époque en 1974-75.

À l'aller à Split, les Bordelais ne s'en tirent pas mieux que les Stéphanois bien qu'ils aient ouvert la marque par Bracci : 4-1, quatre buts seulement parce que le jeune gardien Ruffier a sorti le grand jeu et une demi-douzaine de parades décisives. La domination yougoslave a été telle qu'on se demande par quel bout prendre le match retour... Le public, lui, y croit et remplit le Parc Lescure pour ce qui s'avèrera un nouveau grand moment du football français. Dès la 3ème minute, l'arrière gauche Rohr marque de près au terme d'une action confuse. Les Girondins poussent avec puissance et méthode et asphyxient complètement un Split méconnaissable par rapport au match aller. À la demi-heure de jeu, Giresse est servi à 25 mètres face au but et expédie un missile rasant dans les filets du gardien Simovic. La pression girondine continue après le repos malgré une baisse d'intensité. À la 58ème minute, Thouvenel se retrouve en possession du ballon à 30 mètres du but yougoslave et tente sa chance d'une frappe un peu molle. Simovic est sur la trajectoire mais commet une grosse faute de main et laisse filer entre ses bras le but qualificatif ! Les Marine et Blanc vont-ils refaire le coup des Verts ? Ils feront mieux encore en se passant de prolongation après que Giresse ait porté peu avant la fin la marque à 4-0. Les Yougoslaves n'auront placé aucun tir cadré de toute la rencontre. Le lendemain, Jacques Ferran écrira dans L'Équipe : « S'il avait fallu marquer six buts hier soir, eh bien, on a l'impression que les Girondins l'auraient fait ! »

 

 

8e de finale : Girondins de Bordeaux (1-0) (0-2) (ap) Universitatea Craiova

 

Troisième tour et troisième voyage au-delà du rideau de fer lorsque les mystérieux Roumains de Craiova sortent du chapeau de l'UEFA. Cette fois, il faut recevoir en premier. Les Girondins sont en grande forme ce soir-là et font pleuvoir sur leur adversaire une série d'attaques aussi tranchantes que variées. L'on s'aperçoit pourtant vite que ces Roumains, dont bon nombre sont internationaux, sont loin d'être des faire-valoir, comme le découvrira l'Italie à ses dépens en éliminatoires de l'Euro 84 un an plus tard. Un seul petit but au bout du compte, inscrit par Giresse à la 50ème minute, permet d'envisager le déplacement à Craiova avec quelque confiance. Il en faut, car les Roumains renversent effectivement les rôles au retour. Les Bordelais, en blanc pour l'occasion, subissent encore et toujours sans pouvoir sortir de leur camp et encaissent logiquement un but de Ticleanu (38ème) sur une belle action personnelle. La seconde mi-temps est encore pire, mais les Girondins tiennent sans rompre. Peu avant la fin du temps réglementaire, cependant, une tête roumaine sur un corner donne bien l'impression de pénétrer dans la cage bordelaise... Le ralenti est formel : le ballon est bien rentré mais a frappé un arceau de soutènement des filets avant de ressortir du but. Arbitre et juge de touche ont tous deux cru à une barre transversale et font signe de jouer, à la fureur (justifiée) des Roumains ! La chance envoie ainsi les Girondins en prolongation mais les abandonne là : à la 101ème minute, l'avant-centre roumain Gelogau, parti à la limite du hors-jeu sur une longue balle en profondeur, devance la sortie un peu hasardeuse de Ruffier, impeccable jusque-là, pour inscrire le but d'une élimination bordelaise devenue inévitable. La déception est grande dans la France entière après l'espoir qu'avait fait naître le coup d'éclat de Split.

 

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Coupe des clubs Champions 1984

 

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Liverpool FC - AS Roma : 1-1 (4-2 t.a.b.)

 

Le Liverpool FC est revenu sur les lieux de son premier triomphe en Coupe des clubs champions européens pour remporter son quatrième trophée lors de la saison 1983/84. Le principal artisan de ce succès était l'international gallois Ian Rush. Le joueur n'a pas réussi à marquer contre l'Odense BK au premier tour, mais son instinct d'attaquant a permis aux Reds de remporter trois difficiles rencontres à l'extérieur. Rush a marqué l'unique but de la double confrontation avec l'Athletic Club Bilbao, au match retour à San Mamés. C'est également lui qui a consolidé deux victoires 1-0 à Anfield en marquant respectivement un et deux buts sur le terrain du SL Benfica et du FC Dinamo Bucurest.

 

Défi écossais

 

Les Roumains avaient fait trébucher le Hambourg SV, tenant du titre, au deuxième tour. Mais la détermination de Rush permettait aux Anglais d'accéder à leur quatrième finale en huit ans. Cette finale avait bien failli se jouer entre compatriotes, puisque le Dundee United FC n'était qu'à 90 minutes de la victoire en demi-finale. Le champion d'Ecosse battait l'AS Roma 2-0 à l'aller à Tannadice Park. Il s'inclinait 3-0 face aux hommes de Niels Liedholm à Rome. L'entraîneur vétéran suédois menait une équipe de stars qui comptait notamment les Brésiliens Falcão et Toninho Cerezo, et les Italiens Bruno Conti et Roberto Pruzzo.

 

Kennedy décisif

 

Disputer la finale à domicile à l'Olimpico était à double tranchant. Pruzzo avait certes réussi à égaliser après le but de Phil Neal en début de partie. Mais plus le match avançait, plus les Italiens avaient du mal à gérer la pression de jouer devant leur public. Aussi, lorsque la séance de tirs au but débutait, le gardien de la Roma - et non celui des Reds Bruce Grobbelaar - tremblait le plus.

Conti et Francesco Graziani manquaient leur tir et laissaient Alan Kennedy transformer le sien pour les hommes de Joe Fagan.

Pour la première fois, le titre s'était joué aux tirs au but.

 

TABLEAU

 

Seizième de finale

 

Odense - Liverpool (0-1) (0-5)

Lech Poznan - Athletic Bilbao (2-0) (0-4)

Ajax - Olympiakos Pirée (0-0) (0-2)

Benfica - Linfield Belfast (3-0) (3-2)

Dinamo Minsk - Grasshoppers Zürich (1-0) (2-2)

ETO Györ - Vikingur Reykjavik (2-1) (2-0)

Kuusysi Lahti - Dinamo Bucurest (0-1) (0-3)

Hamrun Spartans - Dundee United (0-3) (0-3)

Athlone Town - Standard Liège (2-3 (2-8)

Fenerbahçe - Bohemians Prague (0-1) (0-4)

Rapid Vienne - FC Nantes (3-0) (1-3)

Dynamo Berlin - Jeunesse d'Esch (4-1) (2-0)

Partizan Belgrade - Viking Stavanger (5-1) (0-0)

CSKA Sofia - Omonia Nicosia (3-0) (1-4)

AS Roma - IFK Göteborg (3-0 )(1-2)

 

Huitième de finale

 

Liverpool - Athletic Bilbao (0-0) (1-0)

Olympiakos - Benfica (1-0) (0-3)

ETO Györ - Dinamo Minsk (3-6) (1-3)

Dinamo Bucurest - Hamburger SV (3-0)) (2-3)

Standard Liège - Dundee United (0-0) (0-4)

Bohemians Prague - Rapid Vienne (2-1)) (0-1)

Dynamo Berlin - Partizan Belgrade (2-0) (0-1)

CSKA Sofia - AS Roma (0-1) (0-1)

 

Quart de finale

 

Liverpool - Benfica (1-0) (4-1)

Dinamo Minsk - Dinamo Bucurest (1-1) (0-1)

Rapid Vienne - Dundee United (2-1) (0-1)

AS Roma - BFC Dynamo Berlin (3-0) (1-2)

 

Demie de finale

 

Liverpool - Dinamo Bucurest (1-0) (2-1)

Dundee United - AS Roma (2-0) (0-3)

 

FINALE

 

Liverpool FC - AS Roma : 1-1 (4-2 t.a.b.)

 

Buts : 13' Neal 1-0 (Liverpool) 42' Pruzzo 1-1 (AS Roma)

 

Liverpool : Bruce Grobbelaar ; Phil Neal, Mark Lawrenson, Alan Hansen, Alan Kennedy ; Craig Johnston (72' Steve Nicol), Sammy Lee, Graeme Souness, Ronnie Whelan ; Kenny Dalglish (94' Michael Robinson), Ian Rush

 

Entraîneur : Joe Fagan

 

AS Rome : Franco Tancredi ; Michele Nappi, Dario Bonetti, Ubaldo Righetti, Sebastiano Nela ; Agostino Di Bartolomei, Falcão, Toninho Cerezo (115' Marco Strukeli) ; Bruno Conti, Roberto Pruzzo (64' Odonacre Chierico), Francesco Graziani

 

Entraîneur : Nils Liedholm

 

VIDEOS

 

Résumé Coupe des Champions : Partie 1

 

Résumé Coupe des Champions : Partie 2

 

Résumé Coupe des Champions : Partie 3

 

 

PHOTOS

 

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Les canaris se font déplumer lors d'un terrible déplacement à Vienne contre le Rapid (3-0) rendant la mission casi impossible pour le retour.

Pourtant le FC Nantes réalisera une superbe prestation s'imposant (3-1) au retour , résultat malheureusement insuffisant pour la qualification.

 

FINALE

 

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LIVERPOOL Champion d'Europe 1984

Modifié par PATRICK

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