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Coupe des vainqueurs de coupes 1980 La 20ème édition de la Coupe des coupes est remportée par le club espagnol du Valence CF, Arsenal en finale. C'est la première Coupe des coupes remportée par Valence. FC Valence - Arsenal : 0-0 (5 tab 4) Valence entrainé par le mythique Alfredo di Stefano compte dans ses rangs le héros argentin Mario Kempes vainqueur de la coupe du monde 1978 , le bombardier allemand Rainer Bonhof ou les internationaux espagnols Tendillo et Solsona. Leurs parcours débute par un déplacement chez les danois de Boldklubben d'où ils reviennent avec un nul (2-2) , le retour à domicile sera une simple formalité exécutée sur un score sans appel de (4-0) Le second tour est bien plus consistant avec la réception des Glasgow Rangers . Les écossais réalisent une excellente prestation tenant les espagnols en échec (1-1). Le retour à Ibrox s'annonçait infernal pour le FC Valence mais il le sera pour les Rangers défaits (1-3). Valence sait aussi voyager ce qui lui sera salutaire pour la suite de la compétition. En quarts de finale le tirage au sort annonce un choc face à l'ogre catalan du FC Barcelone tenant du titre. A la surprise générale Valence s'impose (1-0) au Camp Nou Le retour à Mestalla donnera un match d'anthologie Valence s'imposant finalement (4-3) ! En demie finale Valence se déplace à Nantes face à des canaris en pleine réussite. Les espagnols subissent la loi nantaise perdant (2-1) toutefois ce but marqué à l'extérieur leur laisse tous les espoirs de qualification. Nantes comme les trois précédents hôtes de Mestalla encaissera 4 buts explosant face à Kempes et sa bande impitoyables ce soir là (4-0) Valence atteint la finale qui se jouera au stade du Heysel à Bruxelles. L'adversaire sont les gunners d'Arsenal qui n'ont rien à voir avec le club dirigé par Arsène Wenger connu pour son jeu porté vers l'attaque. A l'époque c'était le fameux boring Arsenal composé uniquement de britanniques au jeu frustre et ultra défensif. Les anglais ont éliminé Fenerbahce , Magdebourg , Goetborg dont nous parlerons beaucoup bientôt et la Juventus en demie grâce à une victoire 1-0 à Turin au match retour. La finale sera soporifique jusqu'à la séance de tirs aux buts , les deux équipes ne pouvant se défaire d'un résultat nul (0-0) Arsenal joue la défense à outrance contenant la fougue maladroite des espagnols. Toutefois la coupe ira rejoindre Valence suite à la loterie gagnée finalement (5-4) A noter que les stars des deux équipes Mario Kempes et Liam Brady ont manqué leur tentative. VIDEO PHOTOS Le FC Nantes de Bertrand Demanes , Rio , Bossis , Michel , Tusseau , Baronchelli , , Trossero , Muller , Rampillon , Amisse , Pécout nous offre une belle épopée comme les années 80-90 en connaîtront tant côté français. Tout débute par un déplacement chez les irlandais de Cliftonville où les Nantais s'imposent (1-0). Le retour à Saupin sera une ballade ponctuée par un festival offensif des canaris vainqueurs (7-0) Au second tour Nantes reçoit les roumains du Steaua Bucarest bien plus coriaces que les amateurs irlandais. Les roumains s'inclinent de justesse (3-2) mais leurs deux buts marqués leur laissent une grande possibilité de qualification. Le déplacement à Bucarest sera magnifiquement géré par les nantais cédant une fois mais marquant deux buts en contre , cette victoire (2-1) montre qu'il faudra compter sur les nantais. L'adversaire des quarts de finale sont les soviétiques du Dynamo Moscou , déplacement au combien périlleux que les jaunes sauront maîtriser à l'instar du précédent. Vainqueur (2-0) le FCN s'accorde une avance suffisante lui permettant d'envisager pour la première fois de son histoire une qualification en demie finale. Est ce de la fébrilité Nantes se fera peur eu retour à Saupin , les soviétiques marqueront trois buts heureusement tempérés par deux réalisations des nantais battus (3-2) mais qualifiés. Au match aller, le 9 avril, Saupin fait le plein et ressemble à une fournaise comme Geoffroy-Guichard. Sauf que sur le terrain, ça tricote chez les Nantais qui se baladent et promènent les Espagnols dans tous les sens. En fait ils ont quand même du mal et ratent pas mal d'occasions par malchance mais Baronchelli ouvre la marque de la tête (27ème). Valence mord la poussière jusqu'à l'heure de jeu. Rampillon touche le poteau mais sur une contre-attaque, Mario Kempès égalise. La guigne pour les Nantais qui repartent à l'assaut et marquent en fin de partie par Baronchelli encore (79ème). 2-1. Maigre avantage avant le déplacement à Mestalla 15 jours plus tard. L'espoir dure à peine 10 minutes. Le temps qu'il faut à Rainer Bonhof pour ouvrir le score. Les Nantais tentent cependant de faire le jeu mais Henri Michel marque. Contre son camp. 0-2 à la pause. Mario Kempès, le bourreau de l'équipe nantaise, réalise un doublé et corse un peu plus l'addition. 0-4. Le FCN échoue aux portes de la finale . FINALE FC Valence vainqueur de la Coupe des coupes 1980
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Coupe des clubs Champions 1980 Nottingham Forest FC - Hambourg SV 1-0 On peut dire que Nottingham Forest, le tenant du titre, a eu de la chance lors du tirage au sort, lorsqu'en 1980 le club a conservé sa couronne européenne. Ses trois premiers adversaires, le Östers IF, le FC Arges-Dacia Pitesti et le Dynamo Berlin, étaient tous issus de la liste B. Nottingham Forest ne rencontrait un adversaire à sa mesure que lors des demi-finales : l'AFC Ajax. Les Néerlandais avaient inscrit 30 buts dans cette compétition, mais ne pouvaient en marquer qu'un pour répliquer à la victoire 2-0 de Forest à City Ground. Liverpool chute Dans le même temps, un duel de favoris opposait le Liverpool FC au FC Dinamo Tbilisi, à l'avantage de ce dernier, éliminé ensuite par le Hamburger SV. Dans un autre choc du premier tour, le FC Porto s'imposait face à l'AC Milan, mettant fin à une invincibilité de 20 ans des Italiens sur leur sol en compétition européenne. Les Portugais tombaient ensuite face au Real Madrid CF, qui s'imposait en quarts de finale devant le Celtic FC. Les Espagnols n'étaient plus qu'à deux matches de leur première finale depuis 14 ans, celle-ci se déroulant dans leur fief de Santiago Bernabéu. Sauvetages de Shilton Mais ils étaient éliminés par Hambourg, dirigé par Branko Zebec, où évoluaient Manni Kaltz, Horst Hrubesch, Felix Magath et Kevin "Mighty Mouse" Keegan. L'équipe allemande revenait après une défaite 2-0 au match aller pour écraser le Real 5-1 au Volksparkstadion. Hambourg faisait alors figure de favori. Pas pour Brian Clough qui, à l'image de son équipe, contrariait les bookmakers. En finale, John Robertson donnait l'avantage aux siens à la 19e minute. Et Peter Shilton arrêtait tout sur son passage. Forest était sacré champion d'Europe pour la deuxième fois. TABLEAU Seizième de finale Liverpool - Dinamo Tbilisi (2-1) (0-3) Nottingham Forest - Östers IF (2-0) (1-1) Partizani Tirana - Celtic (1-0) (1-4 Dundalk - Hibernians FC (2-0) (0-1) Levski Sofia - Real Madrid (0-1) (0-2) Arges Pitesti - AEK Athenes (3-0) (0-2) Start Kristiansand - RC Strasbourg (1-2) (0-4) BFC Dynamo Berlin - Ruch Chorzow (4-1) (0-0) Újpest Dózsa - Dukla Prague (3-2) (0-2) Red Boys Differdange - Omonia Nicosia (2-1) (1-6) HJK Helsinki - Ajax (1-8) (1-8) Valur Reykjavik - Hamburger SV(0-3) (1-2) Hajduk Split - Trabzonspor (1-0) (1-0) Vejle BK - Austria Vienne (3-2) (1-1) FC Porto - AC Milan (0-0) (1-0) Servette Genève - SK Beveren (3-1) (1-1) Huitième de finale Nottingham Forest - Arges Pitesti (2-0) (2-1) Celtic - Dundalk (3-2) (0-0) Dynamo Berlin - Servette FC Genève (2-1) (2-2) Dukla Prague - RC Strasbourg (1-0) (0-2) Hambourg SV - Dinamo Tbilisi (3-1) (3-2) Vejle BK - Hajduk Split (0-3) (2-1) Ajax - Omonia Nicosia (10-0) (0-4) FC Porto - Real Madrid (2-1) (0-1) Quart de finale Nottingham Forest - Dynamo Berlin (0-1) (3-1) Celtic - Real Madrid (2-0) (0-3) Hambourg - Hajduk Split (1-0) (2-3) RC Strasbourg - Ajax (0-0) (0-4) Demie de finale Nottingham Forest - Ajax (2-0) (0-1) Real Madrid - Hambourg SV (2-0) (1-5) FINALE Nottingham Forest - Hambourg SV : 1-0 But : 21' Robertson (1-0) Nottingham Forest : Peter Shilton ; Viv Anderson, Frank Gray (84' Bryan Gunn), Larry Lloyd, Kenny Burns, Frank Clark ; Martin O'Neill, John McGovern, Ian Bowyer, Gary Mills (68' John O'Hare), John Neilson Robertson ; Garry Birtles Entraîneur : Brian Clough Hambourg SV : Rudolf Kargus ; Manfred Kaltz, Peter Nogly, Ivan Buljan, Ditmar Jakobs ; Holger Hieronymus (46' Horst Hrubesch), Felix Magath, Caspar Memering ; Kevin Keegan, Willi Reimann, Jürgen Milewski Entraîneur : Branko Zebec VIDEO Résumé C1 : Partie 1 Résumé C1 Partie 2 PHOTOS Strasbourg se déplace en Norvège pour y affronter Kristiansand . Vainqueurs (2-1) à l'aller les alsaciens n'auront aucun mal à se défaire des norvégiens au retour (4-0) Les huitièmes de finale semblent plus difficile avec un déplacement en Tchécoslovaquie contre le Dukla Prague. Strasbourg s'incline (1-0) mais renverse la tendance au retour à domicile (2-0) après prolongations. L'adversaire en quarts est l'Ajax d'Amsterdam terreur des années 70 Tenus en échec à domicile (0-0) les alsaciens se font étriller (4-0) aux Pays Bas quittant la compétition sans gloire. FINALE Nottingham Forest Champion d'Europe 1980
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Coupe UEFA 1979 Etoile Rouge Belgrade - Borussia Monchengladbach (1-1)(0-1) En 1978/79, le nouveau système de têtes de série portait ses fruits, et on assistait à une finale entre deux grandes équipes européennes : le VfL Borussia Mönchengladbach et le FK Crvena Zvezda. Ces deux équipes s'étaient sorties de quarts de finale dominés par les équipes d'Europe du nord, et s'étaient imposées respectivement face au MSV Duisburg et au Hertha BSC Berlin en demi-finale. Première yougoslave De son côté, Mönchengladbach connaissait le chemin. C'était sa troisième finale en sept ans, et les Allemands éliminaient le SK Sturm Graz, le SL Benfica, le Slask Wroclaw et le Manchester City FC. En revanche, l'Etoile Rouge était la première équipe yougoslave à accéder à la finale de la Coupe UEFA. Une finale bien méritée. Au premier tour, l'Etoile Rouge avait remonté un déficit de 5-2 face au Dynamo Berlin pour s'imposer au bénéfice des buts inscrits à l'extérieur grâce à une victoire 4-1 à Belgrade. Puis, après avoir éliminé le Sporting Gijón, leur tâche a été ardue pour s'imposer deux fois 2-1 face à l'Arsenal FC et au West Bromwich Albion FC. Simonsen délivre les siens Mais leurs espoirs étaient de courte durée et Ivan Jurisic marquait contre son camp à l'heure de jeu de la finale aller au stade de l'Etoile Rouge. Les Yougoslaves avaient ouvert le score grâce à Milos Sestic, mais le but contre son camp de Jurisic était le tournant de cette finale. Devant au bénéfice des buts marqués à l'extérieur, Mönchengladbach s'assurait de remporter une deuxième Coupe UEFA grâce à Allan Simonsen à Düsseldorf. VIDEO FINALE aller : ER Belgrade 1-1 Monchengladbach FINALE retour : Monchengladbach 1-0 ER Belgrade PHOTOS Comme souvent les clubs français ne feront pas long feu à l'instar du FC Nantes vaincu au premier tour par un historique des coupes européennes Benfica. Les portugais s'imposent à Saupin (2-0) à l'aller avant d'assurer un nul à domicile (0-0) les qualifiant pour le tour suivant. Le futur champion de France 1979 sera plus consistant que les canaris éliminés bien tôt. Au premier tour les alsaciens s'inclinent en Suéde à Elfsborg (2-0) mais remettent les pendules à l'heure au retour victorieux (4-1) Le second tour ce sont les écossais d'Hibernian qui rendent visitent à la Meinau s'inclinant nettement (2-0) . Strasbourg résiste au retour en Ecosse perdant seulement (1-0) se qualifiant ainsi pour le troisième tour. Les huitièmes seront fatals au Racing ne pouvant rééditer l'exploit corse de la saison passée. Les allemands de Duisbourg tiennent en échec Strasbourg sur sa pelouse (0-0) et sur leurs terres écrasent (4-0) des alsaciens totalement dépassés par les événements. FINALE Allan Simonsen star du Borussia Monchengladbach vainqueur de la Coupe UEFA 1979
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1979 FC Barcelone - Fortuna Düsseldorf : 4-3 (ap) La 19e édition de la Coupe des coupes est remportée par le FC Barcelone, qui bat le Fortuna Düsseldorf en finale. C'est la première Coupe des coupes remportée par le FC Barcelone. Au premier tour les catalans reçoivent les soviétiques du FC Shakhtar Donetsk vaincus facilement au Camp Nou (3-0) . Le retour sera une formalité pour le FC Barcelone se contentant d'un nul (1-1) le qualifiant largement. Le second tour sera l'occasion d'un choc les opposant aux redoutables belges du RSC Anderlecht tenants du titre et présents lors des trois dernières finales. Le déplacement en Belgique sera catastrophique les espagnols s'inclinant lourdement (3-0). Le retour fut l'occasion d'une remontée fantastique le FC Barcelone s'imposant (3-0) au bout de 90 minutes de folie. La séance de tirs aux buts tourne à l'avantage des blaugranas qui s'ouvrent ainsi une voie royale. En quarts de finale Barcelone se déplace en Angleterre défier Ipswich Town , les anglais toujours redoutables à domicile aidés par leur bouillant public gagnent (2-1) Ce but marqué à l'extérieur sera salvateur pour le Barça vainqueur au retour sur l'étroite marge de (1-0) lui permettant de continuer sa route. En demie finale Barcelone affronte de nouveaux belges ceux de Beveren tombeurs surprise de l'Inter au tour précédent. Barcelone s'impose difficilement (1-0) à domicile à l'aller toutefois le retour sera moins compliqué que prévu les espagnols s'imposant sur marque identique (1-0) L'adversaire en finale sont les allemands du Fortuna Dusseldorf ayant éliminé Craiova , Aberdeen , Servette Genève et le Banik Ostrava. FINALE Pour cette finale qui se joue à Bâle le 16 mai 1979, on y retrouve donc le grand Barca opposé au double-tenant de la Coupe d’Allemagne, la Fortuna de Düsseldorf qui comporte dans ses rangs les très jeunes, mais prometteurs frères Allofs, Klaus et Thomas, attaquants redoutables des années 80. Le Barca débute avec Rexach, Neeskens et Hans Krankl qui a crucifié la Mannschaft a Cordoba lors du Mondial argentin en 1978. La première mi-temps voit deux équipes portées vers l’offensive et une équipe du Rhin qui réplique vite aux buts barcelonais (Sanchez 5e et Asensi 34e) par T. Allofs (8e) et Seel (41e). L’entraineur de la Fortuna, Tippenhauer, a surpris tout le monde en alignant une équipe extrêmement offensive qui évolue dans un 4-3-3 avec les frères Allofs et Wolfgang Seel (qui fait le match de sa vie) en pointe mais qui souffre défensivement. Le gardien Jörg Daniel arrête même un pénalty. La deuxième période ne verra aucune des deux équipes marquer, quoique les occasions des deux côtés soient grandes. Si le Barca entame mieux cette période, la Fortuna met la pression. Une magnifique frappe de Allofs est sauvé d’un arrêt remarquable par Pedro Artola et Daniel sauve les siens à deux reprises. Encouragé par la prestation de ses joueurs, Tippenhauer fait rentrer l’attquant danois Lund à 6 minutes de la fin...la Fortuna veut ce troisième but avant la prolongation qui s’annonce. La Fortuna en 4-2-4 va rater de peu ce but suite à un coup franc de Zimmermann et va craquer dans la prolongation: Rexach d’une frappe déviée et Krankl après une contre-attaque contre une Fortuna qui ne défend plus marquent deux buts. La réduction du score par Seel dans la 114e apportera de l’espoir, mais pas les tirs aux buts. VIDEO PHOTOS Le représentant français est l'AS Nancy Lorraine au sein duquel évolue un espoir appelé Michel Platini. Au premier tour Nancy se déplace au Frem Copenhague subissant un net revers (2-0). Le retour à Picot sera explosif les lorrains s'imposant (4-0). Le second tour sera moins glorieux Nancy s'inclinant en Suisse (2-1) contre le Servette Genève. Le match retour pourtant à leur portée sera cruel le Servette obtenant le nul (2-2) qualificatif. FINALE FC Barcelone vainqueur de la Coupe des Coupes 1979
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Coupe des clubs champions 1979 Nottingham Forest FC - IFK Malmö FK 1-0 Le Real Madrid CF l'avait fait en 1955/56. L'Inter avait réédité l'exploit huit ans plus tard. C'était donc au tour du Nottingham Forest FC de rejoindre le club des équipes ayant remporté la Coupe des clubs champions européens dès leur première participation. Des débuts parfaits Les hommes de Brian Clough démarraient en éliminant le tenant du titre, le Liverpool FC (tot. 2-0), qu'ils avaient également détrôné en Angleterre dès leur accession à la première division anglaise. Forest passait ensuite sept buts à l'AEK Athenes, avant de battre le Grasshopper-Club en quarts de finale. Alors que les Suisses marquaient par Claudio Sulser, artisan de l'élimination du Real Madrid au deuxième tour, Clough pouvait compter sur l'international anglais Peter Shilton, bourreau des Reds. Bowyer décisif En demi-finales, Forest affrontait le FC Cologne , tombeur du Rangers FC, seul quart-finaliste à avoir déjà remporté une compétition européenne. Les Allemands voulaient mettre fin à une série de quatre défaites en demi-finale européenne. Cologne semblait avoir fait le plus dur après un match nul 3-3 au City Ground, c'était sans compter sur la résistance de Forest qui s'imposait 1-0 à Cologne grâce à un but d'Ian Bowyer. La gloire de Francis En finale, Clough se retrouvait face à un autre entraîneur anglais, Bob Houghton, à la tête de l'IFK Malmö FK, qui avait éliminé l'AS Monaco FC, le FC Dynamo Kiev, le TS Wisla Cracovie et le FK Austria Vienne. Les Suédois espéraient garder leur but inviolé pour le 4e fois en 5 matches. Mais ces espoirs étaient anéantis par une tête plongeante de Trevor Francis qui donnait la victoire à Forest à l'Olympiastadion à Munich. TABLEAU Tour qualificatif AS Monaco - Steaua Bucurest (3-0) (0-2) Seizièmes de finale Nottingham Forest - Liverpool (2-0) (0-0) Juventus - Glasgow Rangers (1-0) (0-2) Linfield Belfast - Lillestrøm SK (0-0) (0-1) Real Madrid - Progrès Niederkorn (5-0) (7-0) AEK Athens - FC Porto (6-1) (1-4) Fenerbahçe - PSV Eindhoven (2-1) (1-6) Vllaznia Shkodër - Austria Vienne (2-0) (1-4) Malmö FF - AS Monaco (0-0) (1-0) FC Cologne - IA Akranes (4-1) (1-1) Zbrojovka Brno - Újpest Dózsa (2-2) (2-0) Partizan Belgrade - Dynamo Dresde (2-0) (0-2) 4 tab 5 Grasshoppers Zürich - Valletta FC (8-0) (5-3) Club Brugge - Wisla Cracovie (2-1) (1-3) OB Odense - Lokomotiv Sofia (2-2) (1-2) Haka Valkeakoski - Dinamo Kiev URS (0-1) (1-3) Omonia Nicosia - Bohemians Dublin (2-1) (0-1) Huitièmes de finale AEK Athenes - Nottingham Forest (1-2) (1-5) Glasgow Rangers - PSV Eindhoven (0-0) (3-2) Real Madrid - Grasshoppers Zürich (3-1) (0-2) Dinamo Kiev - Malmö FF (0-0) (0-2) Lokomotiv Sofia - .FC Cologne (0-1) (0-4) Bohemians Dublin - Dynamo Dresde (0-0) (0-6) Austria Vienne - Lillestrøm SK (4-1) (0-0) Zbrojovka Brno - Wisla Cracovie (2-2) (1-1) Quarts de finale Nottingham Forest - Grasshoppers Zürich (4-1) (1-1) FC Cologne - Glasgow Rangers (1-0) (1-1) Wisla Cracovie - Malmö FF (2-1) (1-4) Austria Vienne - Dynamo Dresde (3-1) (0-1) Demies finale Nottingham Forest - FC Cologne (3-3) (1-0) Austria Vienne - Malmö FF (0-0) (0-1) FINALE Nottingham Forest - Malmö FF : 1-0 45' : Francis 1-0 Nottingham Forest : Peter Shilton ; Viv Anderson, Larry Lloyd, Kenny Burns, Frank Clark ; Trevor Francis, John McGovern, Ian Bowyer, John Neilson Robertson ; Tony Woodcock , Garry Birtles Entraîneur : Brian Clough Malmö FF : Jan Möller ; Roland Andersson, Kent Jönsson, Magnus Andersson, Ingemar Erlandsson ; Staffan Tapper (36' Claes Malmberg), Anders Ljungberg, Robert Prytz, Jan Olov Kinnvall ; Tommy Hansson (83' Tommy Andersson), Tore Cervin Entraîneur : Bob Houghton Photos L'AS Monaco doit passer par un tour préliminaire qui l'oppose aux roumains du Steaua Bucarest. Victorieux 3-0 au match aller dans leur stade de Louis II les monégasques cèdent au retour 2-0 en Roumanie mais obtiennent la qualification. En seizièmes Monaco croit tirer le bon lot avec les suédois de Malmoe inconnus à ce stade de la compétition. Le match aller en Suède se solde sur un score de parité 0-0 laissant augurer tous les espoirs pour le retour. Le futur finaliste suédois à la défense de fer qui sera son principal atout le long de la compétition garde ses buts inviolés et réussit à marquer en contre le but de la qualification. (0-1) Finale : N.Forest - Malmoe Finaliste Malmoe Trévor Francis buteur de la finale Nottingham Forest Champion d'Europe 1979 VIDEO Résumé Partie 1 Résumé Partie 2
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Coupe de l'UEFA 1978 SEC Bastia - PSV Eindhoven (0-0)(0-3) Le PSV Eindhoven a souvent suivi la trace de l'AFC Ajax et de Feyenoord et, en 1978, l'équipe du Philips Stadion est devenue le troisième club néerlandais à remporter une coupe européenne. Grands buteurs Tout comme les deux fameux grands clubs des Pays-Bas, le PSV a également fait des emprunts au FC Twente, qui était dauphin en Coupe UEFA au milieu des années 70, puisqu'il a fait venir d'Enschede les jumeaux Van de Kerkhof, Willy et René. Mais le capitaine Willy van der Kuijlen a joué un rôle tout aussi important dans l'équipe de Kees Rijvers. Ses buts et son soutien ont offert au PSV la meilleure attaque de la compétition, avec 29 buts. Le Glenavon FC, le Widzew Lódz, l'Eintracht Braunschweig, le 1. FC Magdeburg et le FC Barcelona sont les équipes qui ont concédé tous ces buts. Rep impose son style Un autre club qui n'a eu aucun mal à se qualifier : le Grasshopper-Club. Cette équipe suisse a marqué sa sixième participation à la compétition en atteignant les demi-finales. A ce stade, elle a eu la malchance de rencontrer le SC Bastia, qui était alors bien inspiré par Johnny Rep, et s'est incliné en raison du nombre de buts à l'extérieur lors d'une rencontre serrée. Ce qui est cependant dommage pour le club corse, c'est que le PSV connaissait très bien l'international néerlandais, dont le rythme avait été dévastateur lors des rencontres face au Sporting Clube de Portugal, au Newcastle United FC et au Torino Calcio lors des premiers tours. Sachant à quoi s'en tenir, le PSV avait décidé de renforcer sa défense lors du match aller de la finale au stade Armand-Cesari-Furiani. L'impasse dans laquelle s'est trouvé la rencontre n'a surpris personne tandis que le PSV s'est fait pardonné avec un beau jeu offensif lors du match retour, couronné de buts inscrit par Willy van de Kerkhof, Gerrie Deijkers et Van der Kuijlen. PSV EINDHOVEN vainqueur de la Coupe UEFA 1978 L'édition 1978 restera à jamais gravée par le parcours aussi inattendu que fabuleux de Bastia parvenu jusqu'en finale. Nous allons revivre cette épopée à travers des résumés , photos et vidéos retraçant l'aventure des Corses. Mais il ne faut pas l'oublier le RC Lens qui atteint les huitièmes de finale avec au passage une retentissante victoire (6-0) contre les italiens de la Lazio Rome. Le RC Lens débute contre les suédois de Malmoe à domicile , percutants les nordistes infligent un (4-1) sans appel. Le retour sera par contre beaucoup plus compliqué le RCL frôlant la catastrophe en s'inclinant (2-0) Au second tour on ne donnait pas cher de la peau des chtis devant se déplacer chez les italiens de la Lazio. Le déplacement se solde sur une défaite (2-0) , handicap semblant insurmontable pour le retour à Bollaert. Quinze jours plus tard, le 2 novembre 1977, le RC Lens se sent investi d'une mission et semble touché par la grâce. Pourtant, le première période est âpre et rugueuse. Les Italiens usent de tous les stratagèmes pour pourrir la rencontre et garder le résultat A l'ultime minute de la première MT catapulte le ballon dans les filets transalpins. (1-0) La Lazio est totalement débordée et prend un deuxième but juste avant l'heure de jeu par Didier Six. Le public s'enflamme mais on en reste là dans le temps réglementaire. 2-0. Prolongations. On repart pour une 1/2 heure. De folie. Pendant laquelle le verrou italien explose , notamment en fin de partie. Bousdira d'abord porte le score à 3-0 à dix minutes du terme de la rencontre. Le RCL est qualifié. Sur le terrain, les Lensois sont survoltés. Didier Six score de nouveau. Triplé. Et de quatre dans le compteur de la Lazio. Là, ça commence à faire désordre pour une équipe qui a été championne d'Italie à peine 3 ans auparavant (1974). Puis c'est carrément la débandade pour elle dans les deux dernières minutes avec un doublé inscrit par le jeune Djebaili. (6-0). Le catenaccio est dépassé ce soir-là par le jeu sans foi ni loi des Lensois. Lens 6-0 Lazio L'aventure se termine en Huitièmes de finale pour Lens qui se démobilise à Magdebourg lors d'un déplacement cauchemardesque (4-0) Lens offrira une belle mais insuffisante victoire à son public (2-0) au retour mais la France n'a d'yeux que pour Bastia en cette saison 1977-1978. BASTIA FINALISTE UEFA 1978 La saison 1977-78 est celle du SEC BASTIA sur le plan européen. Avec une équipe solide les Bastiais torpillent tout sur leur passage. Par ordre chronologique, Sporting Lisbonne, Newcastle, Torino, Carl Zeiss Iena et Grasshoppers Zurich tomberont face à la furia Corse jusqu'à la finale contre le PSV Eindhoven. Hélas, au match aller, temps pluvieux et terrain boueux à Furiani décideront du sort de cet ultime rendez-vous avant la gloire. Le retour ne sera qu'une formalité pour les Bataves face à une formation bastiaise émoussée physiquement. 32èmes de finale : BASTIA - SPORTING LISBONNE (3-2)(2-1) Résumé Vidéo Bastia débute son extraordinaire épopée européenne en recevant dans son petit stade de Furiani les portugais du Sporting et leur redoutable buteur Jordao qui plus tard lors de l'Euro 1984 marquera deux buts en demie finale face à la France avec son équipe du Portugal. Jordao ouvre la marque sur pénalty après 40 minutes de jeu , les bleus sont bien mal embarqués en allant aux vestiaires. Felix redonne l'espoir en égalisant mais Fraguito en contre marque un second but assassin douchant l'enthousiasme des bastiais. Heureusement une confiance inébranlable abrite ce groupe avec un Félix en état de grâce parvenant encore à égaliser à un quart d'heure de la fin. Le sprint final des corses fera craquer les portugais encaissant un 3 ème but de Felix donnant un avantage court mais important avant le déplacement à Lisbonne. BASTIA - SPORTING LISBONNE : 3-2 Buts pour BASTIA : FELIX 52e, 76e et 84e minutes ; pour LISBONNE : JORDAO 40e (pen.) et FRAGUITO 58e. 70 000 spectateurs encouragent les verts et blancs du Sporting qui mettra une terrible pression sur les corses afin de remonter ce petit écart. La MT arrive sur un score de parité 0-0 , Bastia souffre mais tien le coup. A 20 minutes de la fin Fernandes ouvre le score pour les portugais qualifiant son équipe avec un public en transe. On croit les bastiais anéantis mais c'était sans compter sur l'expérience du buteur néerlandais Johnny Rep qui égalise à 4 minutes de la fin. Le Sporting Lisbonne se jette à l'abordage pour de nouveau faire pencher la balance laissant aux corses de nombreux espaces ce dont profitera Felix qui crucifie le portier portugais une seconde fois Bastia se qualifie au finish. SPORTING LISBONNE - BASTIA : 1-2 Buts pour BASTIA: REP 86e, FELIX 88e ; Pour LISBONNE: FERNANDES 72e. 16èmes de finale : BASTIA - NEWCASTLE Résumé Vidéo L'explication avait commencé le 19 Octobre à Furiani, où le premier acte de ce second tour de la coupe de l'UEFA avait également débuté de façon calamiteuse pour Bastia. Ayant à leur tour -ainsi qu'il sied à des Anglais - tiré les premiers, les athlétiques autant qu'opinatres visiteurs firent souvent passer des frissons dans le dos des corses. Ce fut cette fois Claude PAPI qui sauva les meubles. PAPI rayonnant, PAPI au four et au moulin et PAPI finissant par enfoncer la forteresse britannique grâce à deux buts superbes, le dernier - celui de la victoire - à la toute dernière seconde ! Seulement un avantage minime (2-1) pour se présenter le 2 Novembre au Saint-James Park de NEWCASTLE semblait vraiment trop juste. BASTIA - NEWCASTLE : 2-1 Buts pour BASTIA: PAPI 51e et 89e Pour NEWCASTLE: CANNEL 8e. En fait, l'artisan numéro 1 de cette historique victoire (la quatrième d'affilée pour BASTIA) sur le sol anglais fut Johnny REP. Un REP si maitre de son art que la presse britannique du lendemain lui consacra toutes ses manchettes. Non content d'avoir porté la marque à 2-0 en première mi-temps, le sémillant Hollandais avait asséné le coup fatal aux britanniques aussitôt après qu'ils eussent réduit l'écart . Un troisième but merveilleux et tout à fait dans le style de l'ex-fleche blonde de l'AJAX : classe, puissance, opportunisme, vivacité. Sacré attaquant, assurément ! Mais n'était-il pas vrai aussi que dans ce match-piège qui semblait perdu d'avance, le S.E.C.B. avait eu le mérite - annonciateur d'autres prouesses retentissantes - d'avoir osé et résolument pris les choses de bout en bout NEWCASTLE - BASTIA : 1-3 Buts pour BASTIA: de ZERBI 33e, REP 10e et 67e ; Pour NEWCASTLE: GOLLING 36e. 8èmes de finale : BASTIA - TORINO Résumé Vidéo Bastia allait devoir se frotter à Torino au 3èrne tour de l'épreuve. Torino, l'équipe-reine du calcio des années 70 avec sa " cousine-ennemie " la Juventus. Le Toro constellé " d'azzuri " renommés : Graziani, Pulici, Sala, Castellini, Zaccarelli, Pecci. Bastia à l'instar des deux précédentes réceptions encaisse le premier but mais face à une défense aussi redoutable la situation devenait alarmante. Papi égalise (37e) redonnant de l'espoir en égalisant mais ce score de (1-1) à la MT convenait aux italiens. En seconde période Rep double la mise (62e) les bastiais sauront garder ce maigre avantage avant un déplacement hautement périlleux à Turin. BASTIA - TORINO : 2-1 Buts pour BASTIA : PAPI 37e, REP 62e ; Pour TORINO : PULICI 22e. Les pronostics étaient en faveur des italiens pourtant Bastia les déjouera de nouveau. Larios à la surprise générale ouvre la marque mais Graziani égalise laissant la rencontre toujours aussi incertaine. Au retour des vestiaires ce diable de Graziani réalise le double mettant les deux formations à égalité parfaite. Le Toro accentue la pression , se découvre ce dont profite Krimau pour marque le but égalisateur. Les italiens s'énervent cafouillent leur football face à des corses de plus en plus sereins et dangereux. Krimau encore lui (65e) assomme définitivement le Torino , l'exploit énorme va se concrétiser 25 minutes plus tard avec la qualification de Bastia. TORINO - BASTIA : 2-3 Buts pour BASTIA : LARIOS 20e, KRIMAU 51e et 65e ; Pour TORINO :GRAZIANI 23e et 47e. 1/4 de finale : BASTIA - CARL ZEISS IENA Résumé Vidéo 1er Mars à Furiani, voici qu'arrive CARL ZEISS IENA, principal fournisseur (avec Dresde et Magdebourg) de la fameuse sélection nationale couronnée Championne Olympique moins de deux ans auparavant à Montréal. Comme toujours, l’affaire débute à la maison. Mais au contraire des autres fois, le public bastiais encore sous le charme de la folle nuit turinoise va vivre une soirée presque aussi étincelante. Les footballeurs de la D.D.R. sortent, il est vrai d’une longue période d'hibernation et l’immense gardien de l’équipe nationale, n'est pas là. Raison de plus pour les presser, les harceler. C'est ce que font les hommes de Pierre Cahuzac et le résultat sera proprement édifiant. Bastia entame en effet la nouvelle année européenne par un fracassant 7 à 2 ! Buts de LARIOS, PAPI, MARIOT, FELIX (2), CAZES, et FRANCESCHETTI. Tout le monde a participé à la curée. Sept victoires consécutives en Coupe d’Europe et pas n'importe quelles victoires puisque les victimes du S.E.C.B. étaient abonnées à la compétition continentale BASTIA - CARL ZEISS IENA : 7-2 Buts pour BASTIA : LARIOS 4e, PAPI 42e, MARIOT 57e, FELIX 70e et 78e, CAZES 81e,FRANCESCHETTI 87e. Pour IENA : RABB 61e et 73e. Pour le S.E.C.B. que huit mois d'efforts harassants avait forcément rendu moins pimpant, le premier accroc se situa donc le 15 mars quand il retrouva son adversaire est-allemand à l'ombre de la stèle commémorant une célèbre victoire napoléonienne Cette fois, le Teuton, bon soldat comme chacun sait, avait retrouvé tout son potentiel physique et les 1 000 supporters corses qui avaient réussi à franchir le rideau de fer ou le Mur de Berlin de fâcheuse mémoire en furent quittes pour une déception passagère, REP ayant tout manqué, BASTIA perdit par 4 à 2. Mais toujours est-il qu'il s'était qualifié pour les demi-finales et qu'il avait comme d'habitude fait une honorable moisson de buts comptant double sur le terrain adverse. C.Z. IENA - BASTIA : 4-2 Buts pour BASTIA : PAPI 26e, KRIMAU 64e ; Pour IENA : RABB 20e, LINDEMANN 33e, VOGEL 52e, TOPFFER 68e (pen.) 1/2 finale : GRASSHOPPERS ZURICH - BASTIA Résumé Vidéo Bien que de plus en plus émoussés, les Bastiais devaient remettre çà le 29 mars à Zurich, où les avaient suivi quelques 10 000 supporters toujours aussi enthousiastes et voyants. Enfin, l’équipe de Cahuzac jouait d'abord chez l’adversaire Donc, le match à Zurich fut comme pour s'y attendre très ardu en ce sens que les suisses, eux, étaient athlétiquement supérieurs. Ce fut pourtant Krimau , encore lui, qui ouvrit la marque, imité plus tard par Papi, si bien qu'à la mi-temps, ce Bastia dans le droit fil de son beau parcours antérieur avait encore marqué deux buts. Son actif pour cinq expéditions se chiffrait de la sorte à 12, du rarement vu en Europe, où les buts à l’extérieur ont tant d'importance . Les suisses pas arrivés à ce niveau par hasard marquent deux fois portant le score à (2-2) à la MT La seconde période fera pencher la balance pour les Grasshoppers qui ajoutent un 3 ème but . GRASSHOPERS ZURICH - BASTIA : 3-2 Buts pour BASTIA : KRIMAU 18e, PAPI 36e (pen) ; Pour ZURICH : HERMANN 21e, PONTE 30e (pen), MONTONDON 54e. Arrive le si crispant match-retour au stade Armand-CESARI, le 12 avril. Il pleuvait à verse et sous les yeux de 15 000 spectateurs , sous les regards aussi de millions de téléspectateurs, les Grasshopers , ne voulaient rien entendre. Et les minutes passaient, passaient… Et toujours ce 0-0 angoissant. La délivrance tant espérée vint des pieds de Claude PAPI quand on n'y croyait plus (68e). Bastia gagne (1-0) et se qualifie pour la finale. Ce 28ème but bastiais en Coupe d’europe prenait la forme d'un événement historique pour la Corse comme pour le football français tout entier. Le S.E.C.B. et son valeureux capitaine hélas terrassé quelques mois plus tard par un mal foudroyant entrait ainsi dans la légende. Bastia rejoignait Reims et Saint Etienne jusqu’alors les deux uniques finalistes européens dont pouvait s'enorgueillir le foot hexagonal BASTIA - GRASSHOPERS ZURICH 1-0 But pour BASTIA : PAPI 68e. FINALE : BASTIA - PSV EINDHOVEN Résumé Vidéo De la finale elle-même, disputée en deux manches contre le grand favori PSV EINDHOVEN, on ne dira pas grand chose si ce n'est que le S.E.C.B., recevant à nouveau le premier, fut desservi dans un premier temps (le 27 avril) car un véritable déluge s'abattant depuis la veille sur le nord de l’île. On joue quand même - décision aberrante mais l’arbitre yougoslave avait ordre de ne pas différer la rencontre à cause de la proximité du Mundial argentin - et les bastiais eurent en outre la malchance de tomber sur un gardien intraitable, l’énorme Van Beveren qui ne laissa rien passer. Résultat 0-0. Les carottes dès lors sont cuites, d’autant que ce Bastia à bout de souffle n'était plus que l’ombre de ce qu'il avait été . BASTIA - PSV EINDHOVEN 0-0 BASTIA : Pierrick Hiard - André Burkhard, Charles Orlanducci, André Guesdon, Jean-Louis Cazes - Claude Papi, Félix Lacuesta (François Félix 55'), Jean-François Larios - Johnny Rep, Merry Krimau, Yves Mariot. Entraîneur : Pierre Cahuzac. PSV : Jan van Beveren - Adrie van Kraay, Kees Krijgh, Huub Stevens, Ernie Brandts, Jan Poortvliet - Willy van der Kuijlen, Willy van de Kerkhof, Gerrie Deijkers - René van de Kerkhof, Harry Lubse. Entraîneur : Kees Rijvers. Le PSV amorçait alors la trajectoire qui allait le conduire à la conquête de la Coupe des Champions 1987, le match-retour au stade Philips ne fut qu'une formalité pour les VAN DER KUYLEN, BRANDTS, POORTVLIETS, et les célèbres frères jumeaux VAN DE KHERKHOF. 3-0, la victoire hollandaise ne fit pas l’ombre d’un doute. C'était au soir du 9 MAI 1978 Mais ce Bastia que nous n'oublierons pas de sitôt n'en était pas moins monté au firmament de l’europe. Et la Corse n'était plus un petit point perdu sur la carte du vieux Continent. PSV EINDHOVEN - BASTIA : 3-0 PSV : Jan van Beveren - Kees Krijgh, Ernie Brandts, Adrie van Kraay (Nick Deacy 79'), Huub Stevens - Jan Poortvliet, Willy van de Kerkhof, Willy van der Kuijlen - René van de Kerkhof, Gerrie Deijkers, Harry Lubse. Entraîneur : Kees Rijvers. BASTIA : Pierrick Hiard (Marc Weller 75') - Paul Marchioni, Charles Orlanducci, André Guesdon, Jean-Louis Cazes - Félix Lacuesta, Jean-François Larios, Claude Papi - Johnny Rep, Merry Krimau, Yves Mariot (Jean-Marie De Zerbi 58'). Entraîneur : Pierre Cahuzac. Buts pour PSV : VAN DE KERKHOF 24e, DYCKERS 65e, VAN DER KUYLEN 67e.
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1978 Anderlecht - Austria Vienne : 4-0 La 18e édition de la Coupe des coupes est remportée par le RSC Anderlecht, qui bat l'Austria Vienne en finale. C'est la deuxième Coupe des coupes remportée par Anderlecht et c'est la troisième finale consécutive disputée par ce club dans cette compétition. Le représentant français est Saint Etienne cette fois reversé en C2 en raison de son succès en Coupe de France la saison précédente. Le rival du premier tour est Manchester United autant dire un choc grandeur nature. Le match aller à Geoffroy Guichard sera accroché comme toujours face aux formations anglaises . Alors qu'il restait 13 minutes à jouer l'attaquant mancunien Hill ouvre le score , Synagel égalisera deux minutes plus tard mais ce score de (1-1) avant le terrible déplacement en Angleterre n'augurait rien de bon. Les Verts ont perdu de leur magie submergés par d'autres vagues rouges qui finalement viennent à bout à deux reprises (33e) et (65e) d'une formation en fin de parcours. (2-0) Elimination logique de Saint Etienne , le rêve viendra de Corse et non du Forez cette fois comme nous le verrons ultérieurement. Revenons aux Belges d'Anderlecht disputant leur troisième finale consécutive avec à leur tête le sorcier Raymond Goethals. Anderlecht exécute les bulgares du Lokomotiv Sofia au premier tour avant d'affronter le tenant du titre Hambourg au second tour vainqueur en finale lors de leur confrontation dans l'édition précédente. Le RSC de Goethals prend sa revanche s'imposant à Hambourg (2-1) puis résiste à domicile (1-1) se qualifiant pour les quarts de finales. Le tour suivant les belges éliminent le FC Porto surprenants tombeurs de Manchester United. Malgré une défaite au Portugal (1-0) au stade Dragao , le RSC fait un match dantesque à domicile pour s'imposer nettement (3-0) Désormais on ne voit pas qui pourrait empêcher Anderlecht de remporter la Coupe surtout pas les néerlandais de Twente balayés à deux reprises chez eux (0-1) et en Belgique (2-0). En finale disputée au Parc des Princes à Paris Anderlecht joue face aux autrichiens de l'Austria Vienne. Le club viennois s'est qualifié d'extrême justesse contre tous ses adversaires Cardiff , Kosice , Hajduk Split et Dynamo Moscou aux pénaltys. Les Broos , Haan , Vercautern , Rensenbrink , Van Der Elst feront une bouchée des autrichiens en finale s'imposant sur un score sans appel de (4-0) Buts : Rensenbrink (13, 44), Van Binst (45, 82) VIDEO FINALE : Anderlecht 4-0 Austria Vienne RENSENBRINK auteur du doublé en finale ANDERLECHT : Vainqueur de la Coupe des Coupes 1978
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Coupe des clubs Champions 1978 Liverpool FC - Club Brugge KV 1-0 Le Liverpool FC était de retour au meilleur niveau européen en 1977/78 grâce à Kenny Dalglish, qui avait quitté le Celtic FC pour remplacer Kevin Keegan. Le but de la 64e minute de l'international écossais était décisif pour les joueurs des bords de la Mersey aux dépens de l'équipe surprise de la compétition, le Club Brugge KV, au cours d'une finale décevante à Wembley. Le "Mersey beat" Pour se consoler, l'entraîneur de Bruges Ernst Happel pouvait égrener sa liste de blessés, mais son sentiment était que Liverpool aurait gagné quand même. Après tout, les Reds avaient marqué douze buts en trois matches à domicile contre le FC Dynamo Dresden, le SL Benfica et le VfL Borussia Mönchengladbach. L'équipe allemande avait éliminé le FK Crvena Zvezda et le FC Wacker Innsbruck, mais ne résistait pas au retour à Anfield malgré une victoire 2-1 obtenue à Düsseldorf. Ray Kennedy, Jimmy Case et Dalglish inscrivaient les buts au cours d'un match à sens unique. Dès lors, Mönchengladbach avait donné une nouvelle interprétation de terme pop-rock de "Mersey beat", après avoir perdu deux finales européennes et une demi-finale contre les Reds. Dalglish décisif Un destin similaire attendait une équipe brugeoise battue par Liverpool en finale de Coupe UEFA 1976. Cette fois, les Blauw-Zwart consolidaient leur bonne réputation en écartant successivement le KuPS Kuopio, le Panathinaikos FC, le Club Atlético de Madrid et la Juventus. Son fait d'arme, annuler une défaite 1-0 à Turin pour battre la Juventus 2-1 au score cumulé en demi-finales. Cela permettait aux Belges de tout le globe (à part, peut-être, de Bruxelles) de rêver d'une première victoire en Coupe des clubs champions européens - jusqu'à ce que Dalglish plie l'affaire d'un but plein d'élégance. Meilleur buteur : Allan Simonsen (Monchengladbach) 5 buts TABLEAU Seizièmes de Finale FC Bale - Wacker Innsbruck (1-3) (1-0) Celtic - Jeunesse d'Esch (5-0) (6-1) Benfica - Torpedo Moscou (0-0) (0-0) (4 TAB 1) Dynamo Dresde - Halmstads BK (2-0) (1-2) Dukla Prague - FC Nantes (1-1) (0-0) Floriana - Panathinaikos (1-1) (0-4) KuPS Kuopio - Club Brugge (0-4) (2-5) Levski Sofia - Slask Wroclaw (3-0) (2-2) Lillestrøm SK - Ajax (2-0) (0-4) Omonia Nicosia - Juventus (0-3) (0-2) Etoile Rouge Belgrade - Sligo Rovers (3-0) (3-0) Trabzonspor - Copenhage (1-0) (0-2) Vasas Budapest - Borussia Mönchengladbach (0-3) (1-1) Valur Reykjavik - Glentoran (1-0) (0-2) Dinamo Bucurest - Atlético Madrid (2-1) (0-2) Huitièmes de Finale Benfica - Copenhague : (1-0) (1-0) Club Brugge - Panathinaikos (2-0) (0-1) Celtic - Wacker Innsbruck (2-1) (0-3) Glentoran - Juventus (0-1) (0-5) Levski Sofia - Ajax (1-2) (1-2) Liverpool - Dynamo Dresde (5-1) (1-2) FC Nantes - Atlético Madrid (1-1) (1-2) Etoile Rouge Belgrade - Borussia Mönchengladbach (0-3 (1-5 Quarts de Finale Benfica - Liverpool (1-2) (1-4) Ajax - Juventus (1-1) (1-1) (0 TAB 3) Club Brugge - Atlético Madrid Esp (2-0) (2-3) Wacker Innsbruck - Borussia Mönchengladbach (3-1) (0-2) Demies de Finale Borussia Mönchengladbach - Liverpool (2-1) (0-3) Juventus - Club Brugge (1-0) (0-2) FINALE Liverpool 1-0 Club Brugge Buteur : 64' Dalglish : 1-0 LIVERPOOL : Ray Clemence ; Phil Neal, Phil Thompson, Alan Hansen, Emlyn Hughes ; Terry McDermott, Ray Kennedy, Graeme Souness ; Jimmy Case (63' Steve Heighway), David Fairclough, Kenny Dalglish Entraîneur : Bob Paisley FC BRUGES : Birger Jensen ; Fons Bastijns, Eduard Krieger, Georges Leekens, Gino Maes (70' Jos Volders) ; Julien Cools, Dany Decubber, René Vandereycken, Lajos Kü (58' Dirk Sanders) ; Jan Simeon, Jan Sørensen Entraîneur : Ernst Happel PHOTOS Le FC Nantes n'a pas l'aura européenne de Saint Etienne ceci dit les canaris franchissent le premier tour face au Dukla Prague. Un bon résultat nul en Tchécoslovaquie (1-1) leur laissait tous les espoirs de qualification avant la réception à Nantes. Péniblement le FCN préservera ses cages inviolées au retour obtenant un laborieux (0-0) faisant tout leur bonheur. En huitièmes Nantes recevait l'Atletico Madrid , les jaunes ne pouvaient faire mieux qu'un résultat nul (1-1) rendant le déplacement à Madrid compliqué. Les espagnols l'emportent (2-1) résultat suffisant pour continuer leur chemin qui d'ailleurs s'arrêtera au tour suivant face au futur finaliste Bruges. FC Bruges finaliste malheureux FINALE : Liverpool 1-0 FC Bruges LIVERPOOL : Champion d'Europe 1978 VIDEOS Coupe des Champions 1978
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Coupe UEFA 1977 Juventus Turin - Athletic Bilbao (1-0)(1-2) En 1976/77, la troisième fois fut la bonne pour le Juventus FC. Là où le club italien échoua deux fois, en Coupe des villes de foire, il s'imposait face à l'Athletic Club Bilbao en finale de la Coupe UEFA. Les Italiens, et non les Espagnols, décrochaient cette année-là leur premier sacre continental. QPR fait parler la poudre L'équipe dirigée par Giovanni Trapattoni comprenait quelques jeunes talentueux tels que Dino Zoff, Gaetano Scirea, Marco Tardelli et Roberto Bettega. Face au Manchester City FC, au Manchester United FC et au FC Shakhtar Donetsk, ils s'appuyaient sur une invincibilité à domicile pour se qualifier malgré des défaites à l'extérieur. En fait, l'équipe du moment s'appelait Queen's Park Rangers FC. Les Londoniens avaient inscrit 26 buts avant de se faire éliminer en 8es de finale face à l'AEK Athenes aux tirs au but. Les Grecs devaient ensuite courber l'échine face à la Juventus en demi-finale. Le triomphe turinois Bilbao dominait la seconde moitié du tableau, partiellement aidé par la vague de sentiment nationaliste qui prévalait dans le Pays basque. Les visiteurs étaient accueillis chaudement à San Mamés, et le Milan AC devait par exemple s'incliner 4-1 au troisième tour. En quart de finale, le duel opposant les Basques aux Catalans du FC Barcelone fut plus serré et Bilbao se qualifiait 4-3 au total des deux rencontres grâce notamment au doublé de Javier Irureta lors du match nul décroché au Camp Nou. Toutefois, la chance qui leur avait permis d'éliminer le RWD Molenbeek grâce aux buts en déplacement les délaissait au moment où ils en avaient le plus besoin. La Juventus se déplaçait en Espagne pour le match retour avec une marge d'un but, inscrit par Tardelli. Lorsque Bettega doublait cette avance après sept minutes, les Italiens pouvaient alors jouer dans un fauteuil. Les buts d'Irureta et de Carlos Ruiz n'y changeaient rien, la Coupe était italienne cette année-là. L'OGC Nice se fait sortir au premier tour par l'Espanyol Barcelone. Une défaite en Espagne (3-1) au match aller hypothéquait déjà grandement leurs chances de qualification. Le retour au stade du Ray sera du même acabit avec une nouvelle défaite des aiglons niçois (2-1) Sochaux ne fera pas mieux dans ce premier tour confronté aux écossais d'Hibernian. Défaits en Ecosse (1-0) les sochaliens seront incapables de remonter ce retard au match retour soldé sur un triste (0-0) éliminatoire. VIDEOS Athletic Bilbao Finaliste FINALE : Juventus - Bilbao (But à l'extérieur de la Juve - Bettega) FINALE : Juventus - Bilbao (But du 2-1 pour Bilbao - Carlos) FINALE : Juventus - Bilbao (Gentile cadenasse le match pour la Juve) JUVENTUS vainqueur de la Coupe UEFA 1977
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Merci Crashmount J'ai retrouvé une vidéo plus complète du match retour que celle que j'ai postée , l'ambiance est bien rendue Liverpool 3-1 Saint Etienne
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1977 Hambourg - Anderlecht : 2-0 La 17e édition de la Coupe des coupes est remportée par Hambourg, qui bat Anderlecht en finale, le tenant du titre. C'est la première Coupe des coupes remportée par Hambourg. Marseille le représentant français recevait les anglais de Southampton au premier tour. Le déplacement sera catastrophique pour les olympiens écrasés (4-0) en Angleterre Le match retour au Vélodrome sera plus honorable les marseillais s'imposant pour l'honneur (2-1) Hambourg devient la nouvelle place forte du football allemand , lors de cette édition 1977 de la Coupe des coupes ils vont se faire un nom qui comptera pour les prochaines années européennes. Hambourg élimine facilement les islandais de Keflavík au premier tour sorte de mise en bouche avant le repas principal. Au second tour les écossais de Heart of Midlothian prendront 4 buts aller comme retour face à des allemands surpuissants. Le quart de finale face au MTK Budapest sera serré en Hongrie (1-1) puis inégal au retour (4-1). Le tour de chauffe passé le HSV se présente tout frais en finale face à l'Atletico Madrid enfin un adversaire à la taille des colosses germaniques. Le match aller en Espagne sera difficile voir compliqué pour des allemands totalement débordés . Hambourg s'incline lourdement (3-1) à Vicente calderon. Mais le HSV reste toujours aussi redoutable à domicile , l'Atletico en fera les frais explosant à son tour (3-0). Le but marqué à l'extérieur qualifie les allemands pour la première finale de leur histoire européenne. L'adversaire est Anderlecht tenant du titre ayant éliminé Roda , Galatasaray , Southampton et surtout Naples en demies. La finale se dispute à Amsterdam devant 60 000 spectateurs. Anderlecht est dirigé par Raymond Goethals comptant sur l'ancien buteur de l'Ajax Arie Haan ou Rensenbrink , les stars du HSV se nomment Manfred Kaltz , Felix Magath et Caspar Memering. La première MT sera équilibrée les belges ayant même failli ouvrir le score suite à une frappe sur le poteau. Après 12 minutes de jeu en seconde période Volkert transforme un pénalty pour Hambourg qui sera le tournant du match Les belges incapables de se montrer véritablement dangereux seront crucifiés par Félix Magath à deux minutes de la fin. Victoire nette et sans bavure de Hambourg (2-0) qui remporte sa première Coupe. VIDEO FINALE : Hambourg 2-0 Anderlecht Hambourg vainqueur de la Coupe des Coupes 1977
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Coupe des Clubs Champions 1977 Liverpool FC - VfL Borussia Mönchengladbach 3-1 L'Espagne, le Portugal, l'Italie, les Pays-Bas et l'Allemagne ont tous dominé la Coupe des clubs champions européens. C'était au tour du football anglais à partir de 1976/77 avec le Liverpool FC. Comme lors de la finale de Coupe UEFA 1973, le club d'Anfield battait le VfL Borussia Mönchengladbach en finale, grâce à des buts de Terry McDermott, Tommy Smith et Phil Neal. Fierté allemande Mönchengladbach, provisoirement remis en selle par l'égalisation d'Allan Simonsen, a fini par s'incliner devant les joueurs de Bob Paisley. Tout avait été mis en place pourtant pour qu'il succède au FC Bayern München. L'équipe d'Udo Lattek, nouveau porte-drapeau de la Bundesliga, avait éliminé le Bayern au cours d'un quart de finale épique et le FC Dynamo Kiev en demi-finale. C'était sa dernière étape avant de partir pour Rome après avoir auparavant éliminé le FK Austria Vienne, le Torino Calcio et le Club Brugge KV. Keegan brille Liverpool, pour sa part, avait brillé toute la saison, réalisant un doublé Coupe-Championnat. Sa course vers le gros lot, toutefois, ne débuta qu'en quarts de finale. Après des victoires faciles contre le Crusaders FC et le Trabzonspor, les Reds éliminaient le finaliste de l'édition précédente, l'AS Saint-Etienne. La victoire 3-1 de l'aller à Liverpool suffisait face au revers 1-0 en France. Le club anglais balayait ensuite le FC Zürich 6-1 en demi-finale. La finale elle-même permettait à l'influent Kevin Keegan, international anglais, de surclasser Simonsen, footballeur européen de l'année, avant de faire ses adieux. Meilleurs buteurs : Gerd Müller (Bayern Munich) et Franco Cucinotta (Torino) 5 buts TABLEAU Seizièmes de Finale IA Akranes - Trabzonspor (1-3) (2-3) Austria Vienne - Borussia Mönchengladbach (1-0) (0-3) Club Brugge - Steaua Bucurest (2-1) (1-1) CSKA Sofia - AS Saint-Étienne (0-0) (0-1) Dynamo Dresden - Benfica (2-0) (0-0) Dundalk - PSV Eindhoven (1-1) (0-6) Ferencváros - Jeunesse d'Esch (5-1) (6-2) Dinamo Kiev - Partizan Belgrade (3-0) (2-0) Omonia Nicosia - PAOK Thessalonique (0-2) (1-1) Glasgow Rangers - FC Zürich (1-1) (0-1) Stal Mielec - Real Madrid (1-2) (0-1) Viking Stavanger - Baník Ostrava (2-1) (0-2) Torino - Malmö FF (2-1) (1-1) Liverpool - Crusaders Belfast (2-0)(5-0) Køge BK - Bayern München (0-5) (1-2) Sliema Wanderers - TPS Turku (2-1) (0-1) Huitièmes de Finale Dinamo Kiev - PAOK Thessalonique (4-0) (2-0) Ferencváros - Dynamo Dresde (1-0) (0-4) Real Madrid - Club Brugge (0-0) (0-2) AS Saint-Étienne - PSV Eindhoven (1-0) (0-0) Torino - Borussia Mönchengladbach (1-2) (0-0) Trabzonspor - Liverpool (1-0) (0-3) FC Zürich - Turku (2-0) (1-0) Baník Ostrava - Bayern München (2-1) (0-5) Quarts de Finale Bayern München - Dinamo Kiev (1-0) (0-2) Borussia Mönchengladbach - Club Brugge (2-2) (1-0) AS Saint-Étienne - Liverpool (1-0) (1-3) FC Zürich - Dynamo Dresde (2-1) (2-3) Demies de Finale Dinamo Kiev - Borussia Mönchengladbach (1-0) (0-2) FC Zürich - Liverpool (1-3) (0-3) FINALE Liverpool 3-1 Borussia Mönchengladbach Buteurs : 29' McDermott : 1-0 50' Simonsen : 1-1 67' Smith : 2-1 85' Neal : 3-1 LIVERPOOL : Ray Clemence ; Phil Neal, Joey Jones, Tommy Smith, Emlyn Hughes ; Jimmy Case, Ray Kennedy, Ian Callaghan, Terry McDermott ; Kevin Keegan, Steve Heighway Entraîneur : Bob Paisley BORUSSIA MONCHENGLADBACH : Wolfgang Kneib ; Berti Vogts, Hans Klinkhammer, Hans-Jürgen Wittkamp, Winfried Schäfer ; Horst Wohlers (79' Wilfried Hannes), Herbert Wimmer (24' Christian Kulik), Uli Stielike, Rainer Bonhof ; Allan Simonsen, Josef Heynckes Entraîneur : Udo Lattek PHOTOS Saint Etienne finaliste malheureux de la précédente édition affronte le CSKA Sofia au premier tour. Après un nul en Bulgarie (0-0) les Verts éliminent péniblement leur adversaire au retour s'imposant (1-0) suite à un but de Piazza (28e). Au second tour Saint Etienne retrouve le PSV Eindhoven , l'histoire se répétera. Au match aller les Verts s'imposent (1-0) encore grâce à Piazza et tiendront le choc au retour tenant le (0-0) de la qualification. En quarts de finale Saint Etienne affronte les terribles Red de Liverpool heureusement privés de leur sérial buteur Kevin Keegan au match aller. L'ASSE s'impose (1-0) , Bathenay (78e) marquant le but de l'espoir. Le retour 16 Mars 1977 Anflield sera terrible . Keegan marque dès le début de la rencontre rattrapant le retard de son équipe. Les verts résistent atteignant la MT sur ce score. Quand Bathenay (50e) d'une superbe reprise égalise (1-1) on croit la qualification bien engagée Toutefois e but de Kennedy (60e) redonne au Reds l'espoir de retourner la situation. Saint Etienne aura l'occasion d'égaliser seulement l'absence de son roc en défense Piazza sera fatal. A 5 minutes de la fin le remplaçant Fairclough s'enfonce dans l'axe pour crucifier Curkovic . (3-1) les Reds filent vers la gloire tandis que celle des Verts s'arrête pour de bon. VIDEOS Coupe des Champions 1977 : Partie 1 Coupe des Champions 1977 : Partie 2 FINALE : Liverpool 3-1 B.Monchengladbach FINALE : Liverpool 3-1 Monchengladbach LIVERPOOL Champion d'Europe 1977
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Coupe de l'UEFA 1976 Liverpool - FC Bruges (3-2) (1-1) La finale de la Coupe UEFA de 1976 entre le Club Brugge KV et le Liverpool FC portait un double enjeu. Les deux clubs venaient de remporter le titre national et souhaitaient couronner cette saison d'un sacre européen. Liverpool, vainqueur trois années auparavant, avait l'avantage de l'expérience. De son côté, Bruges traversait une période de réussite sans précédent et espérait décrocher son premier titre européen. Les Belges avaient fait plus forte impression. Des géants sur leur route Sous la houlette de l'ancien entraîneur de Feyenoord Ernst Happel, les Blauw-en-Zwart avaient refait leur handicap lors des deux premiers tours pour éliminer l'Olympique Lyonnais et l'Ipswich Town FC, battus 3-0. Les Brugeois s'étaient ensuite appliqués pour battre le duo italien AS Roma et Milan AC avant de venir à bout du Hamburger SV en demi-finale (tot. 2-1). Les Reds aux commandes Liverpool déployait son art après des victoires de routine face au Hibernian FC, à la Real Sociedad, au Slask Wroclaw et au 1. FC Dynamo Dresden. Dans le dernier carré, les Reds prenaient la mesure du FC Barcelona en s'imposant 1-0 au Camp Nou avant de consolider leur avance grâce au nul 1-1 concédé au match retour. Liverpool, bête noire des Brugeois La finale leur offrait toutefois un test autrement plus sérieux alors que Raoul Lambert et Julien Cools donnaient l'avantage aux Brugeois à Anfield. Mais Liverpool revenait en flèche en inscrivant trois buts en dix minutes via Ray Kennedy, Jimmy Case et Kevin Keegan. Ce dernier sauvait les Reds au match retour en égalisant après l'ouverture du score par Lambert, offrant aux Anglais une victoire 4-3 au total des deux rencontres. Ce ne serait pas la dernière fois que Liverpool éliminerait les Brugeois sur la scène européenne. Lyon reçoit les belges du FC Bruges au premier tour . Victoire à domicile au match aller (4-3) malheureusement insuffisante . Le retour sera terrible avec une défaite (3-0) en Belgique. L'OM tout comme les lyonnais sera éliminé au premier tour . Le déplacement à Iena sera fatal les marseillais battus (3-0) n'auront plus beaucoup d'espoirs lors du retour au Vélodrome. Les allemands enfoncent le clou s'imposant (1-0) , rien à dire ils étaient largement supérieurs aux olympiens. VIDEO FINALE aller : Liverpool 3-2 FC Bruges FINALE retour : FC Bruges 1-1 Liverpool FINALE : Liverpool - FC Bruges LIVERPOOL vainqueur de la Coupe UEFA 1976
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1976 Anderlecht - West Ham : 4-2 La 16e édition de la Coupe des coupes est remportée par Anderlecht, qui bat le club londonien de West Ham en finale. Anderlecht débute ainsi une série de trois finales consécutives dans la compétition. Le RC Lens représente la France lors de cette édition 1976. Au premier tour les modestes irlandais de Home Farm feront de la résistance à domicile obtenant le nul (1-1) mais craqueront au retour dans l'antre de Bollaert (6-0) Au second tour les néerlandais de La Haye pourtant novices à ce niveau de compétition s'imposeront. Pourtant Lens s'incline (3-2) aux Pays Bas au match aller laissant beaucoup d'espoirs pour le retour. Les supporters Lensois déchanteront vite glacés par la nette victoire de La Haye (3-1) contre leurs protégés totalement impuissants. Anderlecht le futur vainqueur de la compétition débute son parcours face aux roumains du Rapid Bucarest. Une défaite en Roumanie (1-0) oblige les belges à un net sursaut au retour qui se concrétisera par une victoire (2-0) et une qualification. En Huitièmes le RSC Anderlecht reçoit les yougoslaves du FK Borac Banja Luka , ils gagnent facilement (3-0) se permettant une petite décompression au retour s'inclinant (1-0). En quarts les belges ne tremblent pas beaucoup à l'évocation de leur adversaire les gallois de Wrexham AFC . Pourtant le RSC aura bien du mal à vaincre cette formation inconnue à domicile (1-0) et s'en sortira au retour par un nul laborieux (1-1). Décidément Anderlecht est abonné aux équipes surprises avec cette fois les allemands de l'est du BSG Sachsenring Zwickau en Demie finale tombeurs de la Fiorentina et du Celtic excusez du peu ! Les belges prévenus de la dangerosité de leur rival mettent les choses au point s'imposant (3-0) en Allemagne puis fêtent la qualification pour la finale à domicile offrant à leur supporter une nouvelle victoire (2-0) En finale Anderlecht est opposé aux anglais de West Ham dont le parcours ne fut pas des plus éprouvants sinon une qualification difficile en quarts contre La Haye tombeur de Lens voir Franckfort en demies. Le lieu de la finale décidé à l'avance favorise les belges évoluant à domicile au stade du Heysel à Bruxelles devant plus de 50 000 spectateurs. La finale sera somptueuse offrant une multitudes de rebondissements et de buts. Les anglais ouvrent la marque par Holland avant que Resenbrink n'égalise juste avant la MT. Van Der Elst en seconde période donne l'avantage aux belges puis Robson (Keith pas Bryan) égalise à son tour (2-2) Les 20 dernières minutes seront totalement à l'avantage d'Anderlecht qui s'imposera (4-2) suite à deux réalisations encore de Resenbrink (73e) et Van Der Elst (88e) VIDEO FINALE : Anderlecht 4-2 West Ham FINALE : West Ham 4-2 Anderlecht ANDERLECHT vainqueur de la Coupe des Coupes 1976
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Coupe des clubs Champions 1976 FC Bayern München - AS Saint-Etienne 1-0 La Coupe des clubs champions européens offrait quelques surprises en 1975/76. Au final, toutefois, le FC Bayern München triomphait pour la troisième année consécutive. Le Bayern déroule Dès le premier tour, l'Újpesti donnait le ton en battant le FC Zürich au bénéfice des buts inscrits à l'extérieur : les Hongrois s'imposaient 4-0 à l'aller pour s'incliner 5-1 au retour. Le Real Madrid CF qui flirtait avec l'élimination, au 2e tour. Battus 4-1 sur le terrain du Derby County FC, les Merengues s'imposaient sur le score cumulé de 6-5. Au tour suivant, ils se qualifiaient aux dépens du VfL Borussia Mönchengladbach, après deux nuls 1-1 et 3-3 face au champion d'Allemagne, gagnant le droit d'affronter le Bayern en demi-finale. Les Bavarois impressionnaient en s'imposant 5-1 face au SL Benfica à l'Olympiastadion, grâce à deux buts de Gerd Müller. L'international allemand inscrivait trois buts supplémentaires face au Real, permettant au Bayern de rapporter le nul 1-1 de Santiago Bernabéu avant de battre les Madrilènes 2-0 en Bavière. Les Verts au tapis La seule question en suspens restait de savoir lequel des autres demi-finalistes atteindrait la finale d'Hampden Park à Glasgow. Les qualités mentales des deux équipes ne faisaient aucun doute : l'AS Saint-Etienne et le PSV Eindhoven étaient revenus tous deux après une défaite 2-0 au match aller, contre le FC Dynamo Kyiv pour le premier et face au HNK Hajduk Split pour le PSV. Mais Les Verts possédaient deux joueurs talentueux, Dominique Bathenay et Dominique Rocheteau, et l'emportaient 1-0, devenant la première équipe française à parvenir en finale depuis le Stade de Reims Champagne en 1959. La finale se soldait sur le même score, excepté que l'unique but de la rencontre était inscrit par le spécialiste des coups francs du Bayern, Frantz Roth. Et un dernier baroud d'honneur de Saint-Etienne n'empêchait pas Beckenbauer et les siens de réaliser leur fameux triplé. Meilleur buteur : Jupp Heynckes (Monchengladbach) 6 buts TABLEAU Seizièmes de Finale Benfica - Fenerbahçe (7-0) (0-1) Borussia Mönchengladbach - Wacker Innsbruck (1-1) (6-1) KB Copenhague - AS Saint-Étienne Fra (0-2) (1-3) CSKA Sofia - Juventus (2-1) (0-2) Floriana - Hajduk Split (0-5) (0-3) Jeunesse d'Esch - Bayern München (0-5) (1-3) Linfield Belfast - PSV Eindhoven (1-2) (0-8) Malmö FF - Magdeburg (2-1) (1-2) (1 TAB 2) Olympiakos Pirée - Dinamo Kiev (2-2) (0-1) Glasgow Rangers - Bohemians Dublin (4-1) (1-1) Real Madrid - Dinamo Bucurest (4-1) (0-1) Ruch Chorzow - KuPS Kuopio (5-0) (2-2) Slovan Bratislava - Derby County (1-0) (0-3 Újpest Dózsa - FC Zürich (4-0) (1-5) RWD Molenbeek - Viking Stavanger (3-2) (1-0) Omonia Nicosia - IA Akranes (2-1) (0-4) Huitièmes de Finale Benfica - Újpest FC : (5 – 2) (1 – 3) Borussia Mönchengladbach - Juventus : (2 – 0) (2 - 2) Dynamo Kiev - ÍA Akranes : (3 – 0) (2 – 0) Hajduk Split - RWD Molenbeek : (4 – 0) (3 – 2) Malmö FF - Bayern Munich : (1 – 0) (0 – 2) Ruch Chorzów - PSV Eindhoven : (1 – 3) (0 – 4) AS Saint-Étienne - Glasgow Rangers : (2 – 0) (2 - 1) Quarts de Finale Benfica – Bayern Munich : (0 – 0) (1 – 5) Borussia Mönchengladbach – Real Madrid : (2 – 2) (1 – 1) Dynamo Kiev – AS Saint-Étienne : (2 – 0) (0 – 3) Hajduk Split – PSV Eindhoven : (2 – 0) (0 – 3) Demies de Finale Real Madrid - Bayern Münich (1-1) (0-2) AS Saint-Étienne - PSV Eindhoven (1-0) (0-0) FINALE Bayern Munich 1-0 Saint Etienne Buteur : 57' Roth : 1-0 BAYERN MUNICH : Sepp Maier ; Johnny Hansen, Hans-Georg Schwarzenbeck, Franz Beckenbauer, Udo Horsmann ; Franz Roth, Bernd Dürnberger, Jupp Kapellmann ; Karl-Heinz Rummenigge, Gerd Müller, Ulrich Hoeness Entraîneur : Dettmar Cramer SAINT ETIENNE : Ivan Ćurković ; Pierre Repellini, Oswaldo Piazza, Christian Lopez, Gérard Janvion ; Dominique Bathenay, Jacques Santini, Jean-Michel Larqué ; Patrick Revelli, Hervé Revelli, Christian Sarramagna (83' Dominique Rocheteau) Entraîneur : Robert Herbin PHOTOS Saint Etienne Finaliste 1976 Finale : Bayern Munich 1-0 Saint Etienne Bayern Munich Champion d'Europe 1976 VIDEOS Coupe des Champions 1976 Partie 1 Coupe des Champions 1976 Partie 2 SAINT ETIENNE : Finaliste 1976 16 eme Finale : FC Copenhague – AS Saint-Étienne (0 – 2) (1 – 3) Les Verts jouent leur premier match à Copenhague le 17 Septembre 1975. Ils battent les Danois 2 à 0 grâce à un but de Hervé Revelli et un but de Jean Michel Larqué. Cet avantage pris à l’extérieur leur apporte une confiance supplémentaire pour le match retour au Chaudron. Celui-ci à lieu quelques jours plus tard, le 1 octobre 1975. Rocheteau, Revelli et Larqué marquent un but chacun et permettent à leur équipe de gagner 3 buts à 1, et de se qualifier pour le tour suivant. 1/8 ème Finale : AS Saint-Étienne – Glasgow Rangers : (2 – 0) (2 - 1) Au deuxième tour l’ASSE affronte les Glasgow Rangers, à Geoffroy-Guichard tout d’abord le 22 octobre 1975. Devant près de 30000 spectateurs, les Verts font le boulot en signant une victoire 2 à 0 (but de Revelli et de Bathenay). 15 jours plus tard à Hampden Park les coéquipiers de Dominique Rocheteau signent une nouvelle victoire (2-1) et accèdent ainsi aux quarts de finale de la compétition. Les Verts ont su résister à la terrible pression écossaise durant la première période soldée sur un score de parité (0-0). En seconde MT Saint Etienne se montre de plus en plus dangereux en contre et finalement Rocheteau (63e) puis Hervé Révelli (72e) assomment les Rangers. La réduction du score en fin de rencontre ne changera rien les verts s'imposant (2-1) Quart de Finale : Dynamo Kiev - Saint Etienne (2-0) (0-3) Après les deux premiers tours de cette Coupe des Champions, les huit meilleures équipes d’Europe se retrouvent au stade des Quarts de finale, après une longue trêve Européenne en milieu de saison. St-Etienne joue contre le Dynamo de Kiev. Le match aller a lieu le 3 mars 1976 et voit les Ukrainiens rester maîtres chez eux, ils infligent une défaite 2 à 0 aux Verts. Dominique Bathenay est malheureux car il marque un but contre son camp lors de cette rencontre. Le 17 mars 1976 au cours d’un match légendaire, St-Etienne bat Kiev 3 à 0 après prolongation devant 37 000 spectateurs. Les premières minutes sont haletantes car on les voudrait décisives. Les Soviétiques sont pris à la gorge. La domination stéphanoise est totale, souveraine, beaucoup plus massive et spectaculaire que celle du Dynamo à Simferopol. La tension monte à chaque accélération des Verts. Les soviétiques, froids, calculateurs, n’ont pas le loisir de raisonner. Pas question de pouvoir geler le jeu devant le pressing incessant des diables verts. Larqué expédie un tir-canon. Rudakov ne peut bloquer mais Rejko sauve de justesse devant Hervé Revelli. Après cette flambée initiale, l'ASSE éprouve légitimement le besoin de souffler. Rocheteau (tête), Farison (tir) sont encore dangereux mais ce sont les soviétiques qui terminent le plus fort cette mi-temps par 2 actions de l'inévitable Blokhine, mais Janvion et Curkovic veillent. Les Verts regagnent les vestiaires comme à regret. 0-0 à la mi-temps. A la reprise, Patrick Revelli remplace Sarramagna, blessé à la cheville. Le jeu reprend sur le même mode : calme soviétique, pression stéphanoise. Les minutes passent trop vite. Rocheteau, Larqué provoquent des arrêts-réflexes de Rudakov mais rien ne passe. Les Ukrainiens font circuler le ballon par un redoublement de passes latérales. Voilà même qu’ils tentent quelques incursions offensives. Et le doute commence à s’insinuer. D’autant que Rudakov, l’immense gardien du Dynamo (1,92 m) réussit le sans-faute. On en arrive alors à cette fabuleuse 65éme minute qui restera historique dans les annales du club. Blokhine, en position de contre, a récupéré le ballon sur l'aile droite. Il grille Janvion.Il file balle au pied, élimine Lopez, le dernier défenseur, d’une petite feinte. Le but s’ouvre devant lui, avec le seul Curkovic, qui a toutefois réduit l'angle. Au lieu de tirer au but, ou de passer la balle à Onitchenko qui est seul, lui aussi, sur sa gauche, Bokhine commet le pêché d’orgueil. Il tente de crocheter Lopez, revenu à toutes jambes. L’erreur fatale… Lopez, en effet, lui souffle le ballon. Dans le contre qu’il amorce, il transmet à Piazza, lequel, crinière au vent, lance Patrick Revelli qui, sans contrôle et de l’extérieur du pied réussit, d’une pichenette, à prolonger le ballon vers son frère Hervé. Rejko est lobé. Piazza est là, mais Hervé Revelli est le plus prompt. Déporté sur la gauche, il tire instantanément avec précision. Rudakov resté figé sur sa ligne, est battu. Le stade explose, croule sous l'ovation! Il ne reste que 25 minutes à jouer. L'ASSE trouve alors son second souffle dans un stade en délire. Les soviétiques sentent la panique les gagner. 5 minutes après le but de l'espoir, Hervé Revelli, à la hauteur des 18 mètres, est bousculé par Rejko, bénéficie d’un coup-franc en position idéale. A 20 mètres, dans l’axe du but, Larqué se précipite sur le ballon. Rocheteau lui indique un espace sur la droite, Larqué brosse la balle de l’intérieur et le ballon part, comme téléguidé. Elle s'engouffre avec une précision diabolique au ras du poteau gauche de Rudakov. C'est comme si le tonnerre éclatait dans le stade. Larqué est submergé sous l’étreinte de ses coéquipiers. Tout est à refaire pour les soviétiques. Tout recommence pour l'ASSE. Le dernier quart d'heure de ce match au couteau, Hitchkock lui-même, ne l'aurait pas désavoué. La qualification se trouve sur une lame de rasoir, prête à basculer dans l'un ou l'autre camp mais plus rien ne sera marqué. Il faut donc recourir aux prolongations. A coups de souffrance, de douleur, de sueur, les Verts tiennent tête dans un premier temps aux assauts de soviétiques soudain revigorés. Rocheteau est sur une jambe. Il demande à sortir, Herbin ne l’entend pas. On assiste à la dramatique la plus palpitante de l'année. Puis Piazza tombe à son tour, vaincu par les crampes et les coups. Mais la foule, qui s’abandonne, l’oblige à se relever. Kiev en profite pour lancer quelques flèches mais Curkovic sort le grand jeu notamment sur un tir de Matvienko. Fin de la première prolongation. Et puis, voilà la 112e minute. Santini, sur l’aile droite, réalise un petit chef d'oeuvre technique, évite Konkov, attire deux défenseurs et glisse le ballon entre eux à Patrick Revelli. Le parcours de l'indomptable Patrick est extraordinaire de détermination. Il élimine d'un dribble long Trochkine, à quelques centimètres de la ligne de but. La balle paraît même sortir. Il redresse le ballon dans un effort désespéré et centre en retrait. Son frère Hervé, s'est précipité, attirant à lui 2 défenseurs. Rocheteau est là, seul au point de pénalty, et reprend instantanément de l'intérieur du pied droit. Le ballon file. Les filets tremblent. La folie dans les tribunes, les coeurs qui chavirent. Il reste 8 minutes à jouer, angoissantes, éprouvantes. Les Soviétiques plus fatigués qu'on pouvait le penser, se montrent incapables de coordonner leurs actions. D'autant que l'arbitre italien oublie de siffler un pénalty pour fauchage d'Onitchenko par Bathenay à la 102 ème et prive les Ukrainiens d'une seconde chance de but. On ne sait quel miracle d'énergie permettra aux Stéphanois d'éloigner le ballon, chaque fois et toujours, jusqu'à ce que M. Gonella délivre les supporters. S'ensuivit alors, une inoubliable ovation qui ne s'arrêta que 8 minutes après. Ce succès gigantesque, ce triomphe inimaginable d'une équipe qui a su conjuguer ses forces jusqu'à l'épuisement total, sensibilise l'hexagone tout entier. Le lendemain, dans l'envoi du volumineux courrier que l'exploit suscite, un télégramme témoigne de l'audience de l'événement : '' Bravo Saint-Etienne ''. Il est signé du Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing. Demie Finale : Saint Etienne - PSV Eindhoven (1-0) (0-0) Après leur magnifique victoire en quart de finale, les Verts se retrouvent dans le dernier carré de la compétition. Le 31 mars 1976, St-Etienne bat Eindhoven 1 à 0 au stade Geoffroy Guichard grâce à un but de Jean-Michel Larqué sur coup franc. Ce sera le seul but de la double confrontation entre les deux clubs, car le match retour du 14 avril 1976 voit les deux équipes se neutraliser 0 à 0, après une belle résistance de la défense Stéphanoise face aux attaques Néerlandaises. St-Etienne se qualifie pour la finale de cette Coupe des Champions, tout comme le Bayern de Munich, victorieux du Real Madrid 3 buts à 1 après le match aller et le match retour. FINALE : Bayern Munich 1-0 Saint Etienne Les deux formations débutaient donc la rencontre dirigée par Monsieur Palotai, devant 54.000 spectateurs...et des cages de buts en forme carrée. Les Verts se montraient rapidement les plus dangereux avec un tir de Jacques Santini, mais qui était trop croisé. Quelques minutes plus tard, Dominique Bathenay déboulait dans le camp bavarois, déclenchait un tir violent du pied gauche, qui rebondissait sur la transversale de Maier. Hervé Revelli ne reprenait que trop mollement le ballon de la tête. Sur une nouvelle action de Bathenay, le décalage était fait côté gauche pour Sarramagna, qui centrait vers Santini, qui trouvait lui aussi la transversale. En seconde période, les Verts, poussés par 25.000 supporters venus de France, continuaient leur pressing. Le centre de Patrick Revelli côté droit trouvait le crâne de son frère, qui ne pouvait attraper le cadre. A l'approche de l'heure de jeu, Gerd Muller, au duel avec Osvaldo Piazza résistait, puis s'écroulait. L'arbitre hongrois décidait d'accorder un coup franc aux bavarois, à 25 mètres. Beckenbauer décalait pour Roth, qui frappait puissamment à raz de terre, et trompait Curkovic, pour l'ouverture du score (1-0,57e). Saint-Etienne tentait de revenir au score, mais restait muet. Robert Herbin décidait alors de faire entrer l'Ange Vert, Dominique Rocheteau à la place de Sarramagna. Le jeune prodige se mettait rapidement en évidence, en dribblant 2 Allemands. Il continuait sa course, transmettait à gauche pour Patrick Revelli, qui écrasait trop son tir. Les Verts s'inclinaient donc sur ce score cruel (1-0). Malgré la déception de tout le pays, qui attendait un premier sacre européen, le retour dans l'Hexagone fut triomphal. Le lendemain, sur les Champs Elysées, les joueurs défilaient comme des héros, applaudis par des supporters remplis de joie, qui les considéraient comme les vrais vainqueurs. VIDEOS FINALE : Bayern Munich 1-0 Saint Etienne (1 MT) FINALE : Bayern Munich 1-0 Saint Etienne (2 MT)
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Coupe de l'UEFA 1975 Borussia Mönchengladbach - FC Twente (0-0) (5-1) La Coupe UEFA 1974/75 a suivi l'exemple de la Coupe du Monde de la FIFA qui la précédait : les Pays-Bas et l'Allemagne de l'Ouest s'y affrontaient et cette dernière triomphait. Cette fois, la RFA était représentée par le VfL Borussia Mönchengladbach, pour sa dernière saison sous les ordres de Hennes Weisweiler. L'entraîneur avait développé une tradition de beau jeu avec les ressources limitées du Bökelbergstadion. Et après avoir été mis en ballottage défavorable au match aller du premier tour face au FC Wacker Innsbruck, les Allemands ont ensuite enchaîné les victoires. Mönchengladbach ne perd pas de temps Leur parcours fut limpide : 8 succès et 23 buts inscrits lors de leur 8 matches suivants, contre l'Olympique Lyonnais, le Real Zaragoza, le FC Baník Ostrava et le FC Köln, jusqu'en finale. Mönchengladbach y rencontrait le FC Twente, qu'il avait battu en demi-finale 1973. De son côté, le club néerlandais avait éliminé l'Ipswich Town FC, le RWD Molenbeek et le FC Príbram pour fournir deux représentants de l'Eredivisie en quarts de finale. Mais si le FC Amsterdam était sorti par Cologne, Twente s'imposait face au FK Velež, avant d'obtenir un succès retentissant contre la Juventus dans le dernier carré, à domicile comme à l'extérieur. Un héros nommé Heynckes Twente voyait ses espoirs grandir avec le match nul 0-0 enregistré au Rheinstadion, à Düsseldorf, théâtre des exploits européens de Mönchengladbach. Mais au retour, c'est l'expérience du champion de RFA qui s'imposait. Allan Simonsen inscrivait un doublé et Jupp Heynckes réalisait le coup du chapeau pour permettre à son équipe de triompher 5-1 et à Weisweiler de finir sur une bonne note avant de partir pour Barcelone. Au premier tour Lyon dispose facilement des luxembourgeois de Differdange (7-0)(4-1). Malheureusement l'adversaire du second tour sera le terrible Borussia Mönchengladbach. Pourtant l'OL réalise une excellente prestation en Allemagne ne s'inclinant que sur la plus petite des marges (1-0) Le retour à Gerland sera catastrophique pour Lyon écrasé (5-2). Le FC Nantes affrontait le Legia Varsovie au premier tour. Le match aller à Marcel Saupin se soldait sur un match nul (2-2) peu flatteur pour les canaris. Le retour en Pologne sera plus fertile pour les nantais vainqueurs (1-0) et donc qualifiés pour les seizièmes de finale. L'aventure nantaise s'arrêtera au second tour face aux tchéques du Banik Ostrava. Nantes gagne à domicile (1-0) maigre avantage malheureusement insuffisant. Le Banik remonte son retard au bout de 90 minutes et marque le but qualificatif au cours des prolongations (2-0). Les exploits de Saint Etienne dans la plus prestigieuses des Coupes fera vite oublier ces éliminations comme souvent précoces chez les équipes françaises. FINALE : Borussia Mönchengladbach - FC Twente (0-0) (5-1) Pas de Vidéo disponible. Borussia Mönchengladbach vainqueur de la Coupe UEFA 1975
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merci pour les précisions
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1975 Dynamo Kiev 3-0 Ferencvaros La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1974-1975 voit le sacre du Dynamo Kiev qui bat le club hongrois du Ferencvaros TC en finale au Parc Saint-Jacques de Bâle. C'est le premier succès en Coupe d'Europe pour un club d'Union soviétique. C'est l'attaquant du PSV Eindhoven Willy van der Kuylen, avec 8 réalisations, qui termine meilleur buteur de l'épreuve. AS Monaco le représentant français s'incline au premier tour face aux allemands de Franckurt. Défaite en Allemagne (3-0) et nul eu retour à domicile (2-2) Les soviétiques du Dynamo Kiev ont survolé la compétition du début à la fin sans jamais connaître de frayeur. Le parcours débute par deux victoires (1-0)(1-0) contre le CSKA Sofia. Au second tour les allemands de Franckfort semblait un adversaire à leur niveau pourtant ils s'inclinent à domicile (2-3) puis à Kiev (2-1) En quarts les turcs de Bursaspor font connaissance avec la bande à Valeri Lobanovski impitoyable venant s'imposer (1-0) en Turquie avant de disposer facilement de leur adversaire au retour (2-0) Le demie finale contre le PSV Eindhoven était une finale avant la lettre vite réglée au match aller à Kiev le dynamo s'imposant facilement (3-0). Au match retour un petit relâchement des ukrainiens sans conséquence aboutit à une défaite (2-1) n'empêchant pas Kiev de se qualifier pour la finale. L'adversaire en finale est Ferencvaros club hongrois faisant étonnement penser au précédent vainqueur Magdebourg tout aussi inconnu. Les hongrois ont éliminé Cardiff , Liverpool à la surprise générale au second tour (1-1) à Anfield puis (0-0) à domicile , Malmoe puis l'Etoile Rouge de Belgrade en demies. La finale sera à sens unique le Dynamo Kiev supérieur techniquement domine les hongrois avec une facilité déconcertante. Onishchenko (18e et 39e) réalise le doublé son équipe menant 2-0 à la MT. En seconde période la star Oleg Blokhine (67e) enfonce le clou donnant une victoire nette et sans bavure à Kiev (3-0) VIDEO FINALE : Dynamo Kiev 3-0 Ferencvaros Oleg Blokhine : Ballon d'Or 1975
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Coupe d'Europe des clubs champions 1975 FC Bayern München - Leeds United AFC 2-0 Le FC Bayern München est devenu le cinquième club à conserver sa Coupe des clubs champions européens, en 1974/75. Sa victoire 2-0 en finale face au Leeds United AFC aura été disputée, sur le terrain comme en dehors. En fin de rencontre, le Bayern marquait par l'intermédiaire de Franz Roth et Gerd Müller, mais seulement après un but refusé à Peter Lorimer et deux penalties non sifflés pour les Anglais. Donc lorsque les hommes de Dettmar Cramer fêtaient cette victoire, qui sauvait une saison sinon décevante, terminant à la 10e place de la première division allemande, les supporteurs de Leeds arrachaient leurs sièges au Parc des Princes. Barcelone battu En fait, le Bayern a attendu les demi-finales pour afficher son meilleur niveau, après avoir difficilement éliminé le FC Magdeburg et le FC Ararat Yerevan. En demi-finale, il affrontait l'AS Saint-Etienne, vainqueur du HNK Hajduk après avoir été mené 4-1. Auteur d'un nul 0-0 en France, le Bayern s'imposait 2-0 à l'Olympiastadion. Leeds, de son côté, avait rapidement disposé du FC Zürich et de l'Újpesti TE avant de battre en demi-finale le FC Barcelone de Cruyff, Neeskens et compagnie. La colère de Leeds Grâce à leur victoire sur un score cumulé de 3-2, les joueurs de Don Revie imitaient les résultats du club catalan, en atteignant la finale des trois compétitions de clubs de l'UEFA. Les Anglais ont cependant conservé une mauvaise habitude : celle de s'incliner lors du match capital. Et si la saison du Bayern s'achevait sur une note glorieuse, celle de Leeds se terminait sur une suspension de trois ans des compétitions européennes pour les violences commises par ses supporteurs. Meilleurs buteurs : Gerd Müller (Bayern Munich) et Eduard Markarov (Erevan) 5 buts TABLEAU Seizièmes de Finale Leeds United - FC Zürich (4-1) (1-2) Celtic - Olympiakos Pirée (1-1) (0-2) Universitatea Craiova - Åtvidabergs FF (2-1) (1-3) Valletta FC - HJK Helsinki (1-0) (1-4) Levski Sofia - Újpest Dózsa (0-3) (1-4) Jeunesse d'Esch - Fenerbahçe (2-3) (0-2) Viking Stavanger - Ararat Yerevan (0-2) (2-4) Hvidovre IF - Ruch Chorzow (0-0) (1-2) Slovan Bratislava - Anderlecht (4-2) (1-3) Feyenoord - Coleraine (7-0) (4-1) AS Saint-Étienne - Sporting CP Lisbonne (2-0) (1-1) SK Vöest Linz - FC Barcelone (0-0) (0-5) Hajduk Split - Keflavik (7-1) (2-0) Huitièmes de Finale Újpest Dózsa - Leeds United (1-2) (0-3) Bayern München - FC Magdeburg (3-2) (2-1) Hajduk Split - AS Saint-Étienne (4-1) (1-5) Feyenoord - FC Barcelone (0-0) (0-3) Cork Celtic - Ararat Yerevan (1-2) (0-5) Ruch Chorzow - Fenerbahçe (2-1) (2-0) HJK Helsinki - Åtvidabergs FF (0-3) (0-1) Anderlecht - Olympiakos Pirée (5-1) (0-3) Quarts de Finale Bayern München - Ararat Yerevan (2-0) (0-1) Leeds United - Anderlecht (3-0) (1-0) Ruch Chorzow - AS Saint-Étienne (3-2) (0-2) FC Barcelona - Åtvidabergs FF (2-0) (3-0) Demies de Finale AS Saint-Étienne - Bayern München (0-0) (0-2) Leeds United - FC Barcelona (2-1) (1-1) FINALE Bayern Munich 2-0 Leeds United Buteurs : 71' Roth : 1-0 81' G. Müller : 2-0 BAYERN MUNICH Sepp Maier ; Franz Beckenbauer, Hans-Georg Schwarzenbeck, Bernd Dürnberger, Björn Andersson (4' Sepp Weiss) ; Rainer Zobel, Franz Roth, Jupp Kapellmann ; Ulrich Hoeness (42' Klaus Wunder), Gerd Müller, Conny Torstensson Entraîneur : Dettmar Cramer LEEDS UNITED David Stewart ; Paul Reaney, Frank Gray, Paul Madeley, Norman Hunter ; Billy Bremner, Johnny Giles, Terry Yorath (80' Eddie Gray) ; Peter Lorimer, Allan Clarke, Joe Jordan Entraîneur : Jimmy Armfield PHOTOS Leeds United finaliste 1975 Finale : Bayern Munich 2-0 Leeds United Bayern Munich Champion d'Europe 1975 VIDEO DF Leeds 2-1 FC Barcelone FINALE : Bayern Munich 2-0 Leeds United SAINT ETIENNE DEMI FINALISTE Après un doublé Coupe championnat la saison précédente, la saison 74-75 marquera le début de l’épopée verte. Fort d’un effectif riche en qualité , les verts se renforcent utilement avec Esad Dugalic élève de Curkovic qui arrive. Yves Triantafilos revient de son voyage en Grèce et le jeune Jean-François Larios est repéré. Seizième de Finale : AS Saint-Etienne - Sporting CP Lisbonne (2-0) (1-1) Les prémices de l’épopée européenne des verts commencent en cette saison. Au premier tour, les verts se débarrassant du Sporting Lisbonne. Vainqueur 2-0 à l’aller, ils résistent bien au retour et glanent un nul 1-1 synonyme de qualification. Les "Verts" évolueront paradoxalement en rouge lors de leur déplacement à Lisbonne l'adversaire du Sporting ayant les mêmes couleurs. Huitième de Finale : Hajduk Split - AS Saint-Étienne (4-1) (1-5) AP Saint Etienne 5-1 Split : 104e Triantafilos tire le coup franc libérateur ! Quand ils ont quitté le stade de Split et qu'ils se sont retrouvés dans l'autocar les esprits étaient complétement anéantis par cette humiliation. Robert Herbin va remobiliser les énergies pour réaliser un des plus grands exploits européens du football français. Piazza montre l'exemple. C'est un pressing de tous les instants. Les Yougoslaves ont le dos au mur. Ils finissent par perdre la tête. C'est vraiment ce soir, la naissance d'un double phénomène : une équipe pour un public, un public pour une équipe. Il faut pourtant attendre la 36è minute pour voir Larqué envoyer férocement le ballon sous la barre de Meskovic. Larqué exulte comme un cadet. Le visage déformé, le poing levé, il traverse la moitié du terrain en hurlant sa joie. Mais l'égalisation de Jovanic (60è) remet tout en question. Il ne reste plus qu'une demi-heure à jouer. Bathenay ne perd pas une seconde. Sur la balle d'engagement, il trompe Meskovic de la tête, Sainté, qui vient d'échapper au KO, a placé un "contre" foudroyant. Split, qui tenait sa qualification, a le genou à terre. Et bientôt, c'est Synaeghel qu'on retrouve au tapis, mais pour la bonne cause. L'Ecossais Pattison, , désigne les yeux fermés le point de pénalty. C'est un cadeau, sur lequel Bereta se précipite : 3 - 1. A un quart d'heure de la fin, Herbin remplace Repellini par Triantafilos. 82è minute : Patrick Revelli alerte sur la gauche son frère Hervé qui laisse filer pour Triantafilos, le joker. Celui-ci catapulte le ballon dans le but des Yougoslaves. Les deux équipes sont à égalité sur l'ensemble des deux matches. La prolongation tombe comme un supplément d'émotions fortes. Et c'est, dans ces deux mi-temps d'un quart d'heure, l'ultime ruée qui fait tout basculer. Enfin, le but qui va faire entrer l'ASSE dans la légende de la Coupe d'Europe. 104è minute : un coup franc, une petite passe de Bereta, une reprise lourde de Triantafilos et c'est la qualification ! Quart de Finale : Ruch Chorzow - AS Saint-Étienne (3-2) (0-2) Saint Etienne 2-0 R.Chorzow Saint Etienne se déplaçait en Pologne pour y affronter Ruch Chorzow en espérant ne pas revivre le cauchemar yougoslave de Split. Pourtant les Verts feront une première MT catastrophique encaissant deux buts au bout de 35 minutes de jeu. Pire au retour des vestiaires Bula pour Chorzow marque le troisième but. Mené 3-0 l'ASSE aura une extraordinaire réaction d'orgueil . Tout d'abord JM Larqué (64e) réduit la marque et le sauveur Triantafilos rajoute un second but (84e) redonnant au verts pourtant vaincus (3-2) des espoirs de qualification pour le match retour. Sous la neige le Mercredi 19 Mars l'ASSE écrit une nouvelle page de son histoire. Janvion (3e) ouvre la marque qualifiant ainsi son équipe rendant le chaudron de Guichard encore plus incandescent. La rencontre sera tendue une égalisation polonaise signifiant l'élimination des Verts. Un pénalty logique accordé à 6 minutes de la fin du match transformé par Hervé Revelli offre à l'ASSE sa première qualification en demie finale. Demie Finale : Saint Etienne - Bayern Munich (0-0) (0-2) Saint Etienne reçoit l'ogre bavarois devant 35 000 spectateurs euphoriques. Les Verts seront impuissants à faire sauter le verrou allemand machine rodée aux joutes européennes autour de son leader Beckenbauer. Le match se soldera sur un (0-0) inquiétant quand on connait les difficultés des Verts en déplacement. Le mercredi 23 avril il n'y aura pas de miracle pour Sain Etienne. Au bout de 2 minutes Beckenbauer grille la défense verte pour marquer un but imparable. L'ASSE tentera d'égaliser pour obtenir la qualification seulement le froid réalisme allemand gagnera. Dumberger (67e) marque le (2-0) victorieux , le Bayern file vers la finale et les Verts entrent dans la légende.
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Coupe de l'UEFA 1974 Tottenham - Feyenoord Rotterdam (2-2)(0-2) Feyenoord, premier maître néerlandais du football européen, a fait un retour brillant en 1973/74. Après la conquête du titre national, Wim van Hanegem et les siens partaient à l'assaut de la Coupe UEFA. En chemin, ils se débarrassaient de l'Östers IF, du Gwardia Warszawa, du R. Standard de Liège, du KS Ruch Chorzów et du VfB Stuttgart avant le clou du spectacle face au Tottenham Hotspur FC. Premiers chocs Le club londonien espérait retrouver le trophée remporté deux ans plus tôt et prolonger la domination anglaise une septième année. Cette ambition devait causer la perte du Grasshopper-Club, de l'Aberdeen FC, du FC Dinamo Tbilisi, du 1. FC Köln et du VfB Leipzig dans une compétition où les grands clubs latins furent les premières victimes. Parmi celles-ci, le FC Barcelona et l'Internazionale FC mais aussi et surtout les néophytes de la compétition, le Real Madrid CF - battu par l'Ipswich Town FC dès le premier tour. Une finale à suspense Ce sont donc les clubs du nord de l'Europe qui allaient faire le spectacle. La première manche disputée à White Hart Lane fut à cet égard épique. Deux fois, les Spurs prenaient l'avantage, via Mike England et un but contre son camp de Joop Van Daele, mais deux fois Feyenoord répliquait par Van Hanegem et Theo de Jong. Gonflés à bloc, les Rotterdamois achevaient le travail au Kuip, grâce à des buts de Wim Rijsbergen et Peter Ressel. Tandis que Feyenoord ramenait son deuxième trophée européen (après la Coupe des clubs champions européens conquise en 1970), les Spurs écopaient d'une suspension sur la scène européenne en raison du comportement de leurs supporteurs. Au premier tour l'US Luxembourg ne fait pas le poids contre l'OM victorieux facilement à deux reprises (5-0) et (7-1). L'OM affronte au second tour les allemands de Cologne mauvaise connaissance des clubs français . La victoire (2-0) à l'aller de Marseille semblait enfin rompre le sortilège toutefois le retour à Cologne sera terrible l'OM étant atomisé (6-0). Nice sera la grande satisfaction française de la saison européenne 1974. On ne donnait pas cher des aiglons au premier tour contre l'ogre catalan du FC Barcelone qui venait d'engager Cruyff (non qualifié pour jouer en Coupe d'Europe). Il n'y a que 11.129 spectateurs le 19 septembre pour voir l'incroyable victoire niçoise 3-0 (Van Dijk et Molitor 2 fois). Le retour le 3 octobre sera un enfer, mais le Gym ne perdra que 0-2 et se qualifiera. En 1/16è l'OGCN joue contre Fenerbahce qui va exploser le 24 octobre à Nice sous les buts de Molitor (4-0). Malgré l'expulsion d'Adams le 7 novembre à Istamboul, Nice ne s'inclinera que 0-2 et passera le tour. En 1/8è, l'OGCN (qui est le dernier club Français qualifié en Europe) va jouer de malchance contre le FC Cologne encore une fois . Son principal buteur Molitor est blessé, et malgré une écrasante domination, le Gym ne gagne que 1-0 (Eriksson) le 28 novembre à Nice. Au retour, le 12 décembre, toujours privé d'Adams et de Molitor (tous 2 internationaux français à l'époque) Nice sombre 0-4. VIDEO Tottenham 2-2 Feyenoord Feyenoord 2-0 Tottenham Feyenoord vainqueur de la Coupe UEFA 1974
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1974 FC Magdebourg 2-0 Milan AC La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1973-1974 voit le sacre du .FC Magdebourg qui bat le tenant du titre, le Milan AC en finale au Feyenoord Stadion de Rotterdam. C'est le premier succès pour le club et la première victoire en Coupe d'Europe pour un club d'Allemagne de l'Est. Quant au Milan AC, il s'agit de sa 3e finale de Coupe des Coupes et la première perdue. C'est l'attaquant du Borussia Mönchengladbach Jupp Heynckes, avec 8 réalisations, qui termine meilleur buteur de l'épreuve. Il faut dire que le Borussia a impressionné par sa capacité offensive lors de la campagne avec des qualifications aisées jusqu'en demi-finale. Le représentant français est L'Olympique Lyonnais. Premier tour facile contre les finlandais de Lahti tenus en échec sur leurs terres (0-0) puis vaincus au retour à Gerland (2-0). En huitièmes l'OL hérite des grecs du PAOK Salonique . Comme souvent le club français craquera incapable de surmonter la pression de l'événement. A l'aller Lyon concède un (3-3) à domicile et explosera au retour en Grèce (4-0). Le FC Magdebourg club d'Allemagne de l'Est sera la grande révélation de l'édition 1974. Premier tour gagné aisément contre les néerlandais de Breda , petite frayeur en huitièmes avec une défaite à Ostrava (2-0) remontée au retour en Allemagne (3-0). En quarts Magdebourg hérite des bulgares de Beroe Stara Zagora surprenants tombeurs de Bilbao au tour précédent , toutefois la solidité et le réalisme allemand à vite fait de maitriser leurs adversaires (2-0) (1-1). En demie finale le choc opposait Modchengladbach au Milan AC tandis que Magdebourg se voyait proposer le Sporting Portugal. Le réalisme germanique fait fureur une nouvelle fois. A l'aller Magdebourg obtient un résultat nul au Portugal (1-1) et s'impose au retour à domicile (2-1) se qualifiant pour la finale. Milan le tenant du titre est sorti victorieux du choc des titans en demies finales se voyant proposer en finale un adversaire largement à sa portée. Pourtant les inconnus allemands feront déjouer la machine milanaise incapable de forcer le verrou défensif de Magdebourg. En fin de première MT , Lanzi le défenseur milanais marque contre son camp (43e) accordant un avantage surprenant que la formation allemande saura garder. La seconde période verra des milanais impuissants nerveux craquer une nouvelle fois , Seguin (75e) porte le coup fatal permettant à Magdebourg de mener (2-0) et de soulever le trophée. VIDEO
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Coupe des clubs Champions 1974 FC Bayern München - Club Atlético de Madrid 1-1 a.p. (4-0 en match d'appui) En 1974 la RFA organisait et remportait la Coupe du Monde de la FIFA et le FC Bayern München gagnait la Coupe des clubs champions européens, alors que le FC Magdeburg enlevait la Coupe des vainqueurs de coupe européenne. Mais cette année aura été vraiment spectaculaire pour Sepp Maier, Paul Breitner, Georg Schwarzenbeck, Franz Beckenbauer, Uli Hoeness et Gerd Müller, les six joueurs du Bayern sélectionnés en équipe nationale. Un parcours difficile Le parcours du club bavarois n'eut rien d'un long fleuve tranquille. Il lui fallait les tirs au but pour vaincre l'Åtvidabergs FF, avant de peiner encore face au FC Dynamo Dresden (tot. 7-6). Ce n'est qu'en affrontant le FC CSKA Sofia, tombeur de l'AFC Ajax, que les Bavarois hissaient leur niveau de jeu, poursuivant ensuite en s'imposant en demi-finale face à l'Újpesti . Bien que cahoteux, ce chemin les menait à la finale, où ils étaient confrontés au Club Atlético de Madrid. Les buts de Müller L'équipe espagnole avait, quant à elle, éliminé le Galatasaray SK, le FC Dinamo Bucurest et le FK Crvena Zvezda (Etoile Rouge Belgrade) pour rencontrer en demi-finale le Celtic FC dans un duel électrique. Trois joueurs de l'Atlético étaient expulsés à Celtic Park avant que les Espagnols s'imposent 2-0 dans leur stade Vicente Calderón, mais ils allaient payer leurs efforts lors de la finale organisée au Heysel à Bruxelles. Alors qu'elle menait 1-0 à sept minutes de la fin de la prolongation, grâce à un coup franc inscrit par Luis Aragonés, la formation madrilène craquait à la dernière minute devant Schwarzenbeck. Le surlendemain, le Bayern s'imposait 4-0 en match d'appui; avec des buts signés Hoeness et Müller. Meilleur buteur : Gerd Müller (Bayern Munich) 8 buts TABLEAU Seizièmes de Finale Waterford - Újpest Dózsa (2-3) (0-3) Bayern München - Åtvidabergs FF (3-1) (1-3) (4 TAB 3) Benfica - Olympiakos Pirée (1-0) (1-0) TPS Turku - Celtic (1-6) (0-3) Dynamo Dresde - Juventus (2-0) (2-3) Zaria Voroshilovgrad - APOEL Nicosia (2-0) (1-0) Etoile Rouge Belgrade - Stal Mielec (2-1) (1-0) Club Brugge - Floriana (8-0) (2-0) Jeunesse d'Esch - Liverpool (1-1) (0-2) Atlético Madrid - Galatasaray (0-0) (1-0) Viking Stavanger - Spartak Trnava (1-2) (0-1) Vejle BK - FC Nantes (2-2) (1-0) CSKA Sofia - Wacker Innsbruck (3-0) (1-0) FC Basel - Fram Reykjavik (5-0) (6-2) Crusaders Belfast - Dinamo Bucurest (0-1) (0-11) Huitièmes de Finale Benfica - Újpest Dózsa (1-1) (0-2) Celtic - Vejle BK (0-0) (1-0) Spartak Trnava - Zaria Voroshilovgrad (0-0) (1-0) Etoile Rouge Belgrade - Liverpool (2-1) (2-1) Club Brugge - FC Bale (2-1) (4-6) Dinamo Bucurest - Atlético Madrid (0-2) (2-2) Ajax - CSKA Sofia (1-0) (0-2) Bayern München - Dynamo Dresden (4-3) (3-3) Quarts de Finale Spartak Trnava - Újpest Dózsa (1-1) (1-1) (3 TAB 4) Bayern München - CSKA Sofia (4-1) (1-2) Etoile Rouge Belgrade - Atlético Madrid (0-2) (0-0) FC Bale - Celtic (3-2) (2-4) Demies de Finale Újpest Dózsa - Bayern München (1-1) (0-3) Celtic - Atlético Madrid (0-0) (0-2) FINALE Bayern Munich 1-1 Atletico Madrid (ap) Buteurs 114' Aragonés : 0-1 119' Schwarzenbeck : 1-1 Bayern Munich 4-0 Atletico Madrid Buteurs 38' Hoeness : 1-0 58' G. Müller : 2-0 71' G. Müller : 3-0 83' Hoeness : 4-0 BAYERN MUNCH : Sepp Maier ; Johnny Hansen, Paul Breitner, Hans-Georg Schwarzenbeck, Franz Beckenbauer ; Franz Roth, Rainer Zobel, Ulrich Hoeness ; Conny Torstensson, Gerd Müller, Jupp Kapellmann Entraîneur : Udo Lattek ATLETICO MADRID : Miguel Reina ; Francisco Melo, José Luis Capón, Adelardo (61' Domingo Benegas), Ramón Heredia ; Luis Aragonés, Eusébio Bejarano, Alberto Fernández (65' José Ufarte) ; José Eulogio Gárate, Ignacio Salcedo, Heraldo Becerra Entraîneur : Juan Carlos Lorenzo PHOTOS FC Nantes éliminé au premier tour par les modestes danois de Vejle. Pourtant les canaris firent un bon match nul (2-2) au Danemark avant de s'écrouler à domicile de façon incompréhensible (0-1) Gerd Muller la terreur du Bayern Finale : Bayern Munich 1-1 Atletico Madrid Finale : Bayern Munich 4-0 Atletico Madrid Bayern Munich Champion d'Europe 1974 VIDEOS
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Coupe de l'UEFA 1973 Liverpool - Modchengladbach (3-0)(0-2) Le Liverpool FC a dû attendre 1973 pour ajouter un trophée européen à son palmarès, grâce à sa victoire en finale de la Coupe UEFA sur le VfL Borussia Mönchengladbach. Cela n'aura pourtant pas été simple : les Reds ont même eu besoin que le match soit rejoué pour exporter sa domination en Angleterre sur la scène européenne. Le parcours des hommes de Bill Shankly jusqu'en finale était passé par des succès face à l'Eintracht Frankfurt, à l'AEK Athens, au Dynamo Berlin, au FC Dynamo Dresden et au Tottenham Hotspur FC (au bénéfice des buts inscrits à l'extérieur, en demi-finale). La domination de Mönchengladbach Cette campagne européenne a permis aux Anglais de s'endurcir au contact des clubs allemands, dont Mönchengladbach, tout comme le FC Bayern München, étaient de fiers exemples. Le 1. FC Köln et le 1. FC Kaiserslautern pourraient confirmer, après avoir été éliminés l'un après l'autre par l'équipe de Hennes Weisweiler. Le FC Twente rejoignait ensuite la liste des victimes en demi-finale, en s'inclinant sur le score cumulé de 5-1. Mais pas Liverpool. Doublé de Keegan Après un premier match aller à Anfield abandonné la veille pour cause de pluie trop fortes, Shankly choisissait d'aligner John Toshack lors de cette finale aller rejouée. La taille du Gallois provoquait des dégâts dans la défense de Mönchengladbach, ce qui permettait à Kevin Keegan d'inscrire un doublé et à Larry Lloyd de porter le score à 3-0. Le VfL ne parvenait pas à s'en remettre, même si les Allemands s'imposaient 2-0 au match retour, grâce à Jupp Heynckes. Nîmes est impuissant au premier tour face aux suisses du Grashoppers Zurich vainqueur à deux reprises sur le même score (2-1)(2-1) Sochaux éliminé au premier tour contre les danois du Frem Copenhage . Les doubistes subissent deux défaites à domicile (1-3) puis au Danemark (2-1). Angers imite les autres équipes françaises en se faisant sortir au premier tour . Le Dynamo Berlin est le nouveau bourreau tenant les angevins en échec (1-1) sur leurs terres puis s'imposant au retour en Allemagne (2-1) Vidéo FINALE : Liverpool - Modchengladbach (3-0)(0-2) Kevin Keegan auteur du triplé en finale
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1973 Milan AC 1-0 Leeds United La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1972-1973 voit le sacre du Milan AC qui bat les Anglais de Leeds United en finale au Stade Kaftanzoglio à Thessalonique, en Grèce. C'est le deuxième succès dans cette épreuve du Milan AC, qui l'avait déjà emporté lors de l'édition 1967-1968. C'est d'ailleurs l'attaquant du Milan Luciano Chiarugi, avec 7 réalisations, qui termine meilleur buteur de l'épreuve. Bastia le représentant français tient en échec à Furiani l'Atletico Madrid (0-0) puis se fait éliminer de justesse au retour en Espagne (2-1). Cette saison tous les clubs français tomberont au premier tour. Milan débute la compétition contre les luxembourgeois de Differdange héroiques à domicile ne s'inclinant que (1-0) avant de s'effondrer au retour (6-1). Les Huitièmes les voit affronter les polonais du Legia Varsovie habitués à la coupe des champions. Le match aller en Pologne se solde sur un résultat nul (1-1) , le retour à San Siro sera aussi compliqué pour les milanais tenus en échec également (1-1). Il faudra des prolongations pour que le Milan AC vienne à bout du Légia 2-1 se qualifiant ainsi pour le tour suivant. Le Milan AC poursuit son périple est européen avec un périlleux déplacement à Moscou contre le Spartak en quarts. Les milanais en reviennent avec une précieuse victoire (0-1) d'autant plus que le retour se terminera par un match nul (1-1). Le voyage se poursuit en Tchécoslovaquie contre le Sparta Prague , les milanais en reviendront vainqueur (0-1) le même résultat qu'à l'aller à San Siro (1-0) permettant au Milan AC de disputer la finale contre les anglais de Leeds United. Leeds à l'instar du Milan élimine plusieurs formations d'Europe de l'est comme Iena , Dinamo Bucarest ou Hadjuk Split en demies. En Finale , Luciano Chiarugi (5e) ouvre la marque pour Milan qui saura garder cet avantage le restant de la rencontre. Cette finale assez triste ne restera pas dans les mémoires. Leeds United le finaliste perdant Vidéo FINALE : Milan AC 1-0 Leeds
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Coupe des Clubs Champions 1973 AFC Ajax - Juventus FC 1-0 Ce que le reste du monde du football allait apprendre lors de la Coupe du Monde de la FIFA 1974 en Allemagne de l'Ouest, l'Europe le savait déjà en mai 1973. Il y avait bel et bien quelque chose de spécial dans la génération de joueurs de l'AFC Ajax emmenée par Johan Cruyff. Le club d'Amsterdam venait d'écrire un autre chapitre de l'histoire de la Coupe des clubs champions européens avec un triomphe 1-0 face à la Juventus lors de la finale de Belgrade. L'Ajax devenait la première équipe après le Real Madrid CF des années 50 à remporter le trophée trois saisons d'affilée. Rep décisif Une performance d'autant plus remarquable que neuf joueurs avaient participé à ces trois succès. Mais cette courte victoire 1-0, obtenue grâce au but inscrit dès la 4e minute par Johnny Rep, ne reflétait en rien la supériorité des Néerlandais. Leurs précédentes victoires étaient bien plus significatives. Les coéquipiers de Cruyff éliminaient le Real Madrid en demi-finale 3-1 au score cumulé après s'être imposés 1-0 à Santiago Bernabéu, après avoir écrasé le FC Bayern München 4-0 en quarts de finale et le FC CSKA Sofia au deuxième tour. Derby Mais alors que l'Ajax méritait son statut de star, la Juventus n'avait quant à elle pas convaincu. Vainqueurs de l'Újpesti TE au bénéfice des buts à l'extérieur en quarts de finale, les Turinois disputaient une demi-finale controversée contre le Derby County FC. A l'aller, en Italie, la Juve l'emportait 3-1. Mais le résultat était contesté par les Anglais, mettant en doute la performance de l'arbitre allemand. Meilleur Buteur : Gerd Muller (Bayern) 12 buts TABLEAU Seizièmes de Finale Real Madrid - Keflavik (3-0) (1-0) Anderlecht - Vejle BK (4-2) (3-0) Újpest Dózsa - FC Bale (2-0) (2-3) Celtic - Rosenborg BK (2-1) (3-1) Galatasaray - Bayern Münich (1-1) (0-6) Olympique Marseille - Juventus (1-0) (0-3) Malmö FF - Benfica (1-0) (1-4) Wacker Innsbruck - Dinamo Kiev (0-1) (0-2) CSKA Sofia - Panathinaikos (2-1) (2-0) Sliema Wanderers - Górnik Zabrze (0-5) (0-5) FC Magdeburg - TPS Turku (6-0) (3-1) Aris Bonnevoie - Arges Pitesti (0-2) (0-4) Derby County - Zeljeznicar Sarajevo (2-0) (2-1) Waterford - Omonia Nicosia (2-1) (0-2) Huitièmes de Finale Bayern Münich - Omonia Nicosia (9-0) (4-0) Spartak Trnava - Anderlecht (1-0) (1-0) Derby County - Benfica (3-0) (0-0) Celtic - Újpest Dózsa (2-1) (0-3) Dinamo Kiev - Górnik Zabrze (2-0) (1-2) Juventus - FC Magdeburg (1-0) (1-0) Arges Pitesti - Real Madrid (2-1) (1-3) CSKA Sofia - Ajax (1-3) (0-3) Quarts de Finale Juventus - Újpest Dózsa (0-0) (2-2) Spartak Trnava - Derby County (1-0) (0-2) Dinamo Kiev - Real Madrid (0-0) (0-3) Ajax - Bayern Münich (4-0) (1-2) Demies de Finale Juventus - Derby County (3-1) (0-0) Ajax - Real Madrid (2-1) (1-0) FINALE Ajax Amsterdam 1-0 Juventus Turin Buteur : 4e Rep : 1-0 AJAX : Stuy, Suurbier, Hulshoff, Blankenburg, Krol, Neeskens, Haan, Muhren, Rep, Cruyff, Keizer. Entraineur : Stefan Kovacs JUVENTUS : Zoff, Salvadore, Marchetti, Morini, Longobucco, Causio (Cuccureddu, 57m), Furino, Capello, Altafini, Anastasi, Bettega (Haller, 49m). Entraineur Cestmir Vycpálek PHOTOS L'OM hérite de la Juventus au premier tour. La victoire à l'aller au Vélodrome (1-0) ne sera pas suffisante les marseillais se faisant balayer (3-0) au retour chez le futur finaliste de l'épreuve. Premier Tour : Juventus - OM L'Ajax surclasse le Bayern (4-0) en Quart de finale Juventus finaliste 1972 Finale : Ajax 1-0 Juventus Les joueurs de l'Ajax avec la Coupe , ne vous fiez pas aux maillots échangés en fin de rencontre avec leur adversaire malheureux But victorieux de Johnny REP lors de la finale Ajax Champion d'Europe 1973 VIDEOS FINALE : Ajax 1-0 Juventus