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Coupe des Champions 1988 PSV Eindhoven - SL Benfica 0-0 (6-5 t.a.b.) La marée orange de 1988 était au plus haut avec la victoire des Pays-Bas lors du Championnat d'Europe de l'UEFA en Allemagne de l'Ouest. Quelques semaines plus tôt, le PSV Eindhoven remportait la finale de la Coupe des clubs champions européens. Vainqueurs du doublé Coupe-championnat, les hommes de Guus Hiddink rejoignaient le Celtic FC et l'AFC Ajax au palmarès des clubs ayant déjà réalisé ce fameux triplé. Une myriade de talents Le PSV constituait la colonne vertébrale de l'équipe nationale. Hans van Breukelen dans le but, le défenseur Ronald Koeman, les milieux de terrain Sören Lerby (un Danois) et Gerald Vanenburg, et l'attaquant Wim Kieft, en étaient les pièces maîtresses. Le PSV n'avait remporté que trois de ses neuf matches, contre le Galatasaray SK et le SK Rapid Vienne, et ne comptait aucune victoire après le 2e tour. La formation de Guus Hiddink battait le FC Girondins de Bordeaux et le Real Madrid CF, en quarts et demi-finales, au bénéfice des buts marqués à l'extérieur, après des nuls 1-1 en Gironde et en Espagne. En finale, les Néerlandais s'imposaient aux tirs au but face au SL Benfica, au terme d'un match nul 0-0. Van Breukelen le héros En fait, le Real Madrid faisait le spectacle cette saison-là. Les Madrilènes éliminaient le SSC Napoli et le FC Porto, avant de sortir le FC Bayern Münich pour la première fois (tot. 4-3). Les Merengues étaient à la recherche d'un septième titre européen tandis que Benfica voulait empocher son troisième. Les Portugais éliminaient le KS Partizani, l'AGF Århus, le RSC Anderlecht et le FC Steaua Bucurest en demi-finale (tot. 2-0). Mais en finale à Stuttgart, Van Breukelen repoussait le tir au but de Veloso et Benfica encaissait sa quatrième défaite consécutive en finale européenne. TABLEAU Seizième de finale Rapid Vienne - Hamrun Spartans (6-0) (1-0) AGF Aarhus - Jeunesse d'Esch (4-1) (0-1) Shamrock Rovers - Omonia Nicosia (0-1) (0-0) Real Madrid - FC Naples (2-0) (1-1) Girondins Bordeaux - Dynamo Berlin (2-0) (2-0) Olympiakos Pirée - Górnik Zabrze (1-1) (1-2) Fram Reykjavik - Sparta Prague (0-2) (0-8) Lillestrøm SK - Linfield Belfast (1-1) (4-2) PSV Eindhoven - Galatasaray (3-0) (0-2) Benfica - Partizani Tirana (4-0) (Forfait de Tirana) FC Porto - Vardar Skopje (3-0) (3-0) Bayern Münich - CSKA Sofia (4-0) (1-0) Steaua Bucurest - MTK Budapest (4-0) (0-2) Malmö FF -Anderlecht l (0-1) (1-1) Xamax Neuchâtel - Kuusysi Lahti (5-0) (1-2) Dinamo Kiev - Glasgow Rangers (1-0) (0-2) Huitième de finale Rapid Vienne - PSV Eindhoven (1-2) (0-2) AGF Aarhus - Benfica (0-0) (0-1) Glasgow Rangers - Górnik Zabrze (3-1) (1-1) Real Madrid - FC Porto (2-1) (2-1) Lillestrøm SK - Girondins Bordeaux (0-0) (0-1) Steaua Bucurest - Omonia Nicosia (3-1) (2-0) Xamax Neuchâtel - Bayern Münich (2-1) (0-2) Sparta Prague - Anderlecht (1-2)(0-1) Quart de finale Girondins Bordeaux - PSV Eindhoven (1-1) (0-0) Benfica - Anderlecht (2-0) (0-1) Bayern Münich - Real Madrid (3-2) (0-2) Steaua Bucuresti - Glasgow Rangers (2-0) (1-2) Demie finale Real Madrid - PSV Eindhoven (1-1) (0-0) Steaua Bucurest - Benfica (0-0) (0-2) FINALE PSV Eindhoven - SL Benfica 0-0 (6-5 t.a.b.) PSV Eindhoven : Hans van Breukelen ; Éric Gerets, Berry van Aerle, Ronald Koeman, Ivan Nielsen, Jan Heintze ; Gerald Vanenburg, Edward Linskens, Søren Lerby ; Wim Kieft, Hans Gillhaus (107' Anton Janssen) Entraîneur : Guus Hiddink Benfica : Silvino Louro ; António Veloso, Dito, Carlos Mozer, Álvaro Magalhães ; Elzo Coelho, Shéu Han, Chiquinho Carlos, António Pacheco ; Rui Águas (57' Geovanio Vando), Mats Magnusson (111' Hajry Redouane) Entraîneur : Toni VIDEOS Résumé Coupe champion Partie 1 Résumé Coupe champion : Partie 2 Résumé Coupe champions : Partie 3 GIRONDINS DE BORDEAUX 16e de finale : Girondins de Bordeaux (2-0) (2-0) Dynamo Berlin Bordeaux vient de réaliser une saison exceptionnelle , doublé coupe - championnat et élimination aux tirs aux buts en demie finale de la coupe des coupes contre le Lokomotiv Leipzig. Les girondins sont évidemment favoris pour le titre national en cette nouvelle saison mais veulent surtout faire oublier l'élimination traumatisante face au Fenerbahce. L'adversaire annoncé en seizième de finale est un club est allemand , le Dynamo Berlin terreur de son championnat dominé outrageusement. Le Dynamo vient d'obtenir son 10 eme titre de champion consécutif avec Thomas Doll , Reiner Ernst qui sera plus tard girondin ou Andreas Thom les tauliers de cette machine à gagner. Bordeaux reçoit pour le match aller avec la ferme intention de ne pas encaisser de but. Zoran Vujovic , Thouvenel , Péan et Roche tiennent parfaitement leur adversaire incapable de perturber la quiétude de Dropsy. Toutefois Fargeon et Zlatko Vujovic bien pris dans la nasse ne se montrent guère dangereux. Le score de 0-0 à la MT n'est pas du tout suffisant pour envisager un match retour serein , les girondins abordent le second acte pied au plancher par l'entremise de son milieu plus dominateur. Suite à un relais Bijotat frappe en force , le ballon est dévié par Ferreri du genou prenant le gardien allemand à contre pied (47e). Bordeaux prend confiance , soutenus par les 30 000 spectateurs la pression s'accentue. Suite à un corner tiré par Zoran Vujovic , JM Ferreri s'enfonce dans la surface dribble son vis à vis et d'un frappe sèche réalise le doublé ! (58e) Bordeaux vient d'assommer son rival et sans prendre de risque assure le résultat. Le match retour à Berlin s'annonce compliqué mais le jeune Roche accompagné des briscards Dropsy , Thouvenel , Girard et Tigana veulent absolument sortir enfin vainqueur d'une confrontation contre un club de la RDA. La première MT Bordeaux forme un bloc compact et soudé , le Dynamo se heurte continuellement à la muraille girondine . La MT arrive sur un score de 0-0 , l'expérience européenne fait son effet. En seconde période la bande à Thomas Doll prend tous les risques et se livre aux contres bordelais. Sur l'un deux Zlatko Vujovic profitant d'une déviation de Fargeon échappe à la défense et bat sans difficulté le gardien allemand (59e) Bordeaux vient de faire le plus difficile marquer à l'extérieur , la qualification désormais acquise la fin du match est une balade girondine qui se soldera de la plus belle des manières. Zlatko Vujovic lancé par Tigana déborde et centre vers Ferreri qui pousse le ballon dans les filets (88e) Bordeaux gagne 2-0 l'aller comme le retour et attend son prochain rival en huitième de finale. 8e de finale : Lillestrøm SK (0-0) (0-1) Girondins de Bordeaux Les norvégiens de Lillestrøm SK s'annoncent. Tombeurs des irlandais de Linfield au tour précédent ils ne devraient pas poser trop de problèmes à nos champions de France. Le match aller devant une affluence de 4 000 personnes dans un stade champêtre est loin de ressembler à l'ambiance volcanique propice à cette compétition. Au terme d'un match sans relief digne d'une rencontre amicale les deux équipes se quittent sur un score de parité 0-0. Le retour sera crispant les norvégiens défendant tous devant leur ligne contrant un Bordeaux incapable de les bousculer. Heureusement JM Ferreri encore lui trouve la faille (40e) avec une certaine réussite. Les 45 dernières minutes Bordeaux craindra l'égalisation fatale qui ne viendra pas , la qualification est obtenue sans gloire. 1/4 de finale : Girondins de Bordeaux (1-1) (0-0) PSV Eindhoven Bordeaux parvient en quart de finale se voyant proposer le PSV Eindhoven de Hiddink qui domine le championnat néerlandais. A l'inverse du jeu flamboyant de l'Ajax celui du PSV se base sur un schéma ultra défensif et beaucoup de rudesse autour du gardien Van Breukelen des défenseurs Éric Gerets, Berry van Aerle, Ronald Koeman, Ivan Nielsen. Le PSV a éliminé Galatasaray et le Rapid Vienne aux tours précédents. Bordeaux devant la foule des grands soirs domine nettement , Tigana règne en maître au milieu de terrain et José Touré cause mille misères aux rudes battaves. Ce dernier ouvre même la marque (21e) on croit revivre les grands moments de 1985. Mais voilà un boucher nommé Gilhaus fracasse Jean Tigana obligé de sortir , l'arbitre oublie le carton rouge et la rencontre tourne. Le PSV reprend vie , se voit refuser un but suite à une faute sur Dropsy puis en marque un valable cette fois par Wim Kieft (40e) Privé de Tigana Bordeaux ne parvient plus à dominer le PSV qui assure son nul 1-1 . Le froid réalisme néerlandais a gagné Koeman se félicitant même du geste de son coéquipier ayant massacré la pauvre Tigana joueur le plus craint. Le retour se soldera sur un 0-0 insipide , le PSV se contentant d'assurer le nul salvateur moyennant quelques nouvelles agressions non sanctionnées comme il se doit. C'est avec ce non jeu ce comportement de bourrin que le PSV remportera la Coupe des Champions. Le grand Real Madrid se cassera les dents (1-1) (0-0) à l'instar des girondins puis Benfica perdra suite à une des pires finales de l'histoire (0-0) 6 tab 5. PHOTOS Finale PSV EINDHOVEN Champion d'Europe 1988
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Coupe UEFA 1987 IFK Goetborg - Dundee United (1-0)(1-1) La saison 1986/87 fut celle des outsiders. Le FC Porto remportait la Coupe des clubs champions européens, l'AFC Ajax la Coupe des vainqueurs de coupe européenne, et l'IFK Göteborg la Coupe UEFA. Et c'est dans cette dernière compétition que les outsiders étaient le plus à l'honneur. Les outsiders au pouvoir Les Suédois de l'IFK avaient déjà remporté le trophée en 1982, et personne ne les voyait se qualifier face à l'Inter en quarts de finale. Mais les Italiens tombaient et Göteborg atteignait les demi-finales. A ce stade de la compétition, les Suédois retrouvaient le rythme qui leur avait permis de disposer du SK Sigma Olomouc, du BSV Brandenburg et du KAA Gent, pour se qualifier facilement face au FC Tirol Innsbruck (tot. 5-1). En finale, ils retrouvaient une autre équipe surprise, le Dundee United FC. Les espoirs déçus des Ecossais Les hommes de Jim McLean avaient fait des vagues en battant le FC Barcelone à domicile et à l'extérieur en quarts de finale. Puis, ils disposaient du VfL Mönchengladbach et on s'attendait à les voir rejoindre le Celtic FC, le Rangers FC et l'Aberdeen FC au tableau d'honneur européen des clubs écossais. Mais les Ecossais ne récoltaient que le prix du fair-play. Le but inscrit de la tête par Stefan Pettersson en première mi-temps au stade Ullevi était décisif puisque Göteborg tenait le match nul au retour à Tannadice Park. Lennart Nilsson et John Clark étaient les buteurs, portant la série d'invincibilité de l'IFK dans ce tournoi à 25 matches. VIDEO CLUBS FRANCAIS Le FC Nantes reçoit les italiens du Torino pour le compte du premier tour. Le Torino écrase les nantais (4-0) complétement dépassés par les événements. Le retour sera une maigre consolation Nantes s'en tirant avec un nul (1-1) au moins l'honneur est sauf faute de mieux. Les chtis ignorent encore que leur rival écossais sera le futur finaliste de la compétition. Pourtant le RC Lens parvient à battre Dundee (1-0) grâce à son buteur Carreno laissant quelques espoirs pour le retour. Malheureusement la fougue écossaise aura raison des valeureux lensois vaincus et éliminés au retour (2-0) avec un second but clairement hors jeu ... Pour sa première participation européenne le TFC compte dans ses rangs un groupe talentueux composé des Bergeroo , Domergue , Ferratge , Soler , Stopyra , Tarantini , Marcico et Roussey entrainés par Daniel Jeandupeux. Le tirage au sort propose Naples club dans lequel évolue le génial Diego Maradonna , autant dire mission impossible pour les violets Le déplacement au stade San Paolo annoncé comme terrible sera plein de promesses les italiens s'imposant seulement sur une petite marge (1-0) Le retour au stadium sera magique avec une soirée comme parfois le football français peut le proposer. Les toulousains ouvrent la marque par Stopyra (1-0) revenant à l'égalité parfaite. Maradonna est bien pris ne pouvant manifester son talent comme à l'accoutumée. Les deux équipes jouent les prolongations puis arrive la fameuse séance de tirs aux buts. Stopyra échoue mais les italiens en font de même. Arrivé à (4-3) pour Toulouse Diego Maradonna s'avance pour égaliser puis l'impensable arrive , el pibe de Oro voit son crampon se transformer en plomb qui envoie le cuir sur le poteau ! Toulouse à la surprise générale se qualifie. Le tour suivant Toulouse crée un nouvel exploit parvenant à vaincre le Spartak Moscou (3-1) , mais les soviètiques plus expérimentés réalisent un match retour époustouflant écrasant le TFC (5-1) Vidéo : TFC - Naples PHOTOS Finale Aller Retour IFK GOETBORG vainqueur de la Coupe UEFA 1987
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1987 Ajax Amsterdam - Lokomotiv Leipzig : 1-0 L'Ajax est enfin de retour lui qui a superbement dominé l'Europe au début des années 70. Pour cela qui de mieux que l'illustre Johan Cruyff sur le banc pour mener des jeunes qui feront parler d'eux à l'instar de Sonny Silooy, Frank Verlaat, Frank Rijkaard, Aron Winter , Jan Wouters, Gerrie Mühren puis surtout les deux génies Dennis Bergkamp et Marco van Basten . L'Ajax débute sa campagne européenne en Turquie contre Bursaspor. Les jeunes néerlandais s'imposent (2-0) puis écrasent les turcs au retour (5-0). Le ton est donné. Au second tour l'Ajax ne s'embarrasse pas de fioritures contre les grecs de l'Olympiakos sévèrement battus aux Pays Bas (4-0). Le retour en Grèce se soldera sur un nul (1-1) largement suffisant pour qualifier la bande à Cruyff. En quarts de finale l'Ajax connait sa première défaite lors du déplacement à Malmoe vainqueur (1-0) mais les battaves toujours aussi conquérants à domicile se qualifient au retour (3-1) contre des suédois forts méritants. En demie finale l'Ajax se déplace en Espagne contre le Real Zaragosse. Vaccinés depuis leur périple suédois les néerlandais lâchent les chevaux gagnant (3-2). Le retour à Amsterdam sera une formalité l'Ajax gagnant (3-0) le droit de disputer la finale. FINALE Leur adversaire sont les allemands de l'est du Lokomotiv Leipzig. Tombeurs de Glentoran , Rapid Vienne , FC Sion , ils éliminent les girondins de Bordeaux en demie finale suite à une série de tirs aux buts. Nous y reviendrons plus tard. On trouve dans cette équipe de nombreux internationaux de la RDA dont le gardien René Müller. La finale jouée en Grèce sera à sens unique malgré l'étroitesse du score. L'Ajax plus technique domine la rencontre sans partage et trouve la faille suite à un centre de Silooy qui trouve la tête imparable de Marco Van Basten (20e) qui crucifie le gardien Muller. Les allemands incapables de garder le ballon se contenteront de subir espérant un contre salvateur que ne viendra jamais. L'Ajax triomphe logiquement mais que l'on aurait aimé voir les Girondins en face ... VIDEO GIRONDINS de BORDEAUX Bordeaux vainqueur de la coupe de France 1986 accède pour la seconde fois de son histoire à la Coupe des vainqueurs de coupes. L'effectif girondin est riche qualitativement ; Dropsy , Thouvenel , Zoran Vujovic , Specht , Battiston , Tigana , Girard , Ferreri , Vercruysse , Touré , Fargeon , Reinders , Lacombe et Zlatko Vujovic feront une saison époustouflante réalisant le doublé championnat - coupe mais échouant de peu en demi finale de la présente compétition. 16e de finale : Waterford United (1-2) (0-4) Girondins de Bordeaux Bordeaux hérite de Waterford United au premier tour déplacement à l'aller chez les irlandais. Girard en première MT puis Vercruysse en seconde assurent un retour serein Waterford réduisant la marque malgré tout : (1-2) Le retour à Lescure mettra bien du temps à s'enflammer les bordelais jouant au petit trop durant 75 minutes. Zoran Vujovic ouvre le score (77e) puis les irlandais explosent le frère jumeau Zlatko , Reinders et Vercruysse donnant une note plus conforme au potentiel girondin (4-0) 8e de finale : Benfica Lisbonne (1-1) (0-1) Girondins de Bordeaux En huitième de finale Bordeaux pioche un gros morceau avec les portugais du Benfica Lisbonne. Match aller au stadio de la Luz devant 110000 spectateurs dans une ambiance énorme. Zoran Vujovic ouvre le compteur à la 18 eme minute malgré des portugais euphoriques parvenant certes à égaliser par la suite sans toutefois faire la différence. Le retour à Lescure est électrique. Bordeaux solide sur ses bases tient en respect les tentatives lusitaniennes et mieux marque sur coup franc par Vercruysse (43e) Bordeaux tiendra cet avantage jusqu'au bout obtenant une brillante qualification. 1/4 de finale : Girondins de Bordeaux (1-0 (2-3) Torpedo Moscou Les russes du Torpedo Moscou sont les futurs adversaires pour les quarts de finales. Le match aller à Lescure est tendu car Bordeaux butte sans arrêt sur la solide défense soviétique. Encore une fois le sauveur habituel Fargeon délivre les siens (57e) mais ce maigre avantage de 1-0 sera délicat à tenir au retour. Le Torpedo offre un visage totalement différent sur ses bases montrant un jeu résolument offensif. La défense girondine pourtant efficace à Benfica craquera à 3 reprises. Cependant Bordeaux a en son sein des joueurs tellement brillants que même dominés ils peuvent marquer. C'est José Touré l'ancien nantais si talentueux qui par deux fois (39e - 60e) sauvera le destin de son équipe. Défaite 3-2 mais la valeur du but à l'extérieur permet aux girondins de se qualifier pour la seconde fois de leur histoire européenne en demie finale Demi-finale : Girondins de Bordeaux (0-1) (1-0) (tàb 5-6) Lokomotive Leipzig 37000 spectateurs occupent Lescure pour la réception des allemands de l'Est du Lokomotiv Liepzig de triste mémoire pour les girondins. Bordeaux dominera comme rarement butant sur le gardien René Muller. Un contre assassin et heureux permet aux allemands d'ouvrir la marque et de gagner injustement 0-1 Le match retour donnera bien des regrets aux girondins. Zlatko Vujovic (3e) ouvre le score et plus rien ne sera marqué jusqu'à la fatidique séance de tirs aux buts. Inutile de raviver les blessures , Bordeaux tombera à ce jeu 6-5 le privant d'une finale qu'il méritait largement contre l'Ajax Amsterdam DF retour : Tirs aux buts PHOTOS Finale AJAX AMSTERDAM vainqueur de la Coupe des Coupes 1987
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Coupe des clubs champions 1987 FC Porto - FC Bayern Münich 2-1 Le FC Porto surprenait le FC Bayern en finale pour mettre fin à 25 ans d'insuccès portugais en Coupe des clubs champions européens. La formation d'Artur Jorge inversait la tendance, après l'ouverture du score de Ludwig Kogl à la 26e minute, pour s'imposer à Vienne. La balade du Bayern Les Dragons inscrivaient dix buts face au Rabat Ajax FC lors du premier tour tandis que le FC Steaua Bucurest, tenant du titre, tombait face au RSC Anderlecht. La formation belge était stoppée en quarts de finale par une défaite 5-0 à Munich. Madrid battu En s'imposant à l'automne face au PSV Eindhoven et au FK Austria Vienne, les Bavarois faisaient figure de favoris. Leur proncipal contradicteur semblait le Real Madrid CF en demi-finales. Vainqueur des deux dernières Coupe UEFA, la formation espagnole (15 tours européens victorieux d'affilée), comme le BSC Young Boys, la Juventus ou l'ER Belgrade , ne résistait pas à la furie du stade Olympique où elle s'inclinait 4-1. Un grand Futre Carlos Santillana sauvait l'honneur madrilène au retour, devant la consternation d'un public de Bernabéu habitué aux exploits. Mais la plus grosse surprise survenait en finale. Porto se montrait aussi efficace que face au FC Dynamo Kiev au tour précédent. Avec un Paulo Futre en grande forme, l'Algérien Rabah Madjer égalisait à la 77e minute d'une talonnade devenue légendaire, avant d'offrir le but de la victoire à Filho Juary, entré en cours de match, quatre minutes plus tard. TABLEAU Seizièmes de finale PSV Eindhoven - Bayern Münich (0-2) (0-0) FC Porto - Rabat Mlt (9-0) (1-0) Avenir Beggen Lux Austria Vienne (0-3) (0-3) Juventus - Valur Reykjavik (7-0 (4-0) ER Belgrade - Panathinaikos (3-0) (1-2) FC Beroe Stara Zagora - Dinamo Kiev (1-1) (0-2) Young Boys - Real Madrid (1-0 (0-5) Anderlecht - Górnik Zabrze (2-0) (1-1) Brøndby IF - Honvéd Budapest (4-1 (2-2) Besiktas - Dinamo Tirana (2-0) (1-0) APOEL Nicosia - HJK Helsinki (1-0) (2-3) Rosenborg BK - Linfield Belfast (1-0) (1-1) Örgryte Göteborg - Dynamo Berlin (2-3) (1-4) Shamrock Rovers - Celtic (0-1) 0-2) Paris Saint-Germain - TJ Vítkovice (2-2) 0-1) Huitièmes de finale Bayern Münich - Austria Vienne (2-0) (1-1) Real Madrid - Juventus Ita (1-0) (0-1) 3 tab 1 TJ Vítkovice - FC Porto (1-0) (0-3) Rosenborg BK - ER Belgrade (0-3) (1-4) Anderlecht - Steaua Bucarest (3-0) (0-1) Celtic - Dinamo Kiev (1-1) (1-3) Brøndby IF - Dynamo Berlin (2-1) (1-1) Besiktas - APOEL Nicosia (Match annulé : Besiktas qualifié) Quarts de finale Bayern Münich - Anderlecht (5-0) (2-2) Besiktas - Dinamo Kiev (0-5) (0-2) ER Belgrade - Real Madrid (4-2) (0-2) FC Porto - Brøndby IF (1-0) (1-1) Demies finale Bayern Munich - Real Madrid (4-1) (0-1) F.C.Porto - Dynamo Kiev (2-1) (2-1) FINALE Buts : 24' Kögl (0-1), 77' Madjer (1-1), 79' Juary (2-1) F.C.Porto : Józef Młynarczyk ; João Pinto, Eduardo Luís, Celso, Augusto Inácio (55' Antonio Frasco) ; Quim (46' Juary), Jaime Magalhães, Rabah Madjer, António Sousa, António André ; Paulo Futre Entraîneur : Artur Jorge Bayern Munich : Jean-Marie Pfaff ; Helmut Winklhofer, Norbert Nachtweih, Norbert Eder, Hans Pflügler ; Hans-Dieter Flick (82' Lars Lunde), Andreas Brehme, Lothar Matthäus, Michael Rummenigge ; Dieter Hoeness, Ludwig Kögl Entraîneur : Udo Lattek VIDEOS Résumé Partie 1 Résumé : Partie 2 Résumé : Partie 3 Résumé : Partie 4 Club Français Le PSG habitué à la coupe des coupes franchit un cap en disputant la plus grande des compétitions européenne grâce à son premier titre de champion de France glané en 1986. L'équipe proposée au premier tour est Vitkovice champion de Tchécoslovaquie. Cet adversaire apparemment abordable peu habitué à jouer ce niveau parvient à tenir les parisiens en échec (2-2) au Parc lors du match aller. Le PSG ne se remettra pas de ces deux buts encaissés à domicile. Le retour verra une défaite parisienne (1-0) et une élimination sans gloire. PHOTO finale FC PORTO Champion d'Europe 1987
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Coupe de l'UEFA 1986 Real Madrid - FC Cologne (5-1) (0-2) Le Real Madrid CF de 1985/86 aurait fait de Lazare un fataliste. Les Espagnols, battus à l'AEK Athenes, au VfL Borussia Mönchengladbach, au Neuchâtel Xamax FC, à l'Inter et au FC Cologne, ont pourtant réussi à remporter la Coupe UEFA. Renversement de situation Leur plus grosse remontée est intervenue face à Mönchengladbach, au troisième tour. Mené 5-1 après le mach aller en Allemagne, le Real s'imposait 4-0 à domicile pour se qualifier grâce au but marqué à l'extérieur. Puis les Merengues étaient testés par l'Inter, à l'occasion de la réédition de la demi-finale de l'année précédente. Les Nerazzurri menaient 3-1 à l'issue du match aller, une avance que Madrid remontait grâce à des buts d'Hugo Sánchez, Carlos Santillana (deux chacun) et Rafael Gordillo. Allofs meilleur buteur Cette forme dévastatrice confirmait leur statut de favori face à Cologne, vainqueur du Sporting Gijón, du CU Bohemians Prague , du Hammarby IF FF, du Sporting Portugal et du KSV Waregem. Eternel demi-finaliste, le club allemand disputait sa première finale européenne. Cologne comptait sur Klaus Allofs, meilleur buteur de la compétition, et c'est lui qui ouvrait le score à Santiago Bernabéu. Madrid revient Mais rapidement, l'initiative revenait aux hommes en blanc : Sánchez, Gordillo et Jorge Valdano marquaient, avant que Santillana et Valdano ne mettent le Real définitivement à l'abri. Et même la victoire 2-0 de Cologne au match retour à l'Olympiastadion de Berlin ne suffisait pas pour empêcher le Real Madrid de conserver la Coupe UEFA. CLUBS FRANCAIS Le Milan AC au stade Abbé-Deschamps, c’est l’incroyable affiche qu’avait offert cette seconde campagne européenne aux auxerrois. Mais encore plus incroyable a été ce match fou, fou. Après avoir encaissé un but dès le début du match, l’AJA a réussi a se reprendre pour faire une seconde mi-temps qui est restée dans l’histoire du club. En réalité, ce score de 3 à 1 était une faible récompense des efforts Bourguignons, Guy Roux demandant lui-même à ses joueurs de continuer d’attaquer. Malheureusement, tellement l’ambiance était forte dans le stade, le message n’est pas parvenu correctement à Bruno Martini qui a compris, au contraire, qu’il fallait temporiser. Garande par deux fois et Danio ont répondu à l'ouverture du score d'Evani , le pénalty manqué par Garande laissera moins de regrets vu le scénario du match retour. Dommage, car l’AJA s’est inclinée 3 à 0 à San Siro étant ainsi éliminée. Les lorrains tombeurs du FC Barcelone la saison précédente ne connaitront pas le même bonheur lors de l'édition suivante. Le déplacement en Yougoslavie pour y affronter le Hajduk Split sera catastrophique le FC Metz s'inclinant lourdement (5-1) Les grenats ne pourront faire mieux qu'un match nul (2-2) au retour à domicile contre une équipe qui atteindra les quarts de finale de la compétition. Le FC Nantes sera le club français le plus brillant cette saison européenne atteignant les quarts de finale où leur chemin s'arrêtera face à une vielle connaissance l'Inter Milan. ON y trouve entre autres Yvon Leroux , José Touré , William Ayache , Antoine Kombouaré , Jorge Burruchaga , Loic Amisse , Vahid Halillodzic entrainés par Jean Claude Suaudeau. Le début de la campagne ne fut pourtant pas glorieux avec une défaite en Islande (2-1) chez le modeste Valur Reykjavik. Heureusement le retour à Marcel Saupin est plus conforme à la valeur des nantais qui triomphent nettement (3-0) Le second tour offre un déplacement en Yougoslavie chez le Partizan Belgrade que les canaris négocient bien obtenant un précieux match nul (1-1) Le retour sera détonnant les nantais écrasant le Partizan (4-0) ! En huitièmes Nantes se déplace en URSS chez le Spartak Moscou du gardien Rinat Dassaev Nantes à la surprise générale s'impose (0-1) contre un adversaire annoncé comme redoutable. Le retour ne sera pas évident mais le FCN tient le coup obtenant un nul (1-1) suffisant à la qualification. Le mois de Mars arrive et Nantes n'a remporté qu'un seul match depuis la trêve (1-0 face au Havre) et a connu une élimination peu glorieuse face à Limoges en coupe de France. Le 05 mars c'est une équipe en manque de confiance qui débarque à San Siro. Mais les nantais peuvent se dire que les nerazzuris sont aussi mal lotis, le club lombard est en manque de forme et subit un cinglant 3-1 face à la Roma le dimanche précédent. Deux hommes subissent les foudres des tiffosi : Fanna la recrue de Vérone et Tardelli le champion du monde. C'est deux là avec le diable d'Altobelli vont faire vivre l'enfer aux nantais. Une classe au-dessus l'Inter domine les débats et inflige une lourde correction, un 3-0 quasiment synonyme d'élimination,. (Altobelli, Tardelli et Rummenigge) Le retour ne doit être qu'une simple formalité, ce sera un match de légende à l'issue dramatique ! DER ZAKARIAN sonne le vent de la révolte et dès la 8ème minute il ouvre le score, la Beaujoire bout et sent que ses protégés sont capables de l'exploit. Mais ce diable d'Altobelli inscrit un but incroyable à la demi-heure de jeu, un retourné de renard des surfaces, seul au milieu de la défense nantaise il condamne les canaris du moins c'est ce qu'on pense sur le moment. Mais les nantais se libèrent alors et lâchent les chevaux !! C'est un raz de marée jaune qui souffle sur les cages de Zenga. A la 36ème minute Hallilodzic sur pénalty redonne l'avantage aux nantais et le formidable Yvon LE ROUX porte le score à 3-1 à la 41ème. Au retour du vestiaire Fanna baisse le rideau sur William AYACHE, véritable attentat, malheureusement alors que l'Italien doit recevoir un rouge le fougueux Der Zakarian se mue en justicier et frappe Fanna., résultat le nantais est expulsé et l'italien reste sur le terrain. Le français bouillant depuis le coup d'envoi n'a pas maitrisé ses émotions tandis que les italiens font preuve de métier, tel qu'on le connait. Le jeu reprend et moins d'une minute après sur un long ballon aérien José TOURE se détend et retombe au sol, il ne se relèvera jamais, ruptures des ligaments croisé et adieu la coupe du monde au Mexique ... Le sort s'acharne sur les nantais qui 2 minutes plus tard se font sanctionnés d'un péno que l'Irlandais Brady transforme. En 6 minutes les nantais ont tout perdu et l'égalisation d'Altobelli est anecdotique en toute fin de match. QF retour : FC Nantes 3-3 Inter VIDEO Finale aller PHOTOS Finale retour REAL MADRID vainqueur de la Coupe UEFA 1986
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Coupe des vainqueurs de coupes 1986 Dynamo Kiev - Atletico Madrid : 3-0 Valeri Lobanovsky est le sir Alex Fergusson du Dynamo de Kiev qu'il a entrainé de 1973 à 2002 remportant 7 titres de champion d'URSS , 1 championnat d'Ukraine et deux coupes des coupes. L'ours ukrainien dispose lors de cette édition un groupe talentueux formant l'ossature de la sélection soviétique qui disputera la coupe du monde 1986 au Mexique. On y trouve Bessonov , Baltacha , Kuznetso , Demyanenko , Rats , Yakovenko , Yaremchuk , Zavarov , Igor Belanov et Oleg Blokhin soit le 10 type de l'URSS moins le gardien. Ce groupe franchira les étapes facilement jusqu'à une finale d'anthologie où son adversaire sera écrasé. Au premier tour le Dynamo Kiev se déplace aux Pays Bas affronter le FC Utrecht . Les néerlandais s'imposent (2-1) à la surprise générale mais le retour remettra les choses en place . Kiev déroule son jeu et s'impose (3-0) mettant en route la machine infernale. Au second tour Kiev se déplace en Roumanie à Craiova , se souvenant du premier tour les soviétiques prennent la rencontre avec sérieux obtenant un nul (2-2) satisfaisant . Le retour à Kiev se soldera par un tarif de (3-0) label de l'équipe ukrainienne lors de cette compétition. En quarts de finale Kiev débute encore par un déplacement cette fois à Vienne contre le Rapid précédent finaliste malheureux. Les autrichiens volent en éclat écrasés (1-4) ne laissant aucun espoir pour le retour. Le Dynamo impitoyable inflige un (5-1) à domicile à son rival se qualifiant pour les demies finales. Le dynamo reçoit enfin , ce seront les tchécoslovaques du Dukla Prague tombeurs de Benfica au tour précédent. Kiev imperturbable s'impose (3-0) puis se contente d'un nul (1-1) au retour largement suffisant pour la qualification en finale. FINALE L'adversaire est l'Atletico Madrid finaliste de la coupe des champions 1974 contre le Bayern. Les espagnols entrainés par un certain Luis Aragonés comptent sur la solidité de leur gardien argentin champion du monde 78 Fillol et d'un groupe d'espagnols peu connus mais à la grinta dévastatrice. Cette furia leur a permis d'éliminer le Celtic Glasgow , Bangor City , l'Etoile rouge de Belgrade et le Bayer Uerdingen. La finale disputée à Lyon au Stade Gerland verra une démonstration du Dynamo Kiev dominant de la tête et des épaule une formation espagnole n'ayant que son courage à opposer à la technique en mouvement des soviètiques. Au bout de 5 minutes de jeu Zavarov ouvre la marque pour Kiev de la tête , s'ensuivra une domination incessante sans toutefois une nouvelle conversion. A la MT le score de (1-0) donnait encore un maigre espoir à l'Atletico. Le tournant de la rencontre est sans doute ce coup franc magnifiquement tiré par les espagnols que le gardien soviètique détourne du bout des gants au prix d'une parade époustouflante. La suite sera une démonstration de beau jeu orchestrée par le Dynamo trouvant enfin la faille à deux reprises le tout à cinq minutes du terme de la rencontre. Oleg Blokhin (85e) ajuste le gardien adverse d'un lob suite à une action collective de belle facture (2-0), enfin Yevtushenko (88e) parti en contre gagne son duel face au gardien espagnol (3-0) Le Dynamo de Kiev remporte sa seconde coupe des vainqueurs de coupes après celle de 1975 PHOTOS : Club français L'AS Monaco continue sa collection d'élimination au premier tour cette fois contre les roumains de Universitatea Craiova. Pourtant l'ASM croit avoir fait le plus dur au match aller au stade Louis II s'imposant (2-0). Les roumains remonteront le retard au retour pour se qualifier sur un (3-0) de triste mémoire. VIDEO FINALE : Dynamo Kiev 3-0 Atletico Madrid PHOTOS Finale DYNAMO KIEV vainqueur de la Coupe des coupes 1986
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merci Gidebo je ne connaissais pas son histoire
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Coupe des clubs champions 1986 FC Steaua Bucurest - FC Barcelona 0-0 (2-0 t.a.b.) Dirigé par Terry Venables, Barcelone semblait le mieux disposé à bénéficier du bannissement des équipes anglaises, après le drame du Heysel en 1985. Après le victoire du Real Madrid CF en Coupe UEFA , les Catalans étaient favoris pour continuer sur la lancée . Ils tombèrent sur dix Roumains décidés et un gardien de but en état de grâce, lors d'une brûlante soirée sévillane. Le statut de favori Le Barça avait obtenu le statut de favori en éliminant la Juventus lors des quarts de finale (tot. 2-1). Ce succès permettait de reléguer au second plan les victoires arrachées au bénéfice des buts inscrits à l'extérieur face à l'AC Sparta Prague et au FC Porto, ainsi que la pointe de chance nécessaire pour éliminer l'IFK Göteborg aux tirs au but en demi-finale. La prouesse réussie par le Barça, qui forçait finalement la décision grâce à un triplé de Pichi Alonso, après s'être incliné 3-0 à Göteborg, semblait inviter le FC Steaua Bucurest à la prudence. Steaua assomme le Barça Après avoir disposé tour à tour du Vejle BK, du Kispest Honvéd FC, du FC Lahti et du RSC Anderlecht, éternel demi-finaliste, l'entraîneur Emerich Jenei a fait perdre la tête aux bookmakers anglais. Au cours d'une rencontre mêlant la chaleur andalouse, la nervosité barcelonaise et la défense irréprochable de Miodrag Belodedici, le libéro du Steaua, les Roumains créaient la plus grande surprise de l'histoire de la compétition. Après 120 minutes sans but, Helmut Ducadam repoussait les cinq tirs au but catalans. Marius Lacatus et Gavril Balint faisaient trembler les filets et ramenaient pour la première fois la Coupe des champions vers un pays de l'Est. TABLEAU Seizièmes de finale Vejle BK - Steaua Bucurest (1-1) (1-4) Honvéd Budapest - Shamrock Rovers (2-0) (3-1) Zenit Leningrad - Vålerengen IF (2-0) (2-0) Kuusysi Lahti - FK Sarajevo (2-1) (2-1) Górnik Zabrze - Bayern Münich (1-2) (1-4) Dynamo Berlin - Austria Vienne (0-2) (1-2) Rabat Ajax - Omonia Nicosia (0-5) (0-5) IFK Göteborg - Trakia Plovdiv (3-2) (2-1) Girondins Bordeaux - Fenerbahçe (2-3) (0-0) Linfield Belfast - Servette FC Genève (2-2) (1-2) IA Akranes - Aberdeen (1-3) (1-4) Jeunesse d'Esch - Juventus (0-5) (1-4) Hellas Verone - PAOK Thessalonique (3-1) (2-1) FC Porto - Ajax (2-0) (0-0) Sparta Prague - FC Barcelone (1-2) (1-0) Huitièmes de finale Honvéd Budapest - Steaua Bucurest (1-0) (1-4) Zenit Leningrad - Kuusysi Lahti (2-1)(1-3) Bayern Münich - Austria Vienne (4-2) (3-3) Anderlecht - Omonia Nicosia (1-0) (3-1) IFK Göteborg - Fenerbahçe (4-0) (1-2) Servette FC Genève - Aberdeen (0-0) (0-1) Hellas Verone - Juventus (0-0) (0-2) FC Barcelone - FC Porto (2-0) (1-3) Quarts de finale Steaua Bucurest - Kuusysi Lahti (0-0) (1-0) Bayern München - Anderlecht (2-1) (0-2) Aberdeen - IFK Göteborg (2-2) (0-0) FC Barcelona - Juventus (1-0) (1-1) Demies finale Anderlecht - Steaua Bucurest (1-0) (0-3) IFK Göteborg - FC Barcelone (3-0) (0-3) 4 tab 5 FINALE Steaua Bucurest - FC Barcelone : 0-0 (2-0 t.a.b.) Buteurs : Lacatus - Balint (tab) Steaua Bucarest : Helmuth Duckadam ; Ştefan Iovan, Miodrag Belodedici, Adrian Bumbescu, Ilie Bărbulescu ; Gavril Balint, Lucian Bălan (75' Anghel Iordănescu), László Bölöni, Mihail Majearu ; Marius Lăcătus, Victor Piţurcă (107' Marin Radu) Entraîneur : Emeric Jenei FC Barcelone : Urruti ; Gerardo Miranda, Migueli, José Ramón Alexanko, Julio Alberto Moreno ; Víctor Muñoz, Marcos Alonso, Bernd Schuster (85' José Moratalla), Ángel Pedraza ; Steve Archibald (106' Pichi Alonso), Francisco José Carrasco Entraîneur : Terry Venables VIDEOS Résumé Coupe des champions : Partie 1 Résumé Coupe des champions : Partie 2 Résumé Coupe des champions : Partie 3 Résumé Coupe des Champions : Partie 4 Club français 16e de finale : Girondins de Bordeaux (2-3) (0-0) Fenerbahçe Vidéo Après la demi-finale de la saison précédente, nombreux sont ceux en Europe qui voient en les Girondins un prétendant légitime au titre européen. Le Fenerbahçe Istanbul, porte-drapeau d'un football turc qui n'a pas encore acquis ses lettres de noblesse en Coupe du Monde, apparaît dans ce contexte comme un tirage favorable au premier tour, même s'il faut recevoir en premier. Excès de confiance ou "jour sans" ? Toujours est-il que Bordeaux passe complètement à côté de son match à Lescure. Selçuk, à la 21ème minute, rappelle aux Marine et Blanc les réalités de la C1. Le nouvel avant-centre bordelais Marc Pascal a beau égaliser à la 55ème minute, un centre-tir de Senol dévié dans ses propres filets par Dropsy quatre minutes plus tard redonne l'avantage aux visiteurs. Empruntés, brouillons, les Girondins poussent avec précipitation pour décrocher au moins une courte victoire. L'espoir Hanini remet les deux équipes à égalité à la 75ème, mais une nouvelle erreur de défense trois minutes plus tard offre à Husseiyn le but d'une victoire turque qui rappelle cruellement celle de Leipzig deux ans plus tôt. Les chances bordelaises sont minimes avant le match retour et le miracle n'aura pas lieu : les Turcs jouent un match prudent et obtiennent le 0-0 qu'ils recherchaient sans que les Girondins, pourtant supérieurs sur le papier, ne paraissent à aucun moment capables de forcer la décision. C'est une énorme désillusion, indigne du standing fraîchement acquis d'un football champion d'Europe en titre et futur troisième de la Coupe du Monde neuf mois plus tard. PHOTOS Finale STEAUA BUCAREST Champion d'Europe 1986
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Coupe de l'UEFA 1985 Vidéoton - Real Madrid (0-3)(1-0) 1985 a sonné le réveil d'un géant endormi, avec la victoire du Real Madrid CF en Coupe UEFA, son premier sacre européen en 19 ans. Ce renouveau, les Madrilènes le doivent en grande partie au "Quinta del Buitre" - cinq jeunes joueurs du cru : Emilio Butragueño, Miguel "Míchel" González, Rafael Martín Vázquez, Miguel Pardeza et Manuel Sanchís. Ensemble, ils ont écrit une des nombreuses pages de l'histoire du club. L'équilibre selon Madrid Hormis le quart de finale, où ils mirent fin à l'invincibilité européenne des tenants du titre, le Tottenham Hotspur FC, le schéma du Real était des plus simples: défaites à l'extérieur et victoires à domicile. Au deuxième tour, battus 3-1 à l'aller par le HNK Rijeka, ils s'imposaient finalement 3-0. Au troisième tour, ils remontaient une défaite 3-0 face au RSC Anderlecht en écrasant les Bruxellois 6-1 à Santiago Bernabéu. En demi-finale, ils remontaient un retard de deux buts face à l'Inter FC pour s'imposer 3-0 au retour La surprise venue de l'Est En finale, le Real était opposé aux Hongrois du Videoton FC. Le football hongrois était lui aussi en plein renouveau et le club de Szekesfehervar était alors le premier club hongrois à atteindre une finale européenne depuis dix ans. En quart de finale, ils avaient éliminé le Manchester United FC aux tirs au but avant de prendre la mesure d'un autre club issu du FK Zeljeznicar, en demi-finale. Puis, une chose étrange est survenue. Madrid se facilitait la tâche en s'imposant 3-0 sur le terrain de Videoton grâce à des buts de Míchel, Carlos Santillana et Jorge Valdano. Les dirigeants du club madrilène avaient donc préparé un grand feu d'artifice pour le match retour, et ce n'est pas l'unique but inscrit par Lajos Májer pour les Hongrois qui leur gâche le plaisir de renouer avec le succès européen. PHOTOS : Parcours des clubs français Monaco n'y arrive décidément pas en coupe d'Europe. Le premier tour lui propose les bulgares du CSKA Sofia pourtant largement accessibles. Le CSKA réalise un excellent résultat nul (2-2) au stade Louis II et s'impose au retour à Sofia (2-1). Même si l'A.J.A. avait déjà vécu de grands moments en Coupe de France (comme la finale en 1979), le club allait découvrir en ce mois de septembre 1984 une nouvelle compétition dont le niveau était européen cette fois. Dès le tirage au sort du mois de juillet, les joueurs auxerrois savaient que le client désigné, le Sporting de Lisbonne, était un habitué des joutes européennes. Même si plusieurs joueurs auxerrois (Szarmach, Janas et Fiard) avaient déjà connu la Coupe d'Europe, la majorité du groupe était novice. Les Auxerrois ne se laissèrent toutefois pas impressionner par le Sporting et son public fort de 50000 supporters. Les hommes de Guy Roux résistèrent bien toute la première mi-temps avant de se faire piéger à la 57ème minute sur un but de Manuel Fernandez. Les "Lions" du Sporting ne lâchèrent plus leur proie pour l'achever à la 83ème minute. L'A.J.A. venait de découvrir l'Europe en ayant concédé deux buts sans pouvoir en rendre aucun. C'est avec un handicap de 2 buts à remonter que le stade de l'Abbé Deschamps découvrait en ce 3 Octobre 1984 la Coupe d'Europe contre les portugais du Sporting de Lisbonne. Les Auxerrois livrèrent un grand match avec un superbe Szarmach qui marqua les deux buts iconnais. L'AJA réussit ainsi à égaliser sur les deux matchs, ce qui lui vallu de jouer la prolongation. L'on peut toutefois regretter les occasions manquées de la première mi-temps synonymes d'une plus large victoire et de qualification. La prolongation tourna à l'avantage du Sporting, qui fort d'une grande expérience européenne sut arracher la qualification face au néophyte auxerrois. Auxerre venait de découvrir les compétitions européennes. Ce match en appelait d'autres non moins brillants. Le PSG débute contre les écossais de Heart of Midlothian. Tirage au sort favorable pour les parisiens qui profiteront de l'aubaine pour gagner au Parc (4-0) , le nul du retour (2-2) étant anecdotique. A la vu de l'adversaire du second tour les mines étaient réjouies , pas d'italiens d'espagnols ni d'allemands mais d'humbles hongrois inconnus Vidéoton. Le match aller au Parc fera découvrir une bande de jeunes hongrois insouciants assommer les parisiens (2-4). Le retour en Hongrie se soldera sur une nouvelle défaite parisienne (1-0) On ne le sait pas encore mais Paris est tombé face au futur finaliste de la compétition. VIDEO Finale FINALE : Vidéoton - Real Madrid (0-3)(1-0) PHOTOS Finale REAL MADRID vainqueur de la Coupe UEFA 1985
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Coupe des vainqueurs de coupes 1985 Everton - Rapid Vienne : 3-1 Un nouveau club anglais Everton va figurer au palmares européen. Le rival de Liverpool ayant eu assez de voir le grand voisin amasser les titres va s'y mettre à son tour. Les toffies n'ont pourtant rien de génial avec leur effectif composé d'anglais , d'écossais , de gallois et d'irlandais. Aucune star , une seule Cup remportée en 1984 lui permettant de disputer la compétition , Everton vivra une année 1985 splendide ponctuée en plus de ce titre par celui de champion d'Angleterre. L'aventure démarre par un déplacement à Dublin en apparence facile contre une équipe au profil identique dont le jeu est basé sur le physique. Piège il y a eu les anglais étant tenus en échec (0-0). Le retour à Goodison Park ne sera pas simple pour Everton s'en sortant grâce à un petit but (1-0). Après un début si compliqué contre de modestes irlandais personne n'imaginait un tel dénouement. Le second tour offre un déplacement en Tchécoslovaquie afin d'y défier l'Inter Bratislava. Les anglais plus concernés par l'événement s'imposent (0-1) puis écrasent les tchéques au retour (3-0). La machine est enfin lancée ! En quart de finale Everton reçoit les néerlandais du Fortuna Sittard adversaire largement à leur portée au vu du tirage. La réalité du terrain ne donnera pas tord à ce pronostic les anglais infligeant un impitoyable (3-0) au fortuna portant bien mal son nom pour le coup. Le retour sera une balade anglaise Everton gagnant (2-0) aux Pays Bas. Mine de rien Everton est arrivé en demie finale sans connaître aucune frayeur. La chance tourne à l'identité du futur adversaire , le Bayern Munich s'annonce comme un terrible rival favori de surcroit. Pourtant le match aller en bavière se soldera sur un score de parité (0-0). Au retour la bande à Dieter Hoeness vivra l'enfer ne pouvant malgré son expérience endiguer la fougue anglaise. Pourtant les allemands mènent 1-0 à la MT mais très vitre après la reprise Sharp égalise (1-1). Everton continue sa terrible domination qui se concrétise par un but d'Andy Gray (72e) donnant l'avantage (2-1) et la qualification. Le Bayern est impuissant et craquera de nouveau à quatre minutes de la fin sur un but de Trevor Steven donnant la victoire (3-1) et surtout la qualification pour la finale FINALE Les rivaux en finale sont les autrichiens du Rapid Vienne menés par le capitaine Hans Krankl . A noter qu'un certain Antonín Panenka (tchéque) rentrera au cours de la rencontre. Pour arriver en finale les autrichiens ont sorti le Besiktas Istanbul , Celltic Glasgow , le Dynamo Dresde (remontant une défaite de 3-0 à l'aller pour gagner au retour 5-0) et le Dynamo Moscou. En première période aucune équipe ne prend le dessus sur l'autre les deux formations se quittant à la MT sur un triste (0-0) A la 57e le tournant du match , un défenseur autrichien donne le ballon en retrait à son gardien sans avoir vu le meneur de jeu des toffies qui profite de l'aubaine pour offrir le but à l'écossais Andy Gray seul face aux buts vides (1-0) Everton domine désormais et accentue son avance à la 72e Trevor Steven marquant suite à un corner (2-0) Krankl 85e redonne espoir au Rapid remportant un face à face contre le gardien anglais (2-1) mais le dernier mot reviendra à Everton. Deux minutes plus tard sur un contre l'irlandais Sheedy assomme définitivement les autrichiens (3-1) et Everton peut célébrer son premier trophée européen. VIDEO FINALE : Everton 3-1 Rapid Vienne PHOTOS Finale EVERTON vainqueur de la Coupe des coupes 1985 LE FC METZ élimine le grand Barcelone Pour ses premiers pas européens, le tirage au sort n’a pas été tendre avec Metz qui doit affronter le FC Barcelone et sa pléiade de joueurs internationaux. Au reste, le match aller au stade Saint-Symphorien tourne à la déconfiture pour les Lorrains, corrigés 4-2. Un cauchemar initié par un but contre son camp de Luc Sonor en début de rencontre et conclu sur une rafale catalane après la pause avec trois nouveaux buts signés Schuster, Calderer et Carrasco. Dès lors, le script semble écrit d’avance. Metz est promis à l’élimination. La large victoire de l’aller conforte d’ailleurs les Barcelonais dans leur sentiment de supériorité, aux frontières de l’arrogance. Au banquet d’après-match, le vice-président catalan lance une invitation à ses homologues messins, conviés à assister à Barcelone au match… du 2e tour. Dans le même temps, l’attaquant écossais du Barça Steve Archibald traite ses adversaires de « charlots », tandis que le milieu de terrain allemand Bernd Schuster, tout en provocation, promet d’offrir un jambon au gardien messin Michel Ettorre après ses erreurs du premier match. Le 4-2 de la rencontre aller n’a pas complètement douché les espoirs messins. Le staff grenat continue de croire à une victoire à Barcelone. La qualification paraît hors de portée, mais au moins les Messins souhaitent-ils quitter la scène européenne sur une touche positive. Le président Carlo Molinari enjoint son capitaine Jean-Paul Bernad d’aller superviser entre les deux matches une équipe de Barcelone qui ne lui a pas fait si forte impression. A son retour, Bernad confirme le sentiment de son dirigeant. « Barcelone est prenable », lui annonce-t-il. Le 10 octobre, les deux équipes se retrouvent donc au Camp Nou dans une étrange atmosphère. D’une part, le stade de 120 000 places sonne creux. A peine 24 000 spectateurs ont pris place dans les tribunes, ce qui en dit long sur le désintérêt du public catalan qui estime l’affaire pliée. De l’autre, les médias français sont aux abonnés absents, ayant considéré superflu d’effectuer le déplacement jusqu’en Espagne. Aucune chaîne télé ne retransmet la rencontre. Dommage : l’audience ce soir-là aurait pu être excellente. En début de match, Barcelone enfonce le clou en ouvrant le score dès la 32e minute par Carrasco. Menant 5-2 sur l’ensemble des deux rencontres, le Barça est virtuellement qualifié. Tout basculera en soixante secondes : Kurbos (38e) égalise puis oblige le défenseur espagnol Sanchez à marquer contre son camp, après un service en profondeur de Bernad (39e). Le vent vient de tourner, les événements se précipiteront en seconde période. Intenable, Kurbos inscrit un troisième but en contre à la 55e minute. Kurbos signera un triplé à cinq minutes de la fin, à la réception d’un centre en retrait de Jules Bocandé (85e). 4-1, Metz est qualifié !! Le FC Metz ne réitèrera pas son exploit au tour suivant. Opposé au Dynamo Dresde, club phare de l’ancienne RDA, il s’inclinera 3-1 en Allemagne à l’aller avant de concéder le nul à domicile (0-0) dans un stade Saint-Symphorien archi-comble. Quant au FC Barcelone, il décrochera son 10e titre de champion d’Espagne en fin de saison. Tony Kurbos auteur de 3 buts au Camp Nou
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Coupe des clubs champions 1985 Juventus - Liverpool FC 1-0 Cela aurait dû être une finale de rêve : le Liverpool FC contre la Juventus, le tenant de la Coupe des clubs champions européens face au tenant de la Coupe des vainqueurs de coupe européenne. Mais la soirée a tourné au cauchemar. Trente-neuf supporteurs de la Juve sont morts, victimes de l'effondrement d'un mur de soutènement délabré, après avoir subi la charge de hooligans de Liverpool avant le coup d'envoi au stade du Heysel de Bruxelles, le 29 mai 1985. Un penalty décisif Beaucoup se demandent encore s'il fallait ou non jouer cette rencontre. C'est pourtant ce qui était décidé. Michel Platini aidait la Juventus a remporter le trophée en inscrivant un penalty. Dans d'autres circonstances, l'équipe de Joe Fagan aurait peut-être discuté la décision arbitrale d'accorder ce penalty. Mais pas ce 29 mai 1985. Avant cette tragédie, la Juve, en lice pour devenir le premier club à remporter les trois trophées de l'UEFA, avait disposé du Tampere United FC, du Grasshopper-Club, de l'AC Sparta Prague et du FC Girondins de Bordeaux. Un futur incertain En fait, seul Bordeaux était parvenu à semer le doute sur le parcours des hommes de Giovanni Trapattoni, ne s'inclinant que par un but, malgré sa victoire 2-0 en demi-finale retour. Liverpool avait également mené une marche triomphale jusqu'en finale. Mais les victoires face au Lech Poznan, au SL Benfica, au FK Austria Vienne et au Panathinaikos FC seraient les dernières enregistrées par les Reds pendant un moment. Les clubs anglais s'apprêtaient en effet à être bannis des compétitions européennes. TABLEAU Seizièmes de finale Ilves Tampere - Juventus (0-4) (1-2) Grasshoppers Zürich - Honvéd Budapest (3-1) (1-2) Labinoti Elbasan - Lyngby BK (0-3) (0-3) Vålerengen IF - Sparta Prague (3-3) (0-2) Trabzonspor - Dnepr Dnepropetrovsk (1-0) (0-3) Levski-Spartak Sofia - VfB Stuttgart (1-1) (2-2) Dinamo Bucurest - Omonia Nicosia (4-1) (1-2) Girondins Bordeaux - Athletic Bilbao (3-2) (0-0) Feyenoord - Panathinaikos (0-0) (1-2) Linfield Belfast - Shamrock Rovers (0-0) (1-1) Akranes - ISK Beveren (2-2) (0-5) Avenir Beggen - IFK Göteborg (0-8) (0-9) Austria Vienne - Valletta FC (4-0) (4-0) Aberdeen - Dynamo Berlin (2-1) (1-2) 4 tab 5 Etoile Rouge Belgrade - Benfica (3-2) (0-2) Lech Poznan - Liverpool (0-1) (0-4) Huitièmes de finale Juventus - Grasshoppers Zürich (2-0) (4-2) Sparta Prague - Lyngby BK (0-0)(2-1) Levski-Spartak Sofia - Dnepr Dnepropetrovsk (3-1) (0-2) Girondins Bordeaux - Dinamo Bucurest (1-0) (1-1) Panathinaikos - Linfield Belfast (2-1) (3-3) IFK Göteborg - SK Beveren (1-0) (1-2) Dynamo Berlin - Austria Vienne (3-3) (1-2) Liverpool - Benfica (3-1) (0-1) Quarts de finale Juventus - Sparta Prague (3-0) (0-1) Girondins Bordeaux - Dnepr Dnepropetrovsk (1-1) (1-1) 5 tab 3 IFK Göteborg - Panathinaikos (0-1) (2-2) Austria Vienne - Liverpool (1-1) (1-4) Demies de finale Juventus - Girondins Bordeaux (3-0) (0-2) Liverpool - Panathinaikos (4-0) (1-0) FINALE Juventus 1-0 Liverpool But : 56' Platini (1-0) Juventus : Stefano Tacconi ; Luciano Favero, Antonio Cabrini, Sergio Brio, Gaetano Scirea ; Massimo Bonini, Michel Platini, Marco Tardelli ; Massimo Briaschi (84' Cesare Prandelli), Paolo Rossi (89' Beniamino Vignola), Zbigniew Boniek Entraîneur : Giovanni Trapattoni Liverpool : Bruce Grobbelaar ; Phil Neal, Jim Beglin, Mark Lawrenson (4' Gary Gillespie), Alan Hansen ; Steve Nicol, Kenny Dalglish, Ronnie Whelan, John Wark ; Ian Rush, Paul Walsh (46' Craig Johnston) Entraîneur : Joe Fagan VIDEOS Résumé Coupe des champions : Partie 1 Résumé Coupe des champions : Partie 2 Résumé Coupe des champions : Partie 3 FINALE : Juventus 1-0 Liverpool PHOTOS du drame PHOTOS : Finale JUVENTUS Champion d'Europe 1985 Parcours des GIRONDINS DE BORDEAUX 16e de finale : Girondins de Bordeaux (3-2) (0-0) Athletic Bilbao En cette fin d'été 1984, le moral est au beau fixe aux Girondins de Bordeaux. Le club a remporté trois mois plus tôt son premier titre de champion en trente-quatre ans, mettant enfin un terme à une frustrante série de secondes places. L'équipe de France, à forte ossature bordelaise, vient de remporter à l'Euro 84 le premier titre majeur du football français. L'on se dit que l'occasion est belle pour les Girondins d'aller jusqu'au bout en Coupe d'Europe, ce qu'aucune équipe française n'a réussi jusque là. L'entraîneur des Girondins, un certain Aimé Jacquet, résume le tout d'une formule lapidaire à la veille du tirage au sort du premier tour de la Coupe des Champions : « La France est championne d'Europe. Bordeaux est champion de France. Nous n'avons à craindre personne. » Le sort met immédiatement cette belle assurance à l'épreuve en offrant aux Girondins un cadeau empoisonné : l'Athletic Bilbao, représentant d'un football espagnol alors en pleine euphorie (la sélection nationale vient d'atteindre la finale de l'Euro 84), avec match aller à Bordeaux. Le piège semble amorcé après 90 minutes à Lescure. Dirigés de main de maître par un inconnu nommé Javier Clemente (qui s'illustrera ensuite aux commandes de l'équipe nationale espagnole et de l'OM, entre autres), l'Athletic a planté des contres assassins face à la forte domination bordelaise. Endika (32ème) et Salinas (63ème sur penalty) ont répondu du tac au tac à Dieter Müller (30ème) et Battiston (58ème) et les Basques ne se sont inclinés que 3-2 (Lacombe, 79ème). Mais au retour, les Girondins font mentir la réputation de fragilité des équipes françaises à l'extérieur. Solidaires, bien organisés, présents dans les duels, ils préservent un 0-0 qui leur offre une qualification pleine de promesses. 8e de finale : Girondins de Bordeaux (1-0) (1-1) (ap) Dinamo Bucarest Le second tour oppose les Girondins au Dinamo Bucarest, où évolue une bonne moitié de l'équipe nationale roumaine qui vient elle aussi de se distinguer à l'Euro 84 en éliminant notamment l'Italie. Les Girondins reçoivent de nouveau en premier et s'imposent difficilement 1-0 (Müller, 34ème). Au retour, Dinamo marque d'entrée (Dragnea, 9ème) et les Girondins subissent la domination forte mais stérile du Dinamo jusqu'au terme du temps réglementaire. En prolongation, le spectre de l'élimination en UEFA deux ans plus tôt par d'autres Roumains, ceux de Craiova (1-0, 0-2 a.p.), se profile... mais les Girondins tiennent, cette fois-ci, et Lacombe arrache à la 113ème minute l'égalisation qui envoie les Marine et Blanc en quarts de finale pour la première fois de leur histoire. L'on commence à se dire que ce Bordeaux-là peut voyager 1/4 de finale : Girondins de Bordeaux (1-1) (1-1) (tàb 5-3) Dniepr Dniepropetrovsk Seule équipe française encore en course au printemps 1985, Bordeaux tombe sur un nouvel os avec les Soviétiques de Dniepropetrovsk, qu'il doit (encore !) recevoir en premier. On connaît peu de choses de ces surprenants champions d'URSS avant le match aller, et pas en tout cas le gardien Krakovsky qui multiplie les miracles, arrêtant même un penalty de Dieter Müller. Lyuty (43ème) répond sur un contre limpide à l'ouverture du score de Lacombe (10ème), puis Krakovsky préserve le nul quasiment à lui seul face à l'écrasante domination girondine. Le match retour manque de tourner à la farce. La ville de Dniepropetrovsk, classée zone stratégique car on y fabrique des missiles, est en effet interdite aux étrangers et le match est déplacé vers la ville voisine de Krivoï-Rog où les Girondins sont logés de force. Les conditions de séjour et d'entraînement sont déplorables, à tel point que le président Claude Bez menace de ne pas faire jouer. L'incident est finalement évité quelques heures avant le coup d'envoi et le match a lieu sur une pelouse gorgée d'eau, grillée par le gel, indigne d'une rencontre de Coupe d'Europe. D'un splendide coup de tête sur corner, Lissenko (12ème) met tôt les Soviétiques en position de force. Les Girondins sont ensuite lourdement dominés pendant 70 minutes avant que les champions d'URSS ne paient leurs efforts. Après un premier contre et un arrêt décisif de Krakovsky, c'est Tusseau (75ème) qui arrache l'égalisation sur le second tir au but bordelais du match ! La prolongation est plutôt à l'avantage des Girondins, mais Krakovsky sauve encore son camp par deux fois et il faut en venir aux tirs aux but. Les Bordelais marquent leur quatre premiers sans coup férir face à ce diable de gardien qui les a si longtemps écœurés, Dropsy arrête un tir soviétique, et c'est le très décrié Portugais Chalana, à peine remis d'une grave blessure, qui entre dans la légende des Girondins en inscrivant le tir au but victorieux... de son mauvais pied, le droit ! Aime Jacquet, alors entraineur à cette époque déclara lors de l'émission "20 ans de Football" de Canal Plus : "Encore aujourd'hui je me demande comment il (Chalana) a fait pour marquer ce penalty". 1/2 de finale : Juventus (3-0) (0-2) Girondins de Bordeaux Pas d'adversaire facile à espérer en demi-finale, et c'est la Juventus qui sort du chapeau avec Platini, Boniek, et une demi-douzaine de champions du monde en titre. Cette fois, pourtant, on se déplace d'abord au Stadio Comunale et son ambiance de feu. Aimé Jacquet a commis une lourde erreur tactique en décidant de ne pas prendre Platini en marquage individuel. Le maestro est en grande forme et les Girondins sont surclassés, concédant trois buts sans en rendre un seul. Si ceux de Boniek (28ème) et de Platini (71ème) ne prêtent pas à discussion, celui de Briaschi (68ème) est quant à lui entaché d'une faute flagrante du Turinois, non sifflée par l'arbitre, qui fera naître bien des regrets. Car deux semaines plus tard en Gironde, les Marine et Blanc, peut-être piqués au vif par la "une" assassine de L'Équipe au lendemain de Turin (« La Juve, c'est autre chose »), livrent une prestation du meilleur niveau européen. 40 211 spectateurs sont venus ce 25 avril 1985 à Lescure (un record qui tient toujours) pour exhorter les Dropsy - Thouvenel, Specht, Battiston, Tusseau - Girard, Tigana, Giresse, Rohr puis Chalana - Lacombe, Müller, qui se lancent à l'assaut dès le coup d'envoi. Ils mènent rapidement 1-0 (Dieter Müller, 25ème) et acculent la Juve sur son but, poussant sans s'affoler et sachant ne pas s'exposer aux contres. Mais les Italiens tiennent sans faiblir... jusqu'à la 79ème minute. Un corner girondin est mal renvoyé par la défense turinoise sur Battiston qui, seul à 30 mètres du but, arme posément une frappe monumentale qui foudroie le gardien Bodini. La fin de match est exceptionnelle d'intensité. Les Italiens renvoient comme ils peuvent, le ballon revient sans arrêt sur leur but, mais rien ne passe, Bodini réalisant même l'impossible sur un tir à ras de terre de Tigana au coin des six mètres dans les arrêts de jeu. Vainqueurs 2-0, les Girondins doivent rendre les armes avec les honneurs et un peu d'amertume. Sans ce second but litigieux de Briaschi à l'aller, en effet, qui sait ce qui aurait pu arriver ? La suite des événements confirmera que le Liverpool de Dalglish et Rush, champion d'Europe en titre et adversaire malheureux de la Juve (0-1) en finale un mois plus tard à Bruxelles, était prenable cette année-là... DF aller : Juventus 3-0 Bordeaux DF retour : Bordeaux 2-0 Juventus
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Coupe UEFA 1984 Anderlecht - Tottenham (1-1)(1-1) : 3 tab 4 L'édition 1983/84 de la Coupe UEFA s'est décidée à la loterie des tirs au but. Le Tottenham Hotspur FC a décroché le billet gagnant. L'arrêt de Tony Parks sur le tir d'Arnor Gudjohnsen offrait la victoire aux Spurs après le nul 2-2 au total des deux rencontres du duel les opposant au RSC Anderlecht. Les Bruxellois semblaient pourtant bien partis pour conserver le trophée lorsque Alex Czerniatynski inscrivait un but à l'heure de jeu au match retour disputé à White Hart Lane. Mais l'égalisation tardive de Graham Roberts permettait au gardien anglais de devenir le héros de la soirée et de déjouer les pronostics. Bis repetita pour Tottenham Le deuxième sacre des Londoniens dans cette Coupe UEFA venait récompenser un parcours impressionnant, éliminant successivement le Drogheda United FC, le Feyenoord, le FC Bayern Münich, le FK Austria Vienne et le HNK Hajduk Split, grâce aux buts inscrits en déplacement en demi-finale. Leurs adversaires s'étaient eux aussi surpassés, comme pourraient en témoigner le Bryne FK, le FC Baník Ostrava, le RC Lens et le FC Spartak Moscou. Suspension pour Anderlecht La campagne d'Anderlecht fut toutefois assombrie, voir totalement éclipsée par les rumeurs de tricherie qui ont entouré leur victoire en demi-finale face au Nottingham Forest FC. Eliminés 3-2 au total des deux rencontres, les Anglais concédaient un penalty et se voyaient refuser un but lors de leur défaite 3-0 à Bruxelles. Anderlecht sera par la suite déclaré coupable dans ce scandale de corruption et suspendu de toute compétition européenne pendant un an. Parcours des clubs français 32e de finale : Girondins de Bordeaux (2-3) (0-4) Lokomotive Leipzig On attend beaucoup des Girondins, encore renforcés par rapport à 1982-83, pour leur troisième campagne européenne consécutive. Après le succès face à Iéna la saison précédente, l'annonce d'un nouvel adversaire est-allemand est accueillie avec un optimisme mesuré, bien que le match aller ait lieu à Bordeaux. On y croit tout d'abord, en effet, ce soir-là à Lescure : dès le coup d'envoi, un missile de Tigana contraint le gardien international Müller à un arrêt difficile. Las, au bout de dix minutes, les Girondins s'effondrent complètement. Zötzsche, sur penalty, puis Liebers sur un contre rondement mené ne laissent pas passer l'aubaine et permettent à Leipzig de mener 2-0 après 50 minutes de jeu dans un silence de cathédrale. Les Girondins se réveillent alors. Trois minutes plus tard, un débordement de Domenech sur le flanc gauche, assorti d'un inattendu crochet , offre sur un plateau la réduction du score à Girard, puis Giresse égalise à la 72ème minute sur un somptueux amorti de la poitrine - reprise de volée à l'entrée de la surface. L'on se dit que les Marine et Blanc peuvent encore arracher la victoire, mais une nouvelle baisse de régime et une grosse erreur défensive offrent à l'avant-centre allemand Richter le but du 3-2 au terme d'une course en solitaire de soixante mètres à quatre minutes de la fin. La messe est dite avant même le match retour au cours duquel les Girondins sombrent totalement (0-4) et quittent l'Europe la tête basse. Le RC Lens sera abonné aux équipes belges. Premier adversaire La Gantoise chez lequel les lensois réalisent un excellent match nul (1-1) Au retour à Bollaert Lens gagne (2-1) le droit de continuer sa route. Second tour avec la réception du Royal Antwerp adversaire plus coriace qui tient les lensois en échec (2-2) Le retour en Belgique verra un exploit du RC Lens vainqueur (3-2) En huitièmes Lens hérite d'Anderlecht le tenant du titre qui viendra réaliser le match nul à Bollaert (1-1). A noter que l'égalisation lensoise à 5 minutes de la fin sera consécutive à une passe en retrait d'un défenseur belge vers son gardien trompé par une canette de bière jetée des tribunes déviant la trajectoire du ballon. Le retour à Bruxelles sera sans surprise Anderlecht s'imposant (1-0) Laval découvre la coupe d'Europe pour la première fois de son histoire . Les lavallois seront servis pour le premier tour avec un déplacement chez le terrible Dynamo de Kiev. Suite à un match héroique les français résistent et tiennent le nul (0-0) Les hommes de l'entraineur emblématique des tangos Michel Le Milinaire feront un nouvel exploit au retour au stade Le Basser en se qualifiant. Laval gagne (1-0) but de Sorin et se qualfie pour les seizièmes ! Le tour suivant sera fatal aux lavallois face aux autrichiens de l'Austria Vienne. Les tangos s'inclinent en Autriche (2-0) , malgré un match retour combatif l'expérience de l'Austria prévaut tenant les français en échec (3-3) VIDEO PHOTOS de la Finale TOTTENHAM vainqueur de la Coupe UEFA 1984
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c'était souvent leurs couleurs à l'extérieur à l'époque
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1984 Juventus 2-1 FC Porto Giovanni Trapattoni aura effectué sa carrière de joueur en grande partie au Milan AC mais en tant qu'entraineur c'est à la Juventus où il est resté 13 saisons qu'il se fera remarquer pour son sens tactique et son palmares. Cette Juventus du début des années 80 est monstrueuse . Elle possède dans ses rangs plusieurs champions du monde italiens (Claudio Gentile , Gaetano Scirea , Antonio Cabrini , Marco Tardelli et Paolo Rossi) plus le redoutable attaquant polonais Boniek sans oublier notre Michel Platini national. En face le futur finaliste sera le FC Porto disposant uniquement de joueurs portugais (les temps changent) parmi lesquels figurent les internationaux João Pinto , Jaime Pacheco , António Sousa et Fernando Gomes qui feront vivre des heures difficiles à l'équipe de France lors de l'euro 1984. Parcours des finalistes Juste un mot sur le précédent vainqueur Aberdeen qui fera encore un beau parcours jusqu'en demies finale où le FC Porto viendra mettre un terme à la belle aventure écossaise. Le FC Porto débute par un déplacement en Yougoslavie au Dinamo Zagreb . Vaincus (2-1) à l'aller les portugais se qualifient difficilement au retour s'imposant par la plus petite des marges (1-0) Le tour suivant verra scénario identique , le FC Porto s'incline cette fois à Ibrox Park (2-1) contre les Glasgow Rangers avant de s'imposer au retour à domicile (1-0) En quarts de finale Porto affronte les soviètiques du Chakhtior Donetsk . Vainqueurs (3-2) sur leurs terres les portugais iront chercher la qualification en URSS en faisant un match nul (1-1) Enfin la demie finale dans laquelle Porto élimine les brave écossais d'Aberdeen qui s'inclinent à l'aller comme au retour (1-0) La Juventus de Turin débute son parcours contre les polonais du Lechia Gdańsk écrasés en Italie (7-0) et un peu plus dignes en Pologne vaincus (2-3) En huitièmes que nous détaillerons plus tard la Juve se déplace au Parc des Princes pour y affronter le Paris SG Les italiens obtiennent un bon résultat nul (2-2) malgré une excellente opposition parisienne. Le retour en Italie se soldera sur un (0-0) qualifiant les italiens qui toutefois ont eu pas mal de frayeurs. Le quart de finale sera plus calme contre les surprenants finlandais de FC Haka Valkeakoski plutôt heureux au tirage les tours précédents. La Juve s'imposera à deux reprises (1-0) ne forçant pas son talent. La demie finale propose un autre client les redoutables mancuniens. Manchester United a éliminé le FC Barcelone au tour précédent et devait faire vivre l'enfer dans son antre d'Old Trafford aux italiens. Le réalisme transalpin et sa solidité fait déjouer les anglais ne pouvant faire mieux qu'un nul (1-1) Le retour à Turin verra les partenaires de Platini s'imposer (2-1) et se qualifier pour la finale FINALE : Juventus 2-1 FC Porto Tout s'est joué en première période dans cette finale. La Juve ouvre la marque suite à une frappe de Vignola (12e) après à une percée solitaire. Porto reprend ses esprits et parvient à égaliser (29e) par Sousa dont le tir des 20 mètres trompe Tacconi. Mais force restera à la Juve et son sérial buteur Boniek marquant le but décisif (41e) suite à un duel remporté dans la surface portugaise Tacconi sera décisif sur deux arrêts époustouflants en fin de première MT La Juventus boucle toute la seconde MT avec ses cadres défensifs pour remporter la Coupe (2-1) , le FC Porto n'aura plus aucune occasion. VIDEO PHOTOS Le PSG élimine au premier tour les irlandais du Glentoran Belfast assez facilement remportant les deux confrontations sur le score identique de (2-1) Mais le big match en huitièmes de finale est la Juventus de Turin de Platini futur vainqueur de la compétition. Au match aller, dans un parc bondé, l'ambiance est nauséabonde. Platini et Boniek sont copieusement sifflés par le public parisien. Sur la pelouse, le match démarre lentement. Les deux équipes s'observent. PSG semble paralysé par l'enjeu alors que la Juve, elle, attend le moment opportun pour placer quelques banderilles dévastatrices. Les Parisiens décident de prendre le jeu à leur compte et ouvrent le score par Alain Couriol (39ème) juste avant la pause. Michel Platini, qui est la cible des supporters parisiens, n'ose pas jouer à son niveau et se contente de quelques déviations discrètes. Pas grave pour la Juve. Elle peut compter sur Zbigniew Boniek qui égalise au retour des vestiaires et en profite pour saluer le public par un joli bras d'honneur. Juste histoire de chauffer un peu plus les ardeurs dans les tribunes, lesquelles prennent un sérieux coup de froid lorsque Cabrini double la mise en faveur des Bianconeri. Le PSG jette alors toutes ses forces dans la bataille pour tenter de sauver l'essentiel, y parvient à la dernière minute grâce au regretté Michel N'Gom qui égalise et préserve en quelque sorte les chances parisiennes fussent-elles minimes. Au match retour, Paris montre un autre visage dans un stadio Comunale qui pète le feu. Les Tifosi font du ramdam dans les gradins mais un PSG offensif balade la Juve sur sa pelouse, et manque d'ouvrir la marque par Safet Susic qui place un coup-franc sur le poteau. Dominque Rocheteau tente des raids qui font trembler le public turinois mais rien n'y fait. Platini joue une nouvelle fois sur une jambe, sort en cours de partie et la Juve se contente simplement d'endiguer les attaques du PSG. Jean-Marc Pilorget mange la feuille de match à 5 minutes du terme de la rencontre. Le score reste donc nul et vierge. Paris est éliminé sans perdre, en raison des buts marqués à l'extérieur, et entame une longue série de matches européens contre une Vieille Dame qui se montrera souvent sournoise à l'égard d'un club bien trop jeune et tendre pour l'impressionner FINALE JUVENTUS vainqueur de la Coupe des Coupes 1984
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Coupe des clubs Champions 1984 Liverpool FC - AS Roma : 1-1 (4-2 t.a.b.) Le Liverpool FC est revenu sur les lieux de son premier triomphe en Coupe des clubs champions européens pour remporter son quatrième trophée lors de la saison 1983/84. Le principal artisan de ce succès était l'international gallois Ian Rush. Le joueur n'a pas réussi à marquer contre l'Odense BK au premier tour, mais son instinct d'attaquant a permis aux Reds de remporter trois difficiles rencontres à l'extérieur. Rush a marqué l'unique but de la double confrontation avec l'Athletic Club Bilbao, au match retour à San Mamés. C'est également lui qui a consolidé deux victoires 1-0 à Anfield en marquant respectivement un et deux buts sur le terrain du SL Benfica et du FC Dinamo Bucurest. Défi écossais Les Roumains avaient fait trébucher le Hambourg SV, tenant du titre, au deuxième tour. Mais la détermination de Rush permettait aux Anglais d'accéder à leur quatrième finale en huit ans. Cette finale avait bien failli se jouer entre compatriotes, puisque le Dundee United FC n'était qu'à 90 minutes de la victoire en demi-finale. Le champion d'Ecosse battait l'AS Roma 2-0 à l'aller à Tannadice Park. Il s'inclinait 3-0 face aux hommes de Niels Liedholm à Rome. L'entraîneur vétéran suédois menait une équipe de stars qui comptait notamment les Brésiliens Falcão et Toninho Cerezo, et les Italiens Bruno Conti et Roberto Pruzzo. Kennedy décisif Disputer la finale à domicile à l'Olimpico était à double tranchant. Pruzzo avait certes réussi à égaliser après le but de Phil Neal en début de partie. Mais plus le match avançait, plus les Italiens avaient du mal à gérer la pression de jouer devant leur public. Aussi, lorsque la séance de tirs au but débutait, le gardien de la Roma - et non celui des Reds Bruce Grobbelaar - tremblait le plus. Conti et Francesco Graziani manquaient leur tir et laissaient Alan Kennedy transformer le sien pour les hommes de Joe Fagan. Pour la première fois, le titre s'était joué aux tirs au but. TABLEAU Seizième de finale Odense - Liverpool (0-1) (0-5) Lech Poznan - Athletic Bilbao (2-0) (0-4) Ajax - Olympiakos Pirée (0-0) (0-2) Benfica - Linfield Belfast (3-0) (3-2) Dinamo Minsk - Grasshoppers Zürich (1-0) (2-2) ETO Györ - Vikingur Reykjavik (2-1) (2-0) Kuusysi Lahti - Dinamo Bucurest (0-1) (0-3) Hamrun Spartans - Dundee United (0-3) (0-3) Athlone Town - Standard Liège (2-3 (2-8) Fenerbahçe - Bohemians Prague (0-1) (0-4) Rapid Vienne - FC Nantes (3-0) (1-3) Dynamo Berlin - Jeunesse d'Esch (4-1) (2-0) Partizan Belgrade - Viking Stavanger (5-1) (0-0) CSKA Sofia - Omonia Nicosia (3-0) (1-4) AS Roma - IFK Göteborg (3-0 )(1-2) Huitième de finale Liverpool - Athletic Bilbao (0-0) (1-0) Olympiakos - Benfica (1-0) (0-3) ETO Györ - Dinamo Minsk (3-6) (1-3) Dinamo Bucurest - Hamburger SV (3-0)) (2-3) Standard Liège - Dundee United (0-0) (0-4) Bohemians Prague - Rapid Vienne (2-1)) (0-1) Dynamo Berlin - Partizan Belgrade (2-0) (0-1) CSKA Sofia - AS Roma (0-1) (0-1) Quart de finale Liverpool - Benfica (1-0) (4-1) Dinamo Minsk - Dinamo Bucurest (1-1) (0-1) Rapid Vienne - Dundee United (2-1) (0-1) AS Roma - BFC Dynamo Berlin (3-0) (1-2) Demie de finale Liverpool - Dinamo Bucurest (1-0) (2-1) Dundee United - AS Roma (2-0) (0-3) FINALE Liverpool FC - AS Roma : 1-1 (4-2 t.a.b.) Buts : 13' Neal 1-0 (Liverpool) 42' Pruzzo 1-1 (AS Roma) Liverpool : Bruce Grobbelaar ; Phil Neal, Mark Lawrenson, Alan Hansen, Alan Kennedy ; Craig Johnston (72' Steve Nicol), Sammy Lee, Graeme Souness, Ronnie Whelan ; Kenny Dalglish (94' Michael Robinson), Ian Rush Entraîneur : Joe Fagan AS Rome : Franco Tancredi ; Michele Nappi, Dario Bonetti, Ubaldo Righetti, Sebastiano Nela ; Agostino Di Bartolomei, Falcão, Toninho Cerezo (115' Marco Strukeli) ; Bruno Conti, Roberto Pruzzo (64' Odonacre Chierico), Francesco Graziani Entraîneur : Nils Liedholm VIDEOS Résumé Coupe des Champions : Partie 1 Résumé Coupe des Champions : Partie 2 Résumé Coupe des Champions : Partie 3 PHOTOS Les canaris se font déplumer lors d'un terrible déplacement à Vienne contre le Rapid (3-0) rendant la mission casi impossible pour le retour. Pourtant le FC Nantes réalisera une superbe prestation s'imposant (3-1) au retour , résultat malheureusement insuffisant pour la qualification. FINALE LIVERPOOL Champion d'Europe 1984
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Coupe de l'UEFA 1983 Anderlecht - Benfica Lisbonne (1-0)(1-1) Quinze ans après sa dernière apparition en finale d'une coupe européenne, le SL Benfica était de retour. Le grand club portugais avait pris son destin en main avec la nomination à l'intersaison de Sven-Göran Eriksson. Le Suédois venait de remporter la Coupe UEFA aux commandes de l'IFK Göteborg et il fut à deux doigts de réitérer l'exploit avec Benfica. Si le club de Lisbonne se montrait impérial en championnat et en Coupe du Portugal, il n'en allait pas de même sur la scène européenne. Benfica favori Après leurs victoires successives face au Real Betis Balompié, au Sporting Lokeren St-Niklaas Waasland et au FC Zürich, les hommes d'Eriksson se défaisaient de l'AS Roma en quarts de finale, avant de venir à bout du FC Universitatea Craiova en demi-finales grâce aux buts inscrits à l'extérieur. Avec dans leurs rangs des stars internationales telles que Zoran Filipovic et Glenn Stromberg, ils étaient donnés favoris pour parachever le travail en finale face au RSC Anderlecht. La courte défaite subie au Heysel à Bruxelles, sur un but de l'international danois Kenneth Brylle, n'y changeait rien. La joie de Lozano Pourtant, la victoire n'est pas un mot étranger à Anderlecht: L'équipe de Paul van Himst avait éliminé les rivaux du FC Porto au deuxième tour avant de prendre la mesure du CF Valencia à domicile et à l'extérieur en quart de finale. Ce n'était donc pas une si grande surprise lorsque Juan Lozano inscrivait à la 38e minute le but égalisateur à Lisbonne, offrant aux mauves et blancs un nul 1-1 et une victoire 2-1 au total des deux rencontres. Pour les Bruxellois, il s'agissait du troisième trophée en quatre tentatives. VIDEOS PHOTOS : Finale Benfica finaliste ANDERLECHT vainqueur de la Coupe UEFA 1983 PARCOURS DES CLUBS FRANCAIS Sochaux ne gardera pas un bon souvenir de cette saison tombant au premier tour face aux grecs du PAOK Salonique. Battus (1-0) en Grèce les sochaliens remporteront le match retour à Bonal (1-0) obligeant des prolongations. Les grecs marqueront le but fatal à l'extérieur même si Sochaux pour l'honneur gagnera tour de même (2-1) Au premier tour Saint Etienne hérite des hongrois de FC Tatabánya. Faciles vainqueurs à domicile (4-1) les Verts se contentent d'un nul en Hongrie (0-0) pour se qualifier. Le second tour sera fatal à Saint Etienne éliminé par les tchéques du Bohémians de Prague. Ne pouvant faire mieux qu'un (0-0) à domicile les verts se feront écrabouiller au retour (4-0) oar des tchéques manifestement supérieurs. Les Bohémians iront jusqu'en demies finales stoppés par le futur vainqueur Anderlecht. 32e de finale : FC Carl Zeiss Iéna (3-1) (0-5) Girondins de Bordeaux Bien que les Girondins aient confirmé leur retour au premier plan avec une seconde qualification européenne d'affilée, Claude Bez et Aimé Jacquet font la grimace au tirage au sort du premier tour. Le Carl Zeiss Iéna est en effet un client sérieux, finaliste de la Coupe des Coupes deux saisons plus tôt et représentant d'un football est-allemand qui n'a que rarement réussi aux Français. Au match aller en RDA, les Marine et Blanc ne sont pas à la fête. Iéna, supérieur physiquement, mène 1-0 puis 2-0 avant que Giresse ne réduise la marque d'un lob astucieux et que les Allemands, ressaisis, ne portent le score final à 3-1. Le but à l'extérieur permet toutefois d'espérer... et le retour à Lescure dépasse toutes les espérances. Dieter Müller, nouveau venu de gros calibre à la pointe de l'attaque bordelaise, plante en treize minutes deux coups de tête victorieux qui qualifient virtuellement les Girondins. Le feu d'artifice continue avec un troisième but de Giresse peu avant la mi-temps, un quatrième et le coup du chapeau pour Müller peu après le repos, et un nouveau lob de Giresse à 11 minutes de la fin pour un 5-0 qui fait sensation. But de Giresse contre Iéna Bordeaux 5-0 Iena 16e de finale : Hajduk Split (4-1) (0-4) Girondins de Bordeaux Le second tour offre aux Girondins un nouveau morceau de choix. Le Hajduk Split n'est pas seulement l'un des meilleurs clubs yougoslaves de l'époque : il a un vieux compte à régler avec les Français depuis une élimination de légende (4-1, 1-5 a.p.) par le Saint-Étienne de la grande époque en 1974-75. À l'aller à Split, les Bordelais ne s'en tirent pas mieux que les Stéphanois bien qu'ils aient ouvert la marque par Bracci : 4-1, quatre buts seulement parce que le jeune gardien Ruffier a sorti le grand jeu et une demi-douzaine de parades décisives. La domination yougoslave a été telle qu'on se demande par quel bout prendre le match retour... Le public, lui, y croit et remplit le Parc Lescure pour ce qui s'avèrera un nouveau grand moment du football français. Dès la 3ème minute, l'arrière gauche Rohr marque de près au terme d'une action confuse. Les Girondins poussent avec puissance et méthode et asphyxient complètement un Split méconnaissable par rapport au match aller. À la demi-heure de jeu, Giresse est servi à 25 mètres face au but et expédie un missile rasant dans les filets du gardien Simovic. La pression girondine continue après le repos malgré une baisse d'intensité. À la 58ème minute, Thouvenel se retrouve en possession du ballon à 30 mètres du but yougoslave et tente sa chance d'une frappe un peu molle. Simovic est sur la trajectoire mais commet une grosse faute de main et laisse filer entre ses bras le but qualificatif ! Les Marine et Blanc vont-ils refaire le coup des Verts ? Ils feront mieux encore en se passant de prolongation après que Giresse ait porté peu avant la fin la marque à 4-0. Les Yougoslaves n'auront placé aucun tir cadré de toute la rencontre. Le lendemain, Jacques Ferran écrira dans L'Équipe : « S'il avait fallu marquer six buts hier soir, eh bien, on a l'impression que les Girondins l'auraient fait ! » 8e de finale : Girondins de Bordeaux (1-0) (0-2) (ap) Universitatea Craiova Troisième tour et troisième voyage au-delà du rideau de fer lorsque les mystérieux Roumains de Craiova sortent du chapeau de l'UEFA. Cette fois, il faut recevoir en premier. Les Girondins sont en grande forme ce soir-là et font pleuvoir sur leur adversaire une série d'attaques aussi tranchantes que variées. L'on s'aperçoit pourtant vite que ces Roumains, dont bon nombre sont internationaux, sont loin d'être des faire-valoir, comme le découvrira l'Italie à ses dépens en éliminatoires de l'Euro 84 un an plus tard. Un seul petit but au bout du compte, inscrit par Giresse à la 50ème minute, permet d'envisager le déplacement à Craiova avec quelque confiance. Il en faut, car les Roumains renversent effectivement les rôles au retour. Les Bordelais, en blanc pour l'occasion, subissent encore et toujours sans pouvoir sortir de leur camp et encaissent logiquement un but de Ticleanu (38ème) sur une belle action personnelle. La seconde mi-temps est encore pire, mais les Girondins tiennent sans rompre. Peu avant la fin du temps réglementaire, cependant, une tête roumaine sur un corner donne bien l'impression de pénétrer dans la cage bordelaise... Le ralenti est formel : le ballon est bien rentré mais a frappé un arceau de soutènement des filets avant de ressortir du but. Arbitre et juge de touche ont tous deux cru à une barre transversale et font signe de jouer, à la fureur (justifiée) des Roumains ! La chance envoie ainsi les Girondins en prolongation mais les abandonne là : à la 101ème minute, l'avant-centre roumain Gelogau, parti à la limite du hors-jeu sur une longue balle en profondeur, devance la sortie un peu hasardeuse de Ruffier, impeccable jusque-là, pour inscrire le but d'une élimination bordelaise devenue inévitable. La déception est grande dans la France entière après l'espoir qu'avait fait naître le coup d'éclat de Split.
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1983 C'est l'histoire d'un petit club écossais vivotant dans l'ombre des deux géants de Glasgow les Rangers et le Celtic. L'aventure de cette équipe d'inconnus composé à 100% d'écossais fait parti des plus belles de l'histoire européenne. A leur tête un autre écossais qui ne restera pas longtemps inconnu un certain Alex Ferguson. Aberdeen - FC Sion (7-0)(4-1) Un tour préliminaire leur est proposé façon de montrer à ce club sans grade que se qualifier en coupe d'Europe se mérite. Les suisses du FC Sion font connaissance avec le Pittodrie Stadium et ses 22 000 fanatiques qui exulteront 7 fois fêtant les buts de leurs diables rouges. Le retour en Suisse sera à peine moins traumatisant pour les helvétes écrasés de nouveau mais (4-1) cette fois. Aberdeen - Dinamo Tirana (1-0)(0(0) Aberdeen est invité à participer au premier tour de la compétition . Les albanais du Dinamo Tirana habitués à la rigueur de leur régime sont moins émus face aux bruyants supporters écossais. Leur organisation sans faille bloque les velléités offensives des écossais contrés malgré un enthousiasme débordant. Hewitt n'ayant aucun rapport avec le fameux joueur de tennis australien offre une petite mais précieuse victoire (1-0) à Aberdeen. Le retour à Tirana montre le sens tactique de Ferguson organisant son équipe de façon à ne laisser aucun espace aux albanais totalement impuissants. Le match nul (0-0) suffit aux bonheur des écossais qualifiés pour le tour suivant. Aberdeen - Lech Poznan (2-0)(1-0) En huitièmes de finale les polonais du Lech Poznan rendent visitent au Pittodrie Stadium. Les écossais déterminés mais sérieux évitent de prendre trop de risques afin de ne pas encaisser ce but à domicile si handicapant. Cependant leurs accélérations suffisent à dépasser une défense polonaise peu sereine. McGhee et Weir trouvent deux fois la faille donnant un avantage assez net (2-0) avant le retour à Poznan. 30 000 polonais viennent encourager leur équipe persuadés d'un possible retournement de situation. Ils seront vite déçus devant l'incapacité de leur attaque à déboussoler la formation écossaise écoutant les sages conseils d'Alex dont le sens tactique triomphe une nouvelle fois. Mieux les écossais marquent en contre le but de la libération finale gagnant (1-0) une rencontre leur offrant le ticket pour les quarts de finale. Bayern Munich - Aberdeen (0-0)(2-3) En regardant l'identité de l'adversaire les supporters écossais ont du avaler quelques chopes de bière supplémentaire afin de se redonner du courage , le Bayern de Munich reçoit Aberdeen pour croquer la petite formation des highlands. Alex Ferguson fidèle à son système propose aux bavarois une formation organisée en diable et accrocheuse . Le Bayern se prend les pieds dans le tapis trop sûr de lui incapable de bousculer de vaillants écossais. Un (0-0) surprenant solde une rencontre dont le vainqueur ne faisait pourtant aucun doute. Le retour à Aberdeen verra des écossais acharnés mordant et agressifs secouer les colosses allemands peu habitués à telle humiliation. Simpson, McLeish et Hewitt réalisent l'incroyable exploit de marquer 3 buts au monstre munichois devant rendre les armes malgré une lutte farouche et deux buts insuffisants. Oui les petits écossais éliminent le grand Bayern (3-2) la gloire est en marche ! Aberdeen - Waterschei (5-1)(0-1) Affiche étrange entre les deux petits poucets des demies finales. Les belges de Waterschei ont éliminé le Paris SG au tour précédent mais ce sera un autre rival qu'ils devront affronter en Ecosse. Galvanisé par la victoire contre le Bayern , les rouges d'Aberdeen atomisent les belges (5-1) ! Le retour sera vite oublié les belges sauvant l'honneur (1-0) mais Aberdeen est qualifié pour la finale !! FINALE : Aberdeen 2-1 Real Madrid (ap) La finale a lieu à Goetborg en Suède à Ullevi Stadion où la bande à Alex affronte un nouveau géant le Real Madrid. Le club espagnol entrainé par Alfredo Di Stefano l'international allemand stielike et une pléiade d'internationaux espagnols à l'instar Santillana , Juanito , Gallego ou Camacho. Le Real a éliminé Baia Mare , Ujpest , l'Inter Milan et l'Austria de Vienne avant d'atteindre la finale dont ils sont largement favoris. Pourtant à la surprise générale Black (7e) ouvre la marque pour les écossais rattrapés sur un pénalty marqué par Juanito (15e) mettant les deux formations à égalité (1-1) Ce sera le score à la mi temps et à la fin du temps réglementaire chacun se rendant coups pour coups. Les prolongations devaient séparer ces formidables écossais courageux et teigneux des espagnols décontenancés par la résistance de l'adversaire. A la 112 ème minute le fameux John Hewitt avec son numéro 15 crucifie de la tête le gardien espagnol réceptionnant un centre de son ailier. (2-1) la messe est dite , le grand Real est KO et le petit poucet écossais devient IMMENSE managé par le futur Sir Alex Ferguson qui a débuté son fabuleux parcours ainsi. VIDEO FINALE : Aberdeen 2-1 Real Madrid (ap) PHOTOS Le PSG se déplace en Bulgarie pour y affronter le Lokomotiv Sofia. Les parisiens privés de plusieurs titulaires s'inclinent (1-0) Au Parc des Princes devant 32 000 spectateurs les Baratelli , Bathenay , Fernadez , Lemoult , Toko , Ardiles infligent un cinglant (5-1) aux bulgares. C'est la première participation européenne du PSG et sa première qualification. Au second tour le PSG affronte les gallois de Swansea. Paris s'impose au Pays de Galles (1-0) à l'aller s'impose au Parc (2-0) se qualifiant pour les quarts de finale En quarts de finale on croit Paris bien parti pour la qualification , les belges de Waterschei ayant subi la loi parisienne au parc (2-0) avec le fameux duo Dahleb - Susic Le retour en Belgique sera catastrophique. Le 16 Mars 1983, le PSG ira s'incliner 3-0, après prolongations au terme d'un match tendu et polémique. C'est une cruelle désillusion pour le club de la capitale, qui termine la rencontre à neuf suite aux expulsions de Lemoult et Boubacar. FINALE ABERDEEN vainqueur de la Coupe des Coupes 1983
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Coupe des clubs Champions 1983 Hambourg SV - Juventus FC 1-0 Six années de domination anglaise s'achevaient en quart de finale de la Coupe des clubs champions européens 1982/83. La défaite de l'Aston Villa FC ne surprenait personne car il tombait face à la Juventus, qui rassemblait six champions du monde de la FIFA 1982. But de Rossi La Juventus et le Widzew Lódz s'affrontaient ensuite dans une demi-finale marquée par les retrouvailles entre Zbigniew Boniek et son ancien club et par un nouveau but de Paolo Rossi. Les Italiens se qualifiaient (tot. 4-2) mais Rossi, la star des Azzurri, perdait son sens du but en finale. L'entraîneur du Hambuourg SV Ernst Happel obtenait à Athènes une victoire tactique. Magath aux commandes Michel Platini étant muselé par son vis-à-vis, Felix Magath occupait le devant de la scène au milieu de terrain. L'international allemand avait inscrit un but pour Hambourg lors de la victoire en Coupe des vainqueurs de coupe européenne 1977. Il récidivait d'une frappe imparable pour Dino Zoff. Obligée de courir après le score, la Juventus ne parvenait pas à marquer. Les hommes d'Happel avaient éliminé auparavant le Dynamo Berlin au premier tour, puis l'Olympiakos Pirée FC, le FC Dynamo Kiev et la Real Sociedad. Pour couronner le tout, ils conservaient leur premier titre de champion de Bundesliga. TABLEAU Seizièmes de finale BFC Dynamo Berlin - Hambourg SV (1-1) (0-2) Olympiakos Pirée - Östers IF (2-0) (0-1) Nëntori Tirana - Linfield Belfast (1-0) (1-2) Grasshoppers Zürich - Dinamo Kiev (0-1) (0-3) Dinamo Zagreb - Sporting CP Lisbonne (1-0) (0-3) AS Monaco - CSKA Sofia (0-0) (0-2) Celtic - Ajax (2-2) (2-1) Vikingur Reykjavik - Real Sociedad (0-1) (2-3) Hibernians FC - Widzew Lódz (1-4) (1-3) Avenir Beggen - Rapid Vienne (0-5) (0-8) Omonia Nicosia - HJK Helsinki (2-0) (0-3) Dundalk - Liverpool (1-4) (0-1) Aston Villa - Besiktas (3-1) (0-0) Dinamo Bucurest - Dukla Prague (2-0) (1-2) Standard Liège - ETO Györ (5-0) (0-3) Hvidovre IF - Juventus (1-4) (3-3) Huitièmes de finale Hambourg - Olympiakos Pirée (1-0) (4-0) CSKA Sofia - Sporting CP Lisbonne (2-2) (0-0) Real Sociedad - Celtic (2-0) (1-2) Rapid Vienne - Widzew Lódz (2-1) (3-5) HJK Helsinki - Liverpool (1-0) (0-5) Dinamo Bucurest - Aston Villa (0-2) (2-4) Standard Liège - Juventus (1-1) (0-2) Quarts de finale Dinamo Kiev - Hambourg SV (0-3) (2-1) Sporting CP Lisbonne - Real Sociedad (1-0) (0-2) Widzew Lódz - Liverpool (2-0) (2-3) Aston Villa - Juventus (1-2) (1-3) Demies de finale Real Sociedad - Hambourg SV (1-1) (1-2) Juventus - Widzew Łódź (2-0)(2-2) FINALE Hambourg SV 1-0 Juventus Buts 7' : Magath (1-0) Hambourg SV : Ulrich Stein ; Manfred Kaltz, Holger Hieronymus, Ditmar Jakobs, Bernd Wehmeyer ; Jürgen Groh, Wolfgang Rolff, Felix Magath, Jürgen Milewski ; Lars Bastrup (56' Thomas von Heesen), Horst Hrubesch Entraîneur : Ernst Happel Juventus : Dino Zoff ; Claudio Gentile, Sergio Brio, Gaetano Scirea, Antonio Cabrini ; Massimo Bonini, Marco Tardelli, Roberto Bettega ; Michel Platini, Paolo Rossi (56' Domenico Marocchino), Zbigniew Boniek Entraîneur : Giovanni Trapattoni VIDEOS Résumé Coupe des champions : Partie 1 Résimé Coupe des champions : Partie 2 FINALE : Hambourg 1-0 Juventus PHOTOS Un petit tour et puis s'en va pour l'AS Monaco dans une compétition manifestement hors de portée. Les bulgares du CSKA Sofia viennent réaliser un match nul (0-0) au Stade Louis II puis sans trop forcer battent l'ASM (2-0) au retour en Bulgarie. FINALE HAMBOURG SV Champion d'Europe 1983
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Coupe de l'UEFA 1982 IFK Goetborg - Hambourg SV (1-0)(3-0) Jusqu'en 1982, aucun club suédois n'avait remporté de trophée européen, puis l'IFK Göteborg est arrivé. Dirigée par Sven-Göran Eriksson, l'équipe de Göteborg est allée jusqu'en finale, défiant même le rude hiver scandinave. Bien sûr, Göteborg avait également dû éliminer des adversaires coriaces comme le SK Sturm Graz, le FC Dinamo Bucurest, le Valencia CF et le FC Kaiserslautern. Mais face au Hamburger SV, futur champion d'Allemagne, les Suédois avait peu de chances aux yeux de nombreux observateurs. La mission d'Hambourg Finaliste de la Coupe des clubs champions européens deux ans auparavant, l'équipe d'Ernst Happel semblait être sur la voie du succès après une victoire 5-1 face au FK Radnicki Niš en demifinale retour (tot. 6-3). Mais ce n'était pas le cas. Les Yougoslaves avaient éliminé une bonne équipe du Dundee United FC en quarts de finale. Ils avaient également retrouvé sur leur chemin des équipes comme le FC Utrecht, le FC Girondins de Bordeaux, l'Aberdeen FC et le Neuchâtel Xamax FC, mais c'est Hambourg, avec le vétéran Franz Beckenbauer, qui se qualifiait. Triplé Mais les choses se passaient différemment en finale. Göteborg remportait le match aller 1-0 à l'Ullevi grâce à un but inscrit en fin de match par Tord Holmgren. Puis les assauts d'Hambourg étaient encore plus mis à mal au retour, les Suédois jouant parfaitement bien le contre et s'imposant sur le score de 3-0. Cette année-là, Göteborg réalisait même le triplé (Allsvenskan, Coupe du Suède et Coupe UEFA) VIDEO PHOTOS L'AS Monaco fera un petit tour puis s'en ira . Les écossais de Dundee United se baladent au stade Louis II infligeant un humiliant (5-2) à leur hôte. L'ASM se reprendra en Ecosse histoire de sauver l'honneur remportant la seconde manche (2-1) mais le mal était déjà fait Nantes ne sera guère plus brillant concédant un nul à domicile (1-1) face aux belges de Lokeren. Le match retour en Belgique se soldera sur une défaite (4-2) , vraiment les canaris n'y étaient pas. 32 e de finale : Víkingur Reykjavík (0-4) (0-4) Girondins de Bordeaux C'est le grand retour des Girondins sur la scène européenne Sous l'impulsion énergique et cohérente d'Aimé Jacquet, la politique de recrutement à grands frais du président Bez commence à porter ses fruits. Les Bordelais sont là pour apprendre mais rêvent, qui sait, d'imiter l'inattendu FC Sochaux qui a atteint les demi-finales de l'UEFA la saison précédente... Le premier tour face aux modestes Islandais du Víkingur Reykjavík n'est qu'une mise en jambes, ponctuée de quatre buts à chaque match. 16e de finale : Girondins de Bordeaux (2-1) (0-2) Hambourg SV Le second tour, lui, est une épreuve autrement plus redoutable : le SV Hambourg, finaliste de la Coupe des Champions deux ans plus tôt et bardé d'une demi-douzaine d'internationaux ouest-allemands, champions d'Europe en titre... mais aussi du légendaire Franz Beckenbauer dont c'est la dernière saison professionnelle. Un malheur n'arrivant jamais seul, les Girondins doivent recevoir en premier. Devant une foule des grands soirs à Lescure, les Marine et Blanc se hissent à la hauteur de leur prestigieux adversaire. Ils ouvrent rapidement la marque par Gemmrich avant de se faire rejoindre sur un penalty de Kaltz consécutif à une faute indiscutable du demi Jean Fernandez. Soler a beau marquer en seconde mi-temps le but d'une victoire de prestige, les Girondins doivent partir pour Hambourg avec un avantage des plus précaires. Il n'y aura pas de miracle quinze jours plus tard au Volksparkstadion : en une mi-temps, deux buts du géant Horst Hrubesch scellent une qualification que les Girondins, étouffés par la puissance physique allemande, ne pourront jamais contester. Les hommes de Jacquet auront tout de même démontré de réelles qualités qui laissent augurer de meilleurs lendemains européens FINALE IFK Goetborg vainqueur de la Coupe UEFA 1982
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Coupe des vainqueurs de Coupes 1982 La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1981-1982 voit le sacre du FC Barcelone, qui bat le Standard de Liège en finale. C'est la deuxième Coupe des coupes remportée par le FC Barcelone. FC Barcelone - Standard Liège : 2-1 L'allemand Udo Lattek dirige le FC Barcelone version 1981-1982 dont la star est le danois Allan Simonsen. Toutefois sur le 11 type on notre la présence de 10 joueurs espagnols dont les attaquants internationaux Quini et Carrasco. Le FC Barcelone débute avec la réception des bulgares du Trakia Plovdiv adversaire largement à leur portée qui succombera (4-1) au Nou Camp. Au retour les catalans s'inclinent (1-0) laissant leur motivation aux vestiaires sans que la qualification soit mise en péril. En huitièmes de finale le FC Barcelone se déplace en Tchécoslovaquie contre le Dukla Prague. A la surprise générale les espagnols s'inclinent (1-0). Le Barça corrigera le tir sur sa pelouse en atomisant les tchéques (4-0). Barcelone continue sa tournée des pays de l'Est en quarts de finale avec un déplacement en Allemagne au Lokomotiv Leipzig. Battus deux fois à l'extérieur le Barça met les bouchée double afin de ne plus connaître pareille désillusion. Bilan une victoire écrasante (3-0) des catalans ! Mais la seconde manche en Espagne sera moins flatteuse Barcelone s'inclinant pitoyablement (2-1) obtenant toutefois la qualification. Les demies finales s'annoncent plus périlleuses avec un voyage à Londres contre les Spurs de Tottenham , choc que les spécialistes définissaient comme la finale avant la lettre Barcelone obtient un bon match nul (1-1) lui permettant d'entrevoir une nouvelle finale. Le retour au Camp Nou verra un Barça appliqué solide et sérieux s'imposer (1-0) obtenant son sésame pour la finale qui comble de bonheur se disputera dans son stade. L'adversaire est le Standard de Liège dirigé par le sorcier belge Raymond Goethals. Figurent le gardien international Michel Preud'homme , le rugueux défenseur néerlandais Eric Gerets et l'ancien buteur de l'Ajax Arie Haan. Le club belge a sorti Floriana , Vasas Budapest , FC Porto et le Dinamo Tbilissi. Barcelone part grand favori de cette finale disputée devant un public acquis à sa cause. Pourtant Vandersmissen (8e) ouvre la marque pour les belges . Les catalans dominent de la tête et des épaules trouvant leur récompense sur une tête du danois Simonsen durant les arrêts de jeu de la première période (1-1) En seconde MT Quini (63e) de la tête donne l'avantage aux catalans (2-1) qui garderont le score jusqu'au bout. VIDEOS PHOTOS Bastia hérite des finlandais de Kotka au premier tour. Le déplacement en Finlande se soldera sur un (0-0) de triste facture heureusement le retour à Furiani (5-0) rappellera de bons souvenirs. Les huitièmes de finales seront fatals aux Corses tenus en échec à domicile face aux soviétiques du Dinamo Tbilissi (1-1) Les géorgiens s'imposent (3-1) au retour continuent leur course qui s'arrêtera en demies finales. FINALE FC BARCELONE vainqueur de la Coupe des coupes 1982
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Coupe des Champions 1982 Aston Villa FC 1-0 FC Bayern Münich En mai 1982, l'un des noms les plus évocateurs du football anglais était sur les lèvres des fans partout dans le monde : l'Aston Villa FC, champion d'Europe. Son succès était totalement inattendu, puisque arrivant lors de la première participation du club de Birmingham. Il était mérité. Le Liverpool FC avait la faveur des pronostics jusqu'à son écart face au FC CSKA Sofia. Etrillé à Anfield douze mois plus tôt, le club bulgare prenait une revanche sur le tenant du titre. C'était au tour de Villa d'impressionner. L'équipe de Tony Barton s'appuyait sur les buts à l'extérieur pour éliminer le Dynamo Berlin au deuxième tour, puis chassait le FC Dynamo Kiev en quarts de finale après un nul 0-0 en URSS et une victoire 2-0 à domicile. Le RSC Anderlecht était un autre adversaire coriace pour les demi-finales. Le club belge cherchait à se qualifier pour sa cinquième finale européenne, mais un but de Tony Morley suffisait pour que Villa se qualifie. Rotterdam, enfin, était le dernier obstacle de la bande à Barton, bien qu'une confrontation avec le FC Bayern Münich semblait être le terminus pour le train de Villa. L'armada bavaroise avait éliminé le CSKA 7-4 grâce à deux buts de Paul Breitner et de Karl-Heinz Rummenigge en demi-finale retour à Munich. Le moment le plus fort de cette finale n'était pas le remplacement en première période de Jimmy Rimmer, le gardien de but de Villa blessé par le jeune Nigel Spink, mais le but de Peter Withe en seconde période sur un centre de Morley. TABLEAU Seizièmes de finale Aston Villa - Valur Reykjavik (5-0) (2-0) BFC Dynamo Berlin - FC Zürich (2-0) (1-3) Austria Vienne - Partizani Tirana (3-1) (0-1) Dinamo Kiev - Trabzonspor (1-0) (1-1) Hibernians FC - Etoile Rouge Belgrade (1-2) (1-8) Ferencváros - Baník Ostrava (3-2) (0-3) Celtic - Juventus (1-0) (0-2) Widzew Lódz - Anderlecht (1-4) (1-2) CSKA Sofia - Real Sociedad (1-0) (0-0) Progrès Niederkorn - Glentoran (1-1) (0-4) Start Kristiansand - AZ Alkmaar (1-3) (0-1) OPS Oulu - Liverpool (0-1) (0-7) Universitatea Craiova - Olympiakos Pirée (3-0)(0-2) Copenhague - Athlone Town (1-1) (2-2) Benfica - Omonia Nicosia (3-0) (1-0) Östers IF - Bayern Münich (0-1) (0-5) Huitièmes de finale BFC Dynamo Berlin - Aston Villa (1-2) (1-0) Austria Vienne - Dinamo Kiev (0-1) (1-1) Baník Ostrava - Etoile Rouge Belgrade (3-1) (0-3) Anderlecht - Juventus (3-1) (1-1) CSKA Sofia - Glentoran (2-0) (1-2) AZ Alkmaar - Liverpool (2-2) (2-3) Copenhague - Universitatea Craiova (1-0) (1-4) Benfica - Bayern Münich (0-0) (1-4) Quart de finale Dinamo Kiev - Aston Villa (0-0) (0-2) Anderlecht - Etoile Rouge Belgrade (2-1) (2-1) Liverpool - CSKA Sofia (1-0) (0-2) Universitatea Craiova - Bayern Münich (0-2) (1-1) Demie de finale Aston Villa - Anderlecht (1-0) (0-0) CSKA Sofia - Bayern Münich (4-3) (0-4) FINALE Aston Villa 1-0 Bayern Munich Buts : 67' Peter Withe (1-0) Aston Villa : Jimmy Rimmer (8' Nigel Spink) ; Kenny Swain, Allan Evans, Ken McNaught, Gary Williams ; Des Bremner, Gordon Cowans, Dennis Mortimer ; Gary Shaw, Peter Withe, Tony Morley Entraîneur : Tony Barton Bayern Munich : Manfred Müller ; Wolfgang Dremmler, Hans Weiner, Klaus Augenthaler, Udo Horsmann ; Reinhold Mathy (52' Günther Güttler), Paul Breitner, Wolfgang Kraus (79' Kurt Niedermayer), Bernd Dürnberger ; Karl-Heinz Rummenigge, Dieter Hoeneß Entraîneur : Pál Csernai VIDEO Résumé Coupe des champions : Partie 1 Résumé Coupe des Champions : Partie 2 FINALE : Aston Villa 1-0 Bayern Munich PHOTOS La magie verte n'opère malheureusement plus. Saint Etienne doit jouer un tour qualificatif avant les seizièmes de finale contre les Est allemands du Dynamo Berlin. Le match aller dans un chaudron bien refroidit se solde sur un score de parité (1-1) Le retour à Berlin sera décevant Saint Etienne s'inclinant (2-0) . Ce sera la dernière fois que l'ASSE joue dans la compétition majeure européenne. FINALE ASTON VILLA : Champion d'Europe 1982
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Coupe de l'UEFA 1981 Ipswich Town - AZ Alkmaar (3-0) (2-4) Deux équipes plutôt méconnues se sont retrouvées sur les devants de la scène du football européen en 1981. l'Ipswich Town FC et l'AZ Alkmaar se sont affrontés en finale de la Coupe UEFA. Ces deux équipes ont néanmoins offert une excellente prestation grâce à un entraînement sérieux et de bons investissements. Résurgence d'Ipswich Ipswich l'a prouvé en battant le Widzew Lódz, tombeur du Manchester United FC et de la Juventus FC, au troisième tour. Les Polonais s'ajoutaient à la liste des victimes comprenant également le FC Aris Thessaloniki et le CU Bohemians Prague, après une déroute 5-0 au petit stade Portman Road d'Ipswich. Les hommes de Bobby Robson n'ont ensuite éprouvé aucune difficulté à passer l'AS Saint-Etienne, puis à s'imposer face à une solide équipe du FC Cologne en demi-finales. Affaire néerlandaise Pendant ce temps, Alkmaar s'imposait contre le FA Red Boys Differdange, le PFC Levski Sofia, le FK Radnicki Niš, le Sporting Lokeren St-Niklaas Waasland et le FC Sochaux-Montbéliard. Ironie du sort pour l'équipe d'Eredivisie, un Néerlandais lui a fait mal en finale. Frans Thijssen marquait pour Ipswich aux matches aller et retour de la finale pour offrir la victoire aux vice-champions d'Angleterre. Finale passionnante Son but à la 46e minute à Ipswich complétait l'ouverture du score de John Wark et ouvrait la voie à Paul Mariner pour le troisième but. Et alors que Thijssen trouvait de nouveau le chemin des filets au match retour, ses compatriotes devaient alors grimper une montagne, ce qu'ils étaient tout près de faire avec une victoire 4-2 grâce notamment à Johnny Metgod. Mais ceci n'empêchait pas l'Alkmaar de s'incliner 5-4 sur l'ensemble des deux matches. Ipswich tenait son trophée. VIDEO PHOTOS : Finale Ipswich vainqueur de la Coupe UEFA 1981 Parcours des clubs français SAINT ETIENNE Kuopio - Saint Etienne (0-7)(0-7) Pour le premier tour Saint Etienne se déplace chez les modestes amateurs finlandais de Kuopio. Les Verts de Platini se régalent atomisant leur adversaire (7-0) Le retour sera aussi expéditif l'ASSE gagnant sur un score identique claquant 7 buts. Saint Mirren - Saint Etienne (0-0)(0-2) Au second tour Saint Etienne se déplace en Ecosse affronter Saint Mirren. Les verts obtiennent un bon résultat nul (0-0). Au retour Saint Etienne domine son sujet et concrétise grâce à un doublé de Larios pour gagner (2-0) Hambourg - Saint Etienne (0-5)(0-1) C'est un molosse qui barre la route des Stéphanois lors des huitièmes de finale de la coupe UEFA . Un monstre allemand qui a pour nom Hambourg SV. 26 novembre 1980. Il fait froid à Hambourg. Le Volkparkstadion est à moitié plein pour accueillir Platini et ses verts. Les Allemands sont grands et sûrs de leur coup. Ce match est une routine pour eux. Les joueurs du HSV sont tellement confiants qu'ils aident même les Verts à ouvrir la marque en début de match (Hartwig c.s.c, 8ème). Au moins, ils ne repartiront pas fanny chez eux. Or, au fil de la partie, Hambourg a du mal à exister sur la pelouse et St-Etienne, ragaillardi par son but, en profite pour déployer son jeu avec Michel Platini comme chef d'orchestre. C'est d'ailleurs lui qui double la mise sur coup-franc avant la demi-heure (26ème). Là, ça commence à faire un peu désordre dans un pays qui n'a pas l'habitude de ce concept. Jean-François Larios en profite alors pour inscrire le troisième but stéphanois à quelques minutes de la pause (39ème), et ferme définitivement le bec du public hanséatique qui commence à déserter le Volkparkstadion avant même la seconde période. Une deuxième mi-temps qui ressemble à un calvaire pour Hambourg. Sifflés par ses supporters qui réclament d'autres buts pour ses adversaires du soir, le HSV vacille encore un peu plus lorsque Zimako s'en va marquer le quatrième but des Verts (85ème) et capitule deux minutes plus tard sur un nouvel exploit de Platini (87ème). Les Allemands sont kaputt et Platini règle ses comptes avec Derwall: "Dites-lui bien que cette fois, j'avais laissé mes jumelles à la maison..." Quinze jours après leur exploit du match aller, St-Etienne accueille Hambourg avec une petite étincelle ironique dans les yeux. Les Allemands ont perdu de leur superbe et arrivent craintifs à Geoffroy-Guichard. Ils attaquent la rencontre du bout des pieds, sans trop y croire, et perdent carrément espoir dès la 10ème minute, instant choisi par le jeune Laurent Paganelli pour ouvrir la marque d'un tir tendu. Le spectre du match aller apparaît. Les Allemands, pris encore à froid, se recroquevillent alors en défense pendant que les Stéphanois déroulent sans forcer. St-Etienne passe ce troisième tour sans encombre alors qu'on leur promettait l'enfer. Saint Etienne - Ipswich (1-4)(1-3) En 1981 en Angleterre, deux clubs tiennent le haut de l'affiche : Aston Villa, qui deviendra champion d'Angleterre, et Ipswich Town qui remportera la Coupe de l'UEFA, atomisant au passage l'équipe de Saint-Etienne dans laquelle évolue Johnny Rep et un Michel Platini. Pour Ispwich Town, c'est un véritable match de gala que d'affronter Saint-Etienne qui est alors l'une des meilleures formations européennes. D'autant que les Verts viennent de sortir le Hambourg SV en allant gagner contre Hrusbesh et consorts 5-0 au Volparkstadion grâce notamment à Laurent Paganelli. Le 4 mars 1981, Ipswich Town se présente donc à Geoffroy-Guichard pour le match aller de ces quarts de finale de la Coupe de l'UEFA. Au bout d'un quart d'heure de jeu, l'équipe française mène 1-0 après un superbe but de la tête de Rep (centre de Platini), dans un secteur de jeu où les Anglais sont pourtant souvent maîtres. Les hommes de Bobby Robson ne se laissent pas impressionner et lancent leur machine. Grâce à un but de Paul Mariner, les « Tractor Boys » reviennent à la marque suite à une hésitation de Castaneda. En seconde période, les Verts vont prendre une véritable leçon de football. Une frappe du Néerlandais Muhren des vingt mètres trompe le gardien stéphanois peu après la reprise. Dix minutes plus tard, c'est Mariner qui profite d'une bévue de Castaneda pour donner de l'air à son équipe (3-1). Saint-Etienne va sombrer en encaissant un quatrième but par Wark. 4-1 la messe est dite. La puissance de l'équipe anglaise a fait la différence. Au retour, ce ne sera qu'une formalité pour Ipswich Town qui gagne de nouveau 3 buts à 1 grâce à des réalisations de Butcher, Wark et Mariner contre un but de Zimako. Sur l'ensemble des deux matchs, Ipswich Town s'impose 7 buts à 2 face à une équipe française qui visait la victoire en Coupe de l'UEFA. Ce dont se souvient Bobby Robson : « Pour ce quart, je souhaitais éviter Saint-Etienne car ils étaient les favoris de cette compétition. Mais nous avons livré probablement l'une de nos meilleures performances de tous les temps d'un club anglais en Coupe d'Europe. SOCHAUX 32 ème finale : Sochaux - Servette Genève (2-0)(1-2) Le tirage de la Coupe offre au premier tour le Servette de Genève, presque voisins des sochaliens. Ce n’est pas un tirage facile, les lionceaux ont un effectif jeune et découvrent la coupe d’Europe tandis que les suisses sont des vieux briscards des joutes européennes. Les Stopyra, Anziani, Genghini, Benoit ou Ruty associés aux anciens Comme Ivezic ou Revelli présentaient un parfait amalgame prêt à affronter l’Europe après avoir dompté les grande écuries du championnat de France. Sochaux a mal débuté son championnat et c’est seulement devant 9 000 supporters que les lionceaux démarrent leur formidable campagne européenne. Sochaux bat les Suisses 2-0 au match aller dans une certaine indifférence. Au retour Sochaux ouvre le score et fait un grand pas vers la qualification mais se fait peur en seconde mi-temps sous la domination des suisses qui marquent par 2 fois. A Genève, l’équipe sochalienne a été à l’image de Stopyra, bien immature mais enfin elle s’en était bien tirée, et c’était l’essentiel après tout. Seizième de finale : Sochaux - Boavista (2-2)(1-0) Vidéo : 16 F retour (0-1) Au tour suivant, c'est le Boavista Porto qui se présente à Bonal, toujours aussi frileux, à peine 8 000 spectateurs (et surtout une bonne moitié sont venus supporter Boavista) dans cette enceinte qui peut contenir 20 000 âmes. Les Portugais réalisent un bon match en arrachant un match nul 2-2. Au retour, pas grand monde ne semble vouloir miser un kopek pour des Sochaliens en grand danger. René HAUSS tente alors un coup de poker en alignant un 3-4-3 inédit chez ses troupes. A la mi-temps 0-0, Sochaux arrive à museler grâce à son 4-3-3 le milieu de terrain lusitanien mais à souffert sur des contres et a été sauvé par ses montants sur l’un d’eux. En seconde mi-temps, à la 75ème minute sur une attaque anodine, REVELLI trouve le Yougoslave DURKALIC qui inscrit le seul but de la rencontre et permet aux lionceaux d’arracher une qualification à l’extérieur, ce qui n’est jamais rien. Huitième de finale : Franckfort - Sochaux (4-2)(0-2) Vidéo : 1/8 F aller et retour Par contre la suite s’annonce très corsée, c'est Francfort qui est au menu des Doubistes et les clubs allemands sont les terreurs de cette coupe de l’UEFA, la saison précédente les demi-finales opposaient 4 clubs allemands entre eux du jamais vu dans l’histoire du football européen (et ça ne s’est plus jamais reproduit depuis). Sochaux s’en tire mal car c’est le dernier vainqueur de cette coupe de l’UEFA qu’ils doivent affronter. A l'aller, les Jaunes et Bleus sombrent et sont menés 4-0 à l’heure de jeu, heureusement Genghini à ¼ d’heure de la fin et Bruno Pezzey dans les dernières minutes réduisent l’écart. Les doubistes s'inclinent 4-2, et là, par contre, il faut vraiment être fou pour donner une chance aux sochaliens même si la fin de match redonne de l’espoir Et pourtant! Dans un stade Bonal encore plus vide que d’habitude (8 000 fans dont 3 000 scolaires invités), et en plus sous la neige un doublé du vétéran Patrick Revelli en 1ère mi-temps permet à Sochaux d'y croire, puisque grâce à la règle des buts à l'extérieur, le club est virtuellement qualifié. La défense, héroïque, tient bon sous la neige, et Revelli termine le match avec des crampes, comme les trois-quarts de l'équipe, d'ailleurs. Sochaux tient son exploit et va passer l’hiver au chaud Quart de finale : Grasshopers Zurich - Sochaux (0-0)(1-2) Vidéo : 1/4 F retour (2-1) En quart de finale, c'est un autre club Suisse qui est octroyé à Sochaux: les Grasshoppers de Zürich. Après un match nul méritoire 0-0 en Suisse, les Lionceaux vont livrer le match retour dans une ville enfin prête à faire la fête avec ses protégés. C’est 18 000 supporters qui s’entassent dans le vieux Bonal. Avec cet effectif peau de chagrin (Hauss n’alignera que 14 joueurs sur la feuille de match) les joueurs sont usés. D’autant que les zurichois sont plus à l’aise à l’extérieur. Ils ont éliminés des équipes comme Ipswich ou Torino ces dernières saisons, en allant faire un résultat chez l’adversaire Le scénario prend un départ catastrophique, Koller part en contre et crucifie Albert RUST dès la 7ème minute. Dès le début du match, les suisses marquent ce but assassin à l’extérieur. Il faut marquer par deux fois, les sochaliens vont faire la moitié du chemin avant de regagner les vestiaires, Durkalic, le héros de Porto, égalisant à la 25ème minute. La seconde mi-temps démarre dans une marmite en ébullition, BONAL s’est transformé en un véritable stade de coupe d’Europe et poussent ses joueurs qu’on sent épuisés. Sochaux pousse, Stopyra, Ivezic buttent dans les dernières minutes sur le portier des sauterelles quand à la 85ème minute Durkalic se fait faucher à l’entre de la surface. Genghini prend le ballon et tire le coup franc majestueusement pour faire exploser tout un stade qui ne demandait que ça. 2-1 Sochaux va jouer une demi-finale de coupe d’Europe. Demie de finale : Sochaux - Alkmaar (1-1)(2-3) L’aventure en revanche va s’arrêter là, face aux redoutables hollandais de l'AZ Alkmaar. Un score de 1 partout à l’aller à Bonal et un match retour se soldera par une défaite 3-2, malgré une fin de match ahurissante, Thierry Meyer redonnant espoir au siens à la 73ème, ce qui eut pour effet de voir les sochaliens lancer leurs ultimes forces dans la bataille, en vain malheureusement pour eux. Ils s'inclinent donc d'un but en demi-finale de la Coupe de l'UEFA, ce qui en cette période n'était pas un mince exploit! Mais avec seulement 13 joueurs pros sur pieds pour cette fin de saison il était difficile de faire mieux pour Sochaux, mais leurs enthousiasmes, leurs fougues et ce jeu léché leur ont permis de réaliser exploit sur exploit lors de cette formidable campagne européenne. La France ne s'y est pas trompée, l'épopée des Lionceaux étant un événement suivi par des millions de personnes !
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Coupe des vainqueurs de coupes 1981 La 21e édition de la Coupe des coupes est remportée par le FC Dinamo Tbilissi, qui bat le FC Carl Zeiss Iéna en finale. Cette édition voit la 1re participation à une coupe d'Europe d'une équipe réserve : le Real Madrid Castilla. L'équipe réserve du Real est en effet finaliste de la Coupe d'Espagne face à son équipe première, qui elle est qualifiée pour la Coupe des clubs champions. Dinamo Tbilissi - Carl Zeiss Iéna : 2-1 La finale 1981 est atypique opposant deux formations d'Europe de l'est que l'on n'avait pas l'habitude de voir à ce niveau. Les soviétiques de Tbilissi débutent par un déplacement en Grèce contre Kastoria . Ils tiennent leur adversaire en échec (0-0) puis s'imposent facilement au match retour à domicile (2-0) En huitièmes ils héritent des irlandais de Waterford , tirage chanceux leur permettant de franchir le cap sans aucune difficulté. Vainqueurs (0-1) en Irlande les soviétiques disposent facilement de leur vis à vis au retour (4-0) Cette fois l'affiche des quarts de finale s'annonce plus corsée avec un déplacement en Angleterre contre West Ham. A la surprise générale les anglais explosent à domicile (1-4) . Le retour en URSS permettra aux londoniens de sauver l'honneur s'imposant (1-0) score toutefois largement insuffisant. En demie finale le Dinamo reçoit les néerlandais du Feyenoord Rotterdam qui subissent la fougue soviétique . Tbilissi s'impose (3-0) s'autorisant un déplacement plutôt confortable. Malgré une nette réaction d'orgueil le Feyenoord ne pourra complétement renverser la tendance au retour s'imposant (2-0) Tbilissi se voit proposer en finale les représentants de la RDA le FC Carl Zeiss Iéna dont le parcours fut bien plus pimenté avec l'élimination de gros calibres dont l'AS Roma , le tenant du titre FC Valence ou le Benfica en demie finale ! FINALE La première MT relativement insipide se solde sur un score de parité (0-0) On pensait que le premier à marquer serait logiquement vainqueur mais il n'en fût rien. Quand Gerhard Hoppe (63e) ouvre la marque pour Iena les allemands de l'Est sont bien partis pour la gagne cependant Vladimir Gutsaev (67') pour Tbilissi remet les compteurs à égalité. On s'imaginait que tout en resterait en l'état jusqu'aux prolongations mais à 4 minutes du terme Vitaly Daraselia le milieu soviétique élimine deux défenseurs dans la surface et du gauche bat le portier allemand. Le Dinamo Tbilissi remporte dont le trophée un peu à la surprise générale il est vrai. VIDEO PHOTOS L'AS Monaco tombe au premier face au tenant du titre le FC Valence Les monégasques battus (2-0) en Espagne tiennent leur adversaire en échec (3-3) au retour mais la différence est trop grande pour espérer une qualification. Dinamo TBILISSI vainqueur de la Coupe des Coupes 1981
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Coupe des clubs champions 1981 Liverpool FC - Real Madrid CF 1-0 La Coupe des clubs champions européens est restée en Angleterre pour la cinquième année consécutive en 1980/81. Mais elle est passée du Nottingham Forest FC au Liverpool FC. Forest, tenant du titre, tombait face au FC CSKA Sofia au premier tour, laissant la voie libre à quatre clubs qui avaient remporté la compétition 13 fois à eux tous : le Real Madrid CF, l'Intern FC, le FC Bayern et Liverpool. Kennedy décisif Les joueurs de Liverpool débutaient sur les chapeaux de roue. Après avoir passé 11 buts au FC Oulu, ils remportaient des victoires probantes contre l'Aberdeen FC d'Alex Ferguson et le CSKA. En demi-finale, le Bayern était un peu plus coriace. En pleine confiance après une victoire 6-2 en quarts de finale face au FC Baník Ostrava, les coéquipier de Karl-Heinz Rummenigge obtenaient un 0-0 à Anfield à l'aller. Quinze jours plus tard, un but de Ray Kennedy et un match nul 1-1 suffisaient pour envoyer Liverpool en finale, au bénéfice des buts marqués à l'extérieur. Première pour Paisley Une confrontation entre superpuissances décidait de l'autre finaliste. Le Real Madrid CF avait battu le Limerick FC, le Kispest Honvéd FC et le FC Spartak Moscou , et s'offrait l'Inter (tot. 2-1). Mais les Madrilènes ne parvenaient pas à terminer le travail. En revanche, c'est l'équipe de Bob Paisley qui s'en chargeait. Le défenseur Alan Kennedy marquait le but de la victoire à la 81e minute, permettant à son entraîneur de devenir le premier entraîneur à remporter le titre trois fois avec le même club. TABLEAU Seizièmes de finale Linfield Belfast - FC Nantes (0-1) (0-2) Aberdeen - Austria Vienne (1-0) (0-0) Club Brugge - FC Bale (0-1) (1-4) CSKA Sofia - Nottingham Forest (1-0) (1-0) BFC Dynamo Berlin - APOEL Nicosia (3-0) (1-2) Dinamo Tirana - Ajax (0-2) (0-1) Inter - Universitatea Craiova (2-0) (1-1) Jeunesse d'Esch - Spartak Moscou (0-5) (0-4) Limerick - Real Madrid (1-2) (1-5) Olympiakos Pirée - Bayern Münich (2-4) (0-3) OPS Oulu - Liverpool (1-1) (1-10) Sporting Lisbonne - Honvéd Budapest (0-2) (0-1) Trabzonspor - Szombierki Bytom (2-1) (0-3) Viking Stavanger - Etoile Rouge Belgrade (2-3) (1-4) IBV Vestmannaeyjar - Baník Ostrava (1-1) (0-1) Halmstads BK - Esbjerg fB (0-0) (2-3) Huitièmes de finale FC Nantes - Inter (1-2) (1-1) Real Madrid - Honvéd Budapest (1-0) (2-0) Bayern Münich - Ajax (5-1) (1-2) Aberdeen - Liverpool (0-1) (0-4) CSKA Sofia - Szombierki Bytom (4-0) (1-0) Baník Ostrava - Dynamo Berlin (0-0) (1-1) Spartak Moscou - Esbjerg fB (3-0) (0-2) FC Bale - Etoile Rouge Belgrade (1-0) (0-2) Quarts de finale Liverpool - CSKA Sofia (5-1) (1-0) Bayern Münich - Baník Ostrava (2-0)(4-2) Inter - Etoile Rouge Belgrade (1-1) (1-0) Spartak Moscou - Real Madrid (0-0) (0-2) Demies finale Liverpool - Bayern Münich (0-0) (1-1) Real Madrid - Inter (2-0) (0-1) FINALE Liverpool - Real Madrid : 1-0 But : 82' Kennedy (1-0) Liverpool : Ray Clemence ; Phil Neal, Phil Thompson, Alan Hansen, Alan Kennedy ; Sammy Lee, Terry McDermott, Graeme Souness, Ray Kennedy ; Kenny Dalglish (87' Jimmy Case), David Johnson Entraîneur : Bob Paisley Real Madrid : Agustín Rodríguez ; Rafael García Cortés (87' Francisco Pineda), Antonio García Navajas, Andrés Sabido ; Vicente Del Bosque, Ángel de los Santos, José Antonio Camacho, Uli Stielike ; Juanito, Carlos Santillana, Laurie Cunningham Entraîneur : Vujadin Boškov VIDEOS Résumé Coupe des champions 1981 : Partie 1 Résumé Coupe des champions 1981 Partie 2 FINALE : Liverpool 1-0 Real Madrid PHOTOS Le champion de France en titre débute par un déplacement à Belfast contre le Linfield d'où il sort victorieux (0-1) Le retour à Saupin sera une simple formalité (2-0) Le second tour par contre est on ne peut plus redoutable avec la réception de l'Inter Milan. Nantes s'incline à domicile (1-2) et réalise une excellente prestation au retour à San Siro tenant les italiens en échec (1-1) non sans avoir dominé . Le FCN regrettera longtemps de nombreuses occasions manquées qui lui auraient permis de réaliser un authentique exploit FINALE LIVERPOOL Champion d'Europe 1981
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Coupe UEFA 1980 Borussia Mönchengladbach - Eintracht Francfort (3 - 2) (0 - 1) La saison 1979/80 de la Coupe UEFA portait le sceau de la République fédérale allemande. Cinq clubs de la Bundesliga étaient en lice, un record : le FC Kaiserslautern, l'Eintracht Frankfurt, le FC Bayern München, le VfB Stuttgart et le VfL Borussia Mönchengladbach visaient tous le titre. Ces équipes ont toutes connu un superbe parcours : seul Kaiserslautern n'a pas atteint les demi-finales, mais seulement parce qu'il chutait en quarts face au Bayern. Le Bayern surpris Le Bayern, qui alignait encore Paul Breitner et Uli Hoeness, vainqueurs de la Coupe des clubs champions européens avec le club bavarois, était alors favori face à l'Eintracht dans le dernier carré. Tout se passait comme prévu, ou presque : ces deux joueurs marquaient à Munich pour remporter le match aller (2-0), et cet avantage tenait jusqu'à la 87e minute du match retour. Mais à ce moment-là, l'Autrichien Bruno Pezzey inscrivait son second but de la soirée pour provoquer les prolongations. Eintracht s'y déchaînait, et se qualifiait sur le score cumulé de 5-3. Schaub décisif L'équipe du Waldstadion avait déjà éliminé l'Aberdeen FC, le FC Dinamo Bucurest, Feyenoord et le FC Brno, et affrontait en finale Mönchengladbach, tenant de la Coupe UEFA. Le VfB y participait pour la quatrième fois, après sa courte victoire sur Stuttgart la saison précédente, et semblait parti sur les mêmes bases en s'imposant 3-2 à domicile. C'est pourtant sans compter sur Fred Schaub, dont le but à la 81e minute permettait à l'Eintracht de remporter la coupe au bénéfice des buts inscrits à l'extérieur. Le club dont le principal fait d'armes était jusqu'alors une finale de Coupe des clubs champions perdue face au Real Madrid CF brandissait enfin un trophée européen. PHOTOS Monaco engage la compétition en URSS pour un déplacement à Donetsk . Vaincus (2-1) les monégasques refont leur retard au Stade Louis II s'imposant (2-0). Le second tour face aux bulgares du Lokomotiv Sofia sera moins glorieux. L'ASM s'incline à l'aller (4-2) et ne pourra renverser la tendance au retour malgré une victoire (2-1). Monaco gagnera la coupe de France en guise de consolation contre Orléans. Les Verts feront un joli parcours atteignant les quarts de finale. Les polonais de Widzew Lodz s'imposent (2-1) à domicile puis s'incline lourdement (3-0) au retour dans l'antre des verts. Au second tour Saint Etienne retrouve une connaissance avec le PSV Eindhoven , les néerlandais bien tenir le bon bout après leur victoire (2-0) sur leurs terres toutefois le retour sera terrible les battaves explosant (6-0) dans le chaudron. En huitièmes de finale l'ASSE reçoit les grecs de l'Aris Salonique , la magie de Guichard marche à merveille les verts s'imposant nettement (4-1) Le retour en Grèce certes compliqué se soldera sur un match nul (3-3) qualifiant les Verts pour les quarts. On pensait retrouver les verts dans une nouvelle épopée faisant rêver tout le football français mais c'était sans compter sur l'adversaire proposé à savoir le Borussia Monchenglabach tenant du titre. Le match aller à Saint Etienne sera cauchemardesque les Verts s'inclinant lourdement (4-1) perdant ainsi leurs illusions. Le retour en Allemagne sera aussi impitoyable l'ASSE perdant (2-0) face au futur finaliste de la compétition. FINALE Eintracht Franckfurt vainqueur de la Coupe UEFA 1980 VIDEO