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PATRICK

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  1. Histoire De La Coupe D'europe

    1998 : LIGUE DES CHAMPIONS La Ligue des Champions 1997-1998 a vu la victoire du Real Madrid. L'organisation de la compétition est modifiée et son format agrandi Après trois années de participation à la coupe UEFA, les équipes des plus petites nations de football prennent de nouveau part à la Ligue des Champions, qui comporte deux tours préliminaires plutôt qu'un auparavant. C'est également la première année où les deuxièmes des grands championnats européens sont autorisés à participer. Les phases finales passent de 4 à 6 groupes et seuls les deux meilleurs deuxièmes sont dorénavant qualifiés pour les quarts de finale. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1997-1998 Real Madrid CF - Juventus FC : 1-0 La plupart des clubs se contenteraient d'une seule Coupe des clubs champions. Mais pas le Real Madrid CF. Six fois vainqueurs de la compétition, depuis 1966, les Merengues avaient bien du mal à conquérir leur septième titre. Tout changeait en 1998, pour le plus grand bonheur des fans du monde entier. De vrais champions Sans faire d'atavisme à l'encontre des Merengues, le Real Madrid était composé de vrais champions lors d'une saison qui voyait le deuxième des huit grands championnats européens participer à l'UEFA Champions League. Cette nouvelle règle faisait partie de la dernière expansion du tournoi comptant deux tours de qualification. 16 des 48 participants rejoignaient les huit têtes de série au sein de six groupes de quatre. Leverkusen qualifié Une seule de ces "petites" équipes se qualifiait pour les quarts de finale : le Bayer Leverkusen. Et le parcours des Allemands se terminait évidemment à Madrid. Trop forts pour le Rosenborg BK, l'Olympiakos et le FC Porto dans le Groupe D, les hommes de Jupp Heynckes éliminaient Leverkusen pour affronter le BV Borussia Dortmund dans le dernier carré. Et le tenant du titre se montrait moins menaçant que les supporteurs de Santiago Bernabéu, qui retardaient le coup d'envoi du match aller de 45 minutes après avoir démonté les grillages placés derrière l'un des buts. La septième La partie débutait finalement et Fernando Morientes et Christian Karembeu offraient une victoire 2-0 aux Espagnols. Au retour, le score était de 0-0. Dans l'autre demi-finale, la Juventus rencontrait l'AS Monaco , vainqueurs respectifs du FC Dynamo Kevv et du Manchester United FC. Et Les Italiens obtenaient leur billet pour la finale d'Amsterdam en s'imposant 6-4 sur l'ensemble des deux matches. En finale, les buts n'étaient pas nombreux et il fallait attendre une frappe de Pedrag Mijatovic en deuxième période pour voir le Real Madrid remporter sa septième couronne européenne. TOUR PRELIMINAIRE http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... 9liminaire TOUR DE QUALIFICATION http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... lification PHASE DE GROUPES Les équipes sont réparties en six groupes de quatre équipes. Chaque équipe joue deux fois contre les trois autres équipes du groupe. Les premiers de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs deuxièmes sont qualifiés pour les quarts de finale. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... de_groupes QUARTS DE FINALE Bayer Leverkusen - Real Madrid (1 - 1) (0 - 3) Juventus - Ukraine Dynamo Kiev (1 - 1) (4 - 1) Bayern Munich - Borussia Dortmund (0 - 0) (0 - 1) AS Monaco - Manchester United (0 - 0) (1 - 1) DEMIE FINALES Juventus - AS Monaco (4 - 1) (2 - 3) Real Madrid - Borussia Dortmund (2 - 0) (0 - 0) FINALE Real Madrid 1-0 Juventus Turin Date 20 mai 1998 Arbitre : Hellmut Krug Stade Amsterdam Arena 50 000 spectateurs Buts : 67' Mijatović REAL MADRID : Bodo Illgner ; Christian Panucci, Fernando Hierro, Manuel Sanchís Hontiyuelo, Roberto Carlos, Christian Karembeu, Clarence Seedorf, Fernando Redondo, Raúl González (90' José Emilio Amavisca), Predrag Mijatović (89' Davor Šuker), Fernando Morientes (82' Jaime Sanchez) Entraîneur : Jupp Heynckes JUVENTUS : Angelo Peruzzi ; Moreno Torricelli, Paolo Montero, Mark Iuliano, Gianluca Pessotto (71' Daniel Fonseca), Angelo Di Livio (46' Alessio Tacchinardi), Didier Deschamps (78' Antonio Conte), Edgar Davids, Zinédine Zidane, Alessandro Del Piero, Filippo Inzaghi Entraîneur : Marcello Lippi VIDEO FINALE : Real Madrid 1-0 Juventus http://www.dailymotion.com/video/x177ya ... 1998_sport MONACO , champion de France en titre VIDEOS QF aller : Monaco 0-0 Manchester United http://www.dailymotion.com/video/xy9zs6 ... ague_sport QF retour : Manchesetr United 1-1 Monaco DF aller : Juventus 4-1 Monaco http://www.dailymotion.com/video/x17igr ... ague_sport DF retour : Monaco 3-2 Juventus http://www.dailymotion.com/video/xuvadd ... 1998_sport PSG , seconde chance pour la France Pour la première fois après 42 éditions, la C1 s’ouvre aux vice-champions. C’est ainsi que le Paris Saint-Germain, deuxième de première division 1996/1997 derrière l’AS Monaco, participe à l’épreuve, à partir du second tour préliminaire. Paris reste alors sur cinq demi-finales consécutives en coupes d’Europe, dont deux finales lors des deux dernières saisons. Le club est victime d’une erreur administrative, alignant un joueur suspendu lors du match aller du tour préliminaire, ce qui lui coûte une défaite sur tapis vert (3-0). Le PSG se montre toutefois digne d’un quintuple demi-finaliste européen en réalisant un miracle au retour au Parc des Princes, l’emportant 5-0. Après cet exploit et une nette victoire 3-0 pour le premier match des poules, rien ne semble pouvoir arrêter la belle série du club sur la scène européenne. Pourtant, deux défaites consécutives à l’extérieur — dont un vilain 5-1 à Munich — vont brutalement arrêter l’aventure. Si une série de trois victoires consécutives permet finalement au PSG de partager la tête du groupe E avec le Bayern Munich, ce sont les Allemands qui sont classés premiers, à la différence de buts particulière, et se qualifient. Les six deuxièmes de groupes ne sont alors pas qualifiés directement : seuls les deux meilleurs seconds le sont. Derrière le Bayer Leverkusen (13 points), la Juventus et le Paris Saint-Germain se disputent la qualification, qui revient à l’équipe turinoise à la différence de buts. La série de demi-finales s’arrête cruellement. L’heure de gloire du Paris Saint-Germain sur la scène européenne également. Il faudra attendre 2009 pour retrouver le PSG en quarts de finale d’une coupe d’Europe. FINALE : REAL MADRID 1 - 0 JUVENTUS En cette année de coupe du monde difficile de trouver plus belle affiche entre le Real Madrid, recordman du nombre de C1 remportées et la Juventus, spécialiste de la compétition nouvelle formule qui joue sa troisième finale de suite (une victoire en 96 et une défaite l’an passé)! Une affiche historique donc, dans un cadre qui ne l’est pas moins puisque le match se joue à l’Amsterdam Arena, antre de l’Ajax, autre grand d’Europe. Pour se hisser jusqu’à cette troisième finale de rang, la Juve a connu un parcours pour le moins atypique puisque le club turinois a été repêché en tant que second meilleur deuxième pour accéder au quart de finale. Il faut dire que les hommes de Lippi n’avait pas été vernis au tirage en devant affronter Manchester United et Feyenoord. Ce n’est qu’à partir des phases à éliminations directes que le sort s’est montré plus clément en offrant deux équipes encore trop inexpérimentées au plus haut niveau (Dynamo Kiev en quart et Monaco en demie) permettant ainsi au Bianconeri de se venger de leur défaite de l’an passé. Ce parcours a aussi permis à l’Europe et au monde entier de découvrir l’armada offensive italienne en vue de la Coupe du Monde et notamment du duo Del Piero-Inzaghi, auteur de 16 buts (dont dix pour le premier nommé) sur la compétition. En face, c’est une résurrection. Absent d’une finale depuis des lustres et avec une dernière victoire datant d’il y a 32 ans à l’époque, le Real s’offre une nouvelle jeunesse, portée par sa génération dorée. Un parcours rondement bien mené avec, en point d’orgue, l’élimination du champion en titre Dortmund en demie-finale. Cette équipe madrilène s’appuie sur son secteur défensif de premier ordre mené par le capitaine Sanchis, aidé de Hierro, Panucci ou encore le meilleur milieu du monde de l’époque, Redondo. Mais réduire ce Real Madrid là à sa solidité défensive est une erreur puisque cette année a vu l’éclosion continentale du futur dieu du club, Raul, et de son copain Morientes. Entouré de deux vieux briscards de la trempe de Mijatovic et Suker, dont le statut changera quelques mois plus tard. Au vu des noms, c’est tout simplement ce qui se fait de mieux à l’époque qui se retrouvent sur ce terrain. Et l’on peut ajouter Davids, Zidane, Toricelli ou encore Seedorf à cette pléiade de stars… Du clinquant, du scintillant et donc du spectacle en perspective. Mais c’est vite oublier que les deux coaches (Lippi côté italien et Heynckes chez les espagnols) sont avant tout des adeptes du quadrillage tactique. Le match s’avèrera donc une bataille tactique où les deux équipes chercheront avant tout à ne pas perdre. Une rencontre très équilibrée qui basculera seulement à vingts minutes de la fin grâce à un but de Mijatovic. Ce soir, j'ai grandi! Christian Karembeu n'a toujours pas compris ce qui venait de lui tomber dessus, en cette soirée mémorable. Une date qui permet au Kanak de rejoindre, dans la légende, Di Stefano, Puskas, Pirri, Gento... Trente-deux ans après son dernier titre en Coupe des champions, le Real Madrid a renoué avec un passé glorieux. Après Raymond Kopa, Karembeu devient ainsi le second Français, sous les couleurs de ce club mythique, à triompher au sommet de l'Europe. Le Real a su être à la hauteur de l'événement, constate l'ancien Nantais. Nous avons réussi à provoquer cette victoire et former un bloc qui a su. à la fois, défendre et attaquer. La Juve ne nous faisait pas peur». Qui aurait pu prédire plus bel épilogue pour le Français qui, il y a six mois à peine, ne jouait pas. S'étant volontairement placé hors jeu à la Sampdoria, il dut batailler ferme et patienter de longues semaines avant d'arracher son bon de sortie pour la Liga. Une fois libéré de ses obligations génoises, Christian Karembeu a enfin pu assouvir son fantasme: évoluer au Real Madrid. Pour autant, la partie n'était pas gagnée d'avance. Mais, à force de volonté et de travail, il a fini par séduire son nouvel entraîneur, Jupp Heynckes, et se faire adopter par les supporters castillans. Ses trois buts en quart puis en demi-finale de Champions League, face à Leverkusen et Dort-mund, l'ont définitivement sacré sous le maillot blanc. "En six mois, le Real m'a fait renaître. Même si je dois encore bosser , reconnaît-il. Médaille au cou, Christian Karembeu a l'œil triomphant d'un joueur satisfait du devoir accompli: «Je retiens le bonheur, ce soir. Les galères de la première partie de saison sont loin. Je rêvais de porter un jour le maillot du Real et de gagner cette Coupe. Et. c'est arrivé!» Il dédie ce succès à son père disparu, adresse une pensée émue à sa famille des antipodes. "Ils se sont levés très tôt en Nouvelle-Calédonie pour regarder cette finale à la télé!" et a hâte de retrouver son frère Marc, présent dans les travées de l'Arena. Son immense joie ne l'empêche pas de penser, comme toujours, aux autres. A Deschamps et à Zidane, ses potes en Bleu, qu'il n'a fait que croiser sans un mot sur le terrain: «Zizou doit être malheureux. C'est son troisième échec consécutif en finale européenne (Ndlr: un avec Bordeaux et deux avec la Juve). Moi, c'est ma première finale et je la gagne! J'aurais aimé le réconforter... Mais le Real et la Juve ne sont déjà plus sur la même planète. Les Italiens sont retournés, déconfits, à bord de leur bus quand les Madrilènes n'ont de cesse de raconter leur exploit aux radio-reporters espagnols. Karembeu est happé par la meute de journalistes. Dans l'ombre, Zidane n'a plus la force, ni l'envie de se retourner sur cette funeste soirée. REAL MADRID CHAMPION D'EUROPE 1998
  2. Histoire De La Coupe D'europe

    1997 COUPE UEFA Schalke 04 - Inter Milan (1-0)(0-1) 4 tab 1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1996-1997 C'est la première Coupe de l'UEFA remportée par le club de Gelsenkirchen et c'est la troisième finale jouée par l'Inter. Cette édition est la dernière où la finale se joue en match aller/retour. À partir de la saison suivante, la finale se joue en effet sous forme d'un seul match et sur terrain neutre Soixante-quatre clubs sont entrés en lice au premier tour de la Coupe UEFA 1996/97 : 29 vainqueurs du tour préliminaire, 27 clubs directement qualifiés pour ce tour, et 8 battus du tour qualificatif de l'UEFA Champions League. Mais lorsque la poussière retombait sur le paysage en mutation de la compétition, trois des quatre clubs présents dans le dernier carré atteignaient ce stade pour la première fois : l'AS Monaco FC, le CD Tenerife et le FC Schalke 04. Le dernier demi-finaliste n'était autre que l'ogre milanais de l'Inter La croisière de l'Inter Les Nerazzurri menés par Roy Hodgson ont dû recourir aux tirs au but pour éliminer le Grazer AK, avant d'éliminer sans trop de problème En Avant Guingamp, le Boavista FC et le RSC Anderlecht. Les Monégasques ne seront pas plus parvenus à enrayer la marche de l'Inter : battu 3-1 à San Siro, l'ASM s'est consolée en s'imposant 1-0 en Principauté au match retour. Schalke L'autre demi-finale mettait aux prises Schalke et une autre équipe rarement présente au sommet des compétitions européennes, Ténérife. Dans ce duel, les hommes de Huub Stevens s'imposaient 2-1 après prolongation à Gelsenkirchen. Schalke brillait de nouveau devant son public en finale, grâce au but de Marc Wilmots qui permettait aux Allemands de se rendre à Milan avec une courte avance, qui allait durer jusqu'à la 84e minute en Italie. Mais soudain, Iván Zamorano, le Chilien de l'Inter, surgissait pour égaliser. Après une prolongation stérile, le match allait se décider aux tirs au but, épreuve dont Schalke sortait vainqueur. Le club de Gelsenkirchen pouvait enfin célébrer son premier trophée européen. 5 Clubs français qualifiés RC Lens Lens retrouve une vieille connaissance avec les italiens de la Lazio Rome. L'histoire ne se reproduira pas malheureusement. Le RC Lens est battu à domicile (1-0) au match aller . Le retour sera pourtant plus serré , les lensois tenant les italiens en échec sur leur pelouse (1-1) mais ce sera insuffisant. Guingamp Première participation européenne pour les bretons en coupe d'Europe. Mais l'adversaire a franchement de quoi faire frémir puisqu'il s'agit de l'Inter Milan Les intéristes s'imposent en Bretagne (3-0) au match aller ne laissant plus aucun espoir au retour. Pourtant Guingamp réalisera un beau match retour tenant les italiens en échec (1-1) à San Siro mais la qualification était déjà acquise pour l'Inter Montpellier Montpellier renoue avec l'Europe mais ce ne sera que pour un petit tour. Les portugais du Sporting tiennent Montpellier en échec sur sa pelouse au match aller (1-1) Il n'y aura pas d'exploit au retour pour les français battus au Portugal (1-0) et donc éliminés. FC Metz Le FC Metz fera bien mieux que les trois clubs français tous tombés sans gloire au premier tour. FC Tirol Innsbruck , les autrichiens reçoivent les grenats pour un insipide (0-0) Le FC Metz s'impose au retour (1-0) se qualifiant pour le tour suivant. En seizièmes de finale le FC Metz venge Montpellier en éliminant son tombeur , les portugais du Sporting Portugal. Souverains à domicile les lorrains gagnent brillamment (2-0) . Au retour ils parviennent à marquer ce but si important à l'extérieur s'inclinant (2-1) mais la qualification est au bout ! En Huitièmes de finale au tour des anglais de Newcastle. Cette fois la chanson sera différente comme souvent contre les anglais. Les magpies obtiennent un match nul (1-1) à Metz rendant le retour très délicat aux lorrains . Malgré du courage le FC Metz s'incline (2-0) à Newcastle et tombe à ce stade de la compétition mais c'est déjà très bien d'y être parvenu. AS Monaco en Demie Finale Lors la saison (1996-1997), Jean Tigana remporte le titre de champion de France avec l'AS Monaco , avec des joueurs tels que Franck Dumas, Sylvain Legwinski, Fabien Barthez, Thierry Henry, Victor Ikpeba, Emmanuel Petit, ou encore Vicenzo Scifo et Sonny Anderson Mais les rouge & blancs connaitront en parallèle un beau parcours en coupe UEFA atteignant les Demies finales ! 32 F : Cracovie - AS Monaco (0-1)(1-3) Match relativement simple pour l'ASM en ce début de compétition par un déplacement en Plogne , à Cracovie. Les monégasques gagnent (1-0) sans forcer pour corser l'addition au retour en s'imposant nettement (3-0) à domicile. Aller : Retour : 16 F : Borussia Mönchengladbach - AS Monaco (2-4)(1-0) Déplacement chez un grand du football allemand et européen . Certes le Borussia n'a plus sa puissance des années 70-80 mais ça reste toutefois une équipe redoutable. Ce match sera comme on dit d'anthologie et fait parti des exploits du football français certes nombreux durant cette décade 90 Monaco ouvre la marque par Collins pour mener 1-0 à l'extérieur , déjà une belle performance. Les allemands réagiront en seconde période égalisant mais une minute après c'est Ikpéba le goléador monégasque qui redonne l'avantage aux siens (2-1) Ce match devient fou avec la nouvelle égalisation du Borussia par Andersson (2-2) Puis le jeune Thierry Henry et encore Ikpéda crucifient les allemands pensant avoir fait le plus dur en revenant au score. Victoire de Monaco (4-2) en Allemagne , les temps changent ! Le match retour sera très décevant. Les allemands solides n'encaissent cette fois aucun but et à la surprise générale ouvrent le score à 20 minutes de la fin. Monaco serre sa défense pour éviter le pire et s'en sort sur une défaite (1-0) certes mais la qualification reste toutes fois dans leur besace. Aller : Retour : 1/8 F : AS Monaco - Hambourg SV (3-0)(2-0) En huitièmes de finale , Monaco reçoit un autre grand du football allemand et européen , le Hambourg SV Pourtant les jeunes monégasques feront encore mieux . Recevant pour le premier match , Monaco se complique la tâche en première période. Il faudra attendre la seconde pour un festival offensif de toute beauté. Sonny Anderson 49e ouvre la marque permettant à son équipe de mener logiquement 1-0 Ikpéba encore lui à 20 minutes de la fin aggrave la marque pour mener (2-0) Les allemands bousculés et étouffés cèdent encore dans le dernier quart d'heure , cette fois le défenseur Blondeau corse l'addition. Victoire (3-0) avant de se déplace à Hambourg , on a connu marge moins confortable. Il n'y aura aucun suspense au retour . Monaco fait l'essentiel en résistant en première mi temps sans encaisser de buts afin de ne pas redonner espoir à l'adversaire Le seconde période sera cruelle pour Hambourg craquant totalement sur des contres monégasques , avec toujours le fantastique Ikpéba et le génial Ali Benarbbia. (2-0) Monaco se qualifie 5 à 0 entre les deux rencontres , du beau travail ! Aller : Retour : Pas de Vidéo 1/4 F : Newcastle - AS Monaco (0-1)(0-3) Les anglais de Newcastle ont éliminé Metz au tour précédent. Mais Monaco sera d'un tout autre calibre pour les magpies ! L'équipe de David Ginola l'ancien parisien maintenant à Newcastle ne parviendra jamais à forcer le verrou de la solide défense monégasque. En seconde MT au bout de l'heure de jeu , le brésilien de Monaco Sonny Anderson marque un but très précieux pour la suite . Monaco gagne (1-) en Angleterre , rien ne peut les arrêter , enfin pour le moment. Le retour sera très serré , du moins en première mt les anglais jetant leur va tout A quatre minutes de la MT le jeune milieu de terrain de Monaco adresse une somptueuse frappe victorieuse (1-0) , les anglais sont KO La seconde période sera un nouveau récital de l'ASM avec un Benarbbia flamboyant à la baguette auteur de deux nouveaux buts. Monaco gagne (3-0) et se qualifie pour les demies finale de la coupe UEFA Aller : Retour : 1/2 F : Inter Milan - AS Monaco (3-1)(0-1) Le beau parcours de l'AS Monaco s'arrêtera en Demie finale contre l'Inter. Ce groupe talentueux va s'effondrer en 45 minutes , durant la première mi temps du match aller à Milan. Un doublé de Ganz et un but de Zamorano à la 45e minute assomme l'équipe de Jean Tigana pour mener (3-0) La seconde période sera heureusement moins catastrophique , les monégasques n'encaissant aucun but et réduisant la marque par Ikpéba le feu follet nigérian. Mais cette lourde défaite (3-1) amoindri nettement les chances de qualification au retour. Monaco se heurtera sur la solide défense intériste habituée à ce genre de défi . Après 45 minutes toujours 0-0 et une finale qui s'éloigne. A 20 minutes de la fin , toujours Ikpéba redonne espoir à l'ASM en marquant un but pourtant entaché d'une main dans la surface . Monaco tentera de forcer la décision mais en vain . La victoire (1-0) ne permet pas de remonter l'écart , l'Inter se qualifie pour la finale. Aller : Retour : FINALE : Schalke - Inter (1-0)(0-1) 1 tab 4 Finale Aller FC Schalke – Inter Milan 1:0 FC Schalke : Lehmann – Thon – Linke, de Kock – Nemec, Müller, Eigenrauch, Büskens (67. Max), Anderbrügge – Latal, Wilmots Inter Milan: Pagliuca – Bergomi, Galante, Paganin, Pistone – Sforza, Zanetti, Winter, Fresi (62. Berti) – Ganz, Zamorano But: 1:0 Marc Wilmots (70.) Spectateurs: 56.824 Finale Retour : Inter Milan - FC Schalke – 1:0 Inter Milan: Pagliuca – Bergomi (70. Angloma), Paganin, Fresi, Angloma – Zanetti (120. Berti), Sforza (82. Winter), Ince – Djkorkaeff – Zamorano, Ganz FC Schalke 04: Lehmann – Thon – De Kock, Linke – Latal (111. Held), Nemec, Eigenrauch, Müller (98. Anderbrügge), Büskens – Wilmots, Max But: 1:0 Zamorano Penalties: 0:1 Anderbrügge, 0:2 Thon, 1:2 Djkorkaeff, 1:3 Max, 1:4 Wilmots Spectateurs : 83.434 Sans génie, mais avec une organisation, une discipline et une détermination toutes Allemandes, Schalke a enlevé une première manche qui semblait pourtant devoir lui échapper, tant la supériorité technique et la maîtrise des Interistes paraissaient manifestes, et ce malgré l'absence de Djorkaeff, Angloma et Ince, suspendus. «Nous avions le match en mains. jamais nous n'aurions dû le perdre, déplorait le capitaine italien Beppe Bergomi (avec 98 rencontres à son actif, il détient aujourd'hui le record de matches disputés en Coupe d'Europe). Peut-être, mais c'était sans compter sur ce rush de l'attaquant belge Marc Wilmots, à vingt minutes de la fin: un tir de vingt-cinq mètres qui termine sa course dans les filets de Pagliuca. Et qui renvoie l'Iinter à ses regrets. Entre doute («Les Allemands sont très forts à l'extérieur») et espoir («Avec le retour des suspendus, nous présenterons un tout autre visage»), les Nerazzurri, à la lutte avec Parme pour la deuxième place qualificative en Champions League, ont préparé leur finale retour sous pression. Le président Massimo Moratti, qui, depuis trois ans, a dépensé plusieurs milliards de lires pour bâtir une équipe triomphale (il rêve aujourd'hui de Ronaldo), a clairement fait savoir qu'il était grand temps de lui offrir un trophée. Et à défaut de Scudetto, l'Iinter se serait bien «contentée» de cette Coupe de l'UEFA... Le retour, c’est à Giuseppe Meazza. L’antre de l’Inter. 83 000 tifosi attendent de pied ferme les joueurs de la Ruhr. L’anxiété monte, surtout chez les visiteurs. « Je partageais ma chambre avec le Tchèque Jiri Nemec. Avant le match, je voulais faire une sieste, mais n’arrivais pas à dormir. Et là, je vois Nemec, tranquille, en train de lire un livre. Je lui demande : “Mais comment tu fais pour ne pas être stressé ?” Il me répond : “Au pire, ce soir, on perd seulement une finale…” C’était dingue comment il arrivait à déconnecter. Cette phrase m’a marqué à vie » se remémore Wilmots. Pourtant, sur la pelouse, c’est l’Inter de Djorakeff, Ince et Zamorano qui fait la loi. Mais encore faut-il se donner les moyens de ses ambitions. Et la pâle formation qui est venue s'empaler sur la défense allemande pendant 84 minutes a été à l'image de sa saison: dépourvue d'imagination et de poésie. Mais sacrement vernie. Un court instant, le temps pour Ivan Zamorano d'ouvrir le score d'un fouetté de l'extérieur du droit, le stade a oublié que son équipe avait jusqu'alors pataugé de façon pitoyable. Mais la chance n'est pas toujours une compagne fidèle. L'expulsion de Fresi (90e), puis la transversale, sur un lob de Ganz (109*), le meilleur buteur (8 réalisations) de cette C3, l'ont successivement rappelé à l'Inter. Deux signes du destin, deux noirs augures avant une séance de tirs au but qui allait sceller la saison de l'Inter de la plus cruelle des façons: Zamorano, puis Winter anéantissaient les derniers espoirs milanais, avant que Wilmots, décidément décisif, n'offre à Schalke un trophée historique et mérité. La partie est âpre, disputée, crispée. Quand l’Hélicoptère chilien ouvre le score, à six minutes du terme, on se dit que ça y est, le mur allemand (sans référence aucune) est enfin tombé. Mais non. Les joueurs de Huub Stevens tiennent bon. Les vingt-deux acteurs sont claqués et on se dirige lentement mais sûrement vers une séance de tirs au but. Nicola Berti, spécialiste désigné de l’exercice, entre alors en jeu à une minute du terme à la place d’un jeune Argentin, un certain Javier Zanetti. « Hodgson me fait entrer pour la séance de tirs au but, car il savait que j’avais plus d’expérience que Zanetti. Donc j’entre, je suis chaud et frais pour tirer. Je me place en quatrième sur la liste des tireurs. Et puis, tous mes coéquipiers foirent leur pénalty (en réalité, pas tous : Djorkaeff a inscrit le sien). Du coup, quand c’était mon tour de tirer, bah on avait déjà perdu » témoigne, plein d’autodérision, Berti. Schalke s’impose donc aux tirs au but et remporte ainsi son premier (et jusqu’ici, dernier) titre sur la scène européenne. On peut bien se coller une petite mine pour l’occasion. « Nous sommes allés au bout de nos forces. Moi, j’avais l’épaule pétée, j’ai tiré le dernier tir au but, j’ai marqué, on a gagné. Je peux te dire qu’après le match, tu avais quatre-cinq joueurs qui étaient hors-service. SCHALKE 04 VAINQUEUR DE LA COUPE UEFA 1997
  3. Histoire De La Coupe D'europe

    1997 : COUPE DES VAINQUEURS DE COUPES FC Barcelone 1-0 PSG http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_d%27 ... _1996-1997 La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1996-1997 voit le sacre du FC Barcelone, qui bat le PSG lors de la finale disputée au stade De Kuip de Rotterdam. C'est la quatrième Coupes des coupes remportée par le club catalan, un record, et le septième trophée pour le football espagnol. Quant au Paris SG, il s'agit de sa deuxième finale en Coupe des Coupes et le club parisien devient le huitième tenant du titre à échouer en finale de l'édition suivante. Pour la premiére fois dans l'histoire de cette compétition 2 clubs français sont en lice et aucun des deux n'a remporté la Coupe de France. Le PSG est présent en tant que tenant du titre et le Nimes Olympique en tant que finaliste de la Coupe de France vue que le vainqueur Auxerre est présent en ligue des champions C'est l'attaquant anglais du Liverpool FC, Robbie Fowler, qui est sacré meilleur buteur de la compétition avec sept réalisations. Nimes Olympique Lors de la saison 1996-97, Nîmes présentait la particularité d’évoluer en National tout en disputant la coupe des vainqueurs de coupe. Les rentrées financières leur permettaient de s’offrir les services de joueurs d’expérience tels Di Fraya, Bazdarevic et Karwat, pour épauler leurs jeunes. Contre toute attente, les nîmois sortaient le Honved Budapest évoluant en D1 hongroise (3-1, 2-1) mais s’inclinaient en 1/8ème de finale contre les suédois de Solna (1-3, 1-0). PSG : FINALISTE de la Coupe des Coupes 1/16 F : FC Vaduz - Paris SG (0-4) (0-3) Le Fussball Club Vaduz (FC Vaduz) est un club de football liechtensteinois . Pas de quoi faire trembler le tenant du titre parisien en cet automne 1996. Le Guen, Dely Valdes, Leonardo et Allou sont les buteurs du match aller faisant office d'entrainement contre une équipe amateur peu habituée à la compétition européenne. Paris s'impose (4-0) , une mise en bouche. Au retour l'addition sera moins salée pour le FC Vaduz s'inclinant cette fois (3-0) sur des buts de Allou, Rocheet M'Boma Paris se qualifie facilement pour les huitièmes avec un adverse bien plus dangereux à l'horizon Vaduz 0-4 PSG http://www.dailymotion.com/video/x2tz4w ... 6-97_sport PSG 3-0 Vaduz 1/8 F : Galatasaray - Paris SG (4-2) (0-4) Après être venu à bout du modeste FC Vaduz, club du Liechtenstein, le PSG se rend en Turquie afin d'affronter le Galatasaray d'Istambul emmené par son prodige roumain George Hagi. Le match aller est naturellement difficile pour les parisiens qui perdent 4-2 dans un stade à l'ambiance hostile. Au match retour, l'équipe parisienne est au grand complet, et le Parc au rendez-vous pour pousser les rouges et bleus à remonter les deux buts nécessaires à la qualification. Dès le début du match, un PSG conquérant se fait sentir mais les turcs croient dur comme fer en l'exploit. 10ème minute, Guerin récupère un ballon mal négocié par Hagi et transmet à Dely Valdes. Le panaméen se fait reprendre par un défenseur turc qui par son tacle centre malencontreusement pour Leonardo qui n'a plus qu'à ajuster le portier Stambouliote. (1-0). 23ème minute, Mert tacle Dely Valdes sur l'aile gauche. L'arbitre slovaque siffle un coup-franc. Leonardo s'en charge et dépose le ballon sur la tête de Dely Valdes qui profite d'une erreur de la défense turc pour marquer. (2-0). Le plus dur est fait et Paris tient sa qualification. 2-0 à la pause. Le PSG est pour le moment qualifié pour les Quarts de Finale de cette compétition dont il est toujours le champion en titre. Au retour des vestiaires, les hommes de Fatih Terim ont de plus en plus de mal à conserver le ballon sous le pressing intense des parisiens si bien qu'à la 59ème minute, sur une action rapidement menée, Leonardo centre pour Loko au point de penalty. L'international français n'a plus qu'a ajuster le gardien. (3-0) 78ème minute, N'Gotty perce le milieu de terrain du Galatasaray et décale sur Dely Valdes. L'attaquant panaméen transmet Raï qui inscrit d'une balle piquée le quatrième but de son équipe (4-0). Cette fois, la messe est dite. Galatasaray 4-2 PSG PSG 4-0 Galatasaray 1/4 F : Paris SG - AEK Athènes (0-0) (3-0) Au match aller de ce quart de finale de Coupe des Coupes, le Paris Saint-Germain a été tenu en échec sur son terrain (0-0) par une solide équipe Grecque. Le retour en Grèce s'annonce très difficile compte tenu des ambiances bouillantes généralement de mise à Athènes. Les hommes de Ricardo démarent pied au plancher ce match retour qui s'annonce plus que délicat au stade Nikos Goumas. 19ème minute, Jérôme Leroy se fait accrocher plein axe par Manolas. L'arbitre siffle un bon coup franc pour le Paris Saint-Germain. Leonardo à la baguette décale sur Le Guen dont la frappe s'écrase sur la transversale d'Atmatsidis. Premier avertissement pour le portier grec. Deux minutes plus tard, Jérôme Leroy toujours lui recupère le cuir sur le côté gauche, il repique vers l'axe et transmet à Loko qui lobe astucieusement Atmatsidis. (0-1) Peu avant la pause, Raï récupère le ballon au milieu de terrain et accélère. Malgré le retour des milieux grecs, le brésilien tient sur ses jambes et sert Jérôme Leroy qui transmet à Leonardo. Le petit brésilien a vu Patrice Loko esseulé au point de penalty. L'attaquant parisien est à la réception d'un centre millimétré et signe le doublé. (0-2) Au retour des vestiaires, les joueurs de l'AEK tentent de revenir dans le match par une très belle action de Ketsbaia. Bernard Lama est obligé de s'employer en deux temps pour préserver les deux buts d'avances de son équipe. Dans les minutes qui suivent, Leonardo récupère et se retourne. Il transmet une belle ouverture pour Loko qui devance Atmatsidis et le retour de Kasapis pour réaliser le coup du chapeau. Une première dans l'histoire européenne du club. (3-0) Part ce très succès, le PSG se qualifie pour sa cinquième demi-finale de Coupe d'Europe consécutive, un record que seuls le Real et l'Ajax ont pu réalisés jusqu'à présent. PSG 0-0 AEK Athènes AEK Athènes 0-3 PSG 1/2 F : Paris SG - Liverpool FC (3-0) (0-2) Délicat tirage au sort que de tomber sur les Red Devils de Liverpool. Cette demi-finale s'annonce forte en émotions. C'est sans conteste l'adversaire le plus prestigieux que les hommes de la capitale ont eu à jouer cette saison. C'est tout d'abord Leonardo qui ouvre le score, bien aidé par le portier anglais David James. (1-0) C'est ensuite au tour de Benoît Cauet de doubler la mise en concluant une belle action collective. (2-0) En fin de match, le tout jeune Jérôme Leroy signe son premier but en coupe d'Europe après un bon service de Cyrille Pouget. (3-0) Le PSG l'emporte 3-0. Un score solide avant de se déplacer dans l'antre d'Anflield Road pour y affronter une équipe de Liverpool revancharde. Au retour, les anglais l'emporteront 2-0, un score insuffisant qui propulse le PSG vers sa deuxième finale européenne consécutive. L'adversaire en finale sera un autre monstre du football européen , le FC Barcelone de l'immense attaquant brésilien RONALDO Pour se qualifier le FC Barcelone a éliminé Larnaca (2-0)(0-0) ,Étoile rouge de Belgrade (3-1)(1-1) , AIK Solna (3-1)(1-1) et en demie finale la Fiorentina (1-1)(2-0) PSG 3-0 Liverpool Liverpool 2-0 PSG FINALE : FC Barcelone 1-0 PSG VIDEO : Finale FC Barcelone Baia, Ferrer, Abelardo, Popescu (Amor 46), Sergi, Guardiola, De La Peña (Stoitchkov 85), Fernando Couto, Luis Enrique (Pizzi 89), Figo, Ronaldo Paris Saint-Germain Lama, Fournier (Algerino 58), N'Gotty, Le Guen, Domi, Leroy, Guerin (Dely Valdes 69), Rai, Cauet, Loko (Pouget 78), Leonardo Buts : Ronaldo s.p. (37ème) Affluence : 52 000 spectateurs Les finales européennes dédiées à l'offensive et au suspense sont trop rares pour ne pas souligner celle-ci. On attendait Ronaldo en mouvement, les Parisiens l'ont eu, en image arrêtée. Un pénalty, contre des buts qui se refusent à leurs auteurs présumés, est parvenu à donner un sens à un match enivrant d'initiatives partagées. Arrivé cahin-caha jusqu'au stade de Feyenoord, en alternant le très bon et le mauvais contre l'AEK Athènes puis Liverpool, le PSG, détenteur de la Coupe des coupes est arrivé à Rotterdam en posant ses valises sur le tapis déroulé à l'attention du Barça. Les Catalans retenus en Espagne le week-end dernier pour un match capital contre le Real Madrid dans la Liga, se sont vu subtiliser leurs clefs d'hôtel par des Parisiens qui les ont pris de court dans la course au «vouchers». Ce premier accroc diplomatique réglé, le tirage au sort a désigné Barcelone pour l'attribution des vestiaires et le choix des couleurs. Là encore, faute d'accord entre les clubs, l'UEFA est intervenue pour trancher: les deux équipes se présentent avec leurs maillots de rechange. Attitude révélatrice? Le PSG n'est jamais aussi concentré sur son sort que lorsque ses joueurs flairent le coup de théâtre. Et quand le soleil tombe derrière les gradins, que l'air fraîchit, que la légion catalane a été identifiée lors de l'échauffement, la finale se transforme en match de foot, dont les joueurs n'auraient plus que 90 minutes à vivre, 30 de sursis, avant la mort subite. En 10 minutes, on croit entrevoir la physionomie du match. Les Parisiens, par Rai et Leonardo, en direction de Loko piquent la défense de Barcelone en ligne, droite comme un «I». Pour l'instant, l'emprise des moustiques n'a été sanctionnée que d'un carton jaune sur Fournier mais le géant Barça lève le petit doigt. Les ballons sont proprement remontés, à petite vitesse, par Popescu et Sergi. Un ballon relayé par Ronaldo l'accélérateur, parvient à Figo, déboussolant dans l'entre-jeu avec ses courses en lignes brisées. Il croise un tir de la droite vers la gauche du but de Lama. Le premier boulet est passé. Les Barcelonais injectent par doses savamment pesées quelques passes profondes, comme des sondes jaugeant un fond trouble. Les Parisiens paraissent cramer plus d'énergie à faire les pendules autour de leurs deux aiguilles folles. Rai et Leonardo sont devant derrière et au milieu. Pour mieux laisser la défense jouer les pinces de crabes sur Ronaldo. Enfin, Loko est trouvé hors jeu en position de tir imparable. Enfin, un corner fait s'élever Couto qui marque. Le but est refusé par Markus Merk, arbitre qui a l'air de vouloir se persuader qu'il est l'arbitre du match. Le stade panique. Qu'il est dur pour les joueurs de classer ces émotions, pour repartir. Vitor Baia a aussi du travail dans sa cabane. Mais comme il s'en sort bien à chaque décharge électrique de Léo et Loko, il n'y a plus qu'à relancer plein champ. 36e, l'aiguillon Ronaldo est lancé sur la gauche du mur coulissant N'Gotty, LeGuen, Guérin, censé lui faire de l'ombre. Cela a réussi jusqu'à ce que N'Gotty, qui avait promis qu'il ne ferait pas de bêtise, fauche le bonze. Pénalty. Une fusée lumineuse mal intentionnée, lancée des tribunes parisiennes croise la balle de Ronaldo qui s'enfonce dans les filets. Jean Tiberi malaxe, imperturbable, son écharpe du PSG froissée dans ses mains. La 2e mi-temps montrera que les Parisiens jouent bien. Les attaques se succèdent comme lors d'un match de tennis, quand les échanges se font aussi puissants que précis. N'Gotty sauve une fois, en étant sur la diagonale de Ronaldo. Cauet manque d'égaliser face à Vitor Baia qui claque le ballon. Domi et Leroy, d'abord les jambes en coton pour leur baptême en finale européenne reviennent mieux calés sur leurs ergots. En un éclair et quatre passes, Loko est posté sur son angle tir préféré, à droite, la cage deux tiers ouvertes. Vitor Baia est battu. La balle rebondit sur le poteau opposé. Leonardo, seul reprend d'instinct face à un cadre béant, la balle passe au-dessus. On trouvera bien quelqu'un au Barça pour parler du souffle de Dieu... Celui-là sera peut être Stoïchkov qui, d'une habile passe par-dessus quatre défenseurs parisiens à cinq minutes de la fin, sert Figo, qui isolé fichera la balle sous la transversale de Lama, avant qu'elle ne ressorte. Il n'y aura pas de défilé nocturne sous les réverbères des Champs-Elysées. FC BARCELONE Vainqueur de la Coupe des Vainqueurs de Coupes 1997
  4. Histoire De La Coupe D'europe

    1997 : Ligue des Champions Pour la première fois de son histoire le Borussia Dortmund remporte la Ligue des Champions. L'équipe de Dortmund n'était pas donnée comme favorite de cette édition mais elle a pourtant triomphé grâce à de formidables individualités évoluant dans une équipe très homogène. La défense centrale composée de Kohler et Sammer était l'une des meilleures au monde. Devant, le sens du placement de Riedle a fait toute la différence. En fin de deuxième mi-temps c'est un jeune joueur, Lars Ricken, qui mit fin définitivement aux espoirs de la Juve emmenée par Deschamps, Zidane, Del Piero (qui marque d'ailleurs l'unique but juventino de la rencontre sur une talonnade) et Vieri. La Juve qui avait triomphé la saison précédente s'incline cette fois-ci. À cette occasion Lars Ricken devient le buteur le plus rapide (par rapport à son entré en jeu) de l'histoire de la compétition : entré à la 70e minute, il marque le troisième but allemand seize secondes plus tard pour son premier ballon ! BV Borussia Dortmund - Juventus 3-1 Le BV Borussia Dortmund est parvenu à réussir où il avait échoué quatre ans plus tôt, en battant la Juventus en finale de l'UEFA Champions League 1997. La rencontre disputée à l'Olympiastadion, à Munich, était la revanche de la Coupe UEFA 1993, où Dortmund s'inclinait face aux Turinois, sur un score cumulé de 6-1. Hitzfeld, l'exemple Entre ces deux duels, Julio César, Jürgen Kohler et Andreas Möller, stars de la Juve en 1993, changeaient d'équipe et apportaient une culture de la victoire au Westfalenstadion. L'équipe d'Ottmar Hitzfeld affichait ses ambitions dès la phase de groupes. Elle remportait quatre de ses six matches face au Club Atlético de Madrid, au Widzew Lódz et au FC Steaua Bucurest. Les Allemands terminaient derrière la formation espagnole à la différence de buts, mais c'était la dernière fois du tournoi qu'ils termineraient sur la seconde marche. En éliminant Manchester En quarts de finale, Dortmund affrontait l'AJ Auxerre, nouveau venu dans la compétition mais issu du Groupe A aux côtés de l'AFC Ajax. Les Auxerrois ne pouvaient empêcher le BVB de s'imposer (tot. 4-1). La situation était différente au tour suivant contre le Manchester United FC, mais pas le résultat final. Vainqueurs 1-0 à l'aller, les Allemands résistaient à la pression d'Old Trafford pour y remporter un score identique. L'équipe d'Hitzfeld ne parvenait toutefois pas à obtenir le statut de favori, qui revenait logiquement à la Juve. Le grand jour de Riedle Les Bianconeri évitaient de devenir la deuxième victime italienne du Rosenborg BK, tombeur de l'AC Milan, avant de disposer en demi-finale de l'Ajax (tot. 6-2). La finale suivait néanmoins le scénario des deux éditions précédentes : le champion en titre ne parvenait pas à conserver son titre. Karl-Heinz Riedle inscrivait un doublé en première période, avant que Lars Ricken n'ajoute sa ontribution après la pause, même si Alessandro Del Piero sauvait l'honneur italien en fin de rencontre. TABLEAU http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1996-1997 Groupe A 1 AJ Auxerre 12 pts 2 Ajax Amsterdam 12 pts 3 Grasshopper Zürich 9 pts 4 Glasgow Rangers 3 pts Groupe B 1 Atlético Madrid 13 pts 2 Borussia Dortmund 13 pts 3 Widzew Lodz 4 pts 4 Steaua Bucarest 4 pts Groupe C 1 Juventus de Turin 16 pts 2 Manchester United 9 pts 3 Fenerbahçe 7 pts 4 Rapid Vienne 2 pts Groupe D 1 FC Porto 16 pts 2 Rosenborg 9 pts 3 Milan AC 7 pts 4 Göteborg 3 pts Quart de Finale Borussia Dortmund - Auxerre (3-1)(1-0) Ajax Amsterdam - Atletico Madrid (1-1)(3-2) ap Rosenborg - Juventus (1-1)(0-2) Manchester United - FC Porto (4-0)(0-0) Demie de Finale Borussia Dortmund - Manchester United (1-0)(1-0) Ajax Amsterdam - Juventus (1-2)(1-4) FINALE Borussia Dortmund 3-1 Juventus Date : 28 mai 1997 Arbitre : Sándor Puhl Stade : Stade Olympique, Munich (59 000 spectateurs) Buts : 29' Riedle (1-0), 34' Riedle (2-0), 64' Del Piero (2-1), 71' Ricken (3-1) DORTMUND : Stefan Klos ; Jürgen Kohler, Matthias Sammer, Martin Kree, Stefan Reuter, Paul Lambert, Paulo Sousa, Jörg Heinrich, Andreas Möller (89' Michael Zorc), Karl-Heinz Riedle (67' Heiko Herrlich), Stéphane Chapuisat (70' Lars Ricken) Entraîneur : Ottmar Hitzfeld JUVENTUS : Angelo Peruzzi ; Sergio Porrini (46' Alessandro Del Piero), Ciro Ferrara, Paolo Montero, Mark Iuliano, Angelo Di Livio, Vladimir Jugović, Didier Deschamps, Zinédine Zidane, Alen Bokšić (88' Alessio Tacchinardi), Christian Vieri (73' Nicola Amoruso) Entraîneur : Marcello Lippi 59 000 personnes assistent au sacre de l’équipe Allemande, qui est supportée par presque tout le stade. Karl-Heinz Riedle réalise un doublé en inscrivant un but à la 29e et un à la 34e minute. Le score est de 2 à 0 au retour des vestiaires. Alessandro Del Piero réduit le score à la 64e minute, mais cela ne suffit pas puisque Ricken agrave le score à la 71e minute (3-1). Le Borussia Dortmund remporte la première Ligue des Champions de son histoire et devient le troisième club allemand à s’imposer dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. VIDEO : Finale http://www.dailymotion.com/video/xya08s ... ague_sport AJ AUXERRE 11 Mai 1996. Au terme d’un final à suspens, l’AJ Auxerre du déjà légendaire Guy Roux, décroche son seul et unique titre de champion de France sur la pelouse de Guingamp. Après les années paillettes de la doublette Marseille-Tapie, et les sacres du PSG et du FC Nantes, c’est toute une philosophie, celle du football des campagnes, du labeur et du travail, qui est récompensée. Mais au delà de toute analyse surfaite, il faut que reconnaître que l’équipe auxerroise sacrée a vraiment de la gueule : un Laurent Blanc qui démarre une seconde jeunesse, un Corentin Martins qui éclabousse la D1 de sa technique, un Bernard Diomède qui galope à grand train, et un Laslandes qui aligne autant de buts qu’il n’a de bouclettes à sa belle chevelure. Tout est beau, tout est merveilleux dans l’Yonne. Seulement, une autre aventure, prestigieuse, attend les auxerrois dès la rentrée 1996. La Ligue des Champions, l’unique, diront les puristes. Celle où seuls les vainqueurs nationaux ont droit d’entrée. L’époque des longues soirées du mercredi, menées par un Roger Zabel des grands jours, aux commandes d’un programme copieux durant plus de trois heures, sur un TF1 qui respectait encore un peu le football. Des souvenirs de gosses pour beaucoup d’entre nous. Gamins et impatients, les Auxerrois ont du se sentir dans cette posture au moment du tirage au sort. Car le programme proposé se révèle costaud : Ajax Amsterdam, Glasgow Rangers et Grashoppers de Zurich. Ce qui constituerait aujourd’hui une confortable poule de Ligue Europa était à l’époque une toute autre paire de manches. L’Ajax, finaliste en titre, et vainqueur de la compétition deux ans auparavant, fait figure d’épouvantail. Malgré les départs des meilleurs éléments de la génération Van Gaal aux quatre coins de l’Europe, les Hollandais restent redoutables. Quant aux Rangers, l’idée de se cogner un déplacement du côté d’Ibrox effraie toujours plus d’un newbie de la Coupe aux grandes oreilles. Enfin, les « sauterelles » de Zurich, emmenées par le cannonier Turkylmaz, se présentent comme un dangereux outsider. Bref, la tâche ne sera pas simple. Elle se révèle d’autant plus compliquée que les bourguignons, déplumés à l’intersaison (Blanc, Martins, Cocard sont partis sous d’autres cieux), trébuchent d’entrée de jeu à l’Abbé Deschamps. L’Ajax du magicien finlandais, Jari Litmanen, buteur à la 4ème minute, réussit le hold-up, mettant un sérieux coup de frein aux velléités des hommes de Guy Roux. Ceux ci peuvent adresser un grand merci à leur gardien Charbonnier, dont les parades ont permis d’éviter une débâcle. Maintenant, plus le choix, il va falloir aller réussir un coup à Glasgow. Un stade d’Ibrox qui va découvrir, en même temps que le foot français, une véritable comète. Qui se nomme Thomas Deniaud. Absolument inconnu au bataillon et arrivé tout droit de la réserve auxerroise ferraillant en National 2, celui-ci crucifie Andy Goram à deux reprises, pendant que les Rangers bousculent des auxerrois vacillants, mais terriblement courageux. Seul Gascoigne parviendra à tromper la vigilance de Charbonnier. Jour de gloire pour Deniaud, qui vit ici ses plus belles heures, n’ayant pu confirmer ce match d’anthologie durant la suite de sa carrière. Maintenant que la machine est relancée, il faut confirmer avec la double confrontation face aux Grashoppers de Zurich. Après un succès probant à la maison 1-0, et un nouveau pion de Deniaud, les compteurs sont remis à zéro en raison d’une lourde défaite 3-1 au Letzigrund. Un match resté entaché par un scandale arbitral : l’un des cadors mondiaux du sifflet, le suisse Rothlisberger, arbitre de la finale OM-Milan de 1993, est pris en flagrant délit de tentative de corruption sur l’arbitre biélorusse du match. Le référé suisse en sera banni définitivement. Mais cela ne consolera pas les auxerrois qui se retrouvent dos au mur, à la veille d’un déplacement à l’Arena d’Amsterdam, qui sent encore la peinture fraîche, quelques mois après son inauguration… Un match de légende et une victoire 2-1 plus tard, Guy Roux lance les piques : « D’habitude en France, on fait le cocorico d’abord et on pleure ensuite ; là, c’est l’inverse et j’aime bien ça. La France devrait s’en inspirer. Ca éviterait peut être une élimination pour une Coupe du Monde aux Etats-Unis ». Grâce à des Diomède et Marlet de gala, les auxerrois réalisent une performance de haute volée, face à des hollandais totalement déboussolés par tant de maîtrise. Guy Roux l’avouera il y a quelques mois, ce match constitue l’un des ses plus grands souvenirs. Mais reste à terminer le travail pour espérer un printemps européen. Marlet et Laslandes assurent la douche aux écossaises, et Auxerre peut enfin se tourner vers la cour des grands. Les quarts de finales, face aux allemands du Borussia Dortmund. A quoi tient l’issue d’une confrontation ? A une simple décision arbitrale ? Un coup de sifflet survenu peu avant la mi temps d’une rencontre indécise, au cours laquelle les allemands ouvrent le score à la 12ème minute sur une réalisation de Riedle. D’un magnifique ciseau, Lilian Laslandes égalise. Un geste trop beau pour monsieur Garcia Aranda, qui refuse le but en raison d’un jeu soi disant "dangereux" sur Kree. Dès lors, le Borussia accèlere : Schneider, puis Moeller corsent la note. Toutefois, le jeune Sabri Lamouchi, ayant ramené le score permet aux auxerrois d’y croire avant le match retour. Deux buts à remonter, et surtout, effacer le souvenir encore frais de la demi finale de Coupe de l’UEFA 1993, où les hommes de Guy Roux s’inclinèrent aux tirs aux buts face à ces mêmes allemands. Hélas, malgré toute la meilleure volonté du monde et un début de match tonitruant, l’AJA s’incline sur un but de Ricken. Et Dortmund s’envole vers le sacre européen. Quant à Auxerre, si vaillant et courag cadors européens, il gagnera au moins un bien beau trophée, certes honorifique : le respect VIDEO QF aller : Dortmund 3-1 Auxerre http://www.dailymotion.com/video/xya0wd ... ague_sport QF retour : Auxerre 0-1 Dortmund http://www.dailymotion.com/video/xya17r ... ague_sport FINALE : Dortmund 3-1 Juventus Quatre visages familiers sont revenus hanter la Juventus lors de la finale de 1997 au moment où la malédiction des tenants de l'UEFA Champions League frappait à nouveau. Les champions en titre avaient chuté à la dernière haie lors des deux années précédentes et le dicton "jamais deux sans trois" s'est révélé exact pour la Juve face au Borussia Dortmund de Karl-Heinz Riedle. Jamais une revanche n'avait été aussi douce. Une revanche en effet, car quatre ans plus tôt, l'équipe d'Ottmar Hitzfeld avait été terrassée 6-1 sur l'ensemble des deux matches par des Bianconeri implacables en finale de la Coupe UEFA. Le coup était atténué par l'arrivée de Julio César, Jürgen Kohler, Paulo Sousa et Andreas Möller en provenance des rangs de leurs bourreaux, et les quatre comparses apportaient leur culture de la gagne au Westfalenstadion, ce que la Juve allait découvrir. Après avoir vaincu l'AFC Ajax en demi-finale, c'est l'équipe de Marcello Lippi qui arrivait en Bavière avec le costume de favori. Si Christian Vieri avait fait preuve de plus de sang-froid en début de rencontre, ils auraient pu tenir le haut de l'affiche. Au contraire, c'est Riedle qui éclairait la voie de l'équipe allemande avec deux buts en cinq minutes en milieu de première période. Il amortissait d'abord de la poitrine le bon centre de Paul Lambert avant de crucifier Angelo Peruzzi puis il frappait à nouveau en reprenant d'une tête puissante un corner de Möller. Cependant, les Bianconeri n'étaient pas résignés. Zinédine Zidane échappait au marquage de Lambert pour frapper sur le montant, tandis qu'un tir de Vieri était dévié sur la barre. L'attaquant de l'Italie s'était également vu refuser un but, mais la Juve trouvait enfin l'ouverture lorsqu'Alessandro Del Piero, entré à la mi-temps, reprenait habilement un centre d'Alen Bokšić. Les fans de Dortmund ont dû craindre le pire, mais le local Lars Ricken les soulageait rapidement. Seulement 16 secondes après avoir remplacé Stéphane Chapuisat, le joueur de 20 ans fonçait sur le ballon lancé en profondeur par Möller avant de lober Peruzzi en première intention. Le début d'un rêve ; une journée de rêve pour Dortmund. BORUSSIA DORTMUND VAINQUEUR DE LA LIGUE DES CHAMPIONS 1997
  5. Histoire De La Coupe D'europe

    1996 : BORDEAUX FINALISTE DE LA COUPE UEFA Bayern Munich - Girondins de Bordeaux (2-0)(3-1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1995-1996 Lors de la saison 1995/1996, les Girondins repartent avec de nouvelles ambitions. Malgré la 7ème place de la saison dernière, les Girondins disputent une toute nouvelle compétition : la Coupe Intertoto. Les Girondins choisissent de la disputer et espèrent ainsi se qualifier pour la Coupe de l’UEFA pour la troisième saison de suite. COUPE INTERTOTO Un nouvel entraîneur a remplacé l’intérimaire Guérit. Il s’agit de Slavo Muslin. Pour disputer la Coupe Intertoto, les joueurs doivent reprendre tôt, et ne sont guère emballés. Christophe Dugarry le résumera simplement par une formule claire : « On n’était guère enthousiastes ». Pourtant ils ne savent pas que cette épreuve les conduira au sommet du football européen. Les Girondins reprennent la compétition le 1er juillet et accueillent Norrköping. Ils gagnent 6-2 et se lancent dans la compétition. Il faut dire qu’à l’époque, l’Intertoto est vraiment exigeante. Il faut terminer premier d’une poule de 5 équipes pour se qualifier pour les 1/8 de finale. Il reste encore les ¼ et les ½ pour espérer jouer les …32ème de finale de la Coupe de l’UEFA. Les Bordelais se qualifient aisément dans le groupe préliminaire. Après avoir battu Norrköping, ils disposent successivement des Irlandais du Bohemians Dublin (2-0), des Danois d’Odense (4-0) et ramènent un nul d’Helsinki (1-1). Cela fait déjà quatre matches en plein cœur du mois de juillet. Ce n’est que le début. Pour les 1/8 de finale de l’Intertoto, les Marine et Blanc affrontent l’Eintracht Francfort. Déjà un véritable match de Coupe d’Europe pour les joueurs de Muslin. Les allemands possèdent de nombreux internationaux et une perle nigériane : « Jay Jay » Okocha. Les travées de Lescure se remplissent enfin et les spectateurs ne seront pas déçus. Les Allemands tiennent une mi-temps mais encaissent trois buts en seconde période. Le tirage au sort des quarts de finale désigne Heerenven, une solide formation hollandaise. Ce match sera celui de Richard Witschge. Le néerlandais a passé une première saison délicate à Bordeaux. Il va tout libérer sur ce match. Sa qualité technique lui permet de réaliser des ouvertures de génie et d’orienter le jeu à sa guise. Bordeaux gagne 2-0 et s’ouvre les portes du tour préliminaire de la Coupe de l’UEFA. Les protégés de Slavo Muslin rencontreront Karlsruhe, une vieille connaissance. Mais cette fois, les jeunes joueurs de l’effectif bordelais ont mûri. Ils ont la chance de pouvoir prendre leur revanche. Ils ne la laisseront pas passer. Les Bordelais jouent le premier match en Allemagne et s’imposent 2-0 (buts de Dugarry et de Dutuel), donnant au passage une véritable leçon de football aux germaniques. Le retour à Lescure démarre bien puisque Bixente Lizarazu inscrit un doublé. Malheureusement, Zidane sera sévèrement expulsé suite à un coup de coude et les Allemands reviendront à 2-2. Peu importe. Les Girondins se qualifient et prennent leur revanche sur Karlsruhe. INTERTOTO Premier Tour Girondins de Bordeaux 6 – 2 IFK Norrköping Bohemians Dublin FC 0 - 2 Girondins de Bordeaux Girondins de Bordeaux 4 - 0 OB Odense HJK Helsinki 1 - 1 Girondins de Bordeaux 1 Girondins de Bordeaux : 10 2. OB Odense : 9 3 HJK Helsinki : 5 4. IFK Norrköping : 4 5.Bohemians FC : 0 Huitièmes de finale Girondins de Bordeaux 3 - 0 Eintracht Francfort Quart de finale Girondins de Bordeaux 2 - 0 SC Heerenveen Tour préliminaire de la coupe UEFA Karlsruhe SC 0 - 2 Girondins de Bordeaux Girondins de Bordeaux 2 – 2 Karlsruhe SC 32 ème de FINALE FK Vardar Skopje 0 – 2 Girondins de Bordeaux Girondins de Bordeaux 1 – 1 FK Vardar Skopje VIDEOS Aller VIDEOS Retour Les Bordelais ont démontré de belles qualités individuelles et collectives mais ont déjà joué 8 matches officiels. La saison de D1 n’a pas encore commencé, et la fatigue se fait déjà sentir. Et c’est bien cette fatigue et l’envie liée à la Coupe d’Europe qui vont créer cette saison du paradoxe. En championnat, les Girondins vont vivre une année galère qu’ils termineront à la 16ème place. Un rang indigne des Girondins qui coûtera sa place à Slavo Muslin, arrivé pourtant au début de l’année. Ce championnat 1995/1996 va être relégué au second rang au profit de la lumière de l’UEFA même si ce cheminement se fera progressivement dans l’esprit des joueurs. C’est le 12 septembre en Macédoine, face au Vardar Skopje, que commence le parcours de Bordeaux en C3 et il débute de fort belle manière , les Girondins vont s’imposer 2-0 Doublé de Bancarel auteur de deux buts à la 26ème et à la 75ème. Au match retour Serfimovski ouvre les hostilités à la 57éme minute avant que Lizarazu enterre tous les espoirs macédoniens en transformant un pénalty à la 62ème minute Les girondins sortent donc sans trop de problèmes. Les 16émes de finale se joueront contre le Rotor Volgograd qui a réalisé l’exploit d’éliminer Manchester United au tour précédent (0-0 puis 2-2 au match retour à Manchester) 16 ème de FINALE Girondins de Bordeaux 2 – 1 CK Rotor Volgograd CK Rotor Volgograd 0 – 1 Girondins de Bordeaux VIDEOS Aller VIDEOS Retour Au deuxième tour, c’est le Rotor Volgograd qui débarque en Gironde. Tombeurs de Manchester United au premier tour, les Marine et Blanc ne prennent pas cette double confrontation à la légère, loin de là. Le match aller à lieu en Gironde. Zidane et Lizarazu suspendus, Dugarry, blessé, l’entraîneur bordelais a bien du mal à préparer la rencontre. Une partie que Bordeaux remporte finalement 2-1 grâce à deux réalisations signées Histilloles et Witschge. Le Néerlandais donnera la victoire sur penalty à la 90ème minute alors que les Girondins étaient menés 0-1 à la mi-temps. Le Port de la Lune est heureux mais ce but concédé à domicile est embêtant avant de se rendre en Russie. Pourtant, les joueurs bordelais feront preuve d’une grande maîtrise au retour et s’imposeront 0-1. Le retour de Zidane et Lizarazu et l’obligation pour les Russes d’emballer la rencontre seront deux facteurs déterminants. Anthony Bancarel enfile pour l’occasion le costume de « buteur décisif » en marquant à 8 minutes de la fin sur un bon ballon de Dutuel. Les portes des 8ème de finale sont grandes ouvertes. 1/8 ème de FINALE Girondins de Bordeaux 2 - 0 Real Bétis Real Bétis 2 - 1 Girondins de Bordeaux VIDEOS Aller VIDEOS Retour Ce sont les Espagnols du Betis Séville qui se dressent sur la route des Girondins de Bordeaux. Séville, c’est l’Espagne des cartes postales et un mauvais souvenir pour la France du Football. Séville, c’est 1982 et le stade Ramon Sanchez Pizjuan où les Bleus laissèrent passer le rêve de finale mondiale face aux Allemands de Schumacher et Rummeniege. Pourtant, les Girondins ne vont pas laisser l’histoire se répéter. D’abord parce qu’ils n’évolueront pas dans ce stade mythique au retour (Ramon Sanchez Pizjuan est l’enceinte du FC Séville, l’autre club de la capitale andalouse). Ensuite parce que Bordeaux a su faire un grand match à l’aller, au Parc Lescure. Un match remporté 2 buts à 0 sous un véritable déluge. Dutuel montre la voie à la 26ème minute avant d’être imité par Croci qui transforme un centre de Witschge en or. 2-0, le résultat parfait en Coupe d’Europe même si le retour s’annonce déjà « chaud ». Forts de deux buts d’avance, les Marine et Blanc se présentent en Andalousie avec des certitudes mais sans pavoiser. Ce match se situe juste avant la trêve d’une saison marathon. Ce n’est pas l’idéal avant de jouer une équipe espagnole revancharde. 38000 spectateurs attendent cette rencontre que le président du Bétis ne veut pas lâcher. La partie débute et les Espagnols sont surmotivés. Ils vont vite déchanter car Jaro, le gardien des Verts et Blanc, va encaisser un but d’anthologie. A la 4ème minute de jeu, Huard dégage son premier 6 mètres du match. La balle arrive au milieu de terrain. A la lutte, Bancarel dévie le ballon dans le rond central, légèrement dans le camp espagnol. Et Zidane se présente face au ballon. Il le laisse rebondir une fois et reprend, sans contrôle, le ballon de 40 mètres ! La frappe du gauche est limpide et s’envole dans le ciel de Séville. Pendant ce temps, le n°7 des Girondins ne lâche pas le ballon des yeux. Jaro voit le ballon avancé vers sa cage et recule. Il est trop tard. Malgré un saut du dernier espoir, où il ressemble à une poupée désarticulée, le cuir entre dans les filets. 0-1 pour Bordeaux. Un instant de grâce offert par un magicien. Le jeune Zinedine marque là son premier très grand but du pied gauche. Le stade de Séville ressemble à cet instant à une cathédrale, des supporters espagnols étant trop abasourdis par la beauté de la frappe du meneur de jeu français. Les joueurs andalous vont mettre quelques minutes à se relever du génie de Zidane. Mais leur réaction va être violente. Gaétan Huard va subir les vagues successives des locaux sur son but. Le Betis finit par égaliser à la 30ème minute puis prennent l’avantage à quelques secondes du repos (Stosic, 45ème). Il faut alors tenir le résultat une mi-temps même si Bordeaux peut désormais se payer le luxe d’encaisser un troisième but. La deuxième mi-temps repart sur un rythme endiablé. Le Betis trouve même le poteau d’Huard sur un coup franc de Stosic. Ce sera le tournant du match et le Betis ne reviendra jamais. Partis de la Coupe Intertoto, les marine et Blanc se qualifient pour le ¼ de finale de la Coupe UEFA. QUART FINALE Milan AC 2 – 0 Girondins de Bordeaux Girondins de Bordeaux 3 – 0 Milan AC VIDEOS Aller VIDEOS Retour A l’approche du match aller à San Siro, les Milanais, finalistes de la Ligue des Champions 1993 et vainqueurs en 1994 (en infligeant un humiliant 4-0 à Barcelone en finale), vont se fendre de quelques déclarations malvenues. « En Europe, Bordeaux n’existe pas ». Cette phrase est du portier italien Rossi et montre que les grands joueurs du Milan possèdent une faiblesse, la suffisance. Pour Milan, parler de grand choc serait vu comme une bonne blague. 25000 milanais prennent place à San Siro (sur une capacité de 80000 places) pour voir son équipe se défaire des « survivants de l’Intertoto ». Milan plie le match en deux temps, trois mouvements devant des Girondins bien trop timorés pour inquiéter le Milan AC. Le tout jeune Patrick Vieira, transfuge de l’AS Cannes et Desailly font un travail monstre pour les « artistes » du Milan. Savicevic donne un ballon pour Eranio qui plante une première banderille à Huard. Roberto Baggio terminera le travail à quinze minutes du terme en enroulant un amour de coup franc dans la lucarne du portier bordelais. Une feuille morte imparable. Le match se termine sur le score de 2-0 pour Milan et il faut bien s’y faire. Bordeaux est tombé sur trop gros. Le match retour approche et Lescure chante, danse, fait la fête. Il hurle son amour pour les joueurs au Scapulaire. La tension monte. Les joueurs milanais arrivent sur la pelouse et débutent leur échauffement basé sur des jongles, des taureaux et des passes. Une entrée en matière légère. Les Bordelais ne s’y trompent pas et attaquent le match tambours battants. Dès la 2ème minute, Dugarry se crée une première occasion. Les pensionnaires de Milanello répliquent aussitôt par Vieira mais le jeune français est stoppé par Huard. La partie n’a pas connu de round d’observation. Dès lors, tout va se passer comme dans un rêve. Les Girondins accélèrent et sont récompensés une première fois à la 14ème minute. Un jeu à trois débouche sur Witschge qui envoie une transversale côté gauche sur Lizarazu. Le « Basque bondissant » fait un superbe contrôle en éliminant Panucci d’un grand pont. Il centre ensuite pour Tholot qui reprend et propulse le ballon dans les filets. 1-0 pour Bordeaux dans une ambiance indescriptible. Gernot Rohr avait dit à ses joueurs qu’un exploit passait par deux éléments : ne jamais prendre de but et marquer dans le premier quart d’heure. A ce moment du match, le contrat en rempli. Fort de leur but d’avance, les Marine et Blanc développent un jeu collectif proche de la perfection face à des Milanais qui courent dans le vide. L’expérience italienne fonctionne alors à plein et les fautes s’accumulent, notamment sur « Duga » et « Zizou ». A la mi-temps, Bordeaux mène 1-0 et aurait pu aggraver la marque. Secoués par Cappelo, qui n’a que modérément apprécié la performance de ses joueurs, Milan revient avec de solides intentions. Albertini entre au milieu et les Italiens pressent Bordeaux. La partie s’équilibre même si Bordeaux parvient à mettre en danger son adversaire. Cependant, les minutes défilent et le public pousse toujours pour continuer à rêver Nous venons de passer l’heure de jeu quand Vieira est justement sanctionné pour un « pied haut » sur Lizarazu. Le « maestro » Zidane prend le ballon et décoche une frappe puissante au premier poteau. L’arbitre se trouve sur la trajectoire et le ballon le heurte. Tout le monde peste contre l’homme en noir mais la balle continue de filer au deuxième poteau. Dugarry, en embuscade, pivote et frappe le ballon d’une demi-volée qui ne laisse aucune chance à Ielpo (remplaçant de Rossi, comme à l’aller). La ballon termine au fond et un bordelais en fait lever 35000. Le tableau d’affichage inscrit « Bordeaux 2 - Milan AC 0 » et les joueurs au Scapulaire ont refait leur retard. La prolongation est désormais dans l’escarcelle des Girondins qui ne veulent pas en rester là. Pourtant, c’est Milan qui part à l’assaut. Deux minutes après le but, Weah se présente seul face à Huard. Le Ballon d’Or 1995 envoie une frappe surpuissante et le portier girondin réalise LA parade du match. Elle va tout changer. Car deux minutes après cet arrêt décisif, les Girondins partent en contre-attaque. Zidane, côté gauche part dans une chevauchée. Lescure se lève. Au micro de Canal +, le « Juventino » Michel Platini s’enflamme. Une attitude très rare pour l’ancien virtuose des Bleus. Il encourage Zidane avec des « Allez » et des « Il est mort Panucci ». Le n°7 de Bordeaux lance Tholot mais la balle est contrée. Le milieu offensif se précipite et voit Dugarry sur la droite. Platini suit toujours l’action et lance un dernier « Allez » avec une voix éraillée. Le cuir arrive à Christophe Dugarry qui arme une frappe du pied droit à l’entrée de la surface. Le ballon décolle et se fige sous la barre du portier milanais. Lescure explose, tout comme « Platoche ». Une telle hystérie collective est un événement rare. Sur le pré, « Duga » court partout mais ne sait pas vraiment où il est. Dogon, Tholot, Lucas, Witschge et les autres lui sautent dessus. En sortant de la mêlée, Christophe a perdu son serre-tête et cherche Zidane pour une embrassade courte mais intense. Nous ne savons pas si Dugarry pleure ou pas mais la façon dont il serre Zidane en dit long sur leur rapport. Il reste 20 minutes et Bordeaux est en train de mettre un 3-0 irréel au grand Milan AC, l’équipe de Cappelo et de Berlusconi. Une équipe de Milan qui est « comptée » mais qui n’est pas encore KO. Les Italiens se lancent à l’abordage par de longs ballons. Ils bénéficient également de nombreux coups de pieds arrêtés. Trois hommes assurent alors l’affaire : Huard, Dogon et Friis-Hansen. La charnière bordelaise repousse tout et Huard sort les parades au bon moment. Il reste trois minutes d’arrêt de jeu mais les supporters bordelais certifient qu’elles ont duré trois heures. Au final, l’arbitre siffle la fin du match dans un délire total. Les Girondins viennent de réaliser l’impensable : éliminer le grand Milan AC. DEMIE FINALE SK Slavia Prague 0 – 1 Girondins de Bordeaux Girondins de Bordeaux 1 – 0 SK Slavia Prague VIDEOS Aller VIDEOS Retour Par chance, les Girondins disputent le match aller dans le toute nouvelle République Tchèque (la séparation de la Tchécoslovaquie en deux états distincts à eu lieu le 1er janvier 1993), à Prague. Les joueurs du Slavia croient en leur chance et espèrent bien battre des Bordelais qui ne les impressionnent guère après avoir sorti l’AS Rome. Pour ce match, Rohr peut compter sur l’ensemble de son effectif alors que son homologue doit faire sans ses deux défenseurs centraux. Seulement voilà, le onze tchèque va être surpris d’entrée de jeu dans la demi-finale aller. Dès la 9ème minute, les bordelais développent un beau mouvement sur le côté gauche. Lizarazu donne un ballon pour le Néerlandais Witschge qui donne une magnifique transversale pour Zidane. Le stratège girondin efface Novotny et délivre un petit centre à ras de terre et dans l’axe du but pour son compère Dugarry. L’attaquant bordelais ne se fait pas prier pour ouvrir le score (0-1). Un mouvement d’école qui aura mis en lumière les artistes techniques de Bordeaux : Witschge, Zidane et Dugarry. Dans la première demi-heure de jeu, les locaux ne voient pas le cuir. Zidane fait même découvrir sa spécialité aux joueurs du Slavia en exécutant une « roulette » parfaite sur le malheureux Lerch qui perdre l’équilibre sur le coup. « Duga », encore lui, touche même le poteau à la 20ème minute avant que « Zizou » n’enroule un coup-franc qui passera juste à côté des cages, au plus grand bonheur du portier du Slavia. En deuxième période, les joueurs tchèques vont se réveiller et mettre la pression sur le but défendu par Huard mais l’arrière garde girondine, sur la lancée du match face à Milan, va être irréprochable. Le FC Girondins de Bordeaux l’emporte 0-1 à Prague, le score idéal à l’extérieur. Au match retour volonté de Rohr est d’imposer son jeu sans attendre les Tchèques. Le coach allemand ne veut pas avoir la mauvaise surprise d’être remonté dans les dernières minutes et demande à ses joueurs d’être offensifs. Ils l’écoutent à la lettre et mettent une grosse pression sur l’équipe adverse. Sans réussite. Le Slavia n’a pas d’occasion mais un but de leur part peut tout changer. Au retour des vestiaires, Lescure se demande comment va évoluer Bordeaux. Défensif pour protéger le but d’avance ou offensif pour enfin se mettre à l’abri ? La réponse ne va pas tarder. Deux minutes après le début de la seconde période, Tholot récupère un ballon sur l’aile droite. Il fixe et élimine son vis-à-vis avant d’expédier une frappe que le portier tchèque ne capte pas. Tholot revient à la charge et fait trembler les filets pour le 1-0. Lescure et tout Bordeaux exultent. Cependant, Prague va réagir par l’intermédiaire de Poborsky. L’international envoie un maître coup-franc dans la lucarne d’Huard. Le portier girondin décolle. La balle est fond ? Non car le portier Marine et Blanc détourne la trajectoire du tir et préserve sa cage inviolée. Le match est plié et Bordeaux se verra même refuser deux buts sur hors-jeu. Au coup de sifflet final, les Girondins laissent aller leur joie. Ils sont en finale de la Coupe UEFA. La fête n’est pas totalement complète car deux joueurs ont reçu un avertissement lourd de conséquence. Dugarry et Zidane ont pris un « jaune » qui les prive du match aller. Un coup dur pour Bordeaux. Cependant, l’esprit est à la fête et à l’attente du futur adversaire : Barcelone ou Munich. FINALE Aller : FC Bayern de Munich 2 – 0 Girondins de Bordeaux VIDEOS Aller Ce sera le Bayern. A la surprise générale, les Allemands ont battu Barcelone au Nou Camp (1-2) lors du match retour et accèdent eux aussi à la finale. Deux hommes au moins sont heureux de ce tirage : Rohr et Papin. L’entraîneur girondin, de nationalité allemande, retrouve ainsi un club dans lequel il a évolué aux côtés de Beckenbauer, le président du club bavarois. Pour cette double confrontation, le « Kaiser » sera même sur le banc de touche après avoir remercié son entraîneur Otto Rehhagel. Jean-Pierre Papin, lui, va pouvoir retrouver un club français sur sa route. Souvent remplaçant à Munich suite à plusieurs opérations, le Ballon d’Or France Football 1991 est titulaire pour la finale aller. Le buteur français bénéficie du changement de coach car Beckenbauer croit en lui. Côté bordelais, le problème est le suivant : comment remplacer Zidane et Dugarry, suspendus pour la rencontre ? Rohr décide de reconduire son équipe type avec Dutuel dans le rôle de Zidane et Tholot en lieu et place de Dugarry. Voir les deux joueurs des Girondins en tribune de presse est un crève-cœur mais il faudra pourtant faire avec. Le match commence timidement et rien ne se passe pendant les 30 premières minutes. La première véritable situation sera le tournant du match. A la 33ème minute, Tholot intercepte une passe de Sforza et file au but. Après une longue chevauchée, l’attaquant des Girondins se présente devant Kahn et tente de glisser la balle entre les jambes du gardien de but allemand. Mais Kahn est à la parade et sauve Munich de l’ouverture du score. Cruelle désillusion car sur le contre, les Allemands obtiennent un corner pourtant évitable. Matthäus le tire au premier poteau et Helmer coupe la trajectoire d’un monstre coup de tête. Le cuir par tout droit dans la lucarne et pulvérise « la toile d’araignée » du but. 1-0 pour le Bayern. Dans cette partie, les Girondins vont manquer de chance. Après le but, deux ballons seront enlevés sur la ligne alors qu’Oliver Kahn était battu. Rien n’y fait. Ça ne veut pas rentrer. Les Girondins jouent bien mais ne parviennent pas à concrétiser leurs occasions. En Coupe d’Europe, il faut absolument concrétiser sous peine d’être puni et Bordeaux va l’être. A l’heure de jeu, le créateur du Bayern Mehmet Scholl inscrit un second but au plus fort de la domination bordelaise. Malgré quelques occasions, Bordeaux souffre terriblement en fin de match et le coup de sifflet final de l’arbitre permet aux Girondins de conserver des chances de succès. A 3-0, la tâche aurait été trop délicate. De plus, Bordeaux a prouvé qu’un retard de deux buts est surmontable. Le Milan AC s’en souvient encore. Sauf que cette fois… les Allemands sont prévenus. FINALE Retour :Girondins de Bordeaux 1 – 3 FC Bayern de Munich VIDEOS Retour Plusieurs jours avant le match retour, toute la ville de Bordeaux est en ébullition. Les Marine et Blanc sont parvenus à sauver le club de la relégation quelques jours plutôt en obtenant un nul face au Paris Saint Germain (2-2). Le club francilien, tout récent vainqueur de la Coupe des Coupes, donne d’ailleurs des idées aux Bordelais qui se verraient bien soulever la Coupe d’Europe à leur tour. Pour la réception du Bayern, tout le monde se mobilise. Du jardinier de Lescure à Alain Juppé, maire de Bordeaux et Premier Ministre en activité, c’est toute la Gironde qui attend un exploit de la part de ses protégés. Le jour du match, tout Bordeaux retient son souffle. Pour l’occasion, les supporters bordelais réalisent un tifo magique. L’ensemble du stade est recouvert de feuilles de papier bordeaux et blanches. Sur la tribune Honneur-Présidentielles est inscrit « ALLEZ », sur la tribune de Face, nous pouvons lire « BORDEAUX ». Un virage forme un Scapulaire géant et sur l’autre est inscrit la date du match « 15 MAI 96 ». Une ambiance de feu pour une rencontre que les supporters espèrent historique. Le match débute et les Girondins partent à l’assaut du but allemand. Rassurés par la présence des deux « punis » du match aller, Zidane et Dugarry, les coéquipiers d’Huard cherchent naturellement à inscrire ce premier but qui lancerait Bordeaux tout en installant les Allemands dans le doute. Cependant, la défense mise en place par Beckenbauer est redoutable. La formation germanique possède une expérience européenne énorme et se méfie de la force de frappe bordelaise. Ils cherchent donc à défendre plus qu’à jouer même si Dugarry et Witschge, excellents ce soir-là, cherchent à déstabiliser leurs adversaires. Lizarazu se dépense également sans compter et multiplie les déboulés sur le côté gauche. Une débauche d’énergie qui va coûter cher au Basque bondissant. L’expression est certes triviale mais elle le mérite de décrire l’action. Emil Kostadinov, attaquant du Bayern et de l’équipe nationale bulgare, est bien connu des Français. Un soir de novembre 1993 au Parc des Princes, c’est lui qui envoie une frappe sèche sous la barre de Lama, inscrivant le troisième but des siens face aux Bleus et les privant du même coup d’un Mondial américain qui leur tendait les bras. Kostadinov va une nouvelle fois faire mal aux Français mais cette fois en réalisant un geste bien moins héroïque. Sur un action côté gauche, Lizarazu part balle au pied pour percée l’arrière garde bavaroise. Kostadinov le suit et « découpe » littéralement le petit arrière gauche bordelais. Les images télévisées sont formelles, l’attaquant bulgare ne s’est jamais occupé du ballon. Il a visé le genou de « Liza » et l’a laissé à terre. Il ne se relèvera pas. Sur son genou gauche, on distingue une entaille de 12 cm et le sang ruisselle sur la jambe du Basque. La finale de la Coupe d’Europe est terminée pour lui. Les joueurs bordelais, révoltés par cette agression, ont certainement perdu beaucoup de leur concentration et un peu de sang froid sur le coup. M.Zhuk, l’arbitre de la rencontre, n’a rien vu et laisse Kostadinov sur la pelouse. Lizarazu, lui, quitte Lescure sur une civière. Sportivement et moralement, les Girondins prennent un coup sur la tête et ne parviendront à être dangereux qu’en fin de première période, sur une frappe de « Duga » qui frôle le montant de Kahn. Une piqûre de rappel pour le portier teuton qui était peut-être en retard sur le coup. 0-0 à la mi-temps, tout reste à faire. La deuxième mi-temps part et cette fois, les Girondins sont décidés à forcer leur destin. Les hommes de Rohr attaquent ces 45 dernières minutes tambours battants et mettent une grosse pression sur le but de Kahn. Deux minutes seulement après le coup d’envoi de la deuxième période, Witschge envoie une frappe lourde vers le but allemand et Sforza, international suisse, allonge le bras pour détourner le cuir. Penalty ? Pensez donc. M. Zhuk, formidable de discernement ce soir-là, ne bronche pas. En face, une équipe comme le Bayern n’a pas besoin de plusieurs avertissements pour se mettre à l’abri. Sur une relance de Dogon, Klinsmann contre un ballon qui arrive dans les pieds de Kostadinov. L Le Bulgare talonne pour Scholl qui ouvre le score pour Munich (0-1, 53ème). Malgré ce coup du sort, Bordeaux repart au combat et Tholot, un des buteurs de Milan, bénéficie cette fois de moins de réussite. Deux minutes après le but allemand, il envoie une « mine » vers le but allemand. Kahn est battu mais le poteau repousse le cuir. Cette fois, on se dit que c’est terminé, d’autant plus que les Allemands doublent la mise par l’intermédiaire de… Kostadinov (0-2, 65ème), histoire de boire la calice jusqu’à la lie. Dutuel sauvera l’honneur bordelais en inscrivant le premier but girondin de la finale (1-2, 75ème) avant que Klinsmann ne parachève le succès bavarois (1-3, 78ème). Le Bayern de Matthaüs et Papin reçoit la Coupe de l’UEFA sous une ovation. Les Allemands, surpris par une telle réaction, iront même jusqu’à acheter une page du journal local pour remercier la sportivité bordelaise. Même dans la défaite, le public girondin aura su faire honneur à sa formation. Quoi qu’il en soit, victoire ou défaite, une finale de Coupe d’Europe marque une étape importante dans la vie du club qui revient définitivement sur le devant de la scène. Désormais, une nouvelle ère s’annonce pour les Girondins.
  6. Histoire De La Coupe D'europe

    1996 : COUPE UEFA http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1995-1996 Les clubs de Serie A ont vu leur domination de la Coupe UEFA se terminer en 1996, grâce à la solidité du FC Bayern Münich. Les Bavarois battaient Bordeaux pour devenir la première équipe de Bundesliga à remporter les trois trophées européens. Hégémonie italienne Toutefois, Bordeaux a eu un rôle à jouer pour mettre un terme à l'hégémonie italienne. Au cours du match de l'année, selon le magazine "France Football", les Girondins remontaient une défaite 2-0 en Italie face au Milan AC pour s'imposer 3-0 au Parc Lescure en quarts de finale retour. Pour une équipe qui s'était qualifiée par l'intermédiaire de la Coupe UEFA Intertoto l'été précédent, il s'agissait d'un exploit. Après avoir infligé des défaites au SK Slavia Prague, au Karlsruhe SC, au FK Vardar, au SC Rotor Volgograd et au Real Betis Balompié, les Bordelais ne pouvaient rien faire en finale. Buts de Klinsmann La saison du Bayern, pendant ce temps-là, avait été ternie par une dispute publique entre les stars Lothar Matthäus et Jürgen Klinsmann. Ceci n'empêchait pas Matthäus de donner une victoire 2-1 à son équipe en demi-finales contre le FC Barcelone après un nul 2-2 à Munich, ni Klinsmann de devenir le meilleur buteur de la compétition avec 15 réalisations. Il trouvait d'ailleurs le chemin des filets à Bordeaux en finale retour. Le Bayern l'emportait 3-1 malgré la présence de Christophe Dugarry et de Zinédine Zidane côté français. Mais les deux futurs champions du monde avaient manqué le match aller à l'Olympiastadion où Thomas Helmer et Mehmet Scholl marquaient pour l'équipe de Franz Beckenbauer. CLUBS FRANCAIS AS MONACO L'AS Monaco tombe dés le premier tour contre les anglais de Leeds United. Leeds s'impose (3-0) à Monaco au match aller ôtant toutes chances de qualification à la formation de la Principauté. Pour l'honneur Monaco s'impose (1-0) en Angleterre mais ce sera insuffisant. RC LENS On retrouve les nordistes en coupe d'europe . Au premier tour les lensois héritent des luxembourgeois de Beggen , club amateur pas vraiment dangereux . Lens s'imposera (6-0) et (7-0) , des scores auxquels les clubs français nous ont peu habitués. Au second tour Lens affronte les ukrainiens du Tchernomorets Odessa. Là encore les lensois vont cartonner . Après un (0-0) en Ukraine les sang & or atomisent leur rival à domicile (4-0) Lens chutera en Huitièmes de finale contre les tchéques du Slavia Prague. Pourtant Lens obtient un excellent résultat nul à l'extérieur (0-0) . Mais le retour sera plus compliqué , le match se termine sur le même score (0-0) . Les lensois pourtant à domicile sombrent durant les prolongations , s'inclinant 1-0 RC STRASBOURG Les alsaciens retrouvent également la coupe d'Europe après une longue absence. Un premier tour facile les oppose aux hongrois de Újpest facilement éliminés (3-0) puis (2-0) sur leur sol. Au second tour Strasbourg hérite du Milan AC , autant dire un mythe. Les italiens s'imposent (1-0) à la Meinau puis de nouveau à domicile (2-1) Les scores sont étriqués mais les milanais n'ont pas vraiment forcé pour mater le club français. Plus tard une autre équipe française leur causera bien plus de tourments. AUXERRE Cette année 1996 Auxerre sera champion de France , la seule fois de son histoire. La coupe d'europe ne leur fera pas dépenser beaucoup d'énergie les auxerrois tombant au premier tour face aux anglais de Notthingam Forest. Forest s'impose (1-0) à Auxerre continuant la tradition des victoires anglaises en Europe sur les français. Le retour se insipide se soldant sur un (0-0) laissant bien des regrets aux bourguignons éliminés LYON Le dernier représentant français , Lyon pointe à l'horizon. Le club de Jean Michel Aulas , président ambitieux dominera bientôt le football héxagonal. Aux premier tour , Lyon élimine les portugais de Farense , deux fois sur le score de (1-0) Son premier fait de gloire européen est l'élimination au second tour de la Lazio de Rome déjà tombé par le passé contre Lens. Il faut croire que le traumatisme est encore vivace car les italiens perdront de leur superbe face à la jeune classe lyonnaise. Les gones s'imposent (2-1) à Gerland puis réalisent un exploit gagant à Rome (2-0) En huitièmes , Lyon hérite du tombeur d'Auxerre , Nottingham Forest. Les anglais gagnent à domicile (1-0) au match aller. On pensait les lyonnais capables d'un nouvel exploit mais ils se heurteront à la solide défense anglaise pour un (0-0) frustrant. L'OL est éliminé mais on les retrouvera souvent à l'avenir. Le présent de l'année 1996 en Coupe UEFA , c'est Bordeaux. BAYERN MUNICH vainqueur Dans le sujet précédent nous avons suivi le fabuleux parcours des Girondins jusqu'à la finale. Mais le vainqueur reste toutefois le Bayern de Munich déjà tombeur en Finale 20 ans plus tôt d'une autre club français , Saint Etienne. Les bavarois restent toujours le rouleau compresseur habituel au réalisme confondant et à la puissance redoutable. Le coach Otto Rehhagel peut compter sur une force de frappe importante autour de Klinsmann , Jean Pierre Papin et du bulgare Kostadinov bien connu des français ... Avec Scholl , Nerlinger , Babel , Ziege , Herzog , et le gardien Kahn l'ossature s'annonce redoutable. Pourtant leur campagne européenne débute mal avec une défaite à domicile (1-0) dés le premier tour face aux russes du Lokomotiv Moscou. Les allemands réussiront cette fois leur campagne russe s'imposant à Moscou (5-0) mais pour la bonne cause . Au second tour ils se déplacent en Ecosse à Edimbourg face aux Raith Rovers. Petite balade écossaise sympa les bavarois s'imposant (2-0) grâce au serial buteur Klinsmann. Au retour le Bayern s'impose (2-1) à domicile , ach , il faudra de nouveaux réglages pour la suite de la compétition car la machine fonctionne moins bien à domicile. En huitièmes de finale les portugais du Sporting en feront l'amère expérience explosant à Munich (4-1) , le buteur unique du match , euh oui encore Kilnsmann Au retour au Portugal , Klinsmann en plante encore deux de plus pour une victoire des siens (3-1) En quarts de finale les allemands se heurtent aux rugueux anglais de Nottingham Forest déjàa tombeur de deux équipes françaises. Le Bayern s'impose difficilement à domicile (2-1) , Klinsmann en petite forme n'a marqué qu'un but cette fois , was passiert ? Il ne faut pas trop vexer les allemands , Papin se fait remarquer enfin en marquant un but , Klinsmann en grand patron en met deux de plus au compteur pour une foudroyante leçon de football (5-1) , les anglais n'ont pas tiré les premiers cette fois. On ferme le ban. En demie finale , il s'agit de la finale avant la lettre contre l'immense FC Barcelone. Le Bayern est tenu en échec (2-2) au match aller à domicile , même Klinsmann n'a pu marquer. Les catalans heureux de ce résultat peuvent y croire ... Mais bon les allemands n'ayant jamais froid aux yeux feront un nouvel exploit gagnant (2-1) et se qualifiant ainsi pour la finale contre Bordeaux. La finale sera gagnée nettement (2-0) à domicile puis (3-1) à Bordeaux . Le Bayern est trop fort méritant sa coupe UEFA. BAYERN MUNICH Vainqueur de la Coupe UEFA 1996
  7. Histoire De La Coupe D'europe

    1996 : COUPE DES VAINQUEURS DE COUPES http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_d%27 ... _1995-1996 Le Paris St Germain entre dans l'Histoire du football francais Michel Denisot le président du PSG de l'époque avait pour objectif de gagner une coupe d'Europe avec le PSG entre 1991 et 1996. Après les échecs en demi finale de la coupe UEFA face à la Juventus en 1993 mais aussi en demi finale de ligue des champions en 1995 face au Milan AC et déjà en 1994 en demi finale de la coupe des vainqueurs de coupes face à Arsenal , le PSG entame donc sa 4e participation consécutive à une coupe d'Europe avec cette fois l'objectif d'atteindre la finale de la coupe d'Europe ... L’aventure du Paris St Germain commence réellement le 13 Mai 1995 au Parc des Princes. Le PSG s’impose 1-0 grâce à un but de Paul Le Guen face à Strasbourg et s’adjuge sa 4e coupe de France mais le plus important ; le PSG obtient son billet pour la coupe des vainqueurs de coupes L’aventure européenne du PSG commence en Norvège plus précisément à Oslo. 1/16e de Finale Aller Molde 2-3 PSG VIDEO Les parisiens emmenés par le gardien remplaçant Richard Dutruel et par une équipes A’ à cause des blessures de plusieurs cadres comme Rai ou encore Lama. La première mi temps de ce match n’est pas très animée , Youri Djorkaeff arrive tout de même à se mettre en évidence d’une frappe des 20m mais le gardien norvégien arrête la frappe du neo parisien sans problème. La 2e mi temps est beaucoup plus animée , contre tout attente ce sont les norvégiens qui vont ouvrir le score sur un contre rondement mené Ole Gunnar Solkjaer (le futur manchunien) ouvre le score d’une frappe des 20m. Mais Paris va réussir à égaliser dans la foulée. Paul Le guen s’enfonce dans la défense scandinave et d’une frappe pure du pied gauche égalise et remet les deux équipes à égalité 1 but partout. Le PSg va même obtenir un penalty , sur un centre de Laurent Fournier ; Pascal Nouma est accroché dans la surface et obtient un penalty qui sera transformé par Youri Djorkaeff. Paris pense avoir fait le plus dur mais sur un corner norvégien Dutruel n’assure pas sa sortie et Stavrum l’attaquant norvégien égaliseàa 9 minutes du terme de la rencontre. Paris va se diriger vers un bon nul 2 partout mais dans les dernières minutes après une frappe de Nouma repoussée par le gardien norvégien c’est le Panaméen Julio Cesar Dely Valdes qui redonne l’avantage au PSG qui s’impose finalement dans la douleur 3-2 en Norvège 1/16e de Finale Retour : PSG 3-0 Molde VIDEO Apres s’être imposé difficilement en Norvège Paris joue son 1er match au Parc des princes en coupe d’Europe cette année. Richard Dutruel garde toujours les buts du PSG qui va largement dominer son sujet dans ce match retour puisque des les premières minutes Youri Djorkaeff slalom sur le coté droit de la défense de Molde puis réalise un « une-deux » avec Loko avant de crocheter un défenseur et de centrer pour la tête de Nouma qui marque son 2e but en 2matchs. Dans un Parc des Princes à moitié plein le PSg va doubler la mise sur corner. Pascal Nouma reprend encore une fois un ballon d’une superbe reprise de volée du plat du pied au premier poteau et permet au PSg de mener 2-0. Le PSG maîtrise largement son sujet et mène 2-0 a la mi temps. Les occasions sont moins nettes en seconde période mais Paris va finir par tripler la mise dans les 10 dernieres minutes. Bernard Allou déborde sur le coté gauche puis centre en retrait et trouve Youri Djorkaeff qui permet au PSg de mener 3-0. Le PSg se qualifie donc facilement pour les 1/8 de finale de la coupe des vainqueurs de coupes grâce à 2 belles victoires face à Molde 1/8e de finale aller : PSG 1-0 Celtic Glasgow VIDEO Paris semble tombé sur un os en la personne du Celtic de Glasgow. Les écossais sont des grands joueurs de football et font peur à toutes l’Europe mais le PSg en a vu d’autres ces 3d ernieres années. Ce 1er match au parc des princes est très vivant mais le PSg bute sur Marshall le gardien écossais. Les occasions se multiplient et déjà Patrice Loko trouve le poteau lors de la première mi temps. Le Celtic est venu a Paris pour contrer mais Djorkaeff frappe des 25 metres puis touche une nouvelle fois le montant droit de Marshall. Il ne reste que 10 minutes à jouer et Vincent Guérin déborde sur le coté gauche qui centre en retrait et trouve Youri Djorkaeff qui ouvre le score permettant au PSg de s’imposer dans la douleur 1-0 face à une belle équipe du Celtic. Paris n’a pas pris de but mais avec un seul but d’avance le match retour s’annonce chaud , très chaud en Ecosse. 1/8e de finale Retour : Celtic Glasgow 0-3 PSG VIDEO Une énorme ambiance attend les parisiens et les écossais qui n’ont qu’un but de retarveulent faire vivre l’enfer au PSG. Mais le PSG version 95/96 est surprenant puisque après une tête de Walker détournée par Lama les parisiens vont trouver la faille sur un superbe jeu à une touche de balle Djorkaeff remonte le ballon avec Rai qui décale Guérin pour le « une deux » remise sur Loko qui trouve Fournier qui reprend la balle en demi volée repoussée par le gardien de Glasgow dans les pieds de Patrice Loko qui ouvre finalement le score , apres cette action d’école du PSG mène 1-0 sur la pelouse du Celtic après la premier demi-heure. Le PSG va doubler la mise dans le dernier quart-d’heure de la 1ere mi temps , Guérin déborde sur la gauche et Loko reprend la balle de volée , il permet a Paris de mener 2-0 a la Mi temps. Le Celtic continue d’attaquer en 2e Mi Temps et Lama est obligé d’intervenir 2 fois pour stopper les attaques écossaise. Le PSG contrôle le match et sur une relance de Lama , Djorkaeff s’emmène le ballon d’une superbe aile de pigeon et centre en retrait pour Pascal Nouma qui clôture le Score et le Match. Paris se qualifie finalement assez tranquillement face au Celtic , il s’ouvre les portes des ¼ de finale ou il fait désormais partit des gros outsiders de la compétition. 1 /4 de finale Aller : AC Parme 1-0 PSG VIDEO Paris retrouve 2 vieilles connaissance ce Jeudi a Parme. Le 1er est l’arbitre du légendaire PSG-Real de 1993 le Hongrois Mr Puhl mais aussi le bulgare Hristo Stoichkov qui avait éliminé la France de la coupe du monde 1994 il y a 3ans mais que le PSg avait éliminé l’an passé en 1/ 4 de Finale de la Champions League avec le FC Barcelone. Le match est tendu sur le terrain comme dans les tribunes. Les PSG et Parme font partis des gros outsiders voir même favoris pour s’imposer dans cette compétition. Hristo Stoichkov ne tarde pas a se mettre en évidence , sur une passe en profondeur la défense parisienne joue mal le piège du « Hors Jeu » , le Bulgare se retrouve seul face à Bernard Lama mais son extérieur Pied Gauche est détourné par la cuisse du gardien parisien. Enorme occasion pour Parme mais le PSG ne démérite pas avec une frappe des 30metres de Djorkaeff qui frôle de poteau de Bucchi le gardien parmesan. La 1ere mi temps est presque terminé quand Mucci slalome sur le coté gauche de la défense parisienne entre dans la surface puis frappe fort mais Lama détourne encore une fois la frappe du Parmesan. En 2e Mi temps le PSG n’en a pas fini avec les problèmes de positionnement défensif puisque Dino Baggio s’offre une belle occasion en tentant de lober Lama mais ce dernier est encore à la parade. Mais le PSG va perdre un ballon au milieu du terrain que Parme exploite bien , Appoloni sert Stoichkov dans l’intervalle , le bulgare croise sa frappe et trompe Bernard Lama. Le bulgare va ensuite narguer les supporters parisiens avant de regagner son camp. Parme mène 1-0. Paris tente ensuite de revenir mais Parme est bien organisé. Paris se procure une énorme occasion , Le Guen réalise une belle transversale pour Loko qui contrôle et frappe mais il trouve le poteau , Rai est la en 2e rideau mais la défense parmesane contre le brésilien et dégage le ballon le plus loin possible. Paris vient de rater l’égalisation. Mais le PSG se relâche quelque peu et sur un centre de Bennarivo , Inzaghi se retrouve tout seul face à Lama , heureusement il rate son contrôle et sa frappe est un peu molle Lama arrive finalement à se saisir du ballon. Inzaghi s’en veut , Lama sauve une nouvelle fois le PSG dans ce match. Le PSG s’en sort finalement pas si mal que cela mais s’incline 1-0 en Italie. 1 /4 de Finale Retour : PSG 3-1 AC Parme VIDEO Paris dans toutes ces campagnes européens a réussi à sortir un match qui est devenu Légende. ( Au parc face au real en 93 ; A Madrid face au real en 94 , au parc face au Barca en 95 , au parc face a Liverpool en 97 et au Parc face au Steua en 98). L’année 96 ne déroge pas a la règle. Ce 1 /4 de finale retour restera marqué dans l’histoire du PSG. Un match splendide où le PSg doit gagner 2-0 pour se qualifier. Le Parc des Princes est plein comme un œuf et le Milan AC venait d’être sorti 2jours plus tôt par Bordeaux donc Paris est au porte de l’exploit. Un exploit encore plus difficile a réaliser que son stratège Youri Djorkaeff est blessé et ne dispute donc pas ce rendez vous très important Dans les 10eres minutes le PSG obtient un penalty.Nouma s’infiltre dans la surface Italienne et s’écroule dans la surface suite à une charge rude d’un défenseur Parmesan. Rai se charge de frapper ce penalty face à Bucchi et trompe le gardien parmesan d’une frappe en finesse sur la gauche du gardien parmesan. Le parc des princes explose et après a peine 10 minutes le PSG a déjà refait son retard. Mais le PSg va se relâcher défensivement ; un ballon semble t-il anodin arrive sur Alessandro Melli au 25m qui contrôle de la poitrine et frappe , le ballon fuse sous le ventre de Lama e, Parme egalise. Le PSG doit désormais s’imposer 3-1 pour s’ouvrir les portes des demi finale. Le PSG multiplie les situations chaudes et à quelques instants de la mi temps Rai slalome dans la défense italienne et sert Loko dans la profondeur qui d’une balle piquée vient redonner l’avantage au PSG menant désormais 2-1 à la mi temps. Le Parc reprend espoir , le PSg est plus déterminé que jamais. On est déjà à la moitié de la seconde période ; Paris n’a toujours pas trouvé la faille quand Daniel Bravo tire un corner repoussé difficilement par les parmesans dans les pieds de Fournier qui entre dans la surface , il est crocheté ; l’arbitre siffle a nouveau un penalty pour le PSG Il reste une vingtaine de minutes à jouer Le 2e duel de la soirée entre Rai et Bucchi tourne une nouvelle fois a l’avantage du stratège parisien qui tire exactement le même penalty que plus tôt dans la soirée. Paris mène 3-1 ; Luis Fernadez ne veut pas voir le penalty de Rai et le public parisien exulte. Bucchi joue un coup franc au milieu du terrain pour Parme il reste alors 5 petites minutes à jouer. Apolonni détourne le ballon qui arrive sur Inzaghi qui frappe mais Lama sauve une nouvelle fois le PSG. Paris se qualifie pour la 4e demi finale d’une coupe d’Europe consécutive dans un match à fort suspens avec un scénario Hitchcockien dont le PSG est coutumier du fait. LE PSG devient désormais le grand favori lors de ces 1 / 2 finales. 1/ 2 Finale aller : La Corogne 0-1 PSG VIDEO Paris va t-il vaincre le signe indien ? Après avoir buté sur la Juventus , Arsenal et le Milan AC , le PSG a enfin un adversaire à sa mesure avec le club espagnol de La Corogne emmené par un certain Bebeto. L’estadio Riazor est en construction et le PSG retrouve Youri Djorkaeff sur le banc des remplaçants. Paris est rapidement dangereux puisque sur un centre Loko est devancé par la défense galicienne qui concède un corner mais cela ne donnera rien. N’Gotty y va de son petit coup franc mais la première période ne donne rien de bien intéressant. Il faut attendre la 2nd mi temps pour voir La Corogne véritablement dangereux. Manjarin se retrouve face a face face à Bernard Lama mais il veut le dribbler et perd son duel face a l’international francais qui repousse le ballon sur Bebeto mais ce dernier tombe sur un Lama des grand soir qui réalise une envolée dont il a le secret permettant aux parisien de se dégager en catastrophe. Laurent Fournier récupère ensuite un bon ballon sur le coté droit , son centre est parfait et Dely Valdes met sa tête en opposition il place a merveille son ballon mais le gardien de La Corogne réussit à dégager au dessus de sa barre transversale. Lama va encore se mettre en évidence ; Fran et Bebeto combinent bien ce dernier frappe , Lama détourne le ballon qui revient sur Fran qui centre en retrait mais Lama se détend encore pour empêcher Bebeto de toucher ce ballon. Bebeto obtient ensuite un coup franc à l’entrée de la surface qui est décalé sur la Droite. Il frappe a raz de terre Lama se couche bien mais repousse dans les pieds de Beguiristein qui a le but grand ouvert mais qui ne réussit pas à cadrer et envoi le ballon dans les nuages. Coté parisiens Youri Djorkaeff est rentré il reste moins de 10 minutes à jouer et sur une relance de Lama , Djorkaeff récupère le ballon dribble un défenseur se place sur son pied droit et décroche une sublime frappe qui vient mourir dans le petit filer du club galicien. Paris mène 1-0 grâce à son Joker du jour Youri Djorkaeff. Paris s’impose dans la douleur grâce à son stratège Djorkaeff et gagne son 1er match lors d’une demie finale européenne. 1/ 2 Finale retour : PSG 1-0 La Corogne VIDEO Paris n’a jamais été aussi bien placé après une demi finale aller. Le Parc est plein a rabort . 43 965 spectateurs. Le match est tendu, le public est derrière le PSG. Ce match ne restera pas dans les esprits comme le plus intense mais il le restera car il va permettre au PSG d'atteindre une finale européenne pour la première fois de son histoire. Le PSG est fébrile lors du début de match , Bebeto arrive à s’introduire dans la défense du PSg il décale sur la gauche un de ces coéquipiers qui centre pour Franc au 2e poteau , ce dernier reprend de la tête et trouve le haut de la barre transversal de Bernard Lama.Le Psg a eu chaud mais le match est tout de même cadenassé , il y a peu d’occasion franche et l’arbitre siffle la mi temps sur un score nul et vierge. Paris est à 45minutes du bonheur. Laurent Fournier déborde sur le coté droit il a un contre favorable mais au lieu de frapper il décide de mettre en retrait pour Loko mais la défense Galicienne revient et empêche l’ancien nantais de reprendre ce ballon. Le Guen frappe ensuite un corner repris au point de penalty par Djorkaef mais le ballon finit dans les mains du gardien espagnol. Le PSG contrôle quand même le match mais n’est toujours pas a l’abri. Djorkaeff reçoit un bon ballon au milieu du terrain il sert Loko dans la profondeur le goaleador parisien s’infiltre et ouvre le score d’un tire croisé à l’entrée de la surface de réparation. Le Parc des princes chavire de bonheur , le PSG est en finale de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupe. Le PSG va jouer sa première finale européenne et vient de sortir le La Corogne de Bebeto après une demi finale des plus tendue Paris vit mal son avant finale ,il laisse échapper le titre de champion de France a Auxerre. Le PSG est sous pression et le football français a 2 représentant en finale de coupe d’Europe en cette année 1996 , le PSG en C2 et Bordeaux en C3 face au Bayern Munich 8 Mai 1996 : Stade du Roi Baudoin (Bruxelles) FINALE : PSG 1-0 Rapid Vienne VIDEO Paris SG : Lama - Roche, Le Guen, N'Gotty - Fournier (Llacer 77), Colleter, Bravo, Guérin, Raï (Dély Valdés 11) - Djorkaeff, Loko Rapid de Vienne: Konsel - Schöttel, Ivanov, Hatz, Heraf - Kühbauer, Stöger, Guggi, Marasek - Stumpf (Barisic 60), Jancker Buts : N'Gotty 29e Arbitre : M.Pairetto (Italie) Affluence: 37 500 spectateurs Paris est le grand favori face au club autrichien du Rapid Vienne. Le Stade est partagé en deux. Parisiens et Viennois offrent une très belle ambiance mais la finale est sous haute tension dans les têtes parisiennes. Le club parisien a 26 ans peut devenir le plus jeune club à gagner une coupe d’Europe. Le Match commence mollement , c’est Stoiger le milieu de terrain viennois qui se procure la 1ere occasion du match d’une frappe trop enlevée. La première occasion parisienne est l’œuvre de N’Gotty qui frappe mais n’inquiète pas Konzel le gardien autrichien du rapid. Mais le PSg va subir un énorme coup dur puisque son maître à jouer Rai est victime d’un vilain tacle de la part d’un défenseur autrichien. Le brésilien est obligé de sortir et cède sa place à Dely Valdes. Le coup franc ne donnera rien mais quasiment au même endroit un autre coup franc est sifflé par l’arbitre. Youri Djorkaeff décale Bruno N’Gotty ; l’ancien Lyonnais frappe très fort , une balle flottante qui est détournée par un defenseur et trompe Konsel ! Le PSG mène 1-0 après une demi heure de jeu. Bruno N’Gotty est le Basile Boli parisien et permet au PSg de mené 1-0 en finale de la coupe des vainqueurs de coupes ! Le Rapid pousse et va se procurer des occasions mais qui ne sont finalement pas très franches et c’est d’ailleurs le PSG qui en contre s’offre la balle du 2-0. Djorkaeff décale Loko seul face à Konsel mais Loko la joue trop collectif en mettant en retrait pour Dely Valdes , la défense autrichienne revient pour empêcher le panaméen de doubler la mise. Paris mène 1-0 à la Mi Temps et des l’entame de la 2e se procure une énorme occasion. Fournier centre Djorkaeff remet sur Dely Valdes aux 6m mais ce dernier rate totalement son contrôle et gâche une immense occasion pour le PSG. Paris semble dominer son sujet mais n’arrive pas à convertir ses occasions en but comme ici Djorkaeff qui s’extirpe du marquage qui frappe mais trouve l’extérieur du poteau de Konsel. Vienne n’est pas mort Jancker est decalé à gauche il centre au second poteau et trouve la tête d'Héraf qui bute une nouvelle fois sur Bernard Lama. Le PSg n’est plus qu’à quelques minutes du sacre Loko rate encore le cadre et en contre Guerin se trouve seul face a Konsel mais épuisé il n’a plus la lucidité et perd son duel face Nous sommes dans les arrêts de jeu , tous les viennois et parisiens sont dans la surface de Lama. Coup franc pour le Rapid au milieu de terrain , on joue le tout pour le tout , long ballon qui trouve la tête d’Ivanov qui met en retrait pour Héraf , sa tête est cadrée mais Lama est encore et toujours là et empêche Vienne de revenir a 1-1. Luis Fernadez s’énerve , Djorkaeff frappe un dernier coup franc au dessus et l’arbitre siffle finalement la fin de ce match… Paris entre dans l’histoire et gagne sa première coupe d’Europe ! Basile Boli avait permis à Marseille de s’imposer en 1993. Bruno N’Gotty envoie lui le PSG au 7e ciel. Le Paris St Germain et son capitaine Bernard Lama soulèvent la coupe d’Europe des Vainqueurs de coupe à Bruxelles. Le PSG entre de plein pied dans l’histoire du sport francais. Paris et les champs élysées sont en feu et le groupe parisien peut dignement fêter son titre avec ses supporters au Parc des Princes … PSG VAINQUEUR DE LA COUPE DES COUPES 1996
  8. Histoire De La Coupe D'europe

    1996 FC NANTES : DEMI FINALISTE 1re journée : FC Nantes - FC Porto 0-0 Après une saison fulgurante en Ligue 1 lors du championnat 1994/1995 (32 matchs consécutifs sans défaite et un seul match perdu dans la saison), les hommes de Jean-Claude Suaudeau accèdent à la Ligue des Champions. Beaucoup de scepticisme tourne autour de cette compétition. Le président en poste, Guy Scherrer, déclare : « Je ne me fais pas d’illusions ». Le départ de Christian Karembeu à Gênes ajouté au transfert de Patrice Loko au Paris SG fragilisent et déstabilisent le groupe. Toute la presse est unanime « Le FC Nantes Atlantique court au gâchis et va droit dans le mur ». Pour ses débuts en Ligue des Champions, les Nantais s’offre le FC Porto à la Beaujoire. Même si le début de la rencontre tourne à la faveur des visiteurs, au fil des minutes le FCNA reprend l’ascendant sur leur adversaire du jour. Malheureusement la réussite échappe aux « Jaunes » bien qu’ils méritaient amplement une victoire sur l’ensemble du match. 2e journée : Panathinaïkos - FC Nantes 3-1 Pour son deuxième match en Ligue des Champions, les Canaris se déplacent en Grèce aux Stade Olympique de Panathinaïkos. Avec une entame de match plutôt délicate, la défense nantaise réussit tant bien que mal à repousser les assauts grecs et ce jusqu’à la 17e minute. Sur un corner, les Hellènes parviennent à ouvrir le score par l’intermédiaire de Georgiadis. Nantes est fébrile comme le montre le second but survenu suite à une erreur du défenseur nantais, Eric Decroix. En voulant accompagner le ballon en sorti de but, il se fait chiper la balle et Krzystof Warzycha en profite pour allourdir le score dès la 30e minute. Les espoirs s’amenuisent d’autant que le même Warzycha enfonce le clou dès le retour des vestiaires. Le polonais s’offre le doublé et anéantis les chances des nantais. Japhet N’Doram sauve l’honneur de la maison « Jaune » en marquant à 3 minutes du coup de sifflet final. Nantes tombe de haut dans cette rencontre et se retrouve dernier de son groupe. 3e journée : FC Nantes - Aalborg BK 3-1 Alors que Nantes est en fâcheuse position dans son groupe, le FCNA reçoit Aalborg. Cette équipe danoise a été repêché par l’UEFA suite à l’exclusion du Dynamo Kiev pour corruption. Le match par sur de bonnes bases car il ne faut que 4 minutes à Nicolas Ouédec pour ouvrir le score. Malgré de belles occasions, Nantes n'arrive pas à aggraver le score et on en reste ainsi jusqu'à la pause. De retour des vestiaires, le public de la Beaujoire est cueilli à froid. Dominé les danois égalisent sur un but de Petersen à la 47e minutes. Les Canaris vont devoir trouver les ressources nécessaires pour chercher les points de la victoire et espérer faire bonne figure dans son groupe. C'est sans compter sur Reynald Pedros qui se charge de doubler la mise seulement 10 minutes après l’égalisation. Nicolas Ouédec, en grande forme remet un ballon sur son compère à qui il ne reste plus qu’à marquer. Et pour parachever la soirée Roman Kosecki inscrit le 3e but à la 75e grâce à une action menée par l'homme du match : Nicolas Ouédec. 4e journée : Aalborg BK - FCNantes 0-2 Pour cette 4e journée de la Ligue des Champions, Nantes retrouve les Danois d'Aalborg, 15 jours après sa victoire à la Beaujoire (3 à 1). Nantes n'a pas eu à patienter longtemps dans cette rencontre puisque dès la 11e minutes, Laurent Guyot ouvre le compteur sur un but chanceux. À la 69e, c’est le très en vue, Nicolas Ouédec qui aggrave le score. En l'emportant sur la pelouse d’Aalborg, le FCNantes décroche la première place de son groupe et se relance pour une qualification en quart de finale. 5e journée : FC Porto - FC Nantes 2-2 On ne pouvait rêver meilleure entame de match. 3 minutes. C'est le temps qu'il a fallu à Reynald Pedros pour ouvrir le score. D'un tir en cloche, il trompe Victor Baïa, trop avancé. Ce but permet d'évacuer la pression qui s'est installée sur les épaules des Nantais mais ça a surtout refroidi les 35 000 supporters Portugais. Maîtres de leur destin, cette bévue n'entache pas la motivation des Portuans. Ils se lancent rapidement à l’assaut des buts de Dominique Casagrande et réussissent à semer la panique dans une défense Nantaise bien trop nerveuse. Cette nervosité coute cher puisqu'à peine 7 minutes après le but de Pedros, Drulovic profite d’une hésitation défensive pour tromper le gardien. 1 à 1 : tout est à refaire ! Dans ce match décisif, les occasions se multiplient, et c'est à nouveau Reynald Pedros qui à la 34e minute loge un ballon sous la transversale du meilleur portier d'Europe. Au retour des vestiaires, Porto passe à l’offensive. Les Nantais trop attentistes finissent par céder une nouvelle fois à la 57e minute de jeu. Sur un coup franc récupéré par José Carlos, son tir croisé permet de rétablir le tableau d’affichage à un score de parité. À 15 minutes de la fin de match, Porto semble avoir le ballon de la victoire entre ses mains. Suite à une faute de Cauet dans la surface de réparation, l'arbitre accorde un pénalty pour les Portugais. La victoire est au bout de la chaussure de Dumingos, qui voit son tir finir dans les tribunes. Soulagés, les Nantais peuvent toutefois être déçus car la victoire était à leur portée et les auraient ainsi qualifiés. 6e journée : FC Nantes - Panathinaïkos 0-0 C’est dans un froid polaire que le FCNA essaye d’en découdre dans ce match très fermé. La défense grecque ne laisse aucune faille aux Canaris. À la fin des 90 minutes, aucune des deux équipes ne parvient à ouvrir la marque. Si le point du match nul contente parfaitement les joueurs du Panathinaïkos, la poursuite de la compétition pour les Nantais dépendra du score de l’autre confrontation. En cas d’une victoire de Porto (par plus de deux buts que son adversaire), ce sont les Portugais qui accèderont aux ¼ de final mais ils ne font que match nul 2-2 contre Aalborg [rappelons que Porto l’avait à juste titre remporté 2 à 0 au match aller] La Maison Jaune termine la 1re phase au deuxième rang (9 pts), à deux longueurs du Champion de Grèce, et obtient ainsi sa qualification pour les quarts de finale ! 1/4 Aller : FC Nantes - Spartak Moscou 2-0 Pour son premier quart de finale en Ligue des Champions, Nantes rencontre le Spartak de Moscou. Le club Russe a complètement dominé sa phase de poule. Dans un groupe composé de Legia Varsovie, de Rosenborg et de Blackburn, le Spartak de Moscou a réussi à faire le carton plein : 18 points / 18 possibles ! Le club a gagné tous ses matchs avec 15 buts marqués pour seulement 4 encaissés Heureusement, les Moscovites sortent d'une longue période hivernale assortie de trois mois d'inactivité. D’autre part, l'équipe a beaucoup changé depuis la poule préliminaire car plusieurs joueurs ont été transférés. Le public nantais a répondu présent, et on compte pas moins de 31 500 supporters déchaînés, qui encouragent les Canaris, dans un stade de la Beaujoire des grands soirs. Le début de la rencontre et 100% jaune. Les Russes repliés en défense subissent les assauts des nantais. À la 28e minute, le sorcier de la Beaujoire ouvre le score de la tête. Le but de Japhet N’Doram réveille un peu les Russes mais le tableau d'affichage n’évoluera plus jusqu’à la pause. De retour sur la pelouse le FCNA reprend le jeu à son compte. Nicolas Ouédec est omniprésent sur le terrain : transversale, retourné accrobatique, tir cadré. Il ne manque plus que le but. C'est à la 68e que l'attaquant finit par trouver la clé de la réussite. Sur un corner, il catapulte d'une tête croisée le ballon en direction de la cage Russe et marque le 2e but Nantais. 2 à 0 : le match est plié. Cette belle soirée a malheureusement été ternie par un vilain geste de Reynald Pedros à 12 minutes du coup de sifflet final. Son coup de pied volontaire sur un moscovite mérite sans aucun doute un carton rouge. Malheureusement la sanction est plus lourde puisque le Nantais écope de 5 matchs de suspension ! 1/4 Retour : Spartak Moscou - FC Nantes 2-2 Alors qu’on pensait que Nantes avait pris une sérieuse option pour la qualification en remportant le match aller sur le score de 2 à 0, il n’en était rien. Les Canaris débutent mal la rencontre. Ils doivent faire face à ce diable de Nikiforov. Le joueur Russe réussit à faire le break en inscrivant 2 buts, coup sur coup (33e et 36e minute). Les deux clubs se retrouvent après 45 minutes de jeu à parfaite égalité. C'est un véritable désillusion qui s'abat dans le vestiaire Nantais à la pause. Nikiforov fait partie de ses joueurs qui peuvent renverser une situation à eux seul. Est-ce que ce type de profil se trouve dans l'effectif du FCNA ? Nous détenons à la réponse dès le retour sur le pelouse. L'attaquant Nicolas Ouédec devient intenable pour la défense Moscovite. À la 63e minute, il échappe au marquage et sur une passe de Jocelyn Gourvennec vient tromper le portier adverse. Puis en toute fin de match, à la 85e, le buteur profite d’un superbe travail de Christophe Pignol sur le côté gauche et fini le travail en logeant le ballon sous la barre. 2 à 2 score finale pour ce match retour. 4 à 2 sur l’ensemble des 2 rencontres avec 3 buts de Nicolas Ouédec, le héros de ce quart de finale. Nantes rentre dans le dernier carré et ce pour la première fois de l'histoire du club. L'équipe Jaune et Verte sera opposée en demi-finale à la redoutable vieille dame Turinoise. 1/2 Aller : Juventus 2-0 FC Nantes Après avoir essuyé quelques doutes en quart de finale, les Canaris se déplacent en Italie pour jouer une rencontre qui s’annonce des plus difficiles. Impressionnante, la Juventus de Turin détient surement l’une des plus redoutables formation européenne. Composée de nombreuses stars : Vialli, Ravanelli, Di Livio, Del Piero, elle peut aussi compter sur un ancien pensionnaire de la Jonelière, Didier Deschamps. Le basque de 28 ans est parti tenter sa chance de l'autre côté des Alpes après un séjour victorieux à l’Olympique de Marseille. C’est dans un stade Delle Alpi surchauffé que les 50 000 tifosis attendent de pieds fermes l’étonnante équipe Nantaise. Marcelo Lippi, l’entraineur Turinois aligne un redoutable 4-3-3, auquel Jean-Claude Suaudeau oppose une défense inédite à cinq joueurs. Maitrisant un peu près son sujet, les Nantais ne semblent pas trop en danger dans cette première mi-temps jusqu’à ce mauvais coup du sort. À quelques secondes de la pause, Bruno Carotti se fait expulser suite à un deuxième carton jaune sur une faute peu évidente. Les Jaunes vont devoir jouer à 10 pendant les 45 dernières minutes. Au retour des vestiaires, le vent a logiquement tourné. Obligé de sortir son meneur, Jocelyn Gourvennec, Coco Suaudeau fait entrer une nouvelle pièce défensive en la personne de Jean-Marc Chanelet. Resserré dans leur camp, les Nantais subissent les assauts Turinois. Et c'est très logiquement que la Juventus de Turin inscrit rapidement un premier but, à la 48e par l'intermédiaire de son buteur, Gianluca Vialli. Puis c'est au tour de Jugovic d'aggraver le score d'une magnifique frappe des vingts mètres à la 66e. A 2 à 0 à l’extérieur, rien n’est perdu mais la revanche s’annonce serrée. 1/2 Retour : FC Nantes 3-2 Juventus Les "Jaune" ont pour ambition, une éventuelle mais difficile qualification, mais surtout de prendre leur revanche après la défaite subie au Stade Delle Alpi. Avec les retours de N'Doram et de Makélélé, ajoutés au regain de forme de Ouédec, le FCNA joue la carte de l'attaque Les joueurs Turinois sont bien entrés dans leur match. Déplacement rapide, tactique solide, nombreuses actions de but : la défense nantaise semble prendre l’eau face au jeu italien. C’est le rusé Vialli qui coupe court aux espoirs Nantais dès la 17e minute. D’une pichenette aux 6 mètres, il reprend un ballon manqué par Ferrara, pour tromper Casagrande. Nantes est en train de complètement manquer son début de match. C'est désormais 4 buts qu'il faut marquer pour envisager décrocher une place en finale. Tétanisés par l'enjeu ou hors de forme, les Canaris voient leurs quelques offensives rapidement stoppées. L’homme sur qui Nantes comptait, Nicolas Ouédec se blesse rapidement et doit céder sa place à la 38e. Kosecki ne semble pas être dans un grand soir. N’Doram est trop peu sollicité. Seul Claude Makélélé se trouve au dessus du lot. À l'approche de la mi-temps, Eric Decroix entretien un peu l'espoir en propulsant le ballon au fond des filets de Peruzzi. Score de parité à la pause 1-1 De retour sur la pelouse il ne faudra pas plus de 5 minutes à la "Juve" pour enfoncer le clou. Sousa, fraîchement entré à la place de Del Piero aggrave le score. Il ne reste plus que 20 minutes à jouer, mais Nantes s'accroche et tente de revenir avec courage dans la partie. C'est d'abord Japhet N'Doram qui va remettre les 2 équipes à égalité sur une belle frappe (68e). La Beaujoire commence à revivre. Les Canaris ont retrouvé leur jeu d'antan. Ils monopolisent le ballon et se rapprochent du but italien. À la 82e, Franck Renou, entré à l’heure de jeu, transperce toute la défense Turinoise et offre la victoire au FCNA. La Maison Jaune s'impose 3-2, mais c’est la Juventus qui ira en finale et remportera par la même la compétition face à l'Ajax d'Amsterdam après la séance des tirs aux buts. VIDEOS FC Nantes 2-0 Spartak Moscou http://www.dailymotion.com/video/xya1y4 ... ague_sport Spartak Moscou 2-2 FC Nantes http://www.dailymotion.com/video/xya3gi ... ague_sport Juventus 2-0 FC Nantes http://www.dailymotion.com/video/xya1ju ... ague_sport FC Nantes 3-2 Juventus https://fr-fr.facebook.com/video/video. ... 6338226877
  9. Histoire De La Coupe D'europe

    1996 : COUPE DES CLUBS CHAMPIONS http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1995-1996 Juventus FC - AFC Ajax 1-1 a.p. (4-2 t.a.b.) "Cela faisait longtemps que nous l'attendions. Nous n'avons jamais vraiment considéré la victoire de 1985 en tant que telle à cause de la tragédie du Heysel." Roberto Bettega, dirigeant de la Juventus, résumait bien l'importance du succès de son équipe lors de l'UEFA Champions League 1995/96. La victoire face à l'AFC Ajax à Rome était un "vrai" triomphe de Coupe des clubs champion . Le succès face au Liverpool FC 11 ans plus tôt n'était pas très significatif. Madrid éliminé Les Bianconeri éliminaient le BV Borussia Dortmund, le FC Steaua Bucurest et le Rangers FC lors de la première phase. Ils terminaient en tête du Groupe C, malgré une défaite face à Dortmund. Mais ils ne pouvaient plus se contenter d'une défaite après le revers 1-0 subi face au Real Madrid CF lors des quarts de finale. L'équipe de Marcello Lippi réagissait et s'imposait finalement 2-1 sur l'ensemble des deux matches. L'Ajax en finale Autre revers, en demi-finale cette fois. La Juve s'inclinait 3-2 à la Beaujoire face au FC Nantes Atlantique, mais se qualifiait finalement sur le score cumulé de 4-3. En finale, la Juve devait se frotter au tenant du titre, l'Ajax. Les Néerlandais s'étaient facilement qualifiés, enregistrant cinq victoires et un nul dans le Groupe D face au Real, au Ferencvárosi TC et au Grasshopper-Club. Le triomphe de la Juve Les Néerlandais battaient ensuite Dortmund avant d'éliminer le Panathinaikos FC en demi-finale. S'ils ne se doutaient pas des capacités de l'équipe grecque avant le match aller à Amsterdam, ils les connaissaient très bien après le match. Le Pana mettait fin à une série de 18 matches européens sans défaite pour l'Ajax grâce à un but de Krzysztof Warzycha. Le champion en titre avait cependant du répondant, s'imposant 3-0 à Athènes. Cependant, l'Ajax s'inclinait en finale au Stadio Olimpico, aux tirs au but. Jari Litmanen avait égalisé après l'ouverture du score de Fabrizio Ravanelli en début de match pour la Juve. TABLEAU http://scoreshelf.com/dtab/fr/Champions_Cup/1996 QUARTS DE FINALE Real Madrid - Juventus Turin (1-0) (0-2) FC Nantes - Spartak Moscou (2-0) (2-2) Borussia Dortmund - Ajax Amsterdam (0-2) (0-1) Legia Varsovie - Panathinaïkos Athènes (0-0) (0-3) DEMIES FINALE Juventus Turin - FC Nantes (2-0) (2-3) Ajax Amsterdam - Panathinaïkos Athènes (0-1) (3-0) FINALE Juventus Turin 1-1 (4 tab 2) Ajax Amsterdam Juventus : Angelo Peruzzi ; Moreno Torricelli, Ciro Ferrara, Pietro Vierchowod, Gianluca Pessotto ; Antonio Conte (44' Vladimir Jugović), Paulo Sousa (57' Angelo Di Livio), Didier Deschamps, Alessandro Del Piero ; Gianluca Vialli, Fabrizio Ravanelli (77' Michele Padovano) Entraîneur : Marcello Lippi Ajax Amsterdam : Edwin van der Sar ; Sonny Silooy, Danny Blind, Frank de Boer (68' Arnold Scholten), Winston Bogarde ; Edgar Davids, Ronald de Boer (91' Nordin Wooter), Finidi George, Kiki Musampa (46' Patrick Kluivert) ; Jari Litmanen, Nwankwo Kanu Entraîneur : Louis van Gaal Buts : 12' Ravanelli 1-0, 41' Litmanen 1-1 VIDEO : Finale Juventus - Ajax http://www.dailymotion.com/video/xya1em ... ague_sport JUVENTUS CHAMPION Le tirage au sort des quarts de finale a opposé deux des favoris , Real Madrid et la Juventus. Real avait du mal dans son championnat national et a récemment limogé son manager, mais ils était encore en mesure de prendre une première avance de 1-0 aux Bernabeu grâce à un but de Raul. Mais les Italiens ripostent à Turin. D'abord de Del Piero , puis à la 53e minute, Padovano déjouant le piège du hors-jeu espagnol qualifiant Juventus au dernier carré. Ajax semblait avoir un test difficile avec le Borussia Dortmund, mais ils ont continué sur leur forme impressionnante Davids combine avec Kluivert après seulement 8 minutes avant de marquer , et il rend la politesse à Kluivert décisif à la 83 minutes pour faire 2-0 A Amsterdam au retour Sammer a été expulsé en seconde période à cause d'une vilaine faute sur Musampa. Ce dernier marque le seul but de la deuxième manche pour sceller la victoire de l'Ajax 1-0 A cause du gel sur un terrain épouvantable, Legia Varsovie et le Panathinaikos joue un match nul 0-0 sans incident en Pologne. Devant plus de 70.000 fans à Athènes, Panathinaikos s'est baladé Un tir de leur Polonais Krzysztof Warzycha avant a été détourné dans le filet par un défenseur du Legia. Juste avant l'heure, Warzycha marque le 2-0. À la 71e minute Borelli l' argentin du Pana a pris un coup franc sur le bord de la surface de réparation du Legia. Son tir a frappé le mur revient vers lui, il dribbla trois défenseurs avant de croiser un tir à l'intérieur du poteau pour victoire 3-0 des grecs. Spartak Moscou avait survolé son groupe sans perdre un seul point, mais depuis, ils avaient perdu son manager et plusieurs joueurs importants, et ils sont maintenant en trêve hivernale. En conséquence, ils ont butté au match aller de leur quart de finale contre Nantes et ont été battus 2-0 en France. Au retour le Spartak refait son retard en menant 2-0 . Dans la seconde période les russes demandent deux pénaltys , mais l'arbitre Serge Muhmenthaler de Suisse était impassible, et Nantes a marqué deux fois par Ouédec atteignant les demi-finales. La première manche de la demi-finale entre l'Ajax et le Panathinaikos a marqué le dernier match au Stade Olympique d'Amsterdam, qui avait été témoin de tant d'exploits européens ; Aprés 20 match d'invincibilité derrière lui,l'Ajax était attendu pour prendre une avance significative dans la deuxième manche, mais Panathinaikos a produit une performance qui a étonné . Les Grecs résistent aux attaques de l'Ajax durant toute la rencontre et en fin de rencontre vont réaliser le hold up. Krzystof Warzycha bat Edwin Van der Saar à la surprise générale donnant un avantage de 1-0 pour le Pana avant le retour à Athènes. Vingt-cinq ans après la défaite de Panathinaikos contre l'Ajax en finale de Coupe d'Europe, 74000 supporters sont arrivés dans le stade olympique d'Athènes pour voir si cette défaite serait enfin vengée. Mais l'atmosphère intimidante a rapidement cessé Panathinaikos n'a pas réussi à mainternir son avantage de l'aller. Au bout de 4 minutes , Litmanen ouvre le score pour l'Ajax (0-1) Mais il a fallu attendre la 77e minute pour voir Litmanen brillamment reprendre un centre de Kanu (2-0) A seulement quatre minutes de la fin le remplaçant Nordin Wooter a marqué le troisième but pour compléter un retour remarquable et permettre à l'ajax de garder son titre européen de la saison passée. A Turin, la tâche de la Juventus a été rendue plus facile quand le nantais Bruni Carotti a reçu deux cartons jaunes. Au début de la seconde mi-temps, le capitaine Juve Gianluca Vialli marque son premier but européen de la saison. A 25 minutes de la fin, un tir Jugovic donne une avance confortable de 2-0 avant le retour en France. Nantes a montré beaucoup de caractère pour gagner le match retour 3-2, mais ce n'était pas suffisant , la Juventus atteind la finale, soit onze ans après leur dernière apparition à ce stade de la compétition. La finale a lieu au Stade Olympique de Rome qui a donné à la Juventus un avantage évident, mais avec huit joueurs disputant leur deuxième finale de Ligue des Champions consécutive Ajax eut l'avantage de l'expérience de l'événement. Seulement douze minutes quand la Juventus a pris les devants. Fabrizio Ravanelli dans un angle presque impossible ouvre le score pour son équipe (1-0) L'Ajax réagira pour égaliser (1-1) Cette fois, c'est un coup franc que le gardien Angelo Peruzzi ne pouvait que repousser, et dans la foulée Litmanen marque le but pour l'Ajax. Le jeu ensuite bascule dans l'euphorie les deux gardiens de but étant obligés de faire arrêts impressionnants. Rien ne sera plus marqué jusqu'aux prolongations. Vialli frappe la barre transversale pour la Juventus mais les néerlandais tiendront bon jusqu'à la séance de tirs aux buts. Davids manque le premier pénalty pour l'Ajax , la séance débute mal pour le champion en titre. Ferrara , Pessotto et Padovano ont marqué leurs trois tirs pour la Juventus alors que l'Ajax n'a scoré que par Litmanen et Scholten (3-2) Silooy échoue à son tour , si Jugovic marque , la Juventus sera championne d'Europe. Le serbe ne tremble pas et offre le titre tant attendu aux italiens. Le milieu de terrain serbe place le ballon dans le coin et la Juventus est championne d'Europe. La majorité du Stade Olympique a éclaté de joie. Comme l'a dit leur ancien attaquant Roberto Bettega après le match: «C'est vrai. Nous n'avons jamais pu célébrer le titre de 1985. Nous avons attendu longtemps pour cela ». JUVENTUS TURIN CHAMPION D'EUROPE 1996
  10. Histoire De La Coupe D'europe

    1995 : COUPE UEFA http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1994-1995 Parme - Juventus (1-0)(1-1) La Coupe UEFA 1995 a vu le sacre de Parme, dans une finale 100 % italienne jouée face à la Juventus. C'est la première Coupe de l'UEFA remportée par le club parmesan et c'est la quatrième fois que la Juventus atteint la finale de cette compétition. CLUBS FRANCAIS BORDEAUX 32e de finale : Girondins de Bordeaux (2-1) (2-0) Lillestrøm SK Vidéo match aller Aucune vidéo trouvée Vidéo match retour Inutile de trop s'étendre sur cette saison européenne au goût bien amer. Lilleström SK les norvégiens qui ont fait tremblé Bordeaux en 1988 retrouvent nos girondins pour ce 1er tour en terre girondine. Dugarry sur coup franc ouvre le score très vite puis stupeur les norvégiens égalisent 4 minutes plus tard. Heureusement le libéro viking marque contre son camp (37e) suite à un corner. Bordeaux butera sur la défense norvégienne pendant une longue partie de la seconde période jusqu'à ce que Richard Witschge 5 minutes avant la fin marque le 3 eme but sur une action individuelle. 3-1 devrait suffire à se qualifier. Arasen Stadion devant 2000 spectateurs Bordeaux Zidane met tout le monde d'accord en ouvrant le score après deux minutes de jeu. Dés lors Bordeaux en roue libre contrôle sans difficultés . Fournier (13e) de la tête double la mise pour une qualification plus confortable. 16e de finale : GKS Katowice (1-0) (1-1) Girondins de Bordeaux Vidéo match aller Vidéo match retour Au second tour Bordeaux se déplace à Katowice en Pologne Match aller sans relief de la part des bordelais battus 1-0 sur un but marqué à 3 minutes de la fin. Au retour de triste mémoire Bordeaux sera tenu en échec et éliminé 1-1 Pourtant Franck Histilloles (17e) ouvre la marque mais un pénalty concédé stupidement (70e) offre la qualification aux polonais. Marseille Rétrogradé en Deuxième Division (Affaire VA OM), l'OM dispute la Coupe UEFA puisqu'il a fini deuxième du Championnat. C'est par un exploit au Pirée contre Olympiakos(2 à 1) avec une équipe constituée de vieux briscards (Tapie a vu juste une nouvelle fois) et de jeunes joueurs qu'il débute la compétition. Le jeune Marquet inscrit le but vainqueur et l'OM s'imposera au match retour 3 à 0 avec son buteur Irlandais Cascarino. Mais contre Sion au tour suivant , la défaite 4 à 1 ne peut être rattrapée au retour malgré un succès 3 à 1. AS CANNES L'AS Cannes débute parfaitement la compétition en éliminant les Turcs de Fenerbahce. Une victoire écrasante à domicile (4-0) puis une autre en Turquie (5-1) où il n'est jamais facile de se déplacer. Le Cannes sera le troisième des quatre clubs français avec Marseille et Bordeaux à chuter au second tour. Les modestes autrichiens de Modgling accrochés sur leurs terres (1-1) se sont imposés à Cannes (4-2), les joueurs de la croisette payant leur inexpérience en coupe d'europe FC NANTES Des quatre clubs engagés en UEFA c'est Nantes qui ira le plus loin , les Canaris devenant champions de France en fin de saison. La Russie réussit bien au Nantais et la tradition va continuer. Le Rotor Volvograd se présente au premier tour sur la route du FCN. Nantes s'incline en Russie (3-2) mais le jeu spectaculaire qui fait déjà des ravages en championnat avec Pedrox , Ouedec , Loko et NDoram leur offre un beau succés au retour (3-0) En Seizième Nantes hérite d'un nouveau club russe , Tekstilchtchik Kamychine avec réception au match aller cette fois. Les nantais s'imposent (2-0) à domicile et assurent au match retour en s'imposant (2-1). Nantes est le seul club français qualifié pour les huitièmes de l'UEFA , unique rescapé de l'hécatombe. En huitièmes Nantes hérite des tombeurs de l'OM au tour précédent , les suisses de Sion Les helvétes explosent en vol (4-0) à Nantes et ne peuvent faire mieux qu'un nul (2-2) au retour Le FCN se qualifie pour les quarts. Bayer Leverkusen adversaire allemand s'annonce fort dangereux. Les nantais pourtant avertis se font déplumer en Allemagne (5-1) , on ne reconnait plus les fringants jaunes du championnat. Le retour sera anecdotique avec un triste (0-0) , Nantes éliminé pourra ainsi se concentrer totalement sur la conquête du championnat. FINALE : Parme - Juventus (1-0)(1-1) FINALE : Parme - Juventus Pour se qualifier en finale Parme a éliminé , Vitesse Arnhem (0-1)(2-0) , AIK Solna (1-0)(2-0) , Athletic Bilbao (0-1)(2-4) , Odense (1-0)(0-0) et en demie finale les tombeurs de Nantes le Bayer Leverkusen (2-1)(3-0). L'adversaire en finale la Juventus a sorti , CSKA Sofia (3-0)(5-1) , Club Sport Marítimo (1-0)(2-1) , Admira Wacker Mödling (3-1)(2-1) , Eintracht Francfort (1-1)(3-0) et le Borussia Dortmund en demie finale (2-2)(2-1). Les deux équipes se retrouvent en finale dans la plus prestigieuse des coupes. Deux saisons auparavant, il avait offert à la Juventus le trophée d'argent. Deux saisons plus tard, il a ruiné les rêves de grand chelem des Bianconeri. Dino Baggio avait marqué trois des six buts de la Juve face au Borussia Dortmund, en finale de la Coupe de l'UEFA en 1993 (3-1,3-0). Transféré à Parme à l'intersaison, il a inscrit, dans cette finale, les deux buts face à son ancienne formation. Sans esprit de revanche. Juste pour réussir une double mission: enrichir son palmarès personnel et celui de son nouveau club. Parme a déjoué tous les pronostics qui le donnaient perdant face à une Juventus souveraine en Championnat . Pourtant, au match aller au stadio Ennio-Tardini, après que Dino Baggio eut donc rapidement ouvert le score, les joueurs parmesans ne sont pas parvenus à maintenir la cadence. Emmenée par un Vialli des grands jours, la Juve a imposé, au fil de la rencontre, son emprise physique. Il ne lui a manqué que la réussite pour revenir à hauteur. Sans compter que Luca Bucci, le gardien parmesan, allait réaliser quelques parades determinantes face à Roberto Baggio et Gianluca Vialli. Seul aux avant-postes pour Parme, Faustino Asprilla regardait, incrédule, ses coéquipiers faire front à cette Juve, maladroite mais pressante. La tension était telle, entre les deux équipes reines en Italie cette saison, que les coups bas allaient refroidir l'enthousiasme des puristes. Deschamps, pour un sévère tacle sur enarrivo, fut notamment privé de match retour, pour avoir reçu son deuxième avertissement de la saison en Coupe d'Europe L'engagement allait également être au rendez-vous du match retour, disputé à... Milan. Un public clairsemé au stadpo délie Alpi (parce que trop peu impliqué par les affiches du mercredi soir) et des rentrées publicitaires moindres ont incité les dirigeants turinois à prendre cette mesure de délocalisation. Ils n'ont rien perdu au change puisque Giuseppe-Meazza était plein et regorgeait de supporters issus des multiples Juventus clubs qui fleurissent en Lombardie. Dès le coup d'envoi, Fernando Couto donnait le ton à cette seconde manche, en percutant allègrement Fabrizio Ravanelli. On était alors proche de l'incident diplomatique dans les relations italo-portugaises. Le médiateur, belge, monsieur Van den Wijngaert, trancha dans le vif en distribuant à Fernando Couto le premier carton jaune de la soirée. Sept autres avertissements viendront ponctuer une partie formidablement rythmée, mais a climat electrique. Le duel attendu par tpute la presse transalpine entre les deux numéros 10 de génie. Roberto Baggio et Gianfranco Zola, allait tourner à l'avantage du petit Parmesan, dont l'aisance technique rappelle celle d'un certain Maradona. Idole qu'il a côtoyée du temps où il évoluait à Naples. Quant à «Roby» Baggio, visiblement émoussé. il n'a jamais trouvé le bon tempo pour déséquilibrer la défense parmesane. L'égalisation de Dino Baggio, en début de seconde période, après que Moreno Torricelli eut loupé la balle de match une minute plus tôt, marquait la fin des illusions juventine. L'entrée en jeu de Roberto Mussi renforçait le pouvoir de contres d'un groupe parmesan maître de son sujet. A l'issue du match, Nevio Scala qui vient d'emmener trois fois de suite Parme en finale d'une Coupe d'Europe, était particulièrement fier d'avoir pu faire taire ses détracteurs. Les critiques ne l'avaient pas épargné, ces dernières semaines, concernant la capacité de ses joueurs à se transcender bre des moments chauds de la saison. Deuxième en Championnat. Parme a il est vrai, perdu bon nombre de points par un manque évident de régularité . La constance de la Juve a pesé lourd dans la balance. D'où le mérite de ce Parme, lors de cette finale, d'avoir empêché la Juventus de remporter son triple pari, Championnat Coupe d'Italie-Coupe de l'UEFA. PARMA AC Vainqueur de la Coupe UEFA 1995 VIDEO Finale Finale Aller : Parme 1-0 Juventus Finale retour : Juventus 1-1 Parma
  11. Histoire De La Coupe D'europe

    1995 : COUPE DES VAINQUEURS DE COUPES http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_d%27 ... _1994-1995 Real Saragosse 2-1 Arsenal (ap) La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1995 voit la victoire du Real Saragosse, qui bat Arsenal après prolongation lors de la finale disputée au Parc des princes de Paris. C'est un but marqué à la dernière minute de la prolongation, sur un tir de loin de l'attaquant de Saragosse, Nayim, qui offre la victoire au club espagnol. AJ AUXERRE EN QUARTS Auxerre débute sa campagne européenne par un déplacement en Croatie contre Zagreb. Défaits (3-1) à l'aller les bourguignons n'en menaient pas large. Pourtant la bande à Guy Roux réalise un nouvel exploit en remontant l'écart pour finalement s'imposer (3-0) à domicile et se qualifier pour le tour suivant. En huitièmes Auxerre se déplace en Turquie au Beşiktaş Istanbul , stade très chaud. L'AJA habitué maintenant aux joutes européennes obtient in précieux nul (2-2) Le retour ne posera aucun problème avec une victoire (2-0) L'adversaire des quarts de finale est la bête noire des clubs français , Arsenal. Pourtant Auxerre tient en échec les anglais sur leurs terres (1-1) à Highbury. On croyait un nouvel exploit possible mais les gunners tenants du titres feront preuve de réalisme en s'imposant (1-0) en Bourgogne. L'AJA est éliminé. FINALE : Zaragosse 2-1 Arsenal Pour parvenir en finale les espagnols de Zaragoza ont éliminé Bistrita (1-2)((4-0) , Presov (4-0)(2-1) , Feyenoord Rotterdam (0-1)(2-0) et Chelsea en demie finale (3-0)(1-3) De son côté Arsenal a éliminé Nicosie (3-1)(3-0) , Brondby (2-1)(2-2) , Auxerre (1-1)(1-0) et en demie finale les italiens de la Sampdoria aux tirs aux buts (3-2)(2-3) Dès les premières minutes, il a sa tête de sale gosse capricieux. Ian Wright fait de grands moulinets, harangue ses équipiers, appelle désespérément un ballon qui se fait fuyant. Une demi-heure déjà que Piero Ceccarini, l'arbitre italien, a donné le coup d'envoi et on s'ennuie ferme dans un Parc des Princes bleu ciel, blanc et rouge, partagé de façon égale entre supporters anglais et espagnols. Ian Wright trépigne d'impatience tant le désir d'entrer dans l'histoire de la Coupe des coupes le tenaille. Depuis le début de la compétition, il a déjà claqué neuf buts en huit matchs et réussi à chaque fois à en marquer au moins un. Du jamais vu. A 31 ans, l'ancienne star de Crystal Palace, en fin de contrat à Arsenal, sait l'occasion belle de faire le beau à l'orée de l'ouverture de la chasse aux transferts Trente et une minutes que le ballon se trimballe d'un camp à l'autre sans grande conviction. L'arbitre a déjà porté deux fois la main à la poche pour avertir l'Anglais John Hartson puis l'Espagnol Francisco Higuera quand Ian Wright se décide enfin à dévoiler une once de talent. Un slalom sur le flanc gauche, un dernier défenseur aragonais enrhumé sur la ligne de corner, son centre en retrait ne trouve que Jesus Solona qui expédie le ballon en corner, au ras du poteau de son immense gardien. Frisson dans les tribunes bleu et blanc. Un nouveau carton jaune, cette fois pour Paul Merson, et c'est Gustavo Poyet qui ose une première tête plongeante pour Saragosse. Insignifiante mais suffisante pour donner confiance aux hommes de Fernandez ­ pas Luis, mais Victor ­, le plus jeune entraîneur de la Liga, licencié en lettres et philosophie. C'est d'ailleurs le moment que choisit Juan Eduardo Esnaider, le petit génie qu'on appelle déjà le Stoichkov argentin, pour montrer qu'il existe, d'un tir croisé au ras du poteau de David Seaman. Les chorales se répondent mais celles se Saragosse semblent plus arrogantes en ce début de deuxième mi-temps. Les dix mille Aragonais savent que leur équipe n'a rien à perdre puisqu'elle n'a pas d'histoire européenne, ou si peu. Il faut remonter trente saisons pour trouver une victoire en finale d'une Coupe des villes de foire. Les Anglais, en revanche, courent pour un doublé puisque ce sont eux qui détiennent la Coupe des Coupes. Victor Fernandez est peut-être licencié en philosophie mais c'est aussi un tacticien hors pair, le fer de lance de la nouvelle génération d'entraîneurs, dit-on en Espagne. Maintenant, son équipe mord dans le match à l'image de Pardeza, l'ancien joueur du Real Madrid. Il est haut comme trois pommes mais fait tourner en bourrique les défenseurs d'Arsenal. Il fusille une première fois David Seaman à bout pourtant, imité quelques minutes plus tard par Francisco Higuera. Saragosse pousse, mais David Seaman semble imbattable, un peu comme en demi-finale à Gênes, quand il s'est permis de détourner trois pénalties. Pourtant, les stars vont justifier pleinement leur statut. A commencer par Juan Eduardo Esnaider. L'Argentin, victime de la concurence étrangère, a fait trois ans banquette au Real avant de devenir idole en Aragon. Cette fois, il est seul face au but de David Seaman: il se passe le ballon du pied droit au gauche, comme à l'entraînement, et frappe instantanément en demi-volée. Le gardien d'Arsenal n'esquisse pas le moindre geste. Saragosse tient son rêve à pleins bras et le Parc chavire de bonheur. On croit que la messe est dite mais Ian Wright ne peut s'y résoudre. Quand on a connu les chantiers et les emplois de manoeuvre avant d'attaquer une carrière de footballeur sur le tard, on dévore les matchs en mort de faim. Ce ballon qui vient de la droite est une aubaine. Ian Wright se précipite pour tenter d'inscrire son dixième but mais John Hartson est le premier sur le ballon. Qu'importe, Arsenal vient de s'offrir un ticket pour les prolongations. Bien sûr, Saragosse pourra toujours dire que l'arbitre l'a privé d'un pénalty pour une faute dans la surface sur Tom Pouce-Pardeza juste avant la 90e minute fatidique mais à l'entame des prolongations, c'est bel et bien Seaman qui est une nouvelle fois la bête noire des Aragonais. Pardeza-la teigne est encore à l'origine d'une action qui amène la tête de Javier Aguado. Seaman détourne sur son poteau. Et puis il y a ce but de la 120e minute qui va entrer dans l'histoire. De plus de quarante mètres, Nayim aperçoit Seaman un peu avancé. Son tir lobé est parfait. Le gardien anglais l'effleure du bout des doigts. Il n' a plus qu'à pleurer, assis sur sa ligne. Saragosse n' y croit toujours pas. ZARAGOZA Vainqueur de la Coupe des Coupes 1995 VIDEO : Finale Saragosse 2-1 Arsenal
  12. Histoire De La Coupe D'europe

    Désolé cher Patrice. Je ne mettrai pas les vidéos , faut pas pousser trop loin le bouchon. Disons que c'est pour l'ami Jubo. La suite sera plus plaisante à regarder.
  13. Histoire De La Coupe D'europe

    OM : CHAMPION d'EUROPE 1993 FINALE : OM 1-0 Milan AC L’OM avait rendez-vous avec l’histoire, au stade Olympique de Munich. Deux ans après s’être inclinés aux tirs au but face à l’Étoile Rouge de Belgrade à Bari, les Marseillais devaient en découdre avec le grand Milan AC pour décrocher la première coupe d’Europe de l’histoire du football français. Ils ne partaient pas favoris, alors que les Italiens avaient remporté leurs six matchs de poule pour accéder en finale. Mais les hommes de Raymond Goethals ont livré une performance solide pour l’emporter (1-0). Défense à trois L’entraîneur belge de l’OM avait opté pour une physique défense à trois (Angloma, Boli, Desailly), afin de museler les deux attaquants milanais. Eydelie et Di Meco étaient chargés de fermer les couloirs, tandis que Deschamps et Sauzée étaient à la récupération, le second devant faire parler sa qualité de passe pour lancer les trois attaquants : Pelé à droite, Völler dans l’axe et Boksic à gauche. Côté milanais, Fabio Capello a dû composer avec de nombreuses blessures, dont celle du Hollandais Ruud Gullit. Jean-Pierre Papin, pour ses retrouvailles avec l’OM, était sur le banc, Massaro lui ayant été préféré pour épauler Van Basten. Un 4-4-2 classique pour les Italiens, avec Donadoni et Lentini chargés de percuter sur les ailes. Bataille tactique D’entrée, on assista à une bataille tactique. Chaque équipe voulait défendre haut pour fermer les espaces dans l’entrejeu et faciliter la récupération du ballon. En outre, les deux défenses jouaient le piège du hors-jeu pour limiter les solutions dans la profondeur. Ce qui donna au final de gros duels pour le contrôle du ballon dans un milieu de terrain très dense. La défense marseillaise se montra néanmoins, dans les vingt premières minutes, plus qu’approximative dans son alignement. Massaro fut parfois pris au piège du hors-jeu, mais trop souvent il put profiter d’un défenseur olympien en retard dans sa remontée. Les longs ballons milanais dans le dos de l’arrière-garde de l’OM créèrent alors le danger sur le but de Fabien Barthez. Massaro manquait de peu le but de la tête (6e), avant de buter sur Barthez dans un angle fermé (18e), comme Van Basten la minute précédente (17e). Le portier français avait limité la casse. Car le Milan dominait, prenant le dessus dans l’entrejeu et dans les duels. Baresi et Albertini faisaient parler la qualité de leur jeu long pour orienter le jeu de leur équipe. D’autant que le pressing des attaquants marseillais manquait d’intensité pour les gêner. Les longs ballons milanais visaient à sauter un milieu de terrain bouclé, pour aérer le jeu et aller vite vers l’avant. La mobilité de Massaro, qui tournait autour de Van Basten, posait des problèmes aux Marseillais, qui se mettaient en danger par leur défense haute. Défensivement, les Italiens étaient eux très solides et bien organisés, maîtrisant mieux le piège du hors-jeu malgré deux occasions pour Völler (7e) et Boksic (11e) en début de match. Les deux attaquants permutaient, fermant à tour de rôle l’aile gauche en situation défensive avant de se rapprocher en phase offensive en plongeant dans l’axe. Mais ils manquaient de soutien. Pelé n’était que rarement trouvé, l’important pressing imposé par Albertini et Rijkaard gênant le jeu court marseillais. Néanmoins, le Ghanéen faisait du bien lorsqu’il parvenait à mettre le pied sur le ballon, mobilisant plusieurs défenseurs. Reste que le jeu vers l’avant de l’OM manquait de précision. En difficulté en début de match, les Olympiens ont peu à peu serré le jeu défensivement, se montrant plus rigoureux dans leur alignement tout en prenant le dessus physiquement sur les attaquants adverses. C’était d’ailleurs également le cas pour la défense milanaise, solide autour de son emblématique capitaine, Franco Baresi. Il faut dire que les nombreux arrêts de jeu, la faute à une multitude de hors-jeu (souvent de position) notamment, ne favorisaient pas la construction offensive. L’OM allait néanmoins trouver la faille, sur coup de pied arrêté. Sur corner, Abedi Pelé trouvait la tête de Boli, petit filet (1-0, 44e). Les 25 000 Marseillais présents au stade Olympique pouvaient exploser. Milan impuissant En seconde période, on s’attendait à un réveil milanais. Au contraire, les Italiens parurent perdus, incapables d’augmenter la pression sur le but de Barthez. Baresi se projetait plus régulièrement vers l’avant pour tenter de créer des décalages et un surnombre au milieu, mais l’OM restait solide, même face au durcissement du jeu du Milan. La défense marseillaise prenait désormais du recul sur les longs ballons adverses, défendant plus bas pour ne plus se faire prendre dans la profondeur. Fabio Capello fit alors entrer Papin à la place de Donadoni (56e), Massaro passant à droite. Mais les trois attaquants milanais désormais sur le terrain avaient un profil trop similaire pour réellement mettre à mal la défense marseillaise. Cela manquait de dribbleurs et de vivacité pour bouger les solides gabarits olympiens. Milan avait d’ailleurs perdu tout son équilibre offensif, et le jeu penchait désormais clairement à gauche, où Lentini multipliait les courses, en vain. Les couloirs étaient parfaitement bloqués par Eydelie et Di Meco (puis Durand, à gauche). Son jeu long devenu inefficace, le Milan parut totalement impuissant, sans imagination ni variations. Tout juste Barthez fut-il inquiété à deux reprises : une tête de Rijkaard sur corner captée (59e), une volée en taclant de Papin à côté (78e). L’OM gérait tranquillement son avance, laissant le ballon à son adversaire, tandis que Pelé se montrait précieux pour le ressortir. Les Milanais ne trouvèrent jamais la solution, ni collectivement, ni individuellement. Boli efface ses larmes L’OM rentre donc dans l’histoire avec cette victoire acquise grâce à une organisation défensive quasi parfaite. Les Marseillais ont su neutraliser les menaces offensives milanaises, se montrant solides pour préserver leur précieux avantage. Le Milan a lui paru en manque d’inspiration et de solutions. Didier Deschamps pouvait donc soulever la « coupe aux grandes oreilles », et Basile Boli effacer ses larmes de Bari : Marseille était sur le toit de l’Europe, pour la première fois dans l’histoire du football français. De quoi augurer des lendemains qui chantent ?
  14. Histoire De La Coupe D'europe

    1993 : Coupe des Clubs Champions Olympique de Marseille - Milan AC 1-0 Ce tournoi de football est le premier à être disputé sous l'appellation « Ligue des champions », la compétition étant précédemment appelée « Coupe des clubs champions ». Cette nouvelle dénomination s'accompagne d'un changement du format de la compétition avec l'apparition d'une phase de groupes. Le nombre de participants augmente par rapport aux éditions précédentes en raison notamment de l'augmentation du nombre de membres affiliés à l'UEFA suite à la dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques en 1991. La finale est jouée au Stade Olympique de Munich le 26 mai 1993 entre l'Olympique de Marseille et le Milan AC et voit la victoire des Phocéens sur le score de 1 à 0. C'est la première et seule fois qu'un club français remporte la plus prestigieuse des compétitions européennes. Le tenant du titre, le FC Barcelone ne parvient pas à atteindre la phase de poules puisqu'il se fait éliminer au deuxième tour par le club russe du CSKA Moscou. Impressionnants Rangers Le VfB Stuttgart avait fait évoluer un joueur étranger de trop lors de sa victoire (grâce aux buts inscrits à l'extérieur). En barrage, Leeds l'emportait 2-1 à Barcelone mais ne poursuivait pas l'aventure européenne au-delà puisque le Rangers FC l'éliminait au deuxième tour. Les Britanniques se disputaient ensuite la domination du Groupe 1 avec l'Olympique de Marseille : deux matches nuls passionnants à Ibrox et au Vélodrome. Au final, les Rangers sortaient de la compétition lors de la dernière journée lorsque l'OM battait le Club Brugge KV et que les Rangers étaient tenus en échec par le CSKA Moskva. Un seul petit point séparait le premier du deuxième. Joie de Boli Le Milan AC, lui, remportait toutes ses rencontres du Groupe 2 contre l'IFK Göteborg, le FC Porto et le PSV Eindhoven. Cependant, Marseille, et son volubile président Bernard Tapie, négociait parfaitement bien la finale et devenait la première équipe française à remporter une COupe d'Europe grâce à un but de Basile Boli à la 44e minute. Scandale de corruption C'était la bonne nouvelle. Une mauvaise nouvelle attendait toutefois les Marseillais, puisqu'il a ensuite été révélé que les Phocéens avaient payé le club de Valenciennes pour être sûrs de remporter le titre de D1 et pouvoir se concentrer sur le match de Milan. Au final, Marseille se voyait déchu de son titre de champion de France, relégué et interdit de défendre son titre de champion d'Europe. TABLEAU Premier Tour FC Lahti - Dinamo Bucarest (1-0) (0-2 a. p). Milan AC - NK Olimpija Ljubljana (4-0) (3-0) Lech Poznan - Skonto Riga (2-0) 0-0) PSV Eindhoven - Zalgiris Vilnius (6-0) (2-0) FC Barcelone - Viking Stavanger (1-0) (0-0) Glasgow Rangers - Lyngby BK (2-0) (1-0) Slovan Bratislava - Ferencváros TC (4-1 (0-0) FK Austria Vienne - CSKA Sofia (3-1) (2-3) FC Sion - Tavria Simferopol (4-1) (3-1) Union Luxembourg - FC Porto (1-4) (0-5) Vikingur Reykjavik - CSKA Moscou (0-1 (2-4) Maccabi Tel-Aviv - FC Bruges (0-1) (0-3) Glentoran FC - Olympique de Marseille (0-5) (0-3) VfB Stuttgart - Leeds United (3-0) (0-3) Match d'appui (1-2) AEK Athènes - APOEL Nicosie (1-1) (2-2) IFK Göteborg - Besiktas JK (2-0) (1-2) Second Tour CSKA Moscou - FC Barcelone (1-1) (3-2) Glasgow Rangers - Leeds United (2-1) (2-1) Slovan Bratislava - Milan AC (0-1) (0-4) FC Bruges - Austria Vienne (2-0) (1-3) FC Sion - FC Porto (2-2) (0-4) Dinamo Bucarest - Olympique de Marseille (0-0) (0-2 AEK Athènes - PSV Eindhoven (1-0) (0-3) IFK Göteborg - Lech Poznan (1-0) (3-0) Phase de Groupe Groupe A 1 Marseille : 9 pts 2 Glasgow Rangers : 8 pts 3 Club Brugge : 5 pts 4 CSKA Moscou : 2 pts FC Bruges 1 - 0 CSKA Moscou Glasgow Rangers 2 - 2 Marseille France CSKA Moscou 0 - 1 Glasgow Rangers Marseille 3 - 0 FC Bruges FC Bruges 1 - 1 Glasgow Rangers CSKA Moscou 1 - 1 Marseille Ecosse Glasgow Rangers 2 - 1 FC Bruges Marseille 6 - 0 CSKA Moscou Marseille 1 - 1 Glasgow Rangers CSKA Moscou 1 - 2 FC Bruges Glasgow Rangers 0 - 0 CSKA Moscou FC Bruges 0 - 1 Marseille Groupe B AC Milan 4 0 IFK Göteborg Portugal FC Porto 2 2 PSV Eindhoven IFK Göteborg 1 0 FC Porto Pays-Bas PSV Eindhoven 1 2 AC Milan Pays-Bas PSV Eindhoven 1 3 IFK Göteborg FC Porto 0 1 AC Milan IFK Göteborg 3 0 PSV Eindhoven AC Milan 1 0 FC Porto PSV Eindhoven 0 1 FC Porto IFK Göteborg 0 1 AC Milan FC Porto 2 0 IFK Göteborg AC Milan 2 0 PSV Eindhoven 1 AC Milan : 12 pts 2 IFK Göteborg : 6 pts 3 FC Porto : 5 pts 4 PSV Eindhoven : 1 pt FINALE Marseille 1-0 Milan AC But : Boli (44eme) Arbitre Mr Rothlisberger (Suisse) 64000 Spectateurs OM - Barthez - Angloma, (Durand 61), Boli, Desailly Di Meco - Eydelie, Sauzée, Deschamps,(cap.) - Boksic, Völler (Thomas 78e), Pelé : Entraineur Goethals Milan AC - Rossi - Tassotti, Costacurta, Baresi(cap), Maldini- Donadoni (Papin 55e), Albertini, Rijkaard, Lentini - Van Basten (Eranio 85e), Massaro : Entraineur Capello VIDEO : Finale https://www.youtube.com/watch?v=gkdzgz0wULA Parcours de MARSEILLE Marseille débute sa campagne européenne en Irlande contre Glenavon. Simple tour de chauffe pour les champions de France atomisant les irlandais 8-0 entre les deux rencontres. 1-16 A Glentoran 0-5 Marseille 1-16 R. Marseille 3-0 Glentoran Il s'agissait de ne pas subir le même camouflet que la saison dernière face au Sparta Prague. Les roumains du Dinamo Bucarest semblait toutefois une formation largement à la portée des olympiens. La formation de l'ambitieux Tapie obtient un nul (0-0) en Roumanie et s'impose au Vélodrome (2-0) grâce à un doublé de son attaquant vedette Boksic. 1-8 A. Dinamo Bucarest 0-0 Marseille 1-8 R. Marseille 2-0 Dinamo Bucarest Terminé les matchs aller - retour si emballant pour une formule championnat moins emballante. L'immense favori italien le Milan AC étant dans l'autre poule , le FC Barcelone éliminé tout comme je représentant anglais et allemand on pensait que les marseillais pouvaient sortir leur épingle du jeu. Le rival sera incontestablement les Glasgow Rangers , écossais menés par leur attaquant emblématique Marc Hateley. La double confrontation entre les deux formations se soldera sur deux matchs nuls. Mais Marseille grâce à son buteur Boksic termine en tête de la poule en s'imposant à Bruges (1-0) lors du dernier match. L'OM disputera sa seconde finale de coupe des champions contre l'ogre milanais cette fois. 1e j. Glasgow Rangers 2-2 Marseille 2e j. Marseille 3-0 Bruges 3e j. CSKA Moscou 1-1 Marseille 4e j. Marseille 6-0 CSKA Moscou 5e j. Marseille 1-1 Glasgow Rangers 6e j. Bruges 0-1 Marseille Finale : Marseille 1-0 Milan AC Cette finale mythique (enfin ça dépend pour qui) sera traitée sur le sujet suivant. MARSEILLE : Champion d'Europe 1993
  15. Histoire De La Coupe D'europe

    Je mettrai demain , pour l'histoire on dira. Les périodes noires en font partie cher Gidebo.
  16. Histoire De La Coupe D'europe

    Déjà quand j'aurai un peu de temps je remettrai à jours des photos qui ont sauté. Si les copains du forum sont d'accord je mets en ligne ici mais ça risque de grogner.
  17. Histoire De La Coupe D'europe

    Elle est faite également mais la mettre ici ferait mal aux yeux. J'ai eu du mal si tu savais mais bon en écoutant de bons morceaux de musiques j'ai pu y parvenir. Si tu veux je te l'envoie en privé.
  18. Histoire De La Coupe D'europe

    Merci Patrice. Tu sais j'ai réalisé l'ensemble des messages sur un autre forum depuis allant jusqu'en 1999 compris. Raison pour laquelle j'en poste un par jour pour ne pas faire trop long et afin de pouvoir apprécier. Quand je serai à l'UEFA 1996 ce sera géant vous verrez.
  19. Histoire De La Coupe D'europe

    1995 : COUPE DES CLUBS CHAMPIONS http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1994-1995 AFC Ajax - Milan AC 1-0 En 1994/95, l'UEFA Champions League ressemblait encore un peu plus à une super ligue européenne. La phase de groupes était transformée en quatre mini-championnats à quatre équipes, remplaçant les premier et deuxième tours, et l'accès à la compétition était limité aux 24 pays européens les plus importants. Les huit plus grosses équipes étaient directement têtes de série, et les 16 autres champions devaient passer par un tour préliminaire. Le triomphe des outsiders Cependant, les résultats n'ont pas été conformes aux pronostics. L'IFK Göteborg remportait le Groupe A aux dépens du FC Barcelona et du Manchester United FC. Le Paris Saint-Germain FC battait le FC Bayern München pour empocher le Groupe B. Le HNK Hajduk Split, dauphin du SL Benfica dans le Groupe C, était le troisième club issu des qualifications à atteindre les quarts de finale. L'Ajax en puissance Dans le même temps, l'AFC Ajax était le bourreau de l'AC Milan, favori du Groupe D et battu à l'aller comme au retour. Les Néerlandais retrouvaient le Bayern en demi-finale, après l'élimination de Split en quarts. La rencontre faisait revivre les années 70, et l'Ajax pratiquait le football total, s'imposant 5-2 à Amsterdam après un 0-0 à Munich. Kluivert décisif Mais si la jeune garde de Louis van Gaal (moyenne d'âge 23 ans) voulait suivre les traces des Cruyff et compagnie, elle devait se défaire du Milan AC pour la troisième fois. La classe des Rossoneri avait été de trop pour Benfica et le PSG lors des matches précédents - mais ils ont peiné face aux jeunes de l'Ajax lors de la finale à Vienne. Fatigués par les jeunes jambes des Néerlandais, les Milanais succombaient finalement sur un but en fin de match inscrit par Patrick Kluivert. Cette finale est historique. Plus de vingt ans après, l'Ajax soulève de nouveau le plus prestigieux trophée européen. On retiendra surtout la formidable génération de jeunes joueurs formés au club qui a fait triompher l'Ajax Amsterdam en 1995 : Van der Sar, Reiziger, Bogarde, Davids, Seedorf, Finidi, Ronald et Franck de Boer et Patrick Kluivert. Encadrés par des anciens comme Franck Rijkaard ou Danny Blind, cette équipe a pratiqué un football offensif qui apportait un élan de jeunesse à un football européen des années 1990 plutôt défensif. En marquant le but de la victoire en finale, Patrick Kluivert devient le plus jeune buteur d'une finale de Ligue des champions à 18 ans. TABLEAU http://scoreshelf.com/dtab/fr/Champions_Cup/1995 Quart Finale FC Barcelone - Paris Saint-Germain (1-1) 1-2) Bayern Munich - IFK Gooetborg (0-0) 2-2) Hajduk Split - Ajax (0-0) 0-3) AC Milan - SL Benfica (2-0) 0-0) Demi Finale Bayern Munich - Ajax (0-0) (2-5) Paris Saint-Germain - AC Milan (0-1) (0-2) FINALE Ajax 1-0 Milan AC But : Kluivert 85' (1-0) AJAX Van der Sar, Reiziger, Blind, Rijkaard, F.de Boer, Seedorf (Kanu 54), Litmanen (Kluivert 69), Davids, Finidi, R.de Boer, Overmars Coach : Van Gaal MILAN AC Rossi, Panucci, Baresi, Desailly, Maldini, Donadoni, Boban (Lentini 86), Albertini, Costacurta, Massaro (Eranio 90), Simone Coach : Capello PARIS SG : DEMI FINALISTE Pour sa deuxième participation à la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain est plus expérimenté. Les deux années précédentes, le club de la capitale a en effet atteint les demi-finales de la coupe UEFA (1992/1993 — 1-2 et 0-1 contre la Juventus) et de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupes (1993/1994 — 1-1 et 0-1 contre Arsenal). Auréolé d’un second titre de champion de France, le Paris Saint-Germain dispute cette épreuve avec un statut à assumer. Le format de la compétition a évolué, et 16 clubs doivent disputer un tour préliminaire pour rejoindre les 8 qualifiés : Barcelone, Manchester United, Bayern Munich, Spartak Moscou, Benfica, Anderlecht, Ajax Amsterdam et Milan AC. Le tirage au sort désigne les Hongrois du Vác Samsung comme adversaire du PSG. Champion de Hongrie, Vác dispute sa première coupe d’Europe. Paris n’a alors affronté un club hongrois qu’à une seule reprise, lors du deuxième tour de la coupe UEFA 1984/1985, et cela s’était achevé par une double défaite contre Videoton (2-4, 0-1). Les Parisiens, désormais entrainés par Luis Fernandez, se montrent à la hauteur : une victoire sèche 3-0 à l’aller au Parc des Princes, puis une nouvelle victoire au match retour (2-1), dans un match joué à Budapest et non à Vác. Le tirage au sort de la phase de groupes désigne le Bayern Munich, le Spartak Moscou et le Dynamo Kiev comme adversaires du PSG, ce qui semble alors assez clément. Paris domine facilement ce groupe, s’imposant successivement contre le Bayern (2-0), à Moscou (1-2), à Kiev (1-2), contre Kiev (1-0) et à Munich (0-1), avant de finir en apothéose au Parc des Princes (4-1 contre le Spartak). Avec 6 victoires en 6 matches, le Paris Saint-Germain se hisse en tête du groupe B, et rencontrera en quarts de finale le FC Barcelone, second du groupe A. Paris établit par ailleurs un record avec ses huit victoires consécutives en Ligue des champions. Après un match nul 1-1 au Camp Nou à l’aller, les statistiques sont du coté du PSG, qui a 76 % de chance de se qualifier. La campagne quasi-parfaite du PSG est menacée lors du match retour, lorsque les Parisiens sont menés 0-1 face à une équipe qui joue la défense. Paris va alors réaliser l’un des matches les plus marquants de son histoire européenne : Raí, sur corner, puis Guérin permettent aux hommes de Fernandez de renverser le match, et d’atteindre pour la troisième fois consécutive une demi-finale de coupe d’Europe. Malgré l’élimination au tour suivant contre le Milan AC en demie finale Paris a changé de dimension QUART FINALE CONTRE BARCELONE Match aller (01/03/1995) : Barcelone 1-1 PSG Suite à une première mi-temps à sens unique pour les Barcelonais, Paris résiste de manière héroïque au Camp Nou, et rentre aux vestiaires sur un score de 0-0. Après la pause, en revanche, Korneev déborde sur la droite, et frappe en force. Lama s’interpose… et dévie malencontreusement le centre au fond de ses propres filets (1-0, 48e). Immédiatement après, c’est une nouvelle fois sur coup de pied arrêté que Paris va se relancer. Coup franc excentré de Valdo, déposé sur la tête de Weah, qui signe son septième but de la compétition (1-1, 54e). Le Libérien traverse la moitié du terrain pour se jeter dans les bras de Bernard Lama, à hauteur de la ligne médiane, afin de célébrer ce but avec son ami, responsable malheureux du but encaissé quelques minutes plus tôt. L’égalisation permet à Weah de s’envoler au classement des buteurs, puisqu’il compte maintenant trois buts d’avance sur Simone (Milan AC) et Litmanen (Ajax), à quatre unités. Surtout, après un match nul 1-1 au Camp Nou à l’aller, les statistiques sont du coté du PSG, qui a 76 % de chance de se qualifier. Une victoire ou un 0-0 au retour permettraient au PSG de se qualifier pour une troisième demi-finale européenne consécutive. Match retour (15/03/1995) : PSG 2-1 Barcelone Un grand club ne jouant jamais le 0-0, le PSG de Luis Fernandez est résolument offensif pour ce match retour. Cependant, les montants ne sont pas tendres avec les Parisiens : Weah (5e), Ginola (32e), Raí (37e), puis Ginola de nouveau (41e) trouvent tour à tour les poteaux ou la barre transversale. Le manque de réalisme parisien en première période se paye dès le retour des vestiaires : Bakero, contre le cours du jeu, trompe Lama (0-1, 50e). Le PSG est virtuellement éliminé. Après une nouvelle transversale de Ginola (67e), Cruyff joue le verrou : Hagi, le Maradona des Carpattes, est remplacé par Abelardo, tandis que le gain de temps est de plus en plus utilisé par les visiteurs. Les Parisiens poussent mais ne trouvent pas la faille, et alors que Nouma s’apprête au contraire à rentrer à la place d’un défenseur, Paul Le Guen tire un corner qui trouve la tête de Raí (1-1, 73e). Une nouvelle fois, le salut est venu d’un coup de pied arreté et d’une tête pour le PSG. Nouma se rassied, et les deux clubs ont 17 minutes pour tenter d’éviter les prolongations. Le pressing barcelonais est haut. À 10 minutes de la fin, Le Guen est sous pression et écarte en toute hâte vers Colleter sur sa gauche. Son contrôle en deux temps empêche l’ailier catalan de récupérer la balle, et Colleter remet vers Valdo, qui la donne rapidement à Guérin au milieu de terrain. Le numéro 8 porte sa balle sur une dizaine de mètres avant de tenter une frappe lointaine, peu puissante mais admirablement placée au ras du poteau droit de Busquets (2-1, 83e). Pour la troisième fois consécutive, le Paris Saint-Germain sera en demi-finale de coupe d’Europe. Cette fois, ce sera contre le Milan AC, champion en titre. DEMIE FINALE CONTRE MILAN AC Match aller (05/04/1995) : PSG 0-1 Milan AC Du beau monde dans le Parc des Princes pour ce match aller. Les images d’époque de la Rai — la télévision publique italienne — montrent Alain Prost, les Noah — Yannick et Joachim — et… Carlo Ancelotti, qui commencera sa carrière d’entraineur à l’été, et entraînera durant sa carrière les deux adversaires du soir. Le match est animé, avec beaucoup d’occasions des deux cotés, mais Rossi et Lama sont à leur plus haut niveau. Coté parisien, Weah et Ginola sont particulièrement en forme, et Paris prend peu à peu le dessus sur son adversaire. Le PSG produit un jeu digne d’un demi-finaliste de Ligue des champions, et peut même amèrement regretter un penalty oublié pour une faute de Panucci sur Ginola ou la barre transversale qui renvoie une frappe de ce même Ginola alors que Rossi était battu. Cependant, sur un contre en toute fin de rencontre qui rappelle l’action de Kostadinov quelques mois plus tôt dans le même stade, ce sont les visiteurs qui se montrent le plus réaliste, et repartent avec un avantage considérable avant le match retour (0-1, 90e). Match retour (19/04/1995) : Milan AC 2-0 PSG À domicile, le Milan domine les débats lors de ce match retour, muselant parfaitement le milieu de terrain parisien. Les occasions françaises se font rares. Savisevic va trouver la faille par deux fois, une par mi-temps (1-0, 21e et 2-0, 58e), sur des actions rondement menées par l’attaque milanaise. Paris est logiquement éliminé, mais Paris n’a pas démérité, et s’est montré digne d’un grand d’Europe. Après avoir atteint trois demi-finales consécutives, le PSG atteindra la finale de C2 en 1996 et 1997, portant à cinq le nombre de demi-finales consécutives atteintes par les Rouge & Bleu. Dans l’autre demi-finale, Litmanen réalise un doublé, qui lui permet de revenir à une unité de Weah au classement des buteurs. Il restera cependant muet pendant la finale — victoire 1-0 de l’Ajax. VIDEOS QF Aller : FC Barcelone 1-1 PSG QF Retour : PSG 2-1 FC Barcelone DF Aller : PSG 0-1 Milan AC DF Retour : Milan AC 2-0 PSG FINALE : Ajax 1-0 Milan AC Tout d’abord, il faut connaitre la philosophie et la mentalité de ce club pour comprendre le succès de l’équipe du mythique capitaine Danny Blind. L’Ajax a pu compter sur sa formation qui, à l’époque, était la meilleure d’Europe et donc du monde. Une formation rigoureuse soutenue et encouragée par Van Gaal dans le but d’alimenter l’équipe fanion. Le F.C Barcelone n’a donc rien inventé bien au contraire il a été le point de chute de la philosophie hollandaise à l’étranger. Bon à savoir et surtout à retenir… La formation se caractérise par un système de recrutement très pointu (le meilleur et le plus dur en Europe) chez les jeunes, avec un test qui a pour acronyme le T.I.P.S [en anglais : T pour Technique, I pour Insight (perspicacité/intelligence), P pour Personality (personnalité) et S pour Speed (vitesse)], qui mesure les capacités de chaque jeune joueur sur les aspects techniques, tactiques, physiques et psychologiques afin de savoir si celui-ci est capable de se fondre dans le moule dans lequel les entraineurs ajacides veulent l’incorporer. Ajouté à un « scouting » très développé à travers le monde, l’Ajax a découvert de nombreux joueurs qui ont formé la pierre angulaire de leurs futures victoires. Les jeunes pousses néerlandaises Edwin van der Sar, les frères Frank et Ronald de Boer, Winston Bogarde, Michael Reiziger, Edgar Davids, Clarence Seedorf, Marc Overmars, Patrick Kluivert avec l’apport des jeunes recrues étrangères comme le Finlandais Jari Litmanen, les Nigérians Nwankwo Kanu, Finidi George et l’expérience de vieux briscards formés au club ou présents depuis plusieurs saisons comme Danny Blind, Jan « Sonny » Silooy, Frank Rijkaard et Arnold Scholten ont composé la colonne vertébrale d’un groupe qui au cours de ces trois saisons va figurer parmi les deux ou trois meilleures équipes d’Europe. Les clés du succès ? L’exigence exacerbée du manager Van Gaal à faire de son équipe un collectif dans lequel justesse technique et intelligence de jeu ont été les maitres mots durant plusieurs saisons. Chaque joueur sait ce qu’il doit faire et doit utiliser sa tête plus vite que l’adversaire pour répondre aux différentes situations de jeu, combinaison des différents objectifs que le T.I.P.S recherche dès le plus jeune âge et qui vient à maturité lorsque l’on évolue dans l’équipe première de l’Ajax. Le tout concocté dans le 3-4-3 du coach Van Gaal (un libéro avec deux stoppeurs, un milieu en losange avec un milieu défensif et trois milieux offensifs et une attaque avec deux ailiers (très) rapides pour épauler l’attaquant de pointe) variante du « football total » de l’équipe ajacide du début des années ’70, adepte elle du 4-3-3. Cet Ajax va se révéler à la face du monde en battant à deux reprises lors des phases de poule de Ligue des Champions 1994-1995 le grand Milan AC, tenant du titre, sur le même score à l’aller et au retour (2-0) et terminant brillamment premier de son groupe. Mais c’est en demi-finale retour contre le Bayern Munich (0-0 à l’aller à Munich) au Stade Olympique d’Amsterdam qu’un des plus beaux spectacles offerts par l’équipe de Van Gaal a eu lieu : une victoire retentissante 5-2 (avec notamment un doublé de Jari Litmanen, qui a fait oublier Bergkamp dans les cœurs des supporters, et un but somptueux de Finidi George) et une communion incroyable à la mi-temps du match entre les 42000 spectateurs et le célèbre violoniste André Rieu sur un classique morceau de valse de Dmitri Shostakovich. L’Ajax retrouve en finale le Milan AC, le 24 mai 1995 au Prater de Vienne et s’impose sur le plus petit des scores (1-0) grâce au but du très jeune et talentueux attaquant Patrick Kluivert, qui à presque 19 ans devient le plus jeune buteur en finale de Ligue des Champions. 4e C1 pour l’Ajax, point d’orgue d’une saison faste pour le club amstellodamois, champion national 1995 invaincu face au PSV Eindhoven de Ronaldo. L’année 1995 restera dans l’histoire du club également grâce à la victoire en Supercoupe des Pays-Bas face au Feyenoord Rotterdam, en Supercoupe d’Europe face à Saragosse et en Coupe Intercontinentale contre Grêmio Porto Alegre. Le monde entier rend hommage à cette équipe qui ne va pas s’arrêter là… VIDEO Finale AJAX AMSTERDAM Champion d'Europe 1995
  20. Histoire De La Coupe D'europe

    1994 : COUPE UEFA Austria Salzbourg (0-1)(0-1) Inter Milan http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1993-1994 CLUBS FRANCAIS GIRONDINS BORDEAUX 32e de finale : Bohemians FC (0-1) (0-5) Girondins de Bordeaux Le premier tour les girondins retrouve l'Irlande avec un déplacement à Dublin contre les Bohémians (Vidéo à regarder) Bordeaux s'impose 1-0 grâce à Dugarry (16e) trompant le gardien adverse suite à une ouverture de Croci. VIDEO Le match retour sera un véritable feu d'artifice ponctué par 5 buts girondins ; Zidane , Vercruysse (X2) , Paille , Fofana régalent le maigre public venu encourager les siens VIDEO 16e de finale : Girondins de Bordeaux (2-1 (1-0) Servette FC Bordeaux reçoit le Servette Genève au second tour , première fois de l'histoire que les girondin affrontent un club helvète. Le Servette est composé d'inconnus dont un jeune brésilien un certain Sonny Anderson . Bordeaux ouvre le score par Stéphane Paille de la tête suite à un corner de Guérit (36e) menant 1-0 à la MT Sonny Anderson qui fera plus tard le bonheur de l'OL prend de vitesse le futur champion du monde Marcio Santos et égalise (55e) à la surprise générale. Bordeaux ne peut en rester là , l'expérimenté Philippe Vercruysse une minute plus tard remet les siens devant bien servi par Witschge Les girondins gagnent 2-1 , maigre avantage pour un retour périlleux. VIDEO Bordeaux s'évertue à ne pas prendre de but voulant avant tout préserver son avance. La MT intervient sur un 0-0 , l'indécision est grande. A la 65 eme minute un défenseur suisse pressé par Lizarazu lobe son propre gardien , le sort en est jeté le Servette ne s'en remettra pas. Bordeaux se qualifie dans la douleur. VIDEO 8e de finale : Girondins de Bordeaux (1-0) (0-3) Karlsruher SC Les girondins accueillent un nouveau club allemand , Karlsruhe cette fois avec comme gardien un jeune prometteur Oliver Kahn. Bordeaux reçoit à l'aller pour ce nouveau huitième de finale. Malgré une nette domination bordelaise la défense germanique tien le coup et ne cède rien. Kahn s'impose et la défense ne bronche pas. A Bordeaux nous avons Zidane qui à un quart d'heure de la fin délivre son équipe d'un fantastique coup franc en pleine lucarne. Bordeaux gagne 1-0 tous les espoirs sont permis. VIDEO Le retour au Wildparkstadion de Karlsruhe sera une des ces soirées européennes que l'on préfère oublier. Les allemands moins techniques imposent leur puissance massacrant les pauvres girondins sous l'oeil complice de l'arbitre. Karlsruhe marque au bout de 16 minutes puis fera définitivement craquer Bordeaux par Kiriakov (65e) et encore Schmitt (75e) 3-0 Bordeaux est tombé dans un traquenard. VIDEO AJ AUXERRE Les bourguignons feront un petit tour et s'en iront . Pourtant Auxerre réalisa un excellent match nul chez les espagnols de Tenerife (2-2) Le retour sera catastrophique avec une défaite 1-0 et une élimination peu glorieuse au premier tour FC NANTES Les nantais retrouvent une vieille connaissance avec le FC Valence contre lequel ils tombèrent en demie finale au début des années 80 Le sort sera identique encore cette fois. Les canaris sont tenus en échec à domicile (1-1) et feront mieux que résister en Espagne tenant Valence en échec (1-1) Les prolongations seront fatales aux nantais succombant finalement (3-1) FINALE : INTER - SALZBOURG (1-0)(1-0) C'est la deuxième Coupe de l'UEFA remportée par l'Inter et c'est la première fois qu'un club autrichien atteint la finale de cette compétition. Le club italien rival éternel du Milan AC se contentera d'une coupe moins prestigieuse que son brillant voisin , l'UEFA. L'ossature de l'équipe est composée en grande partie de joueurs italiens (Le gardien Zenga , les défenseurs Bergomi , Battistini , Orlando , Paganin ; les milieux Jonk néerlandais , Berti , Bianchi , Manicone ; en attaque un duo explosif avec l'uruguyen Sosa et surtout le jeune prodige néerlandais Dennis Bergkamp. Les italiens débutent la compétition face aux roumains du Rapid Bucarest , l'Inter s'impose nettement (3-1) à San Siro puis (2-0) en Roumanie. En seizièmes les chypriotes d'Appolon Limassol ne font guère trembler les supporters intéristes à l'annonce du tirage au sort. Pourtant l'Inter ne s'impose que (1-0) à domicile , de quoi se faire des frayeurs au retour. Des inquiétudes il y en aura dans un match retour fort mouvementé où la pourtant solide défense italienne cédera à trois reprises ! Heureusement leur duo de buteur sera efficace marquant également trois buts pour un (3-3) n'ayant rien de glorieux eu égard au standing modeste de l'adversaire. En huitièmes l'Inter se déplace en Angleterre chez les canaris de Norwich. Cette fois les défenseurs intéristes seront solides n'encaissant aucun but et même mieux l'Inter s'impose (1-0) dans un stade connu pour la ferveur de son public. Le retour en Italie se soldera par une petite mais suffisante victoire (1-0) , la machine semble lancée En quarts de finale , l'Inter défie d'autres jaunes mais ceux là bien plus redoutables , il s'agit des allemands du Borussia Dortmund. L'Inter s'impose (3-1) en Allemagne déboussolant son adversaire pourtant solide à domicile . On pensait la qualification acquise mais c'était sans compter sur l'orgueil allemand manquant de peu de renverser une situation désespérée. Dortmund s'impose (2-1) loupant de peu un exploit retentissant. Mais voilà c'est tout de même l'Inter qui passe , certes par la petite porte. En demie finale l'Inter hérite de Cagliari tombeur à la surprise générale de la Juventus au tour précédent. Ce duel italien sera chaud , surtout au match aller où Cagliari s'impose (3-2) Le retour est explosif dans un San Siro surchauffé. Les intéristes écrasent leur rival (3-0) se qualifiant ainsi pour la finale. Leur adversaire , les autrichiens de l'Austria Salzbourg , invité surprise de la finale composé en presque totalité de joueurs du pays. Pour parvenir en finale l'Austria élimina Dunajská Streda (2-0)(2-0) , Antwerp (1-0)(1-0) , le Sporting Portugal (0-2)(3-0) après prolongations , Eintracht Francfort (1-0)(0-1) aux tirs aux buts , et en demie les tombeurs de Bordeaux , Karlsruhe (0-0)(1-1) grâce au but marquée à l'extérieur. Salzbourg a beaucoup souffert pour parvenir en finale se qualifiant souvent de justesse. Contre l'Inter il n'y aura pas de nouveau miracle. Le match aller se déroule en Autriche , Salzsbourg se heurte sur la rugueuse défense italienne qui ne cédera jamais. Pire c'est même Berti pour l'Inter qui donne un avantage précieux (1-0) Le retour à San Siro devant 80 000 spectateurs sera celui de la gloire pour l'Inter. Solides , appliqués , les italiens dominent et trouvent la faille par Jonk au bout de l'heure de jeu. Les autrichiens pourtant accrocheurs ne s'en sortiront pas vaincus encore une fois (1-0) L'Inter peut soulever le trophée ! VIDEO : FINALE Salzbourg 0-1 Inter http://www.youtube.com/watch?v=O0mU9ilm1Uk Inter - 1-0 Salzbourg INTER MILAN vainqueur de la COUPE UEFA 1994
  21. Histoire De La Coupe D'europe

    PSG : DEMI FINALISTE de la Coupe des Coupes 1994 16e Finale Apoel Nicosie 0-1 PSG PSG 2-0 Apoel Nicosie Le PSG se déplace à Chypre pour rencontrer la modeste équipe de Nicosie. Le futur champion de France , titre que les parisiens obtiendront en fin de saison s'impose difficilement 1-0 sur un but du défenseur Sassus. Au match retour Paul Leguen et Xavier Gravelaine permettent aux parisiens de continuer l'aventure. 8e Finale PSG 4-0 U.Craiova U Craiova 0-2 PSG Les roumains de Craiova visitent le Parc des Princes en cet automne 1993. Le PSG valeur montante du foot européen écrasent leur hôte sans aucune pitié 4-0. Parmi les buteurs parisiens David Ginola qui ne se remettra jamais quelques semaines plus tard au même endroit d'une perte de balle stupide en fin de match contre la Bulgarie privant la France de Coupe du Monde. Le PSG corrige de nouveau les roumains , cette fois 2-0 sur leurs terres au match retour. Quart Finale Real Madrid 0-1 PSG PSG 1-1 Real Madrid Voici une retrouvaille avec le géant , le Real Madrid tombé lors d'un match européen épique quelques mois plus tôt contre les parisiens. Cette fois les madrilènes jurent de claquer ces insolents joueurs de la capitale françaises .Mais Paris dispose d'un artiste en la personne de l'attaquant Georges Weah futur ballon d'or en 1995 sous d'autres couleurs , celles du Milan AC Le libérien claque un but au stade Santiago Bernabeu faisant taire les arrogants supporters espagnols . Oui Paris s'impose cette fois 1-0 ! Le retour sera toutefois compliqué . L'armada blanche commandée par le goléador Butragueno allume les hostilités en ouvrant la marque. La MT sur ce score de 1-0 pour les espagnols place les deux formations dos à dos. Weah est cette fois muselé , c'est alors le rugueux défenseur brésilien Ricardo qui offre la qualification à sa formation . Score final (1-1) , suffisant pour passer le tour , se qualifier une nouvelle fois pour les demies finales et surtout éliminer le grand Real une seconde fois d'affilée , pas donné à n'importe qui ! Demie Finale PSG 1-1 Arsenal Arsenal 1-0 PSG Ce n'est pas encore le Arsenal d'Arsène Wenger qui se présentera au Parc des Princes pour ces demies finales connu pour son jeu offensif et bien léché. Il s'agit encore d'une équipe rude , au jeu athlétique et ultra défensif , surnommé à l'époque le Boring Arsenal , pour résumer , tout le monde s'endort en les regardant jouer. Les parisiens butent sur la défense en acier anglaise malgré une nette domination et comme souvent , le réalisme joue en défaveur de l'équipe française . Le buteur anglais Ian Wright glace les supporters parisiens en ouvrant la marque . But à l'extérieur qui coutera la qualification. Paris dominera le reste de la rencontre égalisant même par Ginola au début de la seconde période mais le score final de (1-1) est insuffisant pour le retour dans la fournaise de Highbury. L'ambiance électrique du stade anglais paralyse les défenseurs parisiens cédant en début de rencontre , cette fois Cambbell y va de son but. Paris doit au moins égaliser pour disputer les prolongations mais le trio offensif Weah - Valdo - Ginola butera sur la muraille anglaise sans trouver la faille. Défaite (1-0) , c'est Arsenal futur vainqueur qui disputera la finale. VIDEOS Real Madrid 0-1 PSG PSG 1-1 Real Madrid PSG 1-1 Arsenal Arsenal 1-0 PSG
  22. Histoire De La Coupe D'europe

    1994 : COUPE DES VAINQUEURS DE COUPES http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_d%27 ... _1993-1994 Arsenal - Parme : 1-0 La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1994 voit la victoire d'Arsenal, qui bat le club italien de Parme , tenant du titre, lors de la finale disputée au Parken Stadium de Copenhague. C'est la première Coupe des coupes remportée par Arsenal. Le club londonien avait déjà atteint la finale de l'épreuve en 1980, avec une finale perdue face à Valence. Quant à Parme, c'est la deuxième finale consécutive jouée par le club parmesan et la quatrième perdue par un club transalpin. C'est également la sixième fois dans l'histoire de la compétition que le tenant du titre arrive (et échoue) en finale. De nouveaux changements ont encore lieu par rapport à l'édition précédente. L'éclatement de l'ex-Yougoslavie a permis l'intégration dans le giron de l'UEFA de nouvelles fédérations telles que la Croatie. Le divorce de velours en Tchécoslovaquie, qui conduit à la partition du pays le 1er janvier 1993 entraîne la participation d'un club tchèque et d'un club slovaque en Coupe des Coupes cette année. Enfin, certaines anciennes républiques soviétiques, aujourd'hui indépendantes, prennent part pour la première fois à la compétition : il s'agit de la Biélorussie, de l'Estonie, de la Lituanie et de la Lettonie. Pour parvenir en finale Arsenal a éliminé les danois d'Odense (2-1)(1-1) , les belges du Standard Liège (3-0)(7-0) , les italiens du Torino (0-0)(1-0) et en demie finale le PSG (1-1)(1-0) De son côte l'autre finaliste et tenant du titre italien Parme a sorti les suédois de Degerfors (2-1)(2-0) , les israeliens du Maccabi Haïfa aux tirs aux buts (1-0)(0-1) , l'Ajax Amsterdam (0-0)(2-0) et en demie finale le Benfica Lisbonne (1-2)(1-0) FINALE : Arsenal 1-0 Parme Et l'implacable rigueur d'Arsenal eut raison de la volonté opiniâtre de Parme. Comme s'il semblait écrit, en ce soir frisquet de mai, dans le beau Parken Stadion de Copenhague, que l'esprit devait l'emporter sur la forme, le cœur sur la raison et les jambes sur la tête. Comme s'il paraissait acquis qu'aucune équipe, décidément, ne parviendrait à remporter la Coupe des coupes deux fois consécutwement. Un poteau retors qui repousse un tir de Brolin, un autre qui propulse dans les filets un ballon vigoureusement frappé par Smith, accompagné par quinze mille poitrines, et le match bascule. Alors, ses larges oreilles offertes à la bise perfide, le buteur s'est noyé sous la masse de ses équipiers en liesse, chaviré par un chœur vibrant: «Glory Arsenal!». Offrez donc un ballon et un joli stade à des Anglais, demandez leur de relever un défi a priori impossible: ils seront capables de transformer un match de football en bataille furieuse et de le conclure en triomphe, simple partie de quartier ou finale européenne. Alignés devant la tribune VIP du Parken, onze Gunners affichent un visage détendu et souriant. Un détachement tout britannique, derrière lequel sourd une concentration maximale. Le trac? La pression? L'enjeu? Ils ne connaissent pas. Tous adressent un petit signe de la main vers le banc de touche, où piaffent lan Wright (suspendu) et John Jensen (blessé), un geste de souveraine confiance et d'inoxydable solidarité. C es vertus qui ont permis à Arsenal, tout au long d'une saison somme toute moyenne, d'atteindre une nouvelle fois le sommet et de remporter, à Copenhague, son sixième titre majeur en sept ans. Un triomphe estampillé George Graham. Depuis plusieurs mois, le manager écossais essuie sans broncher les critiques des puristes, qui reprochent à son équipe de produire un jeu lénifiant et besogneux. Face à ces fines tranches de Parme, les tenants du trophée au complet, on ne donnait pas cher de la peau des Canonniers mais on salivait par avance à l'idée du spectacle que peut engendrer une telle opposition de style. La technique contre le physique, la balle au sol face au kick and rush, le génie face à l'huile de coude: la partie neutre du Parken se trémousse d'impatience sur les sièges de plastique. Et, très vite, se rend compte que Parme, fatigué, n'a pas la baraka. Brolin touche du bois, Minotti dévisse, Smith marque. Une leçon d'efficacité et de réalisme, une de plus, signée Arsenal. (1-0) Des Italiens qui tricotent avec application, des Anglais qui verrouillent sans scrupules: c'est le monde à l'envers! Le fameux pressing en «fer à cheval» inventé par Scala ne prend pas, la défense centrale donne de la bande, Benarrivo et Di Chiara, les latéraux-ailiers, attendent des ballons qui n'arrivent jamais. Dans l'entre-jeu, Grippa, magnifique, se démène comme un diable mais devant lui, Zola, Asprilla et Brolin ne passent point. Arsenal, recroqueville en défense (son point fort), tisse sa toile, inexorablement: bon sang, rien de plus enquiquinant à jouer qu'une équipe anglaise techniquement limitée! Les Londoniens, lucides, compensent par une rigueur tactique irréprochable Leur jeu semble dater de l'âge de pierre, pas très beau à voir mais terriblement efficace. L'entrée de Melli à la place de Pin, les tentatives assez désordonnées de Zola ou Asprilla, la soudaine fébrilité de Benarrivo sonnent, côté italien, comme autant d'aveux d'impuissance: au terme d'une rencontre qui n'aura pas tenu toutes ses promesses, Parme est bluffé, pris au piège d'une incroyable machine à déjouer, lan Wright a tombé le loden. Juché sur le banc de touche, impeccable dans son costard bleu nuit, il regarde McGoIdrick tirer le dernier corner. Et lorsque retentit le coup de sifflet final, il est 1e premier sur la pelouse, les ailes déployées et le sourire plein de dents, sans animosité, comme lorsqu'il avait marqué au Parc des Princes. La foule hurle son nom, Tony Adams brandit la coupe, Lee Dixon fait le pitre et Bould remercie le ciel. Ensemble, tous ensemble, ils s'en vont bientôt saluer les tifosi parmesans, qui les applaudissent à leur tour. Et dans la lumière nacrée d'un instant de bonheur, tout le stade communie alors dans une fervente prière. Quatre ans après la fin de sa longue pénitence, trois ans après le succès de Manchester United dans cette même Coupe des coupes, Arsenal écrit une nouvelle page d'histoire. Celle d'un football anglais éternel et merveilleux qui, fort de ses différences et de sa passion, sait donner à l'Europe un tout petit supplément d'âme. ARSENAL Vainqueur de la Coupe des coupes 1994 VIDEO Finale : Arsenal 1-0 Parme
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    1994 : AS MONACO Demi finaliste de la Ligue des Champions PREMIER TOUR : AS Monaco - AEK Athènes (1-0)(1-1) Avant de s’engager dans la toute nouvelle « Ligue » des Champions, l’AS Monaco doit d’abord passer par deux classiques tours à élimination directe. Le premier contre l’AEK Athènes est une entrée en matière laborieuse avec une courte victoire à domicile (1-0) et un match nul à l’extérieur (1-1). SECOND TOUR : AS Monaco - Steaua Bucarest (4-1)(0-1) Au tour suivant, l’ASM doit passer à la vitesse supérieure pour prendre la mesure du Steaua Bucarest, ancien épouvantail européen restant encore un solide adversaire. Et la qualification s’engage très mal pour Monaco qui doit faire face à une formation technique, rugueuse mais aussi truqueuse. Mais la casse est limitée car Bucarest ne mène que 1-0 à la mi-temps. Toutefois en seconde période, Enzo Scifo, dont le né fut fracturé quelques jours plus tôt lors d’une joute internationale contre la Roumanie (autrement dit la moitié de l’équipe du Steaua) viens jouer les dynamiteurs de défense et permet à Ikpeba et Klinsmann (2 buts chacun) d’exploser Bucarest 4-1. Une marge de manœuvre suffisante aux monégasques pour se contenter d’une courte défaite au retour (1-0) et qui se qualifient par conséquent pour la toute première édition de la Ligue des Champions. TROISIEME TOUR : Groupe A AS Monaco - FC Barcelone (0-1) (0-2) AS Monaco - Galatasaray (3-0) (2-0) AS Monaco - Spartak Moscou (4-1) (0-0) Dans cette coupe d’Europe désormais organisée en poule, l’ASM doit en découdre avec le Spartak Moscou, Galatasaray et Barcelone. La mission est difficile mais Wenger sent qu’il est tout à fait jouable de se qualifier en se positionnant second derrière l’ogre espagnol. La mission est donc de ramener le carton plein contre les « petits » et de faire « ce qui pourra être fait » contre le Barça de Koeman. Cette mission commence parfaitement bien contre le Spartak atomisé 4-1 à domicile et permettant d’aborder sereinement le déplacement à Barcelone. Mais Monaco ne peut rien faire contre les espagnols qui battent les hommes de Puel sans forcer 2-0. Ainsi, le double affrontement qui se profile contre Galatasaray s’annonce comme déterminant pour les rouges et blancs. Monaco à encore en tête cette élimination en quart de finale de la C1 en 1989 contre ces mêmes turques alors que l’équipe était diminuée et aurait pu prétendre à meilleure fin. Mais cette fois-ci, Galatasaray se rends à Monaco contre une équipe en pleine forme et étincelante qui va dominer de bout en bout le match. Enzo Scifo, décidément l’homme fort du club dans cette compétition est encore à l’origine de cette victoire 3-0 qui aurait pu être plus lourde encore sans quelques maladresses dans les derniers gestes. En Turquie, Galatasaray promet un retour bouillant sur leur terrain, où ils sont invaincus depuis 12 ans en Coupe d’Europe. Le début de match est crispant mais le talent de Scifo va encore parler. Après une frappe qui va mourir sur la transversale, le belge donne l’avantage aux monégasques. Agacés, les turques éliminent Scifo de l’échiquier qui sort blessé mais le mal est déjà fait et Gnako double la mise en toute fin de rencontre, entérinant un joli exploit pour les hommes de Wenger. L’ASM est ainsi en très bonne position avant de se déplacer en terre moscovite. Il ne manque qu’un nul au club pour la qualification en demi-finale tandis que le Spartak, dos au mur doit absolument remporter la rencontre. La formation, résolument tournée vers la défensive remplis ainsi sa mission dans un froid glacial et sur un terrain boueux en obtenant un score nul et vierge. Déjà qualifié, Monaco à remplis son contrat mais a à cœur de bien figurer contre Barcelone et d’obtenir pourquoi pas la première place de la poule. Au Louis II, l’ASM surprend quelque peu son adversaire et réalise une très bonne entame de match. Mais le Barça est une équipe d’un autre niveau et il lui suffit d’avoir jaugé son adversaire et de réagir en conséquence pour aussitôt se donner l’avantage par le ballon d’or Hristo Stoikhov. Résignés, les monégasques n’auront plus jamais l’occasion d’inverser la tendance et s’inclinent sans honte devant un très grand d’Europe. DEMIE FINALE : Milan AC 3-0 AS Monaco Terminant second de la Poule, l’ASM à comme difficile mission de se rendre à San Siro pour chercher sur un match unique sa qualification en finale. Le Milan AC multiple champion d’Italie et multiple champion d’Europe est peut-être plus fort encore que Barcelone mais Monaco à bien l’intention de jouer sa chance à fond. Le coup de froid arrive malheureusement très tôt dans la partie puisque Desailly saute très largement au dessus de tout le monde et bat Ettori de la tête. Durant l’ensemble de la rencontre, l’AS Monaco à la maîtrise du ballon et tente de bouger le bloc défensif adverse sans y parvenir. Et c’est le Milan qui, impressionnant de sang-froid et de réalisme alourdis peu à peu la sentence pour un score de 3-0 à l’heure de jeu. Les monégasques ne perdront jamais espoir, multipliant les prises de risque et les attaques plus ou moins organisées mais sans succès. Seul Scifo, plus calme et lucide que ses partenaires se montrera réellement dangereux comme le prouve sa superbe frappe appliquée des 25 mètres qui bat le gardien mais viens mourir sur la barre transversale. La défaite 0-3 est sévère mais loin d’être honteuse. Comme contre Barcelone, Monaco s’est logiquement incliné devant un adversaire résolument plus fort que lui et peu être fier d’avoir su, sans avoir pu s’y préparer, remplacer admirablement Marseille dans la compétition. VIDEOS Monaco 1-0 AEK Athènes AEK Athènes 1-1 Monaco Monaco 4-1 Steaua Bucarest Steaua Bucarest 1-0 Monaco Monaco 4-1 Spartak Moscou Spartak Moscou 0-0 Monaco Monaco 3-0 Galatasaray Galatasaray 0-2 Monaco Monaco 0-1 FC Barcelone FC Barcelone 2-0 Monaco DF : Milan AC 3-0 AS Monaco https://www.youtube.com/watch?v=TQib_UD5spU
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    1994 : LIGUE DES CHAMPIONS Milan AC 4-0 FC Barcelone La Ligue des Champions 1994 a vu la victoire du Milan AC. La compétition s'est terminée le 18 mai 1994 par la finale remportée par le Milan AC contre le FC Barcelone au Stade Olympique à Athènes. Le club français de l'Olympique de Marseille, tenant du titre, est exclu par l'UEFA suite à l'affaire VA-OM et est remplacé par l'AS Monaco troisième du championnat, le Paris SG, dauphin, ayant refusé de jouer la compétition. L'UEFA Champions League subissait de nouveaux changements en 1993/94. Les premier et deuxième tours envoyaient toujours vers une phase de groupes mais alors que les vainqueurs de ce mini-championnat atteignaient directement la finale la saison précédente, ils devaient désormais passer par une demi-finale. Barcelone en finale Le FC Barcelone remportait le Groupe A devant l'AS Monaco FC, le FC Spartak Moscou et le Galatasaray SK, et prenait ensuite un bon avantage à domicile en s'imposant 3-0 au Camp Nou en demi-finale contre le FC Porto, deuxième du Groupe B. Hristo Stoichkov marquait deux fois et Ronald Koeman une fois. De son côté, l'AC Milan, invaincu devant Porto, le SV Werder Breme et le RSC Anderlecht, battait Monaco 3-0 à San Siro dans l'autre demi-finale. Cependant, les cartons jaune et rouge que recevaient Franco Baresi et Alessandro Costacurta privaient le club italien de ces deux défenseurs pour la finale. Travail de démolition L'équipe de Fabio Capello surmontait ce handicap et sa glorieuse victoire 4-0 sur le club catalan à Athènes crédibilisait la nouvelle formule de la compétition. Après toutes les conversations sur ces récentes métamorphoses, une grande équipe venait de marquer les esprits. Daniele Massaro donnait deux buts d'avance aux Rossoneri, puis Dejan Savicevic et Marcel Desailly enfonçaient le clou en seconde période. Plus remarquable, ce travail de démolition avait fait voler en éclats la "dream team" de Johan Cruyff. En effet, c'était seulement la seconde défaite de Barcelone de la compétition, après le revers surprise 3-1 concédé chez le FC Dynamo Kiev au deuxième tour. Mais face aux Italiens, les Barcelonais ne disposaient pas du match retour pour refaire leur retard. TABLEAU http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1993-1994 PREMIER TOUR Galatasaray - Cork City : (2-1) (1-0) Werder Breme - Dinamo Minsk : (5-2) (1-1) Dinamo Kiev - FC Barcelone : (3-1) (1-4) AS Monaco - AEK Athenes : (1-0) (1-1) Honvéd Budapest - Manchester United : (2-3) (1-2) Glasgow Rangers - Levski Sofia : (3-2) (1-2) AIK Stockholm - Sparta Prague : (1-0) (0-2) Linfield Belfast - FC Copenhague : (3-0) (0-4) HJK Helsinki - Anderlecht : (0-3) (0-3) IA Akranes - Feyenoord : (1-0) (0-3) Steaua Bucurest - Dinamo Zagreb : (1-2) (3-2) Rosenborg BK - Austria Vienne : (3-1) (1-4) FC Porto - Floriana : (2-0 (0-0) Skonto Riga - Spartak Moscou : (0-5) (0-4) FC Aarau - AC Milan : (0-1) (0-0) Lech Poznan - Beitar Jerusalem : (3-0) (4-2) SECOND TOUR FC Porto - Feyenoord : (1-0) (0-0) AS Monaco - Steaua Bucurest : (4-1) (0-1) Levski Sofia - Werder Breme : (2-2) (0-1) FC Copenhague AC Milan - : (0-6) (0-1) Sparta Prague - Anderlecht : (0-1) (2-4) Manchester United - Galatasaray : (3-3) (0-0) Lech Poznan - Spartak Moscou : (1-5) (1-2) FC Barcelone - Austria Vienne : (3-0) (2-1) TROISIEME TOUR Groupe A AS Monaco - Spartak Moscou : (4-1) (0-0) Galatasaray - FC Barcelone : (0-0) (0-3) FC Barcelone - AS Monaco : (2-0) (1-0) Spartak Moscou - Galatasaray : (0-0) (2-1) AS Monaco - Galatasaray : (3-0) (2-0) Spartak Moscou - FC Barcelone : (2-2) (1-5) Qualifiés 1 FC Barcelone : 10 pts 2 AS Monaco : 7 pts Groupe B Anderlecht - AC Milan : (0-0) (0-0) FC Porto - Werder Breme : (3-2) (5-0) AC Milan - FC Porto : (3-0) (0-0) Werder Breme - Anderlecht : (5-3) (2-1) Anderlecht - FC Porto : (1-0) (0-2) AC Milan - Werder Breme : (2-1) (1-1) Qualifiés 1 Milan AC : 8 pts 2 FC Porto : 7 pts DEMIE FINALE FC Barcelone 3-0 FC Porto AC Milan 3-0 AS Monaco FINALE Milan AC 4-0 FC Barcelone Buteurs : Massaro (2), Savicevic, Desailly MILAN AC : Rossi, Tassotti (capt), Panucci, Albertini, Galli, Maldini (Nova), Donadoni, Desailly, Boban, Savicevic, Massaro Entraineur : Fabio Capello FC BARCELONE : Zubizarreta (capt), Ferrer, Guardiola, Koeman, Nadal, Bakero, Sergi (Quique), Stoichkov, Amor, Romario, Beguiristain (Eusebio) Entraineur : Yoan Cruijff PHOTOS Finale : Milan AC - FC Barcelone Le 18 mai 1994 restera comme une des plus belles pages de l'histoire du Milan AC. Une page indélébile. Ce soir là, en effet, à la surprise générale, le Milan remportait la 5e C1 de son histoire au terme d'une victoire 4-0 sur l'ogre barcelonais. Milan fatigué, le Barça au top Les Milanais, qui avaient perdu la finale de la C1 l'année précédente contre l'OM (1-0, le fameux but de Basile Boli), étaient donnés comme morts. Certes ils avaient remporté leur 3e Scudetto d'affilée avant de rencontrer le Barça. Mais l'équipe entraînée par Fabio Capello semblait usée. Elle n'avait marqué que 34 buts en 34 matches de championnat cette année là. La défense lombarde était certes impénétrable, mais le jeu milanais manquait cruellement d'imagination. Le beau jeu souhaité par le président Silvio Berlusconi avait cédé la place, par la force des choses, au catenaccio le plus austère qui soit. De plus, les Milanais, pour cause de suspensions, se présentaient à cette finale sans leur charnière centrale type, composée d'Alessandro Costacurta et de Franco Baresi Johan Cruijff pose avec la Coupe avant la finale Personne ne doutait du fait que la Dream Team catalane entraînée par Johan Cruijff allait monter sur le toit de l'Europe. Les Catalans, emmenés par leur duo terrible Romario - Stoichkov, étaient donnés vainqueurs d'avance par tous les experts. Ils venaient de remporter in extremis la Liga cette année là. Leur jeu offensif faisait pâlir d'envie toute la planète football. Et le plus convaincu du fait que cette coupe aux grandes oreilles ne pouvait pas échapper au Barça n'était autre que Johan Cruijff lui-même. Quelques jours avant la finale, le Néerlandais posait déjà avec la Coupe en mains, déclarant que le Milan AC incarnait le football du passé, et le Barça celui de l'avenir. Barcelone trop sûr de lui Fabio Capello se rappelle que ses observateurs, après avoir assisté à un entraînement catalan, lui rapportèrent que les Blaugrana étaient extrêmement détendus avant cette finale de mai 94. Ils plaisantaient, se servaient des ballons comme d'appuis-tête pour se prélasser sur l'herbe... Un tout jeune Christian Panucci et Filippo Galli jouèrent donc en charnière centrale ce 18 mai, il y a 18 ans. Des victimes désignées pour Romario et compagnie. Les deux équipes rentrent sur le terrain, et tout le monde se demande à quelle sauce les Milanais vont être mangés. Massaro, Savicevic et Desailly écrivent la légende Seulement le vieux Milan, le Milan des joueurs finis, sortira une copie parfaite. Une réaction d'orgueil sans précédent, et un de ces exploits improbables qui font la beauté du sport. David rentra sur le terrain avec un appétit de Goliath, tandis que Goliath lui n'avait pas encore cessé de s'admirer devant sa glace alors qu'une finale de C1 se jouait. Résultat, les artistes blaugrana se retrouvent empêtrés dans la toile d'araignée dessinée par maître Capello. Panucci et Galli sortent la prestation de leur vie. Sans parler de Dejan Savicevic, le génie yougoslave, intenable ce soir là, et auteur d'un but de légende. A la 47e minute du match, en seconde mi-temps, Savicevic chipe le ballon à Miguel Nadal, côté droit, et en angle fermé, tente un lob qui va se loger dans la lucarne gauche d'Andoni Zubizarreta. C'est le 3e but du Milan. Il fait suite au doublé réalisé en première mi-temps par Daniele Massaro (22e et 45e), et précède la cerise sur le gâteau, le dernier but de la soirée, inscrit à la 57e minute par Marcel Desailly, que Capello utilisait (avec succès) en tant que milieu défensif. Et dire qu'avant la finale, alors qu'il posait avec la coupe dans les mains, Cruijff avait déclaré : "Nous avons dépensé autant pour acheter Romario que le Milan pour Marcel Desailly, ce qui montre l'écart de philosophie entre les deux clubs. Milan joue la défense, nous l'attaque". Un joli clin d’œil au destin. Costacurta va même jusqu'à dire que Milan n'aurait peut-être pas gagné si Cruijff n'avait pas été aussi insolent avant cette finale. Chatouiller un fauve endormi, le meilleur moyen de se faire croquer, en somme. MILAN AC Champion d'Europe 1994 VIDEO Finale : Milan AC 4-0 FC Barcelone
  25. Histoire De La Coupe D'europe

    oui Ce match on peut le classer comme l'un des plus grands du foot français en coupe d'europe en attendant un Bordeaux - Milan de 1996 à venir
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